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sahara occidental

  • Sahara occidental : la déclaration d’Emmanuel Macron contraire au droit international

    Communiqué LDH le 29 octobre 2024

    Emmanuel Macron est arrivé hier au Maroc pour une visite d’Etat qui doit sceller la réconciliation des deux pays sous une pluie de contrats. Cette visite, qui se veut historique, bafoue pourtant le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. En préparation de cette visite, le président français s’était en effet prononcé en juillet dernier pour une solution au Sahara occidental « dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

    Pourtant, le Sahara occidental est inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires à décoloniser. Pourtant, la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’Assemblée générale de l’ONU, a déclaré dans son avis consultatif du 16 octobre 1975 « que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d’une part, le Royaume du Maroc […] d’autre part ».

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  • Aminatou Haidar : une "étrangère" dans son pays

    Note reprise du site d'Amnesty International


    Les faits


    Présidente du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme (CODESA), Aminatou Haidar a été interceptée par des responsables de la sécurité à son arrivée à l'aéroport de Laayoune le 13 novembre 2009, alors qu'elle rentrait d'un voyage d'un mois à   l'étranger, notamment aux Etats-Unis.

    Ces agents de la sécurité se sont offensés de ce qu'elle ait indiqué sur sa carte de débarquement «Sahara occidental» et non «Sahara marocain» comme lieu de résidence, et qu'elle n'ait pas fait mention de sa nationalité marocaine.

     

     


    Qui est- elle ?

     

     

    aminatou_a_paris_250_pix.gifAgée de 42 ans et mère de deux enfants, elle a reçu de nombreuses récompenses prestigieuses pour son inlassable action pour la défense des droits humains.

    Elle vient de recevoir le prix du courage civil 2009, octroyé par la "John Train Fondation" américaine.
    Elle a également reçu en 2008, le prix de la fondation Robert Kennedy , le prix Silver Rose de Solidar, une alliance internationale indépendante, (Autriche, 2007), le prix Juan Maria Bandres Humain Rights (Espagne, 2006).
    Elle a également reçu le prix Andreï Sakharov pour les droits de l'homme, de la part du Parlement européen et le prix Ginetta Sagan Fund de Amnesty International (section Etats unis).
    Elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix.

     


    Sa situation actuelle

     

    Le 14 novembre 2009, elle était placée dans un avion à destination de Lanzarote, aux Canaries, où elle se trouve actuellement.
    D’après les autorités marocaines, Aminatou Haidar a en fait «renoncé» à sa nationalité marocaine.


    Depuis son arrivée à Lanzarote, Aminatou Haidar n’a pas quitté l’aéroport et demande à pouvoir rentrer à Laayoune.
    Elle a entamé une grève de la faim le 15 novembre 2009 à minuit pour protester contre son expulsion forcée.
    Elle souffre d’anémie, d’un ulcère et de troubles oculaires.

     


    Recommandations d'Amnesty International



    Amnesty International demande instamment aux autorités marocaines de s'acquitter de ses obligations internationales au titre de l'article 12.4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP).
    Celui-ci précise que « Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d'entrer dans son propre pays ».
    Le Maroc a ratifié le PIDCP.

    Aminatou Haidar doit être autorisée à regagner Laayoune immédiatement sans condition et les autorités marocaines doivent lui restituer ses documents de voyage et papiers d'identité.

     

     

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