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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 9

  • Les estivales de Savigny dimanche 27 juillet

    Rendez-vous dimanche 27 juillet de 10 à 18 heures. Gratuit et ouvert à tous – ne manquez pas ce rendez-vous festif ! 

    47 exposants vous attendent : producteurs, artisans, peintres, photographes…

     Randonnée de 8 km dès 10h (départ salle polyvalente, sans inscription – prévoyez des chaussures adaptées). 

    Restauration sur place : barbecue, frites, crêpes salées et sucrées sous chapiteau. 

    Repas-concert avec SAM PLAY – ambiance pop rock acoustique.

    Dés 14h : Maquillage artistique pour petits et grands.

    À 15h : place au burlesque avec FERNANDE, un one "grand-mère show" hilarant ! 

    Jojo Bougeard déambulera avec son orgue de barbarie revisité. 

    Voitures anciennes exposées toute la journée. 

     

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  • Non à la Loi Duplomb — Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.

    Je m'appelle Eléonore PATTERY, j’ai 23 ans, et je suis actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises).

    En tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, j’apprends chaque jour à appliquer ce que vous — législateurs — refusez aujourd’hui de respecter vous-mêmes.

    La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire.
    Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.

    - Cette loi est un acte dangereux.
    Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l’humanité tout entière.
    Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement — dont nous dépendons intégralement.
    Nous sommes ce que nous mangeons, et vous voulez nous faire manger quoi ? Du poison.

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  • La Confédération paysanne rejette le projet de la Commission Européenne

    Communiqué de la Confédération Paysanne du 17.07.2025

    Ce 16 juillet, la Commission européenne a présenté ses propositions législatives sur le futur Cadre Financier Pluriannuel et sur la future PAC* dont les fonds seraient fusionnés avec celui pour la cohésion. La Confédération paysanne rejette ces propositions, aux antipodes des besoins des paysannes et paysans européens, qui renoncent à toute ambition pour protéger et accompagner tous les agriculteurs européens.

    La Commission européenne persiste à refuser d'inclure dans la PAC* des outils pour réguler les marchés agricoles pour assurer des prix justes et stables, poursuivant ainsi l'abandon des paysans aux marchés mondialisés. Cette renonciation à améliorer le revenu des agriculteurs s'accompagne en outre d'une baisse drastique du budget de la PAC* de plus de 20%, ce qui va fragiliser fortement nombre de paysan.nes. Les enjeux de transition, de renouvellement de générations, de relocalisation nécessitent pourtant un budget PAC* fort pour accompagner l'ensemble des paysans.

    Concernant la PAC*, la proposition de plans nationaux signe l'absence d'objectifs communs et donc la fin de la politique agricole commune ! Cela va aggraver les distorsions de concurrence entre européens et empêcher toute action cohérente européenne face aux accords de libre-échange. Cette manœuvre conduira inexorablement au nivellement des ambitions environnementales et sociales par le bas entre les Etats membres.

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  • Festival des solidarités à Vouziers

    C'est à l'initiative de la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) que s'est tenu ce samedi 12 juillet le premier festival des solidarités de la commune. Celui-ci s'est déroulé au local de la Routourne à Condé, bénéficiant ainsi du terrain attenant aux bâtiments.

    Plusieurs partenaires ont participé à cet événement, dont le FJEPCS La Passerelle, le Réseau Éducation Sans Frontières(RESF), l'association  Argonne Manengouba de Bar lès Buzancy,, la Maison d'Activités Rurales et Solidaires (MARS) de Boult aux Bois et l’association La Routourne.

    Le but était de créer un moment festif et solidaire, afin de rappeler des valeurs qui semblent trop souvent oubliées ou même dénigrées ces derniers temps.

    Plusieurs animations étaient prévues, théâtre d'improvisation, musique de différents styles, street art, et jeux divers pour petits ou grands.

    La buvette était la bienvenue par ce temps estival, la restauration était assurée par la ferme de la Binette et le stand de crêpes.

    Vous trouverez ci-dessous quelques images de cette journée, qui a su réunir un public nombreux pour cette première édition. Une expérience qui mérite d'être renouvelée dans les prochaines années.

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  • Des associations sous contrôle, la démocratie en danger

    Tribune de Nathalie Tehio, présidente de la LDH, publiée sur Médiapart

    La loi du 1er juillet 1901 sur le contrat d’association a posé les fondements d’une grande liberté, érigée au rang constitutionnel en 1971, la liberté d’association. Cet anniversaire est le moment d’évaluer la vigueur de cette liberté aujourd’hui : car si le Conseil constitutionnel a protégé le moment de la création d’une association des empiètements de l’administration, il n’a pas consacré (encore ?) « les libertés associatives ». Or, il est frappant de constater que les instruments légaux de restriction de celles-ci se sont multipliés ces dernières années au nom des « principes de la République », dénomination finale de la loi dite « séparatisme »[1] du 24 août 2021. Ainsi, la possibilité d’une dissolution d’association par l’exécutif, dangereuse du fait notamment de l’absence de contrôle juridictionnel a priori, n’a certes pas attendu ce texte mais celui-ci a élargi les motifs qui les rendent possibles jusqu’à l’arbitraire. La LDH en dénonce le principe : le juge judiciaire devrait être le seul à pouvoir prononcer une telle peine, avec des garanties appropriées et en se fondant non sur de vagues suspicions portées par des « notes blanches » (non signées ni sourcées) des services de renseignement mais sur des faits tangibles et appréciés contradictoirement, correspondant à une incrimination claire et précise, contrairement aux amalgames de la loi de 2021 comme les « violences contre les biens »[2].

    Cette loi liberticide a par ailleurs placé les associations sous surveillance étroite, avec pour outil majeur le « contrat d’engagement républicain » (CER). Le but en était évidemment de casser leur poids politique, leur capacité à exercer un contre-pouvoir et de les museler.

    Les élections législatives de juin 2024 ont permis d’assurer la défaite de l’extrême droite, notamment grâce à une mobilisation intense de la société civile et singulièrement des syndicats et des associations, unis par exemple dans l’appel initié par la LDH « Ensemble contre l’extrême droite ». Cette contribution résolue au sursaut démocratique peut surprendre rétrospectivement quand on fait le constat du degré d’entrave aux libertés associatives qui prévaut aujourd’hui en France. C’est de fait en dépit de nombreux obstacles qu’une large part du mouvement associatif a pris une position politique contre un projet raciste, excluant, réactionnaire, pour réaffirmer que les droits sont les mêmes pour toutes et tous et exiger des institutions qu’elles mettent en œuvre des mesures de justice sociale.

    Il nous appartient collectivement de nous assurer qu’une telle mobilisation reste possible.

    À ceux qui voudraient l’oublier, le projet associatif est par nature politique, puisqu’il se construit autour d’un collectif citoyen se dotant d’un objet spécifique, distinct des institutions. Les règles imposées parfois pour le prêt d’une salle ou l’intégration dans une maison de la vie associative, au nom d’une prétendue « neutralité », ou la valorisation insidieuse du caractère « apolitique » de certaines activités, n’ont donc pas de sens. Ou plutôt, elles ont un objectif unique : disciplinariser les associations, censurer leur parole au profit d’un soutien de la parole politique des élu-e-s au pouvoir.

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  • Cérémonies du 13 et 14 juillet à Vouziers

    Retour en images sur la célébration de la fête nationale à Vouziers.

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    Défilé le 13 juillet au soir dans les rues de la ville.

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    Les soldats de feu avec leur flambeau

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    Avec les jeunes sapeurs-pompiers, la relève est assurée.

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    En route vers le stade et le feu d'artifice.

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    Au départ du défilé du 14 juillet, une aubade est donnée par l'harmonie municipale pour les résidents de l'EHPAD

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    L'harmonie municipale ouvre la marche, entre le centre des impôts et la place Carnot

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    Les sapeurs-pompiers, toujours bien représentés pour cet événement

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    Les personnalités présentes : le capitaine Ravenel, le maire de Vouziers, le sous-préfet de Vouziers, le suppléant du député

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    Yann Dugard, le maire de Vouziers, et Françoise Payen, sa première adjointe, déposent une gerbe devant le monument aux morts.

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    Le sous-préfet de Vouziers, Hanafi Halil, salue devant le monument aux morts de la ville.

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    A l'issue de la cérémonie, un cortège se reforme pour se diriger vers la salle des fêtes

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    Arrivée des sapeurs pompiers à la salle des fêtes, où un discours sera tenu par le maire et par le sous-préfet.

     

  • Pour un avenir paysan et écologiste – CIGEO, c’est toujours non !

    Communiqué publié en juillet 2025

    Nous, cultivateurices, agris critiques, paysan.nes avec ou sans terre et employé.es des métiers du vivant appelons à la manifestation unitaire du futur, contre CIGEO et les enfouissements de déchets toxiques à Bure et ailleurs. Retrouvons nous, le 20 septembre, à cheval, à pied et avec nos tracteurs, pour dire non à l’industrie nucléaire, qui menace le sud meusien et bien d’autres régions…

    Paysannerie versus nucléocratie

    500 ans après les guerres paysannes, nous nous trouvons renvoyé.es à l’ère d’un feodalisme moderne. Les extractivismes nucléaires et autres, et un sollutionisme basé sur le libre marché néo-colonial barrent la route au vivant, cultivent la haine entre les peuples et pourraient tout simplement empêcher la survie de l’humanité. Le centre d’enfouissement de déchets nucléaires prévu sur nos terres est un symbole de refus démocratique, l’expression d’une croissance sans fin et d’un demain irradié que nous refuserons toujours. Il est encore et toujours temps de manifester en force contre l’ogre CIGEO et de revendiquer la fin de leur cheval de Troie « laboratoire de l’ANDRA ». Il n’est jamais trop tard pour claquer la porte au nez de ceux et celles, qui veulent bétonner ce territoire et faire disparaître à terme un quart des villages du canton. Pour des lendemains qui dansent et chantent – sur les tombes des technocrates et globalisateurs de la guerre industrielle menée contre le vivant.

    Halte aux expropriations !

    À l’heure des expropriations massives de plus de 500 parcelles, mises en oeuvre par les négociateurs de l’ANDRA, nous sommes loin d’avoir abandonné la lutte pour ces terres et un futur désirable en sud-Meuse. Il s’agit de penser un avenir des politiques énergétiques et de souveraineté alimentaire avec les acteurices locales pour mettre fin au « libre échange » d’un marché débridé qui profite toujours aux mêmes et ravage les campagnes ici et ailleurs par son extractivisme mortifère. Ce n’est pas aux haut-marnais.es et aux meusiennes de payer le prix d’une croissance aveugle et ce n’est pas la république qui devrait imposer l’achat des consciences et l’empoisonnement de nos sols. C’est par l’appropriation des savoirs faire, la relocalisation des décisions politiques, l’occupation des terres du capital et l’installation de nouvelles paysannes, que nous pouvons faire face aux multinationales qui ne cessent de détruire les campagnes aux quatre coins de la planète. Bâtissons un libre échange du savoir faire, de la culture et des valeurs résilientes.

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