Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 4

  • Manif logement 29 et 30 mars partout en France !

    Un logement décent, stable, abordable pour toutes et tous !

    Non aux expulsions et au logement cher !

     Manifestons partout en France les 29 et 30 mars

     

    Alors que le droit au logement est reconnu dans la loi, il n’y a pas assez de logements pour tous·tes, et on y consacre une part toujours plus importante de ses revenus. Les politiques du logement n’ont fait qu’aggraver la crise, les jeunes, les plus modestes, les précaires ne peuvent plus se loger…  C’est une catastrophe sociale !
    Jamais depuis 50 ans, il n’y a eu autant de locataires menacé·es d’expulsion à l’approche de la fin de la trêve hivernale, ni autant de demandes HLM (2,6 millions), de mal-logé·es (4,2 millions), ni autant de sans-abris (350 000 dont des femmes, des enfants, des retraité·es…). Beaucoup de résident·es de foyers de travailleurs ou résidences sociales sont expulsé·es pour hébergement d’un·e proche.

    Non seulement les APL ont baissé et les prix de l’énergie ont flambé, mais depuis fin 2023, les loyers augmentent plus vite que l’inflation et les revenus ! Ainsi les locataires HLM et beaucoup de locataires du privé subissent en 2025 plus de 3% de hausse de loyer, alors que l’inflation se rapproche des 1% … Comparé aux loyers de 2023, les locataires et les résident·es paieront en 2025 un 13e mois de loyer en plus !

    Les jugements d’expulsions et les expulsions forcées sont massifs. Depuis la loi Kasbarian-Bergé, les locataires refusant de « s’auto-expulser » peuvent même être condamné·es à une amende pénale et les occupant·es sans titre de logements vacants sont mis·es à la rue, sans jugement, même en hiver !

    A l’inverse, la production HLM est en berne. La violation des droits des locataires du privé, de la loi DALO ou du droit à l’hébergement jusqu’au relogement se banalise. Les quartiers populaires se dégradent à mesure que les projets d’urbanisme se multiplient (démolitions ANRU, mauvais entretien … ), pour chasser les habitant·es souvent dénigré·es et calomnié·es … Les espaces collectifs dans les foyers sont détruits. Les logements vacants et locations Airbnb&Co prospèrent au détriment des locations de longue durée. Les occupant·es de bidonvilles, de caravane, de squats, de camping ou d’habitat choisi sont chassé·es.

    Lire la suite

  • Altercation historique à la Maison blanche entre Trump et Zelensky

    Edito de Cartooning for Peace du jeudi 6 mars 2025

    Vendredi 28 février, Volodymyr Zelensky s’est rendu à Washington pour une rencontre avec Donald Trump, initialement prévue pour signer le fameux accord sur les terres rares. Mais elle a vite tourné à la mascarade et à l’humiliation du président ukrainien devant les caméras du monde entier. Plusieurs experts ont même parlé d’un « traquenard » tendu par Trump et son vice-président J.D Vance. Cette altercation hallucinante confirme l’alignement inédit de l’administration américaine au narratif et à la stratégie du Kremlin. Donald Trump a d’ailleurs annoncé en début de semaine le gel de l’aide américaine à l’Ukraine. Les pays européens, réunis à Londres dimanche 2 mars, ont pu se concerter sur ce basculement diplomatique majeur et réaffirmer leur soutien à Zelensky, qui est au pied du mur. Si Kiev et Washington se disent prêts depuis hier pour de nouvelles discussions, l’Europe, menacée directement à ses frontières par les convoitises territoriales de Poutine, doit désormais envisager de se défendre sans l’allié américain.

    Lire la suite

  • En 2025, la précarité touche toujours plus durement les femmes

    Communiqué du Collectif Alerte

    A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, les associations du Collectif alertent sur un phénomène : la féminisation de la précarité.

    Les femmes constituent la majorité des personnes en situation de précarité. Le Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes, dans son rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France en 2024, rappelait que les femmes représentaient 55 % des ménages pauvres et 57 % des bénéficiaires du revenu social d’activité.

    De plus, les femmes constituent 70 % des travailleurs pauvres, une statistique qui s’explique notamment par le fait que 79,5 % des emplois à temps partiel et 70 % des emplois en CDD et postes en intérim sont occupés par des femmes.

    Les représentations sociales sur leurs prétendues « qualités naturelles » les assignent à des métiers correspondant à ces représentations, proposant des rémunérations plus faibles et avec des tâches confiées, des contraintes subies – souvent de façon invisible – sur leur lieu de travail, qui les exposent à de fortes exigences psychologiques.

    Le rapport sur l’état de la pauvreté en France de 2023 par le Secours Catholique alertait sur la précarité féminine qui a régulièrement augmenté ces dernières décennies, alors que la pauvreté touchait de façon égale hommes et femmes jusqu’au début des années 2000. Les femmes représentent désormais 57,5 % des personnes rencontrées par l’association, contre 52,6 % en 1999.

    Les femmes sont par ailleurs à la tête de 97 % des familles monoparentales en situation de précarité

    Les femmes âgées sont également beaucoup plus exposées à la pauvreté/précarité.

    Lire la suite

  • Le pétrole du Tanio tue toujours 45 ans après le naufrage

    Communiqué de la LPO le 7 mars 2025

    En 1980, le pétrolier malgache se cassait en deux au nord du Finistère, avec 26000 tonnes de fioul lourd à son bord. Près d’un demi-siècle plus tard, les fuites d’hydrocarbures continuent d’affecter la biodiversité marine.

    Le vendredi 7 mars 1980, vers 6 h 30 du matin, le Tanio sombre à 50 kilomètres au large de l'île de Batz (Finistère) à la suite d'une avarie pendant une forte tempête. L'avant du navire coule, entrainant 8 marins vers les abîmes. Le reste de l'équipage est hélitreuillé et sauvé dans des conditions extrêmes tandis que l’arrière du bateau est remorqué jusqu’au Havre.

    Une partie du fioul lourd (12 500 tonnes) se déverse et souille 200 km de littoral, dont la célèbre côte de granit rose et Réserve naturelle nationale des Sept-Iles, gérée par la LPO. Cette marée noire, 2 ans à peine après celle de l’Amoco Cadiz, provoque une hécatombe dans la faune marine. Près de 4 500 oiseaux mazoutés sont ainsi recueillis dans des centres de soins mis en place dans l’urgence. Il est estimé qu’environ 40000 oiseaux marins périssent à la suite de la catastrophe, essentiellement des guillemots de Troïl, des macareux moines et des pingouins tordas, tous protégés.

    Le reste du fioul toujours présent dans l’épave à plus de 80 mètres de fond sera pompé pendant près d’un an pour tenter de vider les cuves, avec une réussite partielle.

    Lire la suite

  • Un ostracisme antikurde qui vient de loin

    Extraits de l'article du Monde Diplomatique, daté du 28.02.2025,écrit par Jean Michel Morel.

    La « question kurde » se pose avec acuité dès la fin de la première guerre mondiale . Indociles et remuants, constitués en tribus n’hésitant pas à s’affronter, les Kurdes avaient obtenu de la Sublime Porte de conserver des émirats autonomes en contrepartie d’une surveillance des marches de l’Empire ottoman et d’une participation au maintien de l’ordre intérieur. Au cours du conflit mondial, des régiments de cavalerie kurdes, les hamidiye, ont participé aux massacres des Arméniens. Mais les cheikhs qui gouvernent les tribus restent partagés. D’aucuns entendent négocier avec le pouvoir central une autonomie respectueuse de leurs droits ; d’autres, plus ambitieux, envisagent d’obtenir un État. Comment faire prévaloir l’identité kurde, a priori inconciliable avec la turcité imposée par le Comité union et progrès (CUP) qui dirige l’Empire depuis 1908 ? Le suprémacisme et l’autoritarisme de ce parti s’inspirent des écrits du Français Gustave Le Bon, farouche partisan de la primauté de la race et contempteur de la démocratie 

    (...)

    Mais, le 24 juillet 1923, quand les cloches de la cathédrale de Lausanne annoncent au monde la conclusion d’un traité entre la République turque et les vainqueurs de la Grande Guerre, cette promesse n’a plus cours. La Turquie entre dans l’ère du kémalisme, où règnent un parti unique, la verticalité du pouvoir, et qui réserve la citoyenneté de plein droit aux turcophones sunnites. Les Kurdes ou la communauté alévie — qui pratique un culte hétérodoxe et syncrétique — disposent de leurs droits s’ils renient leur singularité. Quant aux non-musulmans, ils ont le statut d’étrangers.

    Kemal s’emploie à prendre quelques distances avec les « unionistes » mais poursuit leur projet de ségrégation darwinienne. Avec d’autres (Arméniens, Grecs, Juifs, Arabes), les Kurdes compteront parmi les principales victimes de cette politique. Ankara envisage que, harcelés et méprisés, ils émigrent en Perse (l’Iran d’aujourd’hui), en Russie, en Irak ou en Syrie et libèrent ainsi les terres fertiles de l’est de l’Anatolie. Mais ce calcul ne se concrétise pas : les révoltes violemment réprimées se succèdent ; bientôt, les Kurdes apparaissent comme une menace intérieure mettant en péril l’unité de la nation ; on leur impose un régime d’exception et l’armée s’oppose au développement de leur région.

    Atatürk décède en 1938. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, si le régime du parti unique prend fin, la Constitution défend de s’organiser sur des bases ethniques. Pour contourner cette interdiction, des Kurdes adhèrent au Parti démocrate (DP, droite laïque), ce qui leur permet d’obtenir des sièges au Parlement et même des ministères. Un coup d’État intervient en 1960. Les militaires rendent le pouvoir un an après aux civils. Une classe ouvrière urbaine émerge, les organisations syndicales et politiques de gauche s’affirment. Le Parti ouvrier de Turquie (PIT), pluriethnique, décide notamment de prendre en charge la « question kurde ». Mais dans un contexte de multiplication des mouvements sociaux et de montée de l’islamisme, l’armée déclenche un nouveau putsch en 1971.

    Lire la suite

  • A la découverte des oiseaux communs

     

    La découverte des oiseaux: reconnaissance et chant c'est le samedi 8 mars 2025 de 9h à 12h !

    Çà se passe à GRANDPRE !

    Informations et inscriptions (obligatoires):

    Tel :  03 24 30 24 98

    Mail ;  maisonnatureboult@gmail.com

    Oideaux 03.2025.jpg

  • Trois ans après l’entrée en vigueur de la directive sur la protection temporaire : de l’urgence aux solutions à long terme

    Communiqué commun

    Il y a aujourd’hui trois ans que l’Union européenne (UE) a mis en œuvre la directive sur la protection temporaire (DPT), qui a permis à des millions(1) de personnes fuyant la guerre en Ukraine d’accéder à une protection en toute sécurité. Cette directive a constitué une démonstration éclatante de l’unité et de la solidarité de l’UE face à une crise humanitaire et s’est révélée être un mécanisme d’urgence efficace pour faire face à des arrivées massives de personnes de manière humaine et ordonnée. Il a permis d’alléger la pression sur les régimes d’asile nationaux et de fournir aux personnes déplacées une protection immédiate et collective, y compris le droit de résider, de travailler, d’étudier et d’accéder aux soins de santé et à l’aide sociale dans l’UE.

    Le régime de protection temporaire doit expirer en mars 2026, soit dans un an. Parmi les nombreux défis auxquels sont confrontées les personnes déplacées d’Ukraine, l’incertitude quant à leur statut juridique dans l’UE est l’un des plus pressants. Ce manque de clarté a des répercussions sur presque tous les aspects de la vie, qu’il s’agisse de trouver un emploi stable, d’organiser un logement à long terme ou de planifier l’éducation des enfants. La prévisibilité est nécessaire pour que les gens puissent reconstruire leur vie dans la dignité et la stabilité. Il est prometteur de voir que les solutions post-TPD sont une priorité pour la Commission et la présidence polonaise du Conseil de l’UE. Trois ans plus tard, il est essentiel que la réponse de l’UE aux besoins des personnes déplacées d’Ukraine passe de mesures d’urgence à des stratégies et des solutions à plus long terme.

    Entre-temps, certains Etats membres – dont la Pologne, la République tchèque et l’Italie – ont commencé à élaborer des parcours permettant aux personnes de sortir de la protection temporaire. Toutefois, nombre de ces plans de sortie s’appuient principalement sur des permis de séjour fondés sur l’emploi. Les permis de travail ne peuvent à eux seuls constituer la solution, car de nombreuses personnes couvertes par la DPT ne seront pas en mesure de satisfaire aux exigences. Non seulement la proportion de titulaires d’une protection temporaire qui ont un emploi varie considérablement en Europe (de 8 % en Hongrie à 55 % aux Pays-Bas), mais elle laissera de côté de nombreuses personnes en situation de vulnérabilité, notamment des personnes handicapées, des étudiants, des personnes âgées, des ressortissants de pays tiers et des apatrides bénéficiant du statut de réfugié ou d’une protection complémentaire en Ukraine, des personnes victimes de discrimination sur le marché du travail (par exemple, des personnes racialisées) et des personnes qui ne peuvent pas travailler à temps plein parce qu’elles s’occupent d’enfants ou de membres de leur famille souffrant d’une infirmité.

    Lire la suite