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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 6

  • La réforme de la politique européenne d'expulsion, l'escalade de la honte.


    Communiqué de CCFD-Terre solidaire et de la Cimade, publié le 20.10.2025

    Cédant à la pression des États membres, la Commission européenne propose de durcir le cadre européen sur les expulsions sans étude d’impact sur les conséquences de cette réforme. Tous les coups sont permis pour expulser plus et plus vite, au détriment des droits fondamentaux des personnes concernées. Le CCFD-Terre Solidaire et La Cimade publient aujourd’hui leur analyse sur cette proposition pour un nouveau règlement « Retour ».

    Une réforme précipitée, sans étude d’impact ni consultation 

    En mars 2025, la Commission européenne a publié une proposition pour un nouveau règlement Retour qui remplacerait la Directive Retour 2008/115/EC en vigueur et qualifiée à l’époque de « directive de la honte » par la société civile. Sous le coup de la pression des États-membres, la Commission européenne publie cette proposition de règlement hâtivement, sans étude d’impact et sans avoir consulté les organisations de la société civile au préalable. 

    « Au lieu d’outils permettant d’éclairer le législateur sur la nécessité d’une telle réforme, la Commission se contente de reproduire des arguments fallacieux qui instrumentalisent les questions migratoires, en reprenant par exemple le mythe de l’appel d’air qui ne repose sur aucun fondement et en présentant les migrations sous l’angle d’une prétendue menace pour nos sociétés », affirme Olivia Carniel, responsable nationale des questions européennes de La Cimade. 

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  • Terminal méthanier du Havre : la justice reconnaît son inutilité

    Communiqué publié  par Greenpeace le 20 octobre 2025

    Alors que le tribunal administratif de Rouen a décidé vendredi 17 octobre d’abroger l’autorisation d’exploitation du terminal méthanier du Havre, Greenpeace France se réjouit de cette décision : c’est une victoire des collectifs locaux contre TotalEnergies, prouvant l’inutilité de ce terminal, qui est une installation délétère pour le climat.

    TotalEnergies avait obtenu en 2022, dans le cadre de la loi sur le pouvoir d’achat, l’autorisation d’installer une nouvelle infrastructure fossile dans le port du Havre. Après trois ans de luttes contre cette décision, la justice reconnaît enfin que « les conditions relatives à la nécessité d’augmenter les capacités nationales de traitement de GNL afin, d’assurer, en cas de menace grave, l’approvisionnement en gaz, ne peuvent être regardées, en l’état du dossier, comme étant toujours remplies » [1].

    Pour Greenpeace, cette victoire est le résultat du travail mené par l’association locale Ecologie pour le Havre, qui a porté le recours contre cette décision du gouvernement, initialement prise en accord avec TotalEnergies, et par le collectif Climat du Havre. Leur mobilisation et leur détermination sans faille contre cette infrastructure gazière ont également été soutenues par une pétition rassemblant plus de 20 000 signataires [2].

    En 2023, Greenpeace France a rejoint la mobilisation contre le terminal méthanier à travers un travail d’investigation questionnant son utilité avant même son arrivée [3] et la pertinence des décisions gouvernementales en matière climatique et énergétique, et à travers une action de mobilisation à l’arrivée de ce terminal en septembre 2023 [4].

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  • Gaza : enfin la paix ?

    Éditorial de Cartooning for Peace du 16.10.2025

    Après deux ans de guerre et de massacres, le cessez-le-feu à Gaza prévu par le plan Trump est entré en vigueur, provoquant des scènes de joie et de soulagement en Israël et en Palestine. Ce lundi 13 octobre, les 20 otages israéliens encore en vie ont été remis à leurs familles. Les dépouilles aussi… Les bombardements sur Gaza ont cessé et 2000 prisonniers palestiniens ont été libérés. Donald Trump, en déplacement cette semaine en Egypte et en Israël, s’est vanté avec toute la sobriété qui le caractérise d’avoir amené seul la paix au Moyen-Orient : « Il a fallu trois mille ans pour en arriver à cet instant, vous imaginez ? » a-t-il déclaré.

    La prudence reste néanmoins de mise. Si le plan de paix prévoit le retrait des forces israéliennes qui contrôlent plus de la moitié de Gaza, et le désarmement du Hamas, l’accord obtenu au forceps par Trump reste flou sur la mise en œuvre. D’autant que Benjamin Netanyahou n’est en rien disposé à voir naître un État palestinien et que le Hamas ne va pas renoncer à sa mainmise sur l’enclave. L’urgence est enfin humanitaire : les trois-quarts de Gaza sont en ruine et 10 % de la population est morte ou blessée.

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  • Santé mentale, une grande cause perdue ?

    Extraits de l'éditorial de Angélique Mounier-Kuhn  pour le Monde Diplomatique d'octobre 2025

    Commençons par la bonne nouvelle. Ce sera vite fait. En 2025, l’attention portée à la maladie mentale a changé. Certes l’évolution est loin d’être achevée : le regard sur les pathologies les plus lourdes reste lesté d’archaïsmes. Parce qu’il est différent, imprévisible, le grand psychotique fait encore peur. Mais reconnaissons au moins que, dans la sphère privée comme dans l’espace commun, il est désormais envisageable de nommer son trouble psychique et admissible de confier sa souffrance.

    (...)

    En France, si la tournure « santé mentale » émerge après-guerre, elle ne s’impose vraiment qu’à partir de 1990. Cette année-là paraît une circulaire relative aux « orientations générales en santé mentale », qui en fait une « préoccupation majeure » exigeant la mobilisation de « tous les moyens efficaces ». L’expression deviendra dès lors une référence systématique dans les discours de santé publique avant de gagner toutes les conversations. « Les murs de l’asile sont tombés, mais parallèlement un ensemble protéiforme de souffrances s’est progressivement mis à sourdre de partout. Il trouve une réponse dans la santé mentale », écrivait en 2004 Alain Ehrenberg (2). Le sociologue poursuivait : « On ne voit plus de quoi on parle, car la santé mentale parle de tout. »

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  • Gravelines : l’avis accablant de l’ASNR remet en cause les EPR2

    Communiqué de Greenpeace, publié le 16 octobre 2025

    La Direction de l’expertise en sûreté de l’ASNR, autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, vient de rendre public un avis d’expertise accablant sur le projet d’EDF sur la centrale de Gravelines.

    Aux risques déjà identifiés de submersion et d’inondations de la centrale s’ajoute désormais le risque de tassements et de liquéfaction du sol. Censé soutenir le poids des nouveaux réacteurs EPR2, le sol présente des “caractéristiques mécaniques médiocres”, posant un défi technique sans précédent concernant la robustesse des fondations dans le temps et face aux aléas sismiques pouvant compromettre la sûreté nucléaire.

    Cet avis implacable de l’ASNR est une nouvelle preuve que les critères de choix des sites de construction de nouveaux réacteurs EPR2 sont largement questionnables. Après avoir sous-estimé les risques climatiques, EDF sous-estime le risque de construire une infrastructure si dangereuse sur un sol aussi inadapté”, souligne Pauline Boyer, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace France. “Cela démontre une nouvelle fois la précipitation d’EDF qui fonce tête baissée dans ses projets de construction de nouveaux réacteurs à Gravelines.

    Un avis implacable 

    Dans cet avis datant du 23 juillet dernier, l’ASNR recale sévèrement la copie d’EDF sur sa première étude de renforcement du sol sur le site Gravelines, considérant que l’approche retenue par EDF n’est pas suffisamment robuste, l’enjoignant à préciser les enjeux de sûreté relatifs au renforcement de sol, à mener de nouvelles études et à mettre en place d’un dispositif de suivi dans le temps.

    L’avis estime que le renforcement envisagé du sol du site de Gravelines constitue “un défi technique majeur” et que le système proposé par EDF est  “d’une ampleur sans précédent, d’une grande complexité et sans retour d’expérience représentatif en France et à l’international”.

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  • Sortie nature à Neuvilly-en-Argonne

     

    Encore quelques places disponibles pour la découverte de l’étang des Bercettes 
    Samedi 18 octobre 2025 – Départ à 9h30


    Venez explorer un site naturel d’exception, guidés par La Maison de la Nature de Boult-aux-Bois.
    Un moment privilégié pour observer la faune, la flore et la richesse écologique du territoire argonnais.


    Niché au pied de la «Haute Chevauchée» en plein cœur de l’Argonne, le site des Bercettes présente autour de son étang, une grande diversité d’habitats qui accueillent chacun une faune et une flore remarquables.
    Suivez les stations d’interprétation pour découvrir la biodiversité présente sur ce site.


    Gratuit – offert par la Codecom Argonne-Meuse
    Inscription obligatoire (places limitées à 25 personnes)
    Tel : 03 55 48 89 09
    Mail ; environnement@argonne-meuse.fr

    sortie nature 10.2025.jpg

  • Framatome / EDF continuent de commercer avec la Russie

    Communiqué de Greenpeace du 14.10.2025

    Hier, lundi 13 octobre 2025, le cargo Mikhaïl Dudin, en provenance de Saint-Pétersbourg, a déchargé 12 fûts d’uranium enrichi russe dans le port de Dunkerque en présence de plusieurs gendarmes français du PSMP, le Peloton de sûreté maritime et portuaire. Ces fûts ont été photographiés à bord du cargo et sur le quai.

    Alors que la déconnexion intentionnelle par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée illégalement par Rosatom, du réseau électrique ukrainien et son plan de redémarrage des réacteurs constituent une nouvelle escalade dans la menace nucléaire, le commerce entre la Russie et la France continue. Les 12 fûts d’uranium enrichi russe déchargés hier matin ont été transférés sur trois camions de la société Transrad.

    Sur son trajet entre Saint-Pétersbourg et Dunkerque, le Mikhaïl Dudin, immatriculé sous un pavillon de complaisance (Panama), s’était arrêté au large de la Suède puis au large des Pays-Bas, pour des raisons “techniques” [1]. Contrairement aux autres livraisons observées cette année, plusieurs gendarmes du Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) étaient présents. Le PSMP est une unité spécialisée d’une quarantaine de gendarmes maritimes, qui ont pour mission d’assurer la surveillance et la sécurisation des zones maritimes et portuaires, civiles comme militaires.

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