Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 3

  • COP30: La dette et le climat, une double peine pour les pays du Sud

    Publié le 30.10.2025 par CCFD Terre Solidaire

    Du 10 au 21 novembre 2025, la ville de Belém (Brésil) accueillera la COP30. Cette COP doit constituer une rupture politique majeure, une étape décisive dans la refonte des relations internationales entre pays du Nord et pays du Sud. Aujourd’hui, le système établi continue d’être largement caractérisé par une logique de rentabilité des financements pour le développement et le climat.

    L’endettement insoutenable de ces pays reste une entrave majeure à leur souveraineté économique et à leur capacité d’investissement dans les secteurs essentiels tels que la santé, l’éducation ou la lutte contre le changement climatique.

    Les acteurs du Nord, qu’ils soient publics ou privés, détiennent une part importante de ces dettes, souvent sous des conditions opaques et peu favorables. Cette réalité met en lumière une inégalité structurelle dans le système financier international, où la justice climatique est régulièrement repoussée à plus tard, laissant les pays les plus vulnérables subir de plein fouet les effets du changement climatique sans bénéficier d’un soutien réel et pérenne. Dans ce contexte, la coopération internationale se trouve mise en péril : si elle ne remet pas en cause les mécanismes actuels de conditionnalité, d’endettement et d’iniquité, elle risque de perdre toute légitimité aux yeux des pays du Sud et de l’opinion publique mondiale.

    Lire la suite

  • Soudan : urgence à l’arrêt des massacres

    Communiqué LDH et appel à rassemblement le 1er novembre à 15h place de la République à Paris

    Depuis deux ans et demi une guerre dévastatrice oppose dans le silence de la communauté internationale l’armée du général au pouvoir Abdel Fattah al-Burhan à la milice des Forces de Soutien Rapide (FSR) dirigées par le général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemetti.

    Depuis le 26 octobre 2025, les paramilitaires des FSR ont conquis la capitale du Darfour du Nord El Fasher, entraînant la fuite désespérée de dizaines de milliers de personnes, et se livrant aux pires atrocités : massacres, viols, pillages, dans un sentiment de totale impunité.

    En présence d’un tel drame humanitaire et de crimes de masse documentés en direct, y compris par leurs auteurs, donnant lieu à un nettoyage ethnique en cours, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) en appelle aux Nations unies, à la France, à la communauté européenne, et à tous les Etats impliqués dans le conflit pour la mise en œuvre d’extrême urgence de tous les moyens à leur disposition afin de faire cesser les massacres, de venir en aide aux populations victimes de violences barbares, de relancer sans délai un processus de paix, et de poursuivre devant la justice les responsables de crimes contre l’humanité.

    La LDH appelle à manifester son soutien au peuple soudanais pour la paix, la liberté et la justice, samedi 1er novembre à 15h place de la République à Paris.

    Paris, le 30 octobre 2025

    Lire la suite

  • Grippe aviaire : alerte sur la mortalité des oiseaux sauvages

    Communiqué de la LPO du 29.10.2025

    La France n’est pas épargnée par l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène qui sévit actuellement à l’échelle européenne, notamment chez les grues cendrées.

    Depuis la parution de l’arrêté ministériel du 17 octobre 2025, le niveau de risque en matière d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en France métropolitaine est passé de « modéré » à « élevé ». Cette décision a été prise à la suite de la détection de nouveaux cas de grippe aviaire sur des oiseaux sauvages en France, essentiellement des individus en migration, ainsi qu'après confirmation de plusieurs foyers dans des élevages de volailles et des basses-cours, précise l’arrêté.

    Presque tous les cas déclarés en Europe depuis le commencement de la saison épidémique au début du mois d’août sont liés à la souche H5N1 (cf bulletin hebdomadaire ESA). Ce virus circule depuis plusieurs années et ne frappe pas toujours les mêmes espèces. En 2022, l’unique colonie française de fous de Bassan dans la réserve naturelle nationale des Sept-Îles (Côte d’Armor) avait été décimée. L’an dernier, les goélands et les cygnes figuraient parmi les principales victimes. Cette année, ce sont pour le moment les grues cendrées qui sont principalement affectées avec des centaines de cas signalés sur leurs sites d’hivernage en Champagne-Ardenne et en Aquitaine, ainsi que dans le Nord de l’Allemagne. Des milliers de grues cendrées avaient déjà été tuées par le virus fin 2021 en Israël.

    Que faire face à un oiseau mort ou malade ?

    Gestionnaire d’espaces naturels protégés et de centres de soins pour la faune sauvage, la LPO est en première ligne face à ce nouvel épisode épidémique et participe activement à la veille sanitaire. Une FAQ est également accessible en ligne pour informer et conseiller le public. Toute personne découvrant un oiseau mort ou agonisant ne doit en aucun cas le toucher et contacter un agent de l'Office Français de la Biodiversité (OFB) de son département, qui lui indiquera la marche à suivre et relayera l'information au réseau SAGIR, dédié à la surveillance sanitaire de la faune sauvage.

    Repenser l’élevage

    La succession d’épisodes pandémiques de grippe aviaire depuis une vingtaine d’années interroge également sur l’impact des pratiques industrielles d’élevage intensif sur la faune sauvage. Redoutables incubateurs de virus, les fortes concentrations de volailles favorisent en effet l’émergence de nouveaux variants potentiellement plus agressifs, susceptibles de menacer l’ensemble du vivant, humains compris.

    Lire la suite

  • 25 novembre 2025 contre le patriarcat : ni oubli, ni silence, marchons contre les violences !

    Communiqué commun, manifestations le samedi 22 novembre et le mardi 25 novembre 2025

    Pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes du 25 novembre, nous manifesterons en solidarité, comme nous l’avons déjà fait le 11 octobre, avec et pour les femmes du monde entier : celles qui sont victimes des violences machistes, des conflits armés, des famines, des spoliations de terres et de leurs biens naturels, des gouvernements réactionnaires et des Etats théocratiques. Avec toutes celles qui ne peuvent pas parler, dont les voix sont étouffées, qui subissent des violences sexuelles, des tortures et des mutilations.

    Le 25 novembre nous marcherons pour rendre hommage à toutes les victimes de la violence machiste, les femmes, les filles, les personnes LGBTQIA+, à toutes celles qui souffrent et qui luttent, en dépit des risques encourus. A toutes celles que nous avons perdues.

    Les violences et l’impunité des agresseurs persistent 8 ans après l’élection d’Emmanuel Macron, en plein #MeToo. La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite. Le parcours judiciaire revictimise bien souvent les femmes et constitue un obstacle à la sortie de la violence comme la baisse du financement public des associations d’accompagnement des victimes.

    Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps : dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les ateliers des chaînes d’approvisionnement des multinationales, les commissariats, les centres de rétention, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique… Dans tous les milieux sociaux. Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent au croisement de plusieurs systèmes d’oppressions.

    Ainsi les femmes les plus touchées par ces violences sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : les femmes victimes de racisme, d’antisémitisme, d’islamophobie, les femmes migrantes, sans papiers, les travailleuses précaires, les femmes sans domicile et autres femmes précarisées, femmes en situation de handicap, les femmes lesbiennes et bi, les femmes trans, les femmes en situation de prostitution, et celles victimes de l’industrie pédo et pornocriminelle.

    Sans autorisation de travailler, les femmes étrangères dont les demandeuses d’asile sont très vulnérables aux réseaux de prostitution, de proxénétisme et de traite des êtres humains.

    En France, en 2024, c’est encore plus d’un féminicide tous les trois jours commis par un conjoint ou un ex-conjoint Des femmes assassinées parce qu’elles sont femmes. Le nombre de femmes victimes de violences dans le couple et les enfants co-victimes ne diminue pas, tout comme les viols ou tentatives.

    La quasi-totalité des agresseurs sont des hommes (97,3%).

    Une femme en situation de handicap sur cinq a été victime de viol. 50% des lesbiennes et 75% des bi ont été confrontées à des violences dans l’espace public et 85 % des personnes trans ont déjà subi un acte transphobe. Les femmes âgées de plus de 70 ans ne sont pas prises en compte dans les enquêtes sur les violences, elles représentent pourtant 21% des féminicides.

    160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année, en majorité au sein de la famille. Sur les lieux de travail plus de 8000 viols ou tentatives ont lieu chaque année et un tiers des femmes subissent du harcèlement sexuel. Les employeurs publics et privés doivent faire cesser les violences et protéger les victimes, y compris de violences conjugales.

    Lire la suite

  • Le plein air n'est pas responsable des crises sanitaires : changeons les règles !

    Communiqué de la Confédération paysanne le 27.10.2025

    La semaine dernière le Ministère a décidé de déclencher le « risque élevé » vis-à-vis de l'influenza aviaire et aujourd'hui un nouveau foyer vient d'être confirmé en Haute-Marne. La principale conséquence est la claustration de toutes les volailles des fermes plein air… alors que les pires épidémies de grippe aviaire ont toujours été le fait de la concentration des animaux et de la segmentation de la production qui caractérisent les productions animales industrielles.

    Même si des ajustements à la claustration ont été mis en œuvre, l'élevage plein air reste injustement pointé du doigt. L'expérience des crises passées et les apports de la science doivent nous permettre de changer enfin de politique sanitaire.

    C'est le sens de l'expérimentation de la biosécurité dans les élevages de volailles et de porc plein air, conduite par la FADEAR et le Ministère de l'agriculture, dont les résultats seront rendus publics à l'occasion d'un colloque le 4 novembre [1].

    visuel_volaille(1).png

    Lire la suite

  • Ukraine : les volte-face de Trump

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 23 octobre 2025

    Sur la question ukrainienne, Donald Trump enchaîne les volte-face et plonge ses alliés dans l’incertitude. En août dernier, lors du sommet d’Anchorage en Alaska, il avait fait de Poutine son unique interlocuteur, et semblait partager sa vision sur la fin de la guerre. Lundi 13 octobre, exaspéré par les refus russes d’un cessez-le-feu, Trump a finalement promis à Kiev de fournir des missiles Tomahawk, à l’impact stratégique crucial. Il est revenu sur cette promesse les jours suivants, suite à un appel avec Vladimir Poutine qui ouvrait sur la perspective d’une rencontre prochaine en Hongrie. Ce mardi 21 octobre, le locataire de la Maison Blanche, furieux de voir que les discussions avec le maître du Kremlin ne mènent « nulle part », annule ladite réunion, la qualifiant de « perte de temps ». Les États-Unis ont décidé mercredi de nouvelles sanctions économiques contre la Russie et notamment contre les deux principales compagnies pétrolières. En parallèle, l’Union européenne a voté un 19e paquet de sanctions, dont un embargo sur le gaz et des mesures contre la « flotte fantôme » des pétroliers russes. Un sommet de la coalition des volontaires se tiendra à Londres ce vendredi 24 octobre, en présence de Volodymyr Zelensky.

    Lire la suite

  • La Journée mondiale du refus de la misère 2025

    Communiqué de ATD quart monde du 23.10.2025

    Plus de 60 événements ont eu lieu partout en France pour la Journée mondiale du refus de la misère, sur le thème de la maltraitance sociale et institutionnelle.

    Le 17 octobre, « on est là pour entendre la voix de celles et ceux qu’on n’entend pas tous les jours. C’est le point culminant de ce qu’on porte profondément : on ne bâtira pas un avenir plus juste sans la participation des plus exclus », a rappelé le président d’ATD Quart Monde, Olivier Morzelle, sur le Parvis des Droits de l’Homme, à Paris.

    Sur la scène, Steven, membre du labo d’idées jeunes d’ATD Quart Monde, a ainsi pu expliquer comment, pendant plus d’un an, des jeunes et des professionnels ont croisé leurs regards et leurs savoirs pour comprendre ensemble la maltraitance institutionnelle. Elina Dumont, présidente de l’association Les Oubliés de la République, a pointé la nécessité de « réfléchir à partir des besoins des personnes » et de « reconnaître le savoir d’expérience, comme un vrai travail de médiation ».

    Le témoignage de militants Quart Monde d’Haïti a également permis d’entendre ce qu’était la maltraitance institutionnelle dans ce pays : l’insécurité, le manque d’accès à l’eau, aux services de santé, à l’éducation… Des professionnels de l’action sociale, des membres de l’entreprise Travailler et Apprendre Ensemble et de Territoires zéro chômeur de longue durée ont également témoigné.

    Pour la Défenseure des droits, Claire Hédon, « la maltraitance institutionnelle est une réalité vécue par de trop nombreuses personnes dans notre pays, il faut la visibiliser. Il reste trop d’obstacles pour accéder aux droits. Ces obstacles créent de la colère, de la défiance envers les institutions. L’accès aux droits est un élément essentiel de notre démocratie, il redonne confiance dans l’État ».

    Pour conclure, Olivier Morzelle a tenu à préciser que « la maltraitance n’est pas une fatalité. Des solutions existent, des bonnes pratiques sont mises en œuvre ici ou là et doivent nous donner de l’espoir parce qu’elles montrent qu’un égal accès aux droits est possible, qu’un respect de l’égale dignité de toutes et tous est possible, pour peu qu’on prenne le temps de se mettre ensemble, de s’écouter, de se comprendre, de respecter la place de chacune et chacun et de prendre en compte la parole de toutes et tous ».

    Lire la suite