Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 9

  • Hippolyte est revenu

    Les Vouzinois ont pu constater que le buste d'Hippolyte  Taine est revenu sur la place Carnot, ainsi que le monument en hommage à Paul Drouot.

    Nous profitons de ce retour pour vous proposer un extrait de l'article publié sur le site de l'ASPV

    Vouziers : histoire de monuments et d’hommages.

     

    Taine, illustre écrivain, n’a jamais vraiment intéressé les Vouzinois. Malgré tout, une rue Taine a remplacé depuis 1905 l’ancienne rue de l’Aisne qui conduisait au pont de pierre sur l’Aisne. Une plaque sur l’actuel bâtiment de la poste rappelle que dans une maison qui s’élevait là précédemment est né le 21 avril 1828, Hippolyte Adolphe Taine (la plaque comporte une faute avec l’inversion du y d’Hyppolite). Sur la place Carnot, le buste de Taine sera prochainement réinstallé après les importants travaux de rénovation de la place. Il s’y dresse depuis 1962. C’est le troisième buste de Taine élevé à Vouziers. Pourquoi et que sont devenus les deux autres bustes ? Enfin des hommages ont été rendus dans sa ville natale au philosophe, à l’historien, membre de l’Académie Française en 1878. Toute une histoire qui mérite d’être contée. Le monument quasi anonyme dédié au poète vouzinois Paul Drouot intrigue, mais n’invite pas à faire davantage connaissance avec cet écrivain. Un hommage conjoint avec Taine lui a été rendu en 1939. Nous en parlerons !

    La suite à découvrir sur le site de l'ASPV

    20250918_161939.jpg

  • Inaction de l’Etat face au Dieselgate : FNE saisit la justice​

    Communiqué de FNE le 17.09.2025

    France Nature Environnement (FNE), l’association de consommateurs Consommation, Logement, Cadre de Vie (CLCV) et ClientEarth engagent une action en justice contre l’État en raison de son inaction face aux dommages sanitaires et économiques du Dieselgate. 8 000 vies sont en jeu.

    Une carence de l’État en matière de santé et d’environnement

    Il y a 10 ans, le scandale du Dieselgate éclatait, mettant en lumière une pratique délétère : de nombreux véhicules diesel étaient équipés de dispositifs prohibés, qui permettaient aux constructeurs de tromper les tests d’homologation des véhicules en laboratoire. Ainsi, une partie de l’industrie automobile mettait sur le marché des véhicules bien plus polluants que les normes autorisées en conditions réelles de circulation sur la route.

    Plusieurs millions de voitures diesel de ce type, vendues entre 2009 et 2019, continuent de circuler en France, émettant des niveaux d’oxyde d’azote entre 2 et 10 fois supérieurs aux normes en vigueur. Malgré les preuves obtenues par une commission d’enquête en 2016 et les obligations légales découlant du droit européen depuis 2020, l’État n’a ni engagé les procédures nécessaires, ni sanctionné les constructeurs automobiles pour faire cesser ces pratiques.

    Cette inertie constitue une carence fautive, en contradiction avec l’obligation constitutionnelle de garantir à chacun et chacune le droit de vivre dans un environnement sain.

    16 000 décès et 101 milliards d’euros de coûts entre 2009 et 2024

    Selon une récente étude du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), ces émissions illégales ont déjà causé 16 000 décès prématurés en France entre 2009 et 2024, et coûté 101 milliards d’euros. Les personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées, personnes précaires…), sont davantage impactées, tandis que les constructeurs automobiles ont bénéficié d’une relative impunité.

    D’ici à 2040, l’État pourrait prévenir 8 000 décès supplémentaires et 8 000 cas d’asthme infantile s’il imposait aux constructeurs automobiles de mettre en conformité les véhicules concernés.

    Lire la suite

  • PestiRiv : résultats de l'étude nationale sur l'exposition aux pesticides des riverains de zones viticoles

    Communiqué de Santé publique France

    Une étude inédite pour combler le manque de données d’exposition « en vie réelle » robustes à l’échelle nationale

    Il existe peu de données, notamment en France, sur l’exposition des personnes vivant près de cultures aux substances contenues dans les produits phytopharmaceutiques1. PestiRiv a été conçue pour mesurer de manière objective l’exposition des populations vivant près des cultures, en prenant la viticulture comme cas d’étude. Cette culture a été choisie car les vignes sont des cultures permanentes, souvent situées à proximité immédiate des habitations, et qui font généralement l’objet d’importantes applications de produits phytopharmaceutiques, au vu des quantités vendues et des fréquences de traitement. 

    L’étude, menée de 2021 à 2022 dans 265 sites répartis sur six régions viticoles françaises, a concerné 1 946 adultes et 742 enfants, dont une partie vivait à moins de 500 mètres de vignes, et l’autre à plus de 1 000 mètres de toute culture.

    Pour évaluer les expositions, 56 substances ont été recherchées dans au moins une des matrices suivantes :

    • les urines et les cheveux des participants (imprégnation biologique) ;
    • les poussières et l’air intérieur des habitations ;
    • l’air ambiant.    

    Des mesures ont aussi été menées sur des fruits et légumes des jardins de certains foyers en zones viticoles pour estimer l’exposition via l’autoconsommation.

    En parallèle, les participants ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation et leurs modes de vie (activités à l’extérieur, profession, utilisation de pesticides au domicile) pour identifier l’ensemble des facteurs pouvant expliquer l’exposition aux pesticides. 

    Santé publique France était en charge de la logistique de l’étude, du volet sur l’imprégnation biologique des participants, et l’Anses du volet sur les contaminations environnementales. Les agences ont ensuite élaboré un avis commun, avec l’appui de leurs collectifs d’experts.

    Lire la suite

  • Journées Européennes du Patrimoine : visite du barrage de Vouziers

    Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, les Voies Navigables de France vous proposent une visite exceptionnelle du barrage et de l’écluse n°1 de Vouziers. 

    Dates : vendredi 19 et samedi 20 septembre

    Horaires : départs à 10h et 14h (durée de la visite : 1h)  Présentez-vous 15 minutes avant le départ

     Réservation obligatoire !  Accès à pied ou à vélo uniquement, par la voie verte depuis le pont de la RD946.

     Une visite guidée pour découvrir le fonctionnement et l’histoire de ce site emblématique, rarement accessible au public ! 

    Lire la suite

  • L’UE propose enfin une suspension partielle de l’accord d’association avec Israël : la France doit être au rendez-vous

    Communiqué de CCFD Terre Solidaire du 10.09.2025

    Ce matin, la présidente de la Commission européenne Ursula Van Der Leyen a proposé lors du discours sur l’état de l’Union, une suspension du volet commercial de l’accord d’association UE-Israël. Une demande portée depuis plus d’un an par le CCFD-Terre Solidaire et plus de 200 ONG européennes 

    « Nous saluons cette proposition. L’Union européenne est le premier partenaire commercial d’Israël. Or cet accord est clair : les deux parties ont obligation de respecter les droits humains. Alors que les Gazaouis sont victimes d’un génocide, d’une famine organisée et que l’annexion de facto de la Cisjordanie se poursuit dans la violence et rend illusoire toute solution à “deux Etats”, le « business as usual » de l’UE avec le gouvernement israélien ne peut pas continuer. Au risque sinon de nous rendre les complices indirectes de crimes contre l’humanité » souligne Sarah Lecoq, chargée de plaidoyer au CCFD-Terre Solidaire.  

    Il revient désormais aux Etats membres, dont la France, d’acter cette suspension. Nous appelons la France à jouer un rôle moteur pour que l’Europe mette en œuvre au plus vite cette suspension.  

    Lire la suite

  • La France en pleine crise politique

    Edito de Cartooning for Peace  du 11 septembre 2025

    Lundi 8 septembre, le premier ministre François Bayrou a, sans surprise, perdu le vote de confiance qu’il avait sollicité à l’Assemblée Nationale (« 194 » pour – 364 « contre ») pour tenter de convaincre les députés des 44 milliards d’euros d’efforts budgétaires à faire en 2026. Le pari plus que risqué qu’il a voulu prendre a donc débouché sur sa démission et celle du gouvernement – une première historique sous la Ve République -, à la veille de la mobilisation sociale « Bloquons tout » du 10 septembre.

    Dès le lendemain, Sébastien Lecornu a été nommé Premier ministre, le 5e sous le mandat présidentiel en cours. Ancien ministre des Armées venu de la droite, peu connu des français, il est un fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron qui l’a chargé de « consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation » avant de proposer un Gouvernement. Sa nomination a inévitablement suscité l’indignation des oppositions, notamment de la gauche. S’il a promis des « ruptures », sa marge de manœuvre pour retrouver une stabilité largement perdue depuis la dissolution incomprise de 2024 reste très faible. Le tout dans un climat de grande tension sociale

    Lire la suite

  • Le retour des vautours en France, une réussite collective fragile

    Communiqué de la LPO publié le 12 septembre 2025

    Alors que s’achèvent les Journées mondiales des vautours, la LPO appelle à la raison et au dialogue pour réapprendre à cohabiter sereinement avec ces oiseaux mal-aimés, qui jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes.

    Quatre espèces de vautours se reproduisent aujourd’hui en France métropolitaine : le Vautour fauve (env. 3000 couples), le Vautour moine (env. 60 couples), le Percnoptère d’Égypte (env. 90 couples) et le Gypaète barbu (env. 80 couples). Autrefois présents dans la plupart des massifs montagneux du pourtour méditerranéen, ces rapaces nécrophages avaient presque disparu de l’Hexagone, victimes de leur mauvaise réputation et de la raréfaction du pastoralisme extensif. Leur retour progressif dans nos cieux est le fruit de programmes de conservation exemplaires, portés depuis plus de quarante ans par des naturalistes passionnés, et constitue l’une des rares réussites en matière de restauration de la biodiversité.

    Ces charognards jouent un rôle primordial d’équarrisseurs naturels, en limitant la propagation des maladies véhiculées par les cadavres. De nombreux éleveurs font d’ailleurs appel à ce service gratuit et écologique pour éliminer les carcasses de leurs animaux morts, une collaboration séculaire désormais encadrée par l’État dans le cadre du Plan national d’actions « Vautour fauve et activités d’élevage » 2017-2026, auquel participe la LPO. Les économies ainsi réalisées sont évaluées à plus de 2 millions d’euros par an.    

    Moins puissants que ceux des aigles, le bec et les serres des vautours ne leur permettent pas d’attaquer ni de tuer. Par suite d’inquiétudes provenant d'une partie de la profession agricole au sujet d’interactions avec des animaux d’élevage encore vivants, des expertises vétérinaires ont été déployées depuis plusieurs années afin d'apporter des éléments factuels et en déterminer les circonstances. Dans la quasi-totalité des cas signalés chaque année en France, les enquêtes démontrent que ces interactions concernent des bêtes malades ou en détresse, dont le pronostic vital était engagé et qui sans intervention humaine étaient condamnées.

    Lire la suite