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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 11

  • Restrictions de la pêche dans le golfe de Gascogne : préserver la biodiversité aujourd'hui et les pêcheurs de demain

    Article publié le 19 janvier 2024 par FNE

    A la suite d’une décision historique du Conseil d’Etat, la pêche va être fermée dès ce lundi 22 janvier 2024 dans le golfe de Gascogne. Les navires dont les techniques de pêche sont qualifiées de problématiques à l’égard des cétacés comme le dauphin commun ou le marsouin commun devront rester à quai jusqu’au 20 février prochain. Pour rappel cette mesure a pour objectif principal de préserver les espèces précédemment citées, aujourd’hui menacées d’extinction.

    Cette mesure, inédite, va avoir un impact significatif sur le quotidien des pêcheurs. France Nature Environnement est pleinement consciente des conséquences d’une telle décision et entend les inquiétudes des professionnels de la mer.

    Changer de méthode pour préserver les dauphins et la biodiversité marine

    Durant cette période de fermeture, nous rappelons que les pêcheurs sont incités à changer de méthode pour préserver les dauphins : ils peuvent aller pêcher avec d’autres engins. Dans le Golfe de Gascogne les navires sont souvent polyvalents : un navire sur deux utilise deux méthodes de pêche au cours de la même année. D’autres engins, comme par exemple la ligne, la palangre, ou encore le casier peuvent être utilisés.

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  • Sainte-Soline : un délibéré qui piétine l’exercice du droit syndical

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 17.01.2024.

    Le délibéré prononcé par le tribunal correctionnel de Niort ce matin est inacceptable. Suivant quasiment à la lettre les réquisitions du procureur, le président du tribunal a fait preuve de déni climatique en refusant de prendre en compte l’état de nécessité, alors même que la justice nous a plusieurs fois donné raison sur le fond.

    Tous les responsables syndicaux poursuis ont été reconnus coupables d'organisation d'une manifestation interdite. C'est une décision choquante car l'organisation de manifestations est un droit pour les syndicats et les organisations. Elle l'est aussi car des militants ne doivent pas être tenus personnellement responsables pour une manifestation organisée par le syndicat dont ils sont les porte-parole.

    Certaines peines ont été assorties d'une interdiction du territoire des Deux-Sèvres pendant 3 ans, ce qui constitue une grave entrave à la liberté fondamentale de circuler et d'agir syndicalement. Les trois confédérés condamnés, qui ont dix jours pour faire appel, souhaitent se donner le temps de la réflexion avec leurs instances nationales pour engager un éventuel appel.

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  • Les vœux du Maire de Vouziers pour 2024

    C'est le 8 janvier que Yann Dugard a présenté ses vœux pour 2024, cérémonie à laquelle la population était invitée. On notait la présence de Anne Fraipont, conseillère départementale, de Pascale Gaillot, conseillère régionale, du sénateur Marc Laménie et du sous-préfet de Vouziers, Hanafi Halil.

    C'est en s'appuyant sur un diaporama que Yann Dugard a présenté un bilan des actions 2023, et une perspective des projets pour 2024.

    Pour présenter le bilan de l'année passée, le maire de Vouziers a évoqué tous les aspects de l'activité municipale. Ce large balayage des actions menées et des événements marquants de 2023 faisait ressortir par contraste les oublis, volontaires ou non.

    Ainsi, pas d'allusion à la démographie, malgré la publication toute récente des chiffres de la population par l'INSEE. De même, pas de remarques sur l'économie, alors que la principale usine de Vouziers (Walor) vient d'être rachetée par le fonds d'investissement allemand Mutares. Dans le domaine de la culture, le cinéma et le festival "Les voies vertes" ont été cités, mais l'association "Les Tourelles", en charge de la saison culturelle vouzinoise semble avoir été oubliée par le maire de la ville.

    La rénovation de la place Carnot faisait bien évidemment partie des perspectives pour 2024. Il n'y a pas eu d'éléments nouveaux par rapport à la présentation faite en conseil municipal puis devant la population. On retiendra cependant que la fête 2024 occupera la partie libre de la place à ce stade des travaux, avec un prolongement rue Chanzy. Le centre-ville sera donc coupé pour la circulation, à l'image de ce qui se fait pour la foire.

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    Cette diapositive indique que les deux tulipiers seront conservés sur les 16 arbres actuels, faut-il comprendre que tous les tilleuls seront abattus ?

    Pour 2024, Yann Dugard souhaite relancer l'étude de la réhabilitation du tribunal et du bâtiment des tourelles. Pour le maire de Vouziers, ce dossier est toujours d'actualité. Il s'appuie notamment sur un soutien de maires du Vouzinois : si l'intérêt communautaire a été rejeté par les élus de la communauté de communes, Yann Dugard retient que plus de 50 % des votes y étaient favorables (mais une majorité de 2/3 était nécessaire à l'adoption).

    Un autre gros projet a été mis en avant, il s'agit de la passerelle pour vélos et piétons qui devrait doubler le pont de l'Aisne.

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    Cet ouvrage devrait permettre de relier la voie verte à la rive droite de l’Aisne, en évitant le pont jugé trop dangereux. De là, les utilisateurs pourraient rejoindre le parking envisagé derrière l'ancien CAT (emplacement destiné à accueillir le terrain de camping, avant l'abandon de ce projet il y a plusieurs années). Yann Dugard a également justifié l'intérêt de cette passerelle par la continuité avec des véloroutes qui pourraient voir le jour à l'avenir.

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  • À La Réunion, un après-cyclone douloureux pour les plus précaires

    Reportage de Par Franck Cellier, Philippe Nanpon et Jéromine Santo-Gammaire de Parallèle Sud, publié par Reporterre (extraits).

    Alors que l’alerte rouge n’était pas encore levée mardi 16 janvier au matin — elle ne l’a été qu’à midi — le soleil réapparaissait timidement. Le cyclone Belal s’éloignait de La Réunion. « Les dégâts sont limités, grâce à l’anticipation et à la sécurisation devant un phénomène qui s’annonçait comme un monstre cyclonique », dit Emmanuel Séraphin, maire de Saint-Paul, la commune la plus étendue de l’île. Il a supervisé les travaux de déblaiement à la Saline où un glissement de terrain a bloqué la route départementale.

    Sur l’île, son soulagement est largement partagé. Après avoir survolé le territoire en hélicoptère et s’être concerté avec ses services, le préfet Jérôme Filippini, a exprimé son impression qu’il n’y aurait que « quelques cas limités » de personnes ayant perdu leur maison. Un mort durant le passage du cyclone, sans domicile fixe, est tout de même à déplorer. La cellule de crise sur la thématique des « solidarités » va également rester active pour répondre aux urgences sociales avec une vigilance particulière sur les risques accrus de violences intra-familiales.

    Un peu plus de 600 personnes se sont rendues dans 161 centres d’hébergement ouverts pour l’occasion. De nombreux autres habitants de logements précaires se sont réfugiés chez des proches. Parmi eux, Jade, une habitante qui a ressenti une forte anxiété à l’annonce de l’alerte violette, avec l’interdiction de sortie des secouristes : « Est-ce que je reste dans ma petite case en tôle ou je descends chez maman-papa dans la case en dur ? » Et ses amis de lui conseiller la sécurité en lui faisant remarquer qu’elle avait de la chance de disposer d’une solution de repli.

    Les populations les plus pauvres de l’île vivent souvent dans des cases fragiles, une vulnérabilité que le cyclone est venu brutalement rappeler. De nombreux appels inquiets, venant de personnes qui craignaient d’être piégées, ont ainsi afflué dans les mairies et sur les radios.

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  • Photovoltaïque sur terres agricoles, naturelles et forestières : c’est non !

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 15.01.2024

    La concertation publique sur le décret concernant les installations photovoltaïques sur terres agricoles, naturelles et forestières, visuel%20RS.pngdont l’agrivoltaïsme, lancée fin décembre après des mois de tergiversation, s’achève demain. Nous refusons d’abandonner le combat primordial de défense du revenu paysan et de l’installation. C’est pourquoi, dès cet été la Confédération paysanne avait refusé de poursuivre la discussion autour de ce décret consistant à finaliser techniquement la vente du secteur agricole aux grands énergéticiens. La Confédération paysanne exige de fait l’interdiction des centrales photovoltaïques et de l'agrivoltaïsme sur toutes les terres agricoles, naturelles et forestières.

    Le couplage entre production solaire et production agricole est perçu comme un moyen pour développer les énergies renouvelables et apporter un complément de revenu aux agriculteurs. A première vue, « l'agrivoltaïsme » est séduisant. En réalité, la production solaire sur des terres agricoles est incompatible avec la souveraineté alimentaire et l'agriculture paysanne[1].

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  • France : Gabriel Attal, un jeune premier ministre à la rescousse

    Ce mardi 9 janvier, Gabriel Attal a été nommé premier ministre par Emmanuel Macron et devrait former son gouvernement dans les prochains jours. Il succède à Élisabeth Borne, qui a notamment porté en deux ans la responsabilité de la réforme des retraites et celle de la plus récente et non moins impopulaire loi immigration. Gabriel Attal, 34 ans, quitte donc le ministère de l’éducation nationale où il sera resté 6 mois à peine pour devenir le plus jeune premier ministre de la Ve République, nommé par son plus jeune président. Celui qui est souvent présenté comme le double d’Emmanuel Macron a accepté la lourde charge de relancer ce second quinquennat avec une majorité présidentielle relative, en proie à des divisions internes qui plus est. Les élections européennes de juin prochain et la menace d’une victoire de l’extrême-droite seront l’un des nombreux défis qui l’attendent.

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  • Salamandres, tritons & cie le 27 janvier à Boult aux Bois

    Animée par Mme Françoise Serre Collet (éminente herpétologue) pour découvrir la vie de ces amphibiens, les enjeux et les menaces... 

    Outre le fantasmagorique emblème de François Ier, la salamandre est le plus souvent associée à un animal que l’on surprenait autrefois, cherchant refuge au sous-sol de nos maisons. Cette observation familière est devenue rare aujourd’hui.

    02709BDW_Salamandres.jpg?1566299989Cependant, les salamandres et les tritons qui composent le groupe des urodèles – des amphibiens conservant leur queue – recèlent bien des sources d’étonnement. Savez-vous qu’ils ont la capacité de régénérer indéfiniment certains de leurs organes et membres abîmés ou amputés ? Qu’en période prénuptiale, le corps de certains tritons mâles se pare d’éperons et de crêtes dont ils jouent dans des parades sexuelles très codifiées ? Que des individus, dits pédomorphes, conservent une apparence larvaire tout en devenant des adultes aptes à la reproduction ?

    Infatigable photographe, Françoise Serre Collet a collecté des images rares, spectaculaires ou intrigantes qui illustrent la biologie, les mœurs et les modes de reproduction complexes de ces drôles de petites bêtes. Des fiches présentent les caractéristiques et la répartition des treize espèces vivant en France métropolitaine.

    Comme les serpents, les grenouilles et les lézards des précédents ouvrages de l’auteure, les urodèles participent à la diversité animale de notre territoire et sont exposés à une forte pression environnementale. Pire, ils représentent le groupe d’animaux le plus menacé au monde, dans une urgence de sauvegarde extrême.

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