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société - Page 81

  • Sécheresse : la centrale nucléaire de Saint-Alban tourne au ralenti

    La série noire continue pour EDF. Déjà,  EDF est confronté à des sérieux problèmes de corrosion sur certains réacteurs "classiques" en France. Un phénomène qui l'a conduit à mettre à l'arrêt 12 réacteurs ( entre autres à Chooz) alors qu'une partie de son parc est déjà à l'arrêt en raison du report de programmes de maintenance provoqué par la crise sanitaire. Résultat : 27 réacteurs sont aujourd'hui à l'arrêt, quasiment la moitié du parc nucléaire français(source "La Tribune").

    La sécheresse et la vague de chaleur précoces ont diminué le débit du Rhône. Or, les centrales nucléaires sont de grosses consommatrices d'eau pour leur refroidissement. "Reporterre " nous précise les conséquences de ce phénomène.

    Depuis début juin, la centrale de Saint-Alban n’a pas pu fonctionner normalement. Dans un communiqué, EDF explique que « les récents épisodes de chaleur et de sécheresse ont eu un impact sur la température et le débit du Rhône. Ce phénomène a conduit EDF, pour respecter la réglementation relative aux rejets thermiques, à réduire ponctuellement la production de certaines unités. » L’entreprise ajoute que « ces manœuvres sont réalisées en accord avec le gestionnaire du réseau national d’électricité et n’ont aucune conséquence sur la sûreté des installations ».

    Il n’empêche que la situation, si tôt dans la saison, est inédite. Elle se restreint d’habitude aux épisodes de fortes canicules au cœur de l’été. En août 2018, EDF avait ainsi mis totalement à l’arrêt l’un des réacteurs de la centrale, pour cause de coup de chaud estival. Et éviter dès lors de rejeter de la chaleur dans une eau du Rhône qui atteignait déjà les 28 °C.

    Dans une enquête, Reporterre a déjà montré comment la multiplication de ces évènements extrêmes, du fait du réchauffement climatique, pourrait contribuer à fragiliser la filière. Le difficile accès à l’eau lié au changement climatique rend le nucléaire plus vulnérable à l’avenir.

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  • Pour une politique alimentaire et agricole, le gouvernement doit mettre en place la sécurité sociale de l'alimentation

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 10.06.2022

    Le gouvernement vient d'acter la création d'une « indemnité inflation » pour la rentrée de septembre. Exit donc pour le moment le « chèque alimentaire » !? Sa création serait pour plus tard, à l'occasion du débat du projet de loi de finances 2023. Ce projet de « chèque alimentaire » a fait émerger des propositions multiples et variées, parfois non sans opportunisme. Les intentions du gouvernement restent floues : aide financière ponctuelle à destination des plus « modestes », ciblage ou non des produits concernés par ce chèque - fruits et légumes, produits issus de circuits courts, sous signe de qualité, d'origine France…

     

    Si ces débats ont le mérite de pointer un défaut d'accès universel à une alimentation de qualité et une explosion de la précarité alimentaire (+ 50 % de bénéficiaires de l'aide alimentaire entre 2018 et 2020*), ce n'est en aucun cas une politique publique de l'alimentation et encore moins une politique agricole remettant au cœur des débats l'enjeu de la rémunération paysanne. Si cette question n'est pas abordée, il sera illusoire d'espérer renouveler les générations de paysans et paysannes et donc de permettre à chacun et chacune de manger en quantité et qualité. La Confédération paysanne regarde donc avec circonspection ce projet.

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  • Pas de nouveau(x) réacteur(s) nucléaire(s) à la centrale de Chooz

    Article publié par "Sudinfo-la Meuse" jounal belge.

    Le 24 mars dernier, des élus des Ardennes françaises ont adressé un courrier à Emmanuel Macron, l’enjoignant d’étudier la possibilité de construire un ou plusieurs réacteurs nucléaires supplémentaires sur le site de la centrale de Chooz. Jean-Marc Delizée (PS) a questionné, ce mercredi en commission Sécurité, la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V), pour obtenir davantage d’informations à ce propos.

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  • Tribune libre

    En cette période de campagne électorale, nous publions une tribune libre que nous a fait parvenir un lecteur de l'An Vert.

    Cette tribune est signée, et le texte proposé n'engage que son auteur.

    Sous réserve de ne pas contenir des mentions racistes, xénophobes ou d'exclusion, et d'éviter les attaques sur les personnes, nous publierons d'autres contributions qui nous parviendraient.

     

    Suite à l’article paru dans l’édition de l’Ardennais du samedi 21 mai sur la candidature aux législatives dans la 3ème circonscription des Ardennes de M. Jean-Luc Warsmann, je tenais à réagir et faire part de quelques remarques et interrogations personnelles :

    Pourquoi je ne peux pas apporter mon vote à Jean-Luc Warsmann, député sortant, candidat à sa réélection dans la 3ème circonscription des Ardennes ( Sans étiquette cette fois : indépendant après 4 mandats sous l’étiquette d’un parti politique ) ?

    Il n’est pas question de divergences politiques profondes, voire de sanction sur les mandats effectués, M. Warsmann n’étant certainement pas le député le moins actif, ni le moins capable de proximité avec notre ruralité excentrée.

    Mon incompréhension et mes reproches portent sur le choix de son suppléant, et cela pour 2 raisons : en premier il peut paraître surprenant alors qu’on parle de la nécessaire parité en politique, que le choix se soit arrêté sur un homme.

    Mais là n’est pas le plus surprenant voire regrettable, je ne comprends pas le choix de M. Villenet, ardennais certes depuis 2016, qui dit vouloir "mettre son expérience au service de la circonscription pour défendre le maintien d’une médecine de proximité" ! ! ! soulève quelques doutes et interrogations de ma part !

    Comme il le précise M. Villenet a été délégué territorial de l’ARS des Ardennes pendant plusieurs années et grand maître de la " réorganisation " du secteur médical et des centres hospitaliers du département . Quand j’évoque la réorganisation et la restructuration, les termes de déstabilisation et d’annihilation me sembleraient plus appropriés. Certes il s’est montré rigoureux et efficace dans l’application et la mise en œuvre strictes voire brutales des consignes et préconisations gouvernementales souvent incohérentes et inadaptées au regard des situations locales, laissant peu de place à la concertation et au dialogue avec les professionnels, élus et usagers du secteur ; peut-être écoutait-il par obligeance mais n’entendait certainement pas car il semblait être seul à détenir la connaissance, la vérité et surtout le pouvoir. Chacun a pu constater ce qu’il en résultait de cette incapacité à tenir compte et adapter en fonction des disparités et spécificités locales.

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  • Marseille 2022, la LDH en congrès, vent debout pour la défense des droits et des libertés

    Communiqué LDH

    Du 4 au 6 juin 2022, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a réuni ses délégués, représentant les sections, fédérations et comités régionaux, lors de son 91e congrès national, à Marseille.

    L’environnement, un enjeu central pour les années à venir

    La LDH a cette année fait de l’environnement un de ses combats majeurs pour les années à venir, à la hauteur de l’enjeu pour nos sociétés. Elle a pour ce faire modifié ses statuts et adopté la résolution « Environnement, écologie et droits », rappelant que l’exercice des droits et des libertés suppose aujourd’hui plus que jamais la préservation des écosystèmes et le respect de la justice environnementale et sociale.

    Elle a entendu le témoignage d’une lanceuse d’alerte : Naema Rainette-Dubo, porte-parole du collectif « Zéro Chlordécone, zéro poison ».

    Les observatoires des libertés publiques et des pratiques policières au cœur du congrès

    La LDH a de nouveau mis cette année à l’honneur des pratiques militantes, invitant des représentants des observatoires des libertés publiques et des pratiques policières, un contre-pouvoir citoyen qui entend faire respecter la liberté de manifestation.

    C’est pour ce travail minutieux qui rend compte des situations de risques ou de cas avérés de violences physiques, d’usage d’armes de guerre mais aussi des emplois détournés du droit mettant à mal l’exercice de la liberté fondamentale de manifester, que les observatoires se sont vu remettre en 2021 le prix de « La fierté de l’action civique » par le Forum civique européen – réseau composé d’une centaine d’associations et d’ONG engagées dans vingt-sept pays européens sur des questions de civisme et d’éducation à la citoyenneté, de protection des droits de l’Homme et de la promotion de la démocratie.

    L’actualité pendant le congrès a donné lieu à une illustration supplémentaire des violences policières avec la mort de la passagère d’un véhicule tuée par des tirs de policiers, et des blessures graves occasionnées au conducteur. La LDH réitère sa condamnation de l’utilisation disproportionnée des armes à feu par les forces de l’ordre, et appelle à la révision profonde des pratiques policières.

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  • Le Conseil d’Etat met un coup d'arrêt à la chasse du Grand Tétras

    Saisi par des associations de protection de la nature, dont le mouvement France Nature Environnement*, le Conseil d’Etat impose un moratoire de cinq ans sur la chasse du Grand Tétras (tetrao urogallus l., 1758), un oiseau classé « vulnérable » sur la liste rouge française des espèces menacées. Malgré le déclin de ses effectifs, cette espèce était encore chassable récemment dans les Pyrénées. Notre victoire obtenue ce 1er juin 2022 auprès du conseil d’état est le couronnement d’un combat juridique de longue haleine en faveur de l’avifaune de nos montagnes, et de la biodiversité plus largement.

    Le couronnement d’un long combat associatif pour la protection du Grand Tétras

    Constatant le déclin de l’espèce et l’inaction des pouvoirs publics, sept associations, dont FNE Midi-Pyrénées et FNE (France Nature Environnement), se sont vues obligées de saisir le Conseil d’État. Par une décision du 1er juin 2022, celui-ci vient d’ordonner au ministère de l’écologie d’imposer d’ici le 15 juillet 2022 un moratoire de cinq ans sur la chasse du Grand Tétras, afin de respecter ses obligations nationales et européennes en matière de protection de la biodiversité. Nos associations sont satisfaites de cette décision et appellent en outre le ministère de l’écologie à prendre rapidement des mesures fortes pour stopper le déclin du Grand Tétras.

    Cette nouvelle victoire s’inscrit dans une mobilisation de long terme pour préserver cette espèce et un long combat juridique commencé en 2008. Depuis 14 ans, 55 succès juridiques ont été obtenus inlassablement par notre mouvement associatif contre la chasse de cette espèce dans les départements pyrénéens (Ariège, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées Orientales).

    En dépit de ces victoires successives et donc de ces annulations répétées, année après année, certains préfets des Pyrénées s’obstinaient à reprendre des arrêtés illégaux chaque automne, sous la pression du monde cynégétique, tandis que le ministère de l’écologie demeurait silencieux face aux appels des associations et refusait de prendre des mesures pour mettre fin à la chasse du Grand Tétras sur tout le massif pyrénéen.

    La décision du Conseil d’État vient suspendre, pour 5 ans au moins, ce scénario incompréhensible.

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  • Rencontre avec les candidats NUPES de la 3e circonscription (Sedan-Vouziers)

    Les candidats de la NUPES aux prochaines législatives seront à Boult aux Bois le vendredi 3 juin à 19h30. Voici leur invitation à cette soirée.

    Nous vous invitons à venir voir la projection du film "Debout les Femmes" de François Ruffin, vendredi 3 juin 2022 à 19h30, après le marché de la MARS à Boult-aux-Bois. Le film donne la parole aux femmes qui subissent pour beaucoup des situations précaires. Elles assurent pourtant la garde des enfants, de nos aïeuls et de nos malades, dans leur quotidien et dans des métiers peu valorisés et peu rémunérés.

    Ce film montre aussi la difficulté qu'ont eue jusqu'ici les députés d'opposition de gauche à s'imposer face la à majorité présidentielle malgré un travail acharné.

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