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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 8

  • Tribune collective : « Les enfants devraient être les premiers à être protégés par l’action publique »

    Les services publics de l’enfance se détériorent dangereusement, et la réponse politique n’est pas à la hauteur de la crise, alertent, dans une tribune au « Monde », une centaine d’organisations du secteur qui rappellent que 3 000 mesures de protection ordonnées par les magistrats pour des enfants en danger ne sont pas exécutées faute de moyens.

    Nous traversons une période d’instabilité démocratique et de fragilité économique et sociale sans précédent dont les enfants paient le prix fort. L’état des lieux fait froid dans le dos : plus de 3 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, soit 1 enfant sur 5 (8 sur 10 à Mayotte), au moins 2 000 d’entre eux vivent à la rue et 40 000 dans des hébergements d’urgence, des milliers d’enfants restent non scolarisés (dont près de 30 % des enfants en situation de handicap), l’accès des plus défavorisés à l’offre culturelle et de loisirs se restreint, l’impact croissant des technologies numériques peine à être régulé, 1,6 million d’enfants et d’adolescents souffrent de troubles psychiques et des milliers de mineurs isolés restent sans protection.

    Dans le même temps, les multiples remaniements, la dissolution de l’Assemblée nationale et la constitution d’un quatrième gouvernement en l’espace d’un an ont interrompu la continuité de l’action publique en faveur de l’enfance et la maintiennent dans une situation d’incertitude. Le comité interministériel à l’enfance ne s’est pas réuni depuis la fin de 2023, et l’enfance est systématiquement absente des débats politiques.

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  • C'est ainsi que les associations disparaissent ...

    L'association pour la sauvegarde du patrimoine vouzinois (ASPV) a représenté pendant plus de 40 ans la référence locale pour "découvrir, inventorier, valoriser, protéger, res­taurer, animer le patrimoine sous toutes ses formes".

    L'assemblée générale qui s'est tenue le vendredi 31 janvier dernier a montré la diversité des actions menées et les retombéesaspv,patrimoine,michel coistia,association positives qui en découlent. Les conférences et les voyages de découverte ont attiré un public nombreux. La fête des lavoirs a été un temps fort de l'année 2024, mêlant la visite de ce petit patrimoine local à la rencontre d'artisans et artistes locaux. Parmi ces lavoirs, celui de Chestres avait fait l'objet d'une restauration complète par des membres de l'association.

    Dans son rapport moral, Michel Coistia, le président de l'association, a souligné notamment plusieurs difficultés : le manque de renouvellement au sein du conseil d'administration et la confusion du rôle de président avec celui d'animateur et de personne ressource. Ces deux points n'ont pu être réglés, malgré des appels répétés lors des assemblées précédentes. Ils sont à l'origine directe de la décision de dissolution. Un autre regret a été souligné, c'est la non-reconnaissance de l'association par les collectivités locales. Si un soutien, notamment financier, a bien existé, les compétences de l'association n'ont pas été sollicitées de la part de ces collectivités, lors de réalisations concernant le patrimoine.

    Le rapport financier présenté par Bernadette Lambert, la trésorière de l'ASPV, a monté un équilibre entre les recettes et les dépenses. Le travail des bénévoles a été comptabilisé dans ce bilan, à hauteur de 13 000 euros, mettant en valeur le nombre d'heures passées au service de l'association.

    Ces bilans ont été adoptés à l'unanimité, ce qui clôt cette AG, puisqu'il n'y avait pas lieu de renouveler le conseil d'administration ou de voter le montant de la cotisation : en effet, une assemblée générale de dissolution s'est tenue dans la continuité de cette AG ordinaire.

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  • La « guerre commerciale » de Donald Trump est lancée

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 6 février 2025

    Depuis son investiture, il y a un mois à peine, Donald Trump ne cesse de provoquer crainte et stupéfaction à travers le monde avec une diplomatie et une politique commerciale agressives. La guerre commerciale contre la Chine, le Mexique, le Canada a bien commencé, et l’Europe devrait suivre. Le président américain a tenté d’imposer à ses voisins et à son rival chinois des taxes douanières (« tariffs ») d’au moins 25%, ce qui aurait un impact considérable sur l’économie mondiale mais aussi sur le pouvoir d’achat des américains. Le Mexique et le Canada ont finalement réussi à trouver un accord pour suspendre ces taxes pendant un mois, en offrant des garanties à Donald Trump (notamment autour du trafic de fentanyl).

    Le président américain a d’autre part gelé l’aide étrangère des États-Unis pour 90 jours, excepté pour l’Égypte et Israël. Elon Musk a même annoncé la fermeture de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), dont les employés se sont depuis mis en grève. Cette soudaine fermeture du robinet américain est un choc pour les ONG, les pays en développement et les Nations-Unies, et pourrait avoir des conséquences désastreuses. Donald Trump aborde l’économie mondiale comme son activité immobilière : dans une pure logique transactionnelle, à coup de bluff et d’intimidation. Ce qui fait craindre le pire pour les quatre prochaines années.

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  • L’IA contre les droits humains, sociaux et environnementaux

    Ce texte est le manifeste fondateur de « Hiatus », une coalition composée d’une diversité d’organisations de la société civile française qui entendent résister au déploiement massif et généralisé de l’intelligence artificielle (IA). À l’approche du sommet sur l’IA organisé par la France, les 10 et 11 février 2025, le lancement de Hiatus vise à dénoncer l’inféodation des politiques publiques aux intérêts de la tech, ainsi que les coûts humains et environnementaux de l’IA. Au cours des mois à venir, des actions communes seront organisées pour décliner ce manifeste fondateur sur le plan politique.

    Tout concourt à ériger le déploiement massif de l’intelligence artificielle en priorité politique. Prolongeant les discours qui ont accompagné l’informatisation depuis plus d’un demi-siècle, les promesses abondent pour conférer à l’IA des vertus révolutionnaires et imposer l’idée que, moyennant la prise en compte de certains risques, elle serait nécessairement vecteur de progrès. C’est donc l’ensemble de la société qui est sommée de s’adapter pour se mettre à la page de ce nouveau mot d’ordre industriel et technocratique. Partout dans les services publics, l’IA est ainsi amenée à proliférer au prix d’une dépendance technologique accrue. Partout dans les entreprises, les managers appellent à recourir à l’IA pour « optimiser » le travail. Partout dans les foyers, au nom de la commodité et d’une course insensée à la productivité, nous sommes poussés à l’adopter.

    Pourtant, sans préjuger de certaines applications spécifiques et de la possibilité qu’elles puissent effectivement répondre à l’intérêt général, comment ignorer que ces innovations ont été rendues possible par une formidable accumulation de données, de capitaux et de ressources sous l’égide des multinationales de la tech et du complexe militaro-industriel ? Que pour être menées à bien, elles requièrent notamment de multiplier la puissance des puces graphiques et des centres de données, avec une intensification de l’extraction de matières premières, de l’usage des ressources en eau et en énergie ?

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  • La France officialise sa ratification du Traité sur la haute mer : réaction de Greenpeace France

    Après l’Espagne mardi, la France a officiellement déposé ce mercredi aux Nations unies sa ratification du Traité sur la haute mer, ce qui fait d’elle le deuxième pays membre de l’Union européenne à en devenir partie. Le président Emmanuel Macron avait confirmé en novembre dernier que la France avait officiellement ratifié le Traité après un vote au Parlement, et devait organiser son dépôt officiel pour rendre sa ratification effective.

    Pour François Chartier, chargé de campagne chez Greenpeace France : « La France, qui co-organise et accueille la prochaine Conférence des Nations unies sur les océans à Nice en juin 2025, se devait d’être exemplaire en ratifiant le plus vite possible le Traité sur la haute mer. C’est désormais chose faite. La France démontre ainsi sa prise de conscience des enjeux liés à la préservation des océans et de la haute mer, notamment en soutenant le moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds. Mais pour être pleinement cohérente, elle doit aussi agir avec urgence pour renforcer les aires marines protégées sur son propre territoire, sans quoi la France ne serait pas crédible au sommet de Nice ».

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  • La solidarité est une valeur de la République

    Communiqué commun, à l’initiative de la LDH

    Le bulletin identitaire Frontières menace et attaque les associations, avocats et syndicats intervenant en soutien aux personnes étrangères. Ce n’est pas la première fois que l’extrême droite cible plus ou moins ouvertement des personnalités issues du monde associatif, judiciaire ou syndical.

    Déshumanisant les personnes aidées, ce magazine assimile l’action en faveur de l’accès aux droits à une attitude criminelle, la solidarité à un acte de complicité.

    Cette vision est contraire à la société d’accueil, d’égalité et de fraternité que la France porte dans sa Constitution et dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789. Elle participe d’un projet xénophobe et raciste d’extrême droite qui finit par se déplacer dans les projets de loi et prises de parole de décideurs politiques.

    Elle s’inscrit dans un contexte où on remet chaque jour en cause la liberté associative et où le Premier ministre reprend les discours les plus racistes de l’extrême droite, comme la prétendue « submersion migratoire ».

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  • 15.2 milliards d’euros de bénéfices pour TotalEnergies : l’indécente lucrativité des pollueurs

    Ce mercredi 5 janvier, TotalEnergies révèle ses résultats financiers de l’année 2024 : 15.8 milliards de dollars de bénéfice net (15.2 milliards d’euros), et environ 15.7 milliards de dollars qui ont bénéficié aux actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats d’actions. Greenpeace France dénonce l’indécente lucrativité de la multinationale française, dont l’essentiel des activités reste basé sur l’extraction fossile, et qui fait fi de sa responsabilité climatique ainsi que des dommages environnementaux et sociaux qu’elle entraîne.

    Pour Sarah Cleaver, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France : “Ces résultats annuels démontrent la cupidité sans limite des entreprises polluantes comme TotalEnergies. Faute de politiques publiques ambitieuses pour réglementer le secteur, TotalEnergies continue de miser sur les énergies fossiles et met en péril nos conditions de vie sur Terre pour maximiser sa profitabilité et rémunérer ses actionnaires.

    Cyclone Chido, méga-feux à Los Angeles, inondations en Bretagne… Pas une semaine ne passe sans qu’un événement climatique extrême n’impacte gravement les populations. Les sinistré·es le paient de leur poche et parfois même de leur vie. En tant que principale responsable de la crise climatique, l’industrie pétro-gazière doit payer pour les dommages qu’elle cause autant que pour la transition énergétique à mener”, ajoute-t-elle.

    Derrière les discours verdissants, ces chiffres annuels confirment la perpétuation du modèle climaticide de l’entreprise. La production d’énergie à partir d’hydrocarbures (pétrole et gaz) continue de représenter près de 97.4 % de la production d’énergie globale de TotalEnergies. Pour rappel, d’après le GIEC, l’industrie des énergies fossiles est responsable de 86 % des émissions de CO₂ dans le monde. Les entreprises pétro-gazières ont conscience depuis des décennies de leur responsabilité dans les changements climatiques. Après avoir tenté de le cacher, voire de le nier, elles continuent de jouer la montre pour retarder toute transition et maximiser leurs profits à court-terme. Elles continuent donc d’investir pour extraire toujours plus et vendre leurs produits polluants, à rebours des recommandations de la communauté scientifique.

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