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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 7

  • Conseil agricole européen : ce que la France doit défendre pour la future PAC

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 22.0/.2025

    Les 22 et 23 septembre, les ministres de l'Agriculture se réunissent pour un premier débat sur la PAC* post-2027. La Confédération paysanne rappelle que sans une véritable ambition politique commune, dotée d'un budget solide et de mécanismes de régulation, la PAC* post-2027 ne pourra ni garantir le revenu des paysan·nes, ni réussir la transition agroécologique, ni assurer la souveraineté alimentaire européenne.

    Nous appelons la France à défendre ces positions dès ce Conseil et à s'opposer à toute renationalisation, à tout affaiblissement budgétaire et à tout nouvel accord de libre-échange.

    Quand les aléas climatiques et sanitaires affectent nos productions, quand la place des agriculteur·trices dans la répartition de la valeur de nos productions ne s'améliore pas, quand le nombre de paysan·nes ne cesse de s'effondrer et que des filières entières sont en crise structurelle à cause de la mise en concurrence et la dérégulation, la Confédération paysanne rappelle combien une politique agricole et alimentaire forte est indispensable. Les besoins et propositions des paysan·nes ne sont pas négociables !

    Si certaines mesures proposées par la Commission européenne peuvent être intéressantes, notamment la sortie de la logique des aides découplées aveugles, elles risquent d'être mises à mal par une renationalisation qui transformerait la PAC* en politique « à la carte ». Cela conduira - encore plus qu'aujourd'hui - à une mise en concurrence déloyale entre pays européens et à un nivellement par le bas des ambitions sociales et environnementales. L'Europe doit rester garante d'un cadre agricole commun fort.

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  • Marché festif du Croc'Local le 19 septembre 2025

    L'automne approche à grands pas, et la nature nous l'annonce à sa manière. Dans les pâtures, c'est le retour des corolles rose-violet, aussi jolies que toxiques. Et à Boult-aux-Bois, c'est le retour festif du marché agricole chic dans le pré.

    Une fois de plus, c'est sous un soleil ardent, et avec une température agréable qu'a eu lieu cet événement. La Maison d'Activités Rurales et Solidaires est, grâce à ses bénévoles, à l'origine de cette fête conviviale et originale. Elle a rassemblé un public nombreux, venu parfois de contrées urbaines fort éloignées.

    Nous vous proposons un petit retour illustré sur cette soirée.

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    Preuve de l'intérêt que suscite cette organisation, une équipe audio-visuelle est venue réaliser un reportage sur place.

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    Et pourtant, l’entrée ne coûte pas un radis !

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    Restauration locale et originale : les panzerotti frits ont eu du succès.

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    Les courges sont là, pas de doute, c'est bien l'automne.

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    La partie musicale est toujours de qualité, ici Louise-Ellie et sa guitare.

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    Une petite pause, et on y retourne.

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    La Boultangerie, son pain local et traditionnel, encore meilleur avec le sourire !

     

  • « Gaza brûle »

    Edito de Cartooning for Peace du 18 septembre 2025

    Ce mardi 16 septembre, l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre de grande ampleur en direction de Gaza-ville avec l’objectif « d’intensifier les frappes contre le Hamas jusqu’à sa défaite définitive ». Près de 500 000 Gazaouis, appelés à évacuer la zone, ont été contraints de fuir la ville dans le plus grand dénuement. « Gaza brûle », s’est réjoui avec un parfait cynisme le ministre de la Défense de l’État hébreu. Il faut dire que cette offensive est survenue juste après la visite du secrétaire d’État américain Marco Rubio qui promettait à Israël le « soutien indéfectible » des États-Unis…

    Alors que l’indignation de l’opinion et de la communauté internationales ne cesse de grandir, la Commission européenne durcit le ton et envisage de sanctionner Israël en taxant davantage ses produits importés dans l’UE. Plusieurs pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada, la Belgique et l’Australie, ont annoncé leur intention de reconnaître l’État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU, le 22 septembre.

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  • L’ancienne gare de Luméville sera expulsable à partir du 11 octobre

    Communiqué des opposants à Cigéo du 17.09.2025

    Lieu emblématique de la lutte contre le projet de poubelle nucléaire CIGEO, l’ancienne gare de Luméville sera expulsable à partir du 11 octobre 2025. Ce 10 septembre, l’ANDRA a versé l’argent aux propriétaires de la gare ce qui était la dernière étape de la procédure judiciaire d’expropriation. Suite à cela les occupant.es ont jusqu’à 1 mois pour quitter les lieux, ce qui amène au samedi 11 octobre.

    Venez défendre la gare pour lutter contre le nucléaire ! En ce moment, le camp Septembre Infini bat son plein avant la manif du futur le samedi 20 septembre 2025. Continuons les dynamiques d’occupation de la gare !

    Pour être tenu.es au courant de ce qu’il se passe à la gare, on vous invite à consulter :

    Pour plus d’infos sur le projet CIGEO, le site bureburebure.info regorge de brochures, vidéos, affiches dans sa « boîte à outils ».

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  • Hippolyte est revenu

    Les Vouzinois ont pu constater que le buste d'Hippolyte  Taine est revenu sur la place Carnot, ainsi que le monument en hommage à Paul Drouot.

    Nous profitons de ce retour pour vous proposer un extrait de l'article publié sur le site de l'ASPV

    Vouziers : histoire de monuments et d’hommages.

     

    Taine, illustre écrivain, n’a jamais vraiment intéressé les Vouzinois. Malgré tout, une rue Taine a remplacé depuis 1905 l’ancienne rue de l’Aisne qui conduisait au pont de pierre sur l’Aisne. Une plaque sur l’actuel bâtiment de la poste rappelle que dans une maison qui s’élevait là précédemment est né le 21 avril 1828, Hippolyte Adolphe Taine (la plaque comporte une faute avec l’inversion du y d’Hyppolite). Sur la place Carnot, le buste de Taine sera prochainement réinstallé après les importants travaux de rénovation de la place. Il s’y dresse depuis 1962. C’est le troisième buste de Taine élevé à Vouziers. Pourquoi et que sont devenus les deux autres bustes ? Enfin des hommages ont été rendus dans sa ville natale au philosophe, à l’historien, membre de l’Académie Française en 1878. Toute une histoire qui mérite d’être contée. Le monument quasi anonyme dédié au poète vouzinois Paul Drouot intrigue, mais n’invite pas à faire davantage connaissance avec cet écrivain. Un hommage conjoint avec Taine lui a été rendu en 1939. Nous en parlerons !

    La suite à découvrir sur le site de l'ASPV

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  • Inaction de l’Etat face au Dieselgate : FNE saisit la justice​

    Communiqué de FNE le 17.09.2025

    France Nature Environnement (FNE), l’association de consommateurs Consommation, Logement, Cadre de Vie (CLCV) et ClientEarth engagent une action en justice contre l’État en raison de son inaction face aux dommages sanitaires et économiques du Dieselgate. 8 000 vies sont en jeu.

    Une carence de l’État en matière de santé et d’environnement

    Il y a 10 ans, le scandale du Dieselgate éclatait, mettant en lumière une pratique délétère : de nombreux véhicules diesel étaient équipés de dispositifs prohibés, qui permettaient aux constructeurs de tromper les tests d’homologation des véhicules en laboratoire. Ainsi, une partie de l’industrie automobile mettait sur le marché des véhicules bien plus polluants que les normes autorisées en conditions réelles de circulation sur la route.

    Plusieurs millions de voitures diesel de ce type, vendues entre 2009 et 2019, continuent de circuler en France, émettant des niveaux d’oxyde d’azote entre 2 et 10 fois supérieurs aux normes en vigueur. Malgré les preuves obtenues par une commission d’enquête en 2016 et les obligations légales découlant du droit européen depuis 2020, l’État n’a ni engagé les procédures nécessaires, ni sanctionné les constructeurs automobiles pour faire cesser ces pratiques.

    Cette inertie constitue une carence fautive, en contradiction avec l’obligation constitutionnelle de garantir à chacun et chacune le droit de vivre dans un environnement sain.

    16 000 décès et 101 milliards d’euros de coûts entre 2009 et 2024

    Selon une récente étude du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), ces émissions illégales ont déjà causé 16 000 décès prématurés en France entre 2009 et 2024, et coûté 101 milliards d’euros. Les personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes précaires…), sont davantage impactées, tandis que les constructeurs automobiles ont bénéficié d’une relative impunité.

    D’ici à 2040, l’État pourrait prévenir 8 000 décès supplémentaires et 8 000 cas d’asthme infantile s’il imposait aux constructeurs automobiles de mettre en conformité les véhicules concernés.

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  • PestiRiv : résultats de l'étude nationale sur l'exposition aux pesticides des riverains de zones viticoles

    Communiqué de Santé publique France

    Une étude inédite pour combler le manque de données d’exposition « en vie réelle » robustes à l’échelle nationale

    Il existe peu de données, notamment en France, sur l’exposition des personnes vivant près de cultures aux substances contenues dans les produits phytopharmaceutiques1. PestiRiv a été conçue pour mesurer de manière objective l’exposition des populations vivant près des cultures, en prenant la viticulture comme cas d’étude. Cette culture a été choisie car les vignes sont des cultures permanentes, souvent situées à proximité immédiate des habitations, et qui font généralement l’objet d’importantes applications de produits phytopharmaceutiques, au vu des quantités vendues et des fréquences de traitement. 

    L’étude, menée de 2021 à 2022 dans 265 sites répartis sur six régions viticoles françaises, a concerné 1 946 adultes et 742 enfants, dont une partie vivait à moins de 500 mètres de vignes, et l’autre à plus de 1 000 mètres de toute culture.

    Pour évaluer les expositions, 56 substances ont été recherchées dans au moins une des matrices suivantes :

    • les urines et les cheveux des participants (imprégnation biologique) ;
    • les poussières et l’air intérieur des habitations ;
    • l’air ambiant.    

    Des mesures ont aussi été menées sur des fruits et légumes des jardins de certains foyers en zones viticoles pour estimer l’exposition via l’autoconsommation.

    En parallèle, les participants ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation et leurs modes de vie (activités à l’extérieur, profession, utilisation de pesticides au domicile) pour identifier l’ensemble des facteurs pouvant expliquer l’exposition aux pesticides. 

    Santé publique France était en charge de la logistique de l’étude, du volet sur l’imprégnation biologique des participants, et l’Anses du volet sur les contaminations environnementales. Les agences ont ensuite élaboré un avis commun, avec l’appui de leurs collectifs d’experts.

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