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  • La"majorité" présidentielle à 21% au premier tour des législatives 2024 : quelle leçon en tirer ?

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  • Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH

    Publiée le 01.08.2024 sur Médiapart (extraits)

    Les Jeux olympiques sont l’occasion d’une grande fête populaire.

    Voilà qu’ils deviennent surtout le prétexte à un report sine die de la mise en place d’un gouvernement ! Le président de la République nous explique que la bonne tenue des jeux passe avant la désignation d’un-e Premier-e ministre… qui attendra donc !

    Rappelons qu’il a pris la responsabilité (l’irresponsabilité !) de la dissolution de l’Assemblée nationale alors que l’extrême droite paraissait en mesure d’avoir la majorité. L’évidence de l’approche des JO n’avait pas compté.

    Ce n’est que grâce à la mobilisation de la société civile, à l’union des partis de gauche, et aux désistements de candidats arrivés en troisième position que le pire a été évité. Il est d’autant plus regrettable que beaucoup de candidats de droite aient refusé de se désister pour le candidat du Nouveau Front populaire mieux placé à l’issue du premier tour, augmentant ainsi le nombre d’élus d’extrême droite.

    Malgré cette irresponsabilité de la droite, on voit le président rechercher avant toute autre chose une alliance entre les députés des partis qui le soutiennent et la droite. Pour lui, cette alliance, qui a permis la réélection au perchoir de Yaël Braun-Pivet, devrait maintenant conduire à d’autres continuités au service de politiques pourtant largement rejetées par l’électorat.

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  • Élections en France : le « front républicain » a encore tenu

    Edito de Cartooning for Peace du Mercredi 10 juillet 2024

    Le feuilleton politique qui anime la France depuis les élections européennes du 9 juin faisait craindre le pire : l’arrivée de l’extrême droite au gouvernement. Les résultats du second tour des élections législatives, le 7 juillet dernier, ont pourtant déjoué tous les pronostics : la gauche réunie en Nouveau Front Populaire (NFP) et une grande partie de la majorité présidentielle (Ensemble) ont convenu de faire barrage au Rassemblement National (RN) en retirant le candidat le plus fragilisé en cas de triangulaire. Cette opération, accompagnée d’une forte mobilisation citoyenne, a fonctionné. Le RN n’a finalement obtenu que 143 sièges, devancé par Ensemble (168 sièges) et le NFP, en première position (182 sièges). Passé le soulagement de ne pas voir le RN arriver au pouvoir, l’épilogue de ce chapitre politique reste néanmoins incertain et inédit. Le populisme d’extrême droite a tout de même obtenu le meilleur résultat de son histoire. Et l’Assemblée, sans majorité et divisée en trois blocs, peut risquer le blocage… jusqu’au prochain épisode !

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  • Le président français prié de mettre les droits humains et le Tibet au cœur de ses discussions avec Xi Jinping

    Communiqué commun signé par la FIDH, la LDH et ICT

    À l’occasion de la prochaine visite en France du Président chinois Xi Jinping, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses organisations membres International Campaign for Tibet (ICT) et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) appellent le Président Macron à placer la question des droits humains – notamment au Tibet – au cœur de ses échanges avec son interlocuteur chinois.

    Les 6 et 7 mai prochains, le président chinois Xi Jinping effectuera une visite officielle en France, marquant ainsi son premier déplacement en Europe depuis 2019. Cette visite qui fait suite à la visite du Président Macron en Chine en avril 2023, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire de l’établissement des relations franco-chinoises.

    Quelques jours avant la visite, M. Macron a rencontré le ‘sikyong’ (président) du gouvernement tibétain en exil, Penpa Tsering, le 30 avril au palais de l’Elysée, lors d’une cérémonie de remise de la Légion d’honneur à l’ancien sénateur André Gattolin, un ami de longue date du Tibet. Lors de cet événement, Penpa Tsering a remis au président français une photo de sa rencontre avec le Dalaï Lama en 2016, dédicacée par le leader spirituel tibétain, et l’a exhorté à ne pas oublier le Tibet, selon l’Administration centrale tibétaine (le nom officiel du gouvernement tibétain en exil). Il s’agissait d’un moment important, car quelques jours auparavant, le gouvernement chinois avait de nouveau qualifié l’Administration centrale tibétaine d’”entité séparatiste“.

    « Nous comprenons que l’agenda entre les deux présidents sera dense compte tenu des nombreuses crises internationales comme en Ukraine et au proche-orient mais cela ne doit pas se faire au détriment des échanges sur les droits humains, qui sont dans une situation déplorable dans tout le pays ainsi qu’à Hong Kong, au Xinjiang (région Ouïgoure) et au Tibet où un conflit latent perdure depuis plus de soixante ans et constitue une menace pour la sécurité régionale et internationale » indique Vincent Metten, directeur des Affaires européennes pour International Campaign for Tibet.

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  • Nous, le mouvement climat, demandons la fin du sabotage climatique

    Nous, collectif d’associations mobilisées pour le climat, dénonçons à l’unisson la politique énergétique du gouvernement qui va à contresens de l’urgence climatique et sociale.

    La communauté scientifique est unanime : contenir le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C maximum par rapport à l’ère pré-industrielle est vital pour préserver au mieux les conditions de vie des générations actuelles et futures. Pourtant, le gouvernement multiplie les annonces et les politiques publiques qui nous éloignent irrémédiablement de cet objectif, alors même que la prochaine décennie sera déterminante pour le climat.

    Afin de respecter les engagements de l’Accord de Paris, la France n’a d’autre choix que de réaliser plus de 80 % de ses baisses d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035, soit dans les douze prochaines années. Malgré l’urgence, le gouvernement retarde encore la mise en œuvre des mesures qui s’imposent pour décarboner massivement notre mix énergétique, se noyant dans le mirage d’hypothétiques solutions technologiques.

    Des mesures désastreuses

    Deux décisions édifiantes aux signaux désastreux : l’autorisation de l’installation d’un terminal méthanier flottant au Havre pour importer du gaz fossile, et notamment du gaz de schiste, dont l’impact environnemental et social est catastrophique ; la relance du nucléaire, avec un plan de construction de nouveaux réacteurs dont le modèle est basé sur l’un des plus grands fiascos industriels français, et alors même que le premier réacteur ne serait pas fonctionnel avant 2037.

    D’un côté, le gouvernement augmente ses capacités de consommation d’énergies fossiles, de l’autre, il mise sur une technologie qui ne permettra pas d’économiser 1 gramme de CO2 dans les quinze prochaines années, tout en étant dépendante d’un approvisionnement continu en eau pour son fonctionnement.

    Pourtant, les solutions pour faire baisser rapidement et massivement nos émissions de gaz à effet de serre sont connues et éprouvées. Par exemple, investir dans les énergies renouvelables et la rénovation rapide et performante des passoires énergétiques plutôt que dans le nucléaire est plus bénéfique pour le climat. À montant d’investissement égal, l’installation d’énergies renouvelables d’un mix d’énergie éolienne et photovoltaïque permettrait d’éviter quatre fois plus d’émissions de CO2 d’ici à 2050 que la construction d’EPR2, tout en produisant trois fois plus d’électricité sur toute la période.

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  • On va baisser les impôts!

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    Dessin d'Aurel pour Politis

  • Les déplacements du président de la République ne justifient pas de porter atteinte à la liberté de manifester

    Communiqué LDH

    Depuis quelques jours, tous les déplacements du président de la République s’accompagnent d’arrêtés préfectoraux, instaurant un périmètre de protection, fondé sur la législation antiterroriste, à l’intérieur duquel sont interdits les cortèges, défilés, rassemblements revendicatifs ou encore les dispositifs sonores. C’est sur ce fondement que lors du déplacement d’Emmanuel Macron dans l’Hérault la semaine dernière, les manifestantes et manifestants se sont vus confisquer des casseroles qui représentent un des modes d’expression d’une partie de la population contre la réforme des retraites.

    Face à ce détournement évident des dispositifs antiterroristes, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et le Syndicat des Avocats de France (Saf), soutenus par le Syndicat de la Magistrature (SM) et l’Union syndicale Solidaires, ont déposé ce jour, parallèlement à l’Adelico, un référé-liberté devant le tribunal administratif d’Orléans contre un tel arrêté, pris cette fois par la préfecture du Loir-et-Cher en prévision de la visite du président de la République à Vendôme.

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