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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 3

  • Conférence le vendredi 3 octobre : Une histoire de l’Univers

    Le Parc Argonne Découverte ouvre ses portes à la curiosité et au savoir avec un cycle exceptionnel de conférences : « Quand l’univers prend son envol ». Trois rendez-vous gratuits et accessibles à tous, pour explorer l’Univers, la biodiversité et la réintroduction d’une espèce emblématique dans nos régions.

    Vendredi 3 octobre – 18h : Une histoire de l’Univers : du Big Bang jusqu’à la formation de la Terre

    Avec Sébastien Beaucourt (Planétarium de Reims)

    "Remontez le fil du temps pour comprendre les origines de notre planète ! Depuis des siècles, les savants scrutent les étoiles à la recherche d’une réponse à cette question existentielle : d'où venons-nous ? Nous retracerons les grandes étapes qui ont conduit à la formation de la Terre et à l’apparition possible de la vie, tout en évoquant les mystères qui demeurent. Une histoire passionnante et pour l'heure, unique ! Cette conférence sera animée par Sébastien Beaucourt, médiateur scientifique au Planétarium de Reims, passionné de vulgarisation scientifique et conteur des merveilles du ciel. Un voyage vertigineux, qui nous rappelle que nous sommes tous… faits de poussières d’étoiles."

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  • Marches “Climat, Justice, Libertés !” : près de 70 villes mobilisées pour exiger un monde plus juste

    Communiqué publié par Greenpeace le 28 septembre 2025

    Ce 28 septembre, partout en France, 40 000 personnes ont défilé à l’appel d’un large front d’organisations sociales, syndicales et écologistes. Des collectifs de quartiers populaires, des organisations paysannes, des organisations confessionnelles, des associations environnementales et des mouvements de défense des droits se sont rassemblés pour dénoncer les politiques d’austérité, les atteintes aux libertés et l’inaction climatique. Ensemble, elles ont porté haut et fort une exigence commune : “Climat, Justice, Libertés !”.

    Cette mobilisation, impulsée par 350.org, ActionAid, Alternatiba, l’Alliance Écologique et Sociale, Action non-violente COP21, Les Amis de la Terre, Attac, Ghett’up, GreenFaith, Greenpeace et Les Impactrices, s’inscrit dans un contexte de montée des résistances. Dans la lignée des mouvements “Bloquons Tout !” et des mobilisations intersyndicales de ce début d’année, plus de 300 organisations ont signé l’appel à rejoindre les Marches “Climat, Justice, Libertés !” – Marches des Résistances. Pour la première fois, la CGT a participé au niveau confédéral à des marches initiées par des organisations environnementales.

    Des mobilisations ont eu lieu dans près de 70 villes, de Lyon à Marseille, en passant par Angoulême ou Besançon. À Paris, la marche, rejointe par la mobilisation pour le droit à l’IVG, a rassemblé 25 000 personnes. Partout, les manifestant·es ont porté des revendications concrètes pour changer la vie des gens telles que l’abrogation de la loi Duplomb et la mise en place d’un Plan National Chlordécone, la mise en place de la taxe Zucman et l’instauration d’une taxe sur les profits des majors fossiles pour débloquer des recettes vers les services publics et la rénovation thermique des logements, ou encore l’embargo sur les armes envoyées à Israël.

     

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  • ONU : une intense semaine diplomatique

    Edito de Cartooning for Peace du 26 septembre 2025

    Elle a commencé le lundi 22 septembre par l’intervention solennelle du président français sur la reconnaissance de la Palestine, conformément au plan de paix et de sécurité élaboré par l’Arabie saoudite et la France. Une initiative suivie par dix autres pays* portant à 158 (sur un total de 193) les États membres de l’ONU qui reconnaissent la Palestine comme un État souverain. Face à l’urgence d’arrêter le carnage à Gaza et de libérer les otages, « le temps est venu », a répété Emmanuel Macron dans son discours.

    Le contraste a été saisissant avec l’intervention du président américain Donald Trump le lendemain. Fustigeant l’institution onusienne qu’il exècre et qu’il accuse de tous les maux (jusque dans ses problèmes d’intendance mécanique), il s’est aussi livré à un véritable plaidoyer vulgaire et mensonger contre l’Europe, les migrants et la crise climatique, qu’il considère comme « la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ».

    * Andorre, Australie, Belgique, Canada, Luxembourg, Malte, Monaco, Portugal, Royaume-Uni et Saint-Marin

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  • Pesticides interdits : la France et l’UE continuent d’exporter l’inacceptable

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    Communiqué publié le 23.09.2025

    Le nouveau rapport de Public Eye et Unearthed sorti ce 23 septembre (1) confirme l’un des plus gros scandales sanitaires de l’Histoire. En 2024, l’Europe a vendu près de 122 000 tonnes de pesticides dont elle n’autorise pas l’usage sur son territoire, soit une hausse de 50% par rapport à 2018. La France, qui avait en théorie interdit ces exportations à compter de 2022 (2), a continué d’exporter plus de 6 600 tonnes de pesticides interdits, principalement vers les pays du Sud. Un commerce cynique et amoral que l’Europe laisse prospérer. 

    Alors que ces substances sont interdites sur le territoire européen pour leur dangerosité avérée, le rapport nous apprend que l’Union européenne et la France continuent d’en autoriser la production à des fins d’exportation, notamment vers les pays les plus pauvres. Il s’agit par exemple du Dichloropropène (1,3-D), un pesticide utilisé dans la culture de fruits et de légumes interdit dans l’UE depuis 2007, de la picoxystrobine, fongicide interdit depuis 2017 à cause de ses effets génotoxiques, ou encore du fipronil, insecticide interdit depuis 2017 pour ses effets sur les pollinisateurs. La France est le septième plus gros exportateur de pesticides interdits. Le top 5 est occupé par l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, les Pays-Bas et la Bulgarie. 

    Une pratique inadmissible, qu’Olivier de Schutter, ancien rapporteur de l’ONU pour le droit à l’alimentation, et actuel rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, qualifie de “racisme environnemental”(3). Et un scandale qui n’est pas sans rappeler celui du chlordécone aux Antilles, dont les conséquences sanitaires et environnementales ont condamné toute une population.

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  • Entraves à l’exercice des libertés associatives et de la liberté de manifester

    Rapport de la LDH et de l’Observatoire pour la protection des défenseur·es des droits humains (un programme conjoint de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture – OMCT)Un rapport publié ce 25 septembre 2025 par l’Observatoire pour la protection des défenseur-e-s des droits humains (un programme conjoint de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture – OMCT), avec la LDH (Ligue des droits de l’Homme), dresse un constat sévère : les libertés publiques connaissent une régression profonde et structurelle en France. Narratifs hostiles, dissolutions administratives et répression policière, réductions des financements publics, harcèlement et violences à l’encontre des défenseur·es des droits humains, marquent le rétrécissement de l’espace civique.

    « La France aime rappeler son rôle historique dans la défense des droits humains ; elle se présente volontiers comme la « patrie des droits de l’Homme » et ne se prive pas de donner des leçons aux autres pays en matière de démocratie et de respect des libertés civiles  », rappelle Alice Mogwe, présidente de la FIDH. «  Mais aujourd’hui, son propre modèle démocratique est mis à mal par des pratiques qui sortent des fondements de l’État de droit et bafouent les droits fondamentaux.  »

    Un climat de défiance et de stigmatisation

    Le rapport met en exergue plusieurs cas très concrets. En 2020, le gouvernement a prononcé la dissolution du Collectif contre l’islamophobie (CCIF) en France. Une mesure d’exception utilisée comme instrument politique, validée par le Conseil d’État malgré des critiques circonstanciées. Pour la FIDH, l’OMCT et la LDH, ce cas emblématique illustre la manière dont la lutte contre le terrorisme a été instrumentalisée pour réduire au silence des voix critiques.

    «  La dissolution du CCIF a marqué un tournant,  » alerte Nathalie Tehio, présidente de la LDH. «  Cet usage dévoyé du droit de dissolution, qui est désormais utilisé en raison des seuls propos tenus par les membres des associations en dehors de l’activité de celles-ci, crée un climat de peur et menace toute la société civile. De plus, l’État ne protège pas assez les associations des attaques virulentes de l’extrême-droite. Par ailleurs, les attaques pour museler toute expression discordante collective ne visent pas seulement les associations, elles sont aussi visibles dans la rue, avec une politique de maintien de l’ordre brutale. »

    Adoptée dans le prolongement de la dissolution du CCIF, la loi « séparatisme » ajoute des motifs de dissolution des associations et est à l’origine du « contrat d’engagement républicain ». Ce dernier impose aux associations de nouvelles règles de conformité pour l’obtention de financements publics. Cependant, en l’absence de critères précis, ils laissent une large place à l’arbitraire et entretiennent un climat d’autocensure.

    Le rapport documente aussi la multiplication des campagnes politiques et médiatiques de dénigrement contre les associations. Menaces de retraits de subventions, accusations d’« écoterrorisme », délégitimation de leur action : ces discours stigmatisants, autrefois marginaux, sont désormais systématiques. Ils sont d’autant plus inquiétants qu’ils émanent aussi des plus haut·es représentant·es de l’État, comme lorsque la première ministre de l’époque, Mme Borne, ou son ministre de l’intérieur, M. Darmanin, s’en sont pris directement à la LDH.

    Pour Gerald Staberock, secrétaire général de l’OMCT, « En période de tensions politiques, le rôle des organisations et des défenseur·e·s des droits humains est crucial. Dans une démocratie, des organisations comme la LDH doivent pouvoir faire entendre leurs alertes et exprimer leurs inquiétudes. Cela comprend le droit de dénoncer des violations présumées, notamment en matière de violences policières. Comme dans le reste de l’Europe, il est essentiel de préserver ce socle fondamental de démocratie et de droits humains. »

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  • Victoire pour l’alouette des champs : le Conseil d’État suspend la chasse aux pantes dans le Sud-Ouest

    Communiqué de la LPO du 24.09.2025

    La justice épargne près de 100 000 oiseaux une semaine avant l'ouverture de cette pratique de piégeage traditionnel.

    Par une ordonnance rendue ce 24 septembre 2025, le Conseil d’État a suspendu l’arrêté ministériel du 28 août 2025 autorisant la capture de 98 702 alouettes des champs à l’aide de pantes (filets horizontaux) dans les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques. L’ouverture de cette chasse était normalement prévue le 1er octobre prochain.

    Cette décision fait suite à une requête en référé déposée par la LPO et l’association One Voice, dénonçant une atteinte grave et immédiate à une espèce en déclin dont les effectifs en France ont chuté de près de 25 % en vingt ans. Le juge des référés a reconnu l’urgence de la situation et estimé qu’il existait un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté, notamment au regard de la Directive européenne sur la conservation des oiseaux sauvages.

    La LPO dénonce depuis plusieurs années l’acharnement du gouvernement à réintroduire des pratiques de piégeage archaïques déjà jugées non conformes au droit européen. La décision du Conseil d’État confirme une nouvelle fois que le caractère soi-disant traditionnel de la capture des alouettes ne saurait à lui seul constituer un motif de dérogation aux règles de protection des espèces sauvages.

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  • La politique du logement échoue à loger les personnes en situation de grande pauvreté

    Communiqué de ATD quart-monde du 23.09.2025

    À l’occasion du Congrès Hlm qui aura lieu les 23-24-25 septembre 2025, ATD Quart Monde alerte : les ménages les plus pauvres restent largement exclus du logement social dans la Métropole du Grand Paris (MGP).

    Tandis que le nombre de demandes de logements sociaux ne cesse d’augmenter dans la MGP, 601 719 demandes de logement étaient enregistrées fin 2024, soit une augmentation de 18 % depuis 2017[1] ; celui des attributions chute d’année en année, passé de 46 000 en 2017 à 38 000 en 2024.

    Plus grave encore : les 25 % des demandeurs les plus pauvres (1er quartile) n’ont bénéficié en 2024 que de 5 243 logements sur les 38 327 attribués[2]. Ils paient le prix fort de cette régression puisque l’équité impose de leur attribuer 9 582 logements. Cette discrimination dans les attributions a privé en 2024 plus de 4 300 familles pauvres d’un accès au logement.

    L’urgence est pourtant là : 26 % des demandeurs du 1er quartile ont déposé leur demande depuis au moins cinq ans, 37 % sont sans domicile personnel, 41 % sont des personnes seules et 30 % des familles monoparentales.

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