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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 5

  • Les protestations au Népal sont le résultat d’une révolution avortée

    Article publié le 30 septembre, écrit par  par Sushovan Dhar pour le CADTM (extraits)

    Au cours du mois dernier, le Népal, pays enclavé de l’Himalaya, a connu les manifestations les plus violentes depuis près de deux décennies. Si le déclencheur immédiat a été l’interdiction des réseaux sociaux par le gouvernement, le soulèvement s’est rapidement transformé en une révolte nationale contre des problèmes socio-économiques plus larges tels que la corruption, le chômage et la dérive autoritaire du pays.

    Des dizaines de milliers de jeunes, pour la plupart adolescents ou âgés d’une vingtaine d’années, ont envahi les rues de Katmandou, Pokhara et Biratnagar. Ils ont démoli des barricades, affronté les forces de sécurité et rempli la capitale de chants de défi.

    La réponse de l’État a été rapide et brutale : balles en caoutchouc, canons à eau, gaz lacrymogènes et tirs à balles réelles. À la mi-septembre, au moins 72 personnes avaient trouvé la mort et plus de 2 000 avaient été blessées.

    Vague de révolte

    Le « mouvement de la génération Z », comme on l’appelle, s’inscrit dans une vague de révolte régionale plus large. De Colombo en 2022, où les Sri-Lankais ont contraint leur président à fuir, à Dhaka en 2024-2025, où des manifestations généralisées ont conduit au renversement du gouvernement de Sheikh Hasina, les populations de toute l’Asie du Sud se soulèvent. Elles s’attaquent aux élites dont les politiques les privent de l’accès même aux produits de première nécessité.

     

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  • DNC : l’État doit trouver une véritable solution pour les animaux coincés en zone réglementée !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 29.09.2025

    Alors que le nombre d'animaux à héberger et les énergies déployées par les paysan·nes pour trouver des solutions sont énormes, le Ministère n'a annoncé que l'ouverture des lycées agricoles et une maigre incitation financière. L'Etat propose de fausses solutions et persiste à justifier les mesures prises, alors qu'elles se révèlent inefficaces sur le terrain. Ces réponses inadaptées n'apportent pas de véritable perspective aux éleveur·euses qui se trouvent dans l'impasse : plus de 2.000 génisses et vaches en estive ont commencé à vêler ou s'en approchent, sous la neige, sans herbe. Plusieurs milliers de veaux et de broutards coincés dans les fermes, qui auraient dû partir dans des fermes d'engraissement en zone indemne, génèrent une charge de travail devenue insupportable pour les éleveur·euses déjà épuisé·es par la gestion de la Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) cet été.

    Encore une fois, la stratégie de l'Etat vis-à-vis de la DNC a montré ses failles. C'était déjà le cas tout au long de l'été, la peur de l'abattage total ayant conduit plusieurs éleveur·euses à transporter des animaux à l'abri des regards, prenant le risque de propager la maladie. L'apparition d'un nouveau cas dans le Rhône, à 100 km des autres foyers, montre que les règles drastiques génèrent des stratégies de contournement aux interdictions imposées.

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  • Affaire Sarkozy : respecter les juridictions pour respecter l’Etat de droit

    Communiqué commun du  1er octobre 2025

    Les juges appliquent la loi votée par le Parlement et l’article 64 de la Constitution fait du président de la République le garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.

    Il est particulièrement choquant que N. Sarkozy, ancien président de la République, attaque des magistrats. En les ciblant, il les expose. Ainsi, la présidente du tribunal l’ayant jugé, au sein d’une formation collégiale, a reçu des menaces de mort et est désormais placée sous protection policière.

    Sarkozy, ainsi que d’autres responsables politiques, s’indigne de l’exécution provisoire de sa peine, étant présumé innocent tant que le jugement n’est pas irrévocable. Il s’agit pourtant de l’application de dispositions légales, qu’il est certes possible de critiquer mais qui ont été votées par le Parlement et qu’il n’a jamais remis en cause lorsqu’il était ministre de l’Intérieur ou président de la République, et qu’il tançait le supposé laxisme des juges.

    Une fois de plus, un responsable politique demande à bénéficier de privilèges, et à échapper aux rigueurs de la loi.

    Comment, quelqu’un qui a été aux plus hautes responsabilités peut-il pointer des juges qui prennent des décisions conformément aux lois en vigueur ?

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  • Israël/Gaza : deux ans après, l'horreur continue pour les otages et leur famille

    Extraits de communiqué d'Amnesty International publié le 30.09.2025

    Près de deux ans après leur capture par le Hamas, 47 personnes continuent d’être retenues en otage dans la bande de Gaza occupée, dont une vingtaine d’entre elles seraient encore vie. La prise d’otage constitue un crime de guerre. Nous demandons leur libération immédiate et sans condition. Nous réitérons également nos appels en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et exhortons à Israël de à mettre fin au génocide qu'il perpétue contre les Palestinien·nes de Gaza. Chaque instant d’inaction aggrave les horreurs auxquelles les otages et les civil·es sont confronté·es. 

     

    Après les terribles attaques du 7 octobre 2023 perpétrées par le Hamas, 251 personnes – pour la plupart des civils – ont été enlevées et retenues en otage dans la bande de Gaza. 48 personnes sont mortes en captivité et 47 sont encore détenues illégalement. On estime qu’une vingtaine seulement seraient en vie. Ces hommes risquent de mourir et d’être soumis à la torture ou d’autres mauvais traitements. 

    Les images et les témoignages que nous avons recueillis d’anciens otages libérés soulignent l’horreur de leurs conditions de détention et des violences subies pendant leur captivité aux mains du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens. Ils sont clairement utilisés comme monnaie d’échange pour faire pression sur les autorités israéliennes. Cela constitue un crime de guerre.   

    Rien ne saurait justifier de prendre des gens en otage ni de maintenir des personnes en détention arbitraire pendant de longues durées sans inculpation ni procès. Le monde ne doit pas tourner le dos à l’humanité.

    Agnès Callamard, secrétaire générale d'Amnesty International 

     

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  • Conférence le vendredi 3 octobre : Une histoire de l’Univers

    Le Parc Argonne Découverte ouvre ses portes à la curiosité et au savoir avec un cycle exceptionnel de conférences : « Quand l’univers prend son envol ». Trois rendez-vous gratuits et accessibles à tous, pour explorer l’Univers, la biodiversité et la réintroduction d’une espèce emblématique dans nos régions.

    Vendredi 3 octobre – 18h : Une histoire de l’Univers : du Big Bang jusqu’à la formation de la Terre

    Avec Sébastien Beaucourt (Planétarium de Reims)

    "Remontez le fil du temps pour comprendre les origines de notre planète ! Depuis des siècles, les savants scrutent les étoiles à la recherche d’une réponse à cette question existentielle : d'où venons-nous ? Nous retracerons les grandes étapes qui ont conduit à la formation de la Terre et à l’apparition possible de la vie, tout en évoquant les mystères qui demeurent. Une histoire passionnante et pour l'heure, unique ! Cette conférence sera animée par Sébastien Beaucourt, médiateur scientifique au Planétarium de Reims, passionné de vulgarisation scientifique et conteur des merveilles du ciel. Un voyage vertigineux, qui nous rappelle que nous sommes tous… faits de poussières d’étoiles."

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  • Marches “Climat, Justice, Libertés !” : près de 70 villes mobilisées pour exiger un monde plus juste

    Communiqué publié par Greenpeace le 28 septembre 2025

    Ce 28 septembre, partout en France, 40 000 personnes ont défilé à l’appel d’un large front d’organisations sociales, syndicales et écologistes. Des collectifs de quartiers populaires, des organisations paysannes, des organisations confessionnelles, des associations environnementales et des mouvements de défense des droits se sont rassemblés pour dénoncer les politiques d’austérité, les atteintes aux libertés et l’inaction climatique. Ensemble, elles ont porté haut et fort une exigence commune : “Climat, Justice, Libertés !”.

    Cette mobilisation, impulsée par 350.org, ActionAid, Alternatiba, l’Alliance Écologique et Sociale, Action non-violente COP21, Les Amis de la Terre, Attac, Ghett’up, GreenFaith, Greenpeace et Les Impactrices, s’inscrit dans un contexte de montée des résistances. Dans la lignée des mouvements “Bloquons Tout !” et des mobilisations intersyndicales de ce début d’année, plus de 300 organisations ont signé l’appel à rejoindre les Marches “Climat, Justice, Libertés !” – Marches des Résistances. Pour la première fois, la CGT a participé au niveau confédéral à des marches initiées par des organisations environnementales.

    Des mobilisations ont eu lieu dans près de 70 villes, de Lyon à Marseille, en passant par Angoulême ou Besançon. À Paris, la marche, rejointe par la mobilisation pour le droit à l’IVG, a rassemblé 25 000 personnes. Partout, les manifestant·es ont porté des revendications concrètes pour changer la vie des gens telles que l’abrogation de la loi Duplomb et la mise en place d’un Plan National Chlordécone, la mise en place de la taxe Zucman et l’instauration d’une taxe sur les profits des majors fossiles pour débloquer des recettes vers les services publics et la rénovation thermique des logements, ou encore l’embargo sur les armes envoyées à Israël.

     

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  • ONU : une intense semaine diplomatique

    Edito de Cartooning for Peace du 26 septembre 2025

    Elle a commencé le lundi 22 septembre par l’intervention solennelle du président français sur la reconnaissance de la Palestine, conformément au plan de paix et de sécurité élaboré par l’Arabie saoudite et la France. Une initiative suivie par dix autres pays* portant à 158 (sur un total de 193) les États membres de l’ONU qui reconnaissent la Palestine comme un État souverain. Face à l’urgence d’arrêter le carnage à Gaza et de libérer les otages, « le temps est venu », a répété Emmanuel Macron dans son discours.

    Le contraste a été saisissant avec l’intervention du président américain Donald Trump le lendemain. Fustigeant l’institution onusienne qu’il exècre et qu’il accuse de tous les maux (jusque dans ses problèmes d’intendance mécanique), il s’est aussi livré à un véritable plaidoyer vulgaire et mensonger contre l’Europe, les migrants et la crise climatique, qu’il considère comme « la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ».

    * Andorre, Australie, Belgique, Canada, Luxembourg, Malte, Monaco, Portugal, Royaume-Uni et Saint-Marin

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