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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 3

  • Suppression d’activités en prison : une action en justice pour sauvegarder le droit à la réinsertion !

    Sept organisations saisissent le Conseil d’Etat afin de faire suspendre puis annuler l’instruction du garde des Sceaux interdisant les activités « ludiques ou provocantes » en détention. Une action en justice pour dénoncer la démagogie et l’irresponsabilité d’une interdiction qui contribue à entraver le droit de toute personne détenue à la réinsertion.

    Confronté à une polémique enclenchée mi-février autour d’une activité de socio-esthétique proposée à une vingtaine de personnes détenues à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, le garde des Sceaux s’est empressé de condamner la démarche, se disant « choqué profondément » par « ces activités dont personne ne comprend pourquoi elles existent ». Ses annonces médiatiques, suivies de la publication d’une instruction le 19 février interdisant la réalisation en détention de toute « activité ludique ou provocante », ont immédiatement entraîné la suspension ou l’annulation d’un grand nombre d’activités dans les établissements pénitentiaires.

    S’opposant à cette approche exclusivement punitive de la prison, quarante organisations ont alors exprimé, dans un communiqué commun, leur profonde indignation, rappelant que des activités de ce type s’inscrivaient « en réalité dans un travail sur l’estime de soi et le lien social, qui conditionne toute autre démarche d’insertion ».

    Dans le prolongement de cette prise de parole inédite et collective, sept des organisations signataires viennent de déposer un recours devant le Conseil d’Etat visant à faire annuler l’instruction du 19 février du garde des Sceaux, doublé d’une requête devant le juge des référés du Conseil d’Etat en vue d’obtenir la suspension en urgence de l’exécution de cette instruction.

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  • L’Élysée persiste dans sa fuite en avant avec le nucléaire

    Suite au 4e Conseil de politique nucléaire (CPN) qui s’est tenu ce lundi 17 mars, Greenpeace France déplore que l’Élysée persiste dans sa fuite en avant concernant son programme de relance du nucléaire en dépit de tout bon sens économique, industriel et environnemental. Cette relance conduirait à une dépendance toujours plus importante de la France à la Russie pour sa politique énergétique. Près d’un quart de l’uranium enrichi importé par la France en 2024 provenait de Russie, en pleine guerre en Ukraine, pour la fabrication de combustibles pour les centrales nucléaires. 

    Dans la lignée de la filière EPR qui a vu systématiquement les coûts et les délais de construction de chaque réacteur exploser, notamment à Flamanville, le planning de mise en service du premier réacteur EPR2 à Penly vient d’être décalé de trois ans. Initialement prévue en 2035-2036, elle est passée à 2038. 

    De plus, la souveraineté de la France en ce qui concerne l’uranium est impossible. Orano, entreprise française spécialisée dans la production et dans la transformation d’uranium, exploite des mines d’uranium uniquement à l’étranger, ce qui entretient la dépendance de la France à des États dont la situation géopolitique est de plus en plus instable. Ainsi, la France collabore aujourd’hui avec Rosatom, entreprise criminelle russe, en totale contradiction avec son soutien affiché à l’Ukraine.

    Greenpeace France rappelle qu’en 2024, près d’un quart des importations d’uranium enrichi destiné à la fabrication de combustibles pour les centrales nucléaires provenait de Russie.

    La même année, près de la moitié de ses importations d’uranium naturel provenait du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan, importations qui transitent par le territoire russe pour atteindre la France et l’Europe. Sans Rosatom, Orano ne pourrait pas recevoir la moitié de la moitié de l’uranium naturel qu’elle a importé en 2024. Le nucléaire empêche l’indépendance énergétique et géopolitique de la France, qui se voit liée au régime de Vladimir Poutine.

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  • États-Unis : le risque d’une « récession Trump »

    Edito de Cartooning for Peace  du Jeudi 13 mars 2025

    En deux mois de présidence, les décisions économiques de Donald Trump, imprévisibles et inconsistantes, ont bouleversé le marché global, mais surtout américain. Si la taxe sur l’acier et l’aluminium entrée en vigueur mercredi 12 mars semble confirmée, Donald Trump a déjà fait marche arrière sur les droits de douane de 25% sur toutes les importations canadiennes et mexicaines. Dans un discours récent, le président américain reste évasif quant aux risques pourtant bien réels d’inflation et de récession liés à ses guerres commerciales. Les marchés boursiers, eux, détestent l’instabilité, et le lundi 10 mars a été la pire journée pour le Nasdaq depuis 2022.

    Les entreprises de la tech ont particulièrement chuté en bourse, et il est difficile ne pas y voir une conséquence du soutien des patrons des GAFAM à Donald Trump. Pour preuve, c’est Tesla qui connaît la pire dégringolade, avec une chute de plus de 15% de sa valeur en quelques jours. L’entreprise de voitures électriques subit la disgrâce de son patron Elon Musk, son duo politique avec Donald Trump, son salut nazi et ses dérapages sur X. Donald Trump a même organisé une opération publicitaire Tesla au sein de la Maison Blanche pour aider son ami, l’homme le plus riche du monde.

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  • L’OEE condamne la proposition d’allongement de la durée de rétention administrative

    Communiqué de l’observatoire de l’enfermement des étrangers du 13.03.2025

    L’Observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE), et les associations qui le composent, engagées dans la défense des droits des personnes étrangères, dénoncent avec la plus grande fermeté la proposition d’allongement de la durée de rétention administrative actuellement discutée au Sénat. Cette proposition vise à allonger la durée de rétention à 210 jours pour une majorité de personnes placées en rétention. Hier, le ministre de l’intérieur a proposé un nouvel allongement en évoquant une durée de rétention de 18 mois. Dans la droite ligne de la loi du 26 janvier 2024, nous assistons à une surenchère et à un durcissement catastrophique de cette mesure de privation de liberté.

    Une mesure inefficace et inhumaine

    Nos associations ne cessent d’alerter au sujet des effets délétères sur la santé physique et mentale des personnes enfermées, et cela alors que les données compilées année après année par les différentes associations intervenant en CRA montrent clairement qu’il n’existe aucune corrélation entre la durée de rétention et le nombre d’expulsions.

    Alors même que la durée maximale de rétention a été portée à 90 jours en 2018, il n’existe aujourd’hui aucune analyse de ses effets qui pourrait justifier d’allonger davantage l’enfermement des personnes étrangères au seul motif de leur situation administrative. Les conséquences de la rétention sur les personnes sont, en revanche, bien connues : suicides, tentatives de suicide, traumatismes, violations du droit à une vie privée et familiale, violations du droit à ne pas subir des traitements inhumains et dégradants, atteinte à la dignité des personnes, violences policières, etc.

    Cette nouvelle mesure ne fera qu’aggraver la violence institutionnelle et la maltraitance des personnes retenues.

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  • Loi TRACE : un permis de bétonner !

    TRACE qui sera votée le 18 mars au Sénat saborde l'objectif Zéro Artificialisation Nette (ZAN) à atteindre en 2050. La Fondation pour la Nature et l'Homme (FNH), la LPO, France Nature Environnement (FNE), Notre Affaire à Tous (NAAT) et Terre de Liens appellent les sénateurs à rejeter ce texte destructeur !

    Adopté dans le cadre de la loi Climat et Résilience, l’atteinte de l’objectif ZAN en 2050 représente une avancée essentielle pour préserver les terres naturelles, agricoles et forestières. Pourtant, la proposition de loi TRACE (Trajectoire de Réduction de l'Artificialisation Concertée avec les Élus locaux) menace cet engagement en remettant en cause le principe même de réduction de l’artificialisation, en multipliant les dérogations et en affaiblissant les outils existants.

    En effet, le texte initial et ses amendements vont à l’encontre des enjeux de sobriété foncière. Ce texte prévoit notamment :

    • L’abandon de la définition écologique de l’artificialisation, au détriment de la protection des sols vivants, de la qualité de vie dans les villes et villages et de la lutte contre le changement climatique ;
    • La suppression de l’objectif intermédiaire de réduction de moitié de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) d’ici 2031, qui fragilise la crédibilité de l’atteinte de l’objectif de 2050 ;
    • Le report des échéances pour intégrer les objectifs ZAN dans les documents d’urbanisme ce qui prolonge la période d’incertitude pour les acteurs des territoires ;
    • L’exclusion de nombreux projets (industries, logements sociaux, énergies renouvelables, services d’eau et d’assainissement, certains postes électriques) du calcul de l’artificialisation jusqu’en 2036 ce qui sous estime l’impact réel de l’urbanisation ;
    • L’affaiblissement du caractère contraignant de réduction de l’artificialisation des documents régionaux de planification, qui réduit l’efficacité des politiques territoriales de préservation des sols ;
    • La possibilité pour les communes de dépasser sans justification de 20% les objectifs de réduction de l’artificialisation qui leur ont été attribués, ce qui ouvre la porte à une artificialisation plus importante que prévue.
    • La mise en place d’un mécanisme permettant d’artificialiser des terres supplémentaires en contrepartie de la construction sur des friches (1 hectare de friche réhabilité ouvrant droit à 0,5 hectare supplémentaire d’artificialisation) ce qui risque de créer un effet d’aubaine et d’encourager à une artificialisation additionnelle.

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  • Conférence : Faire revivre les maisons éclusières

    Présentation d'un projet de diplôme en architecture proposant des pistes de requalification de ce patrimoine architectural et infrastructurel. Par Paulin CHIEUS, architecte.

    Le Canal des Ardennes, après avoir subi un lent déclin de son usage logistique initial, devient le support du développement de la navigation de plaisance. La voie d'eau est donc à nouveau pratiquée, mais certains lieux restent oubliés. Par exemple, le canal de Vouziers, bras en impasse de 12km, est aujourd'hui sans fonction ni entretien.

    De plus, les architectures édifiées en lien avec le canal, comme les maisons éclusières de la Vallée des écluses, sont en grand partie abandonnés. Que faire de ces vestiges d'une activité économique et sociale passée en lien avec le territoire ardennais et ses enjeux actuels ? Entrée libre et gratuite 

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  • Journée Internationale des Forêts : venez participer aux activités !

    Suite à l’année internationale des forêts en 2011, l’Organisation des Nations Unies a souhaité instaurer une journée mettant les forêts à l’honneur : le 21 mars a donc été proclamé Journée Internationale des Forêts. Partout dans le monde sont organisés des événements pour protéger, valoriser et célébrer les forêts.

    Célébrons la forêt tous ensemble !

    En France, la Journée Internationale des Forêts est une occasion de célébrer la forêt, l’arbre et le bois et sensibiliser à la multifonctionnalité des forêts. Du 15 au 23 mars 2025, TERAGIR propose de coordonner les centaines d’activités qui auront lieu partout en France métropolitaine et ultramarine pour emmener le grand public à la (re)découverte des arbres et des forêts, pour des moments conviviaux et éducatifs.

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