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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 181

  • 26 organisations françaises et internationales solidaires de six ONG palestiniennes classées « terroristes » par le gouvernement israélien

    Monsieur le Ministre,

    Vendredi 22 octobre, le ministère israélien de la Défense a désigné comme organisations terroristes six organisations nongouvernementales (ONG) palestiniennes : Addameer Prisoner Support and Human Rights Association, AlHaq Law in the Service of Man (AlHaq), Bisan Center for Research and Development, Defense for Children InternationalPalestine (DCIP), Union of Agricultural Work Committees (UAWC) et Union of Palestinian Women’s Committees (UPWC). Parmi les signataires de cette lettre, nous sommes nombreux à travailler très régulièrement avec ces organisations. Nos organisations déplorent vivement cette décision et expriment leur pleine solidarité avec les six ONG palestiniennes ciblées, qui dénoncent les violations des droits humains en Palestine, et que le gouvernement israélien tente de réduire au silence. Nous confirmons par la présente notre volonté ferme de continuer à les soutenir.

    Cette décision n’est pas un cas isolé datteinte à lespace civique de la population palestinienne sous occupation israélienne, mais la dernière dune série dattaques contre les ONG palestiniennes de défense des droits humains, qui font l’objet d’accusations injustifiées, notamment d’appel à la haine, d’antisémitisme et de soutien au terrorisme ainsi que de menaces, d’intimidations, de restrictions de mouvements et d’arrestations, uniquement pour avoir fait leur travail. Ces accusations et restrictions violent le droit international relatif aux droits humains notamment les droits à la liberté dexpression, dassociation et de mouvement qui garantit les droits fondamentaux à la création d’organisations de la société civile et à fournir des services communautaires.

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  • Migrant'scène 2021, le festival de la CIMADE, dans les Ardennes.

    Le festival Migrant’scène de La Cimade est de retour cette année du 13 novembre au 5 décembre, après une année 2020 sans événements « en vrai ». Depuis plus de 20 ans, Migrant’scène est un lieu de rencontres et d’échanges. Convivialité, créativité, croisement des regards et des imaginaires…sont autant d’atouts pour favoriser le dépassement de nos préjugés sur les migrations et les personnes étrangères.

    Cette année encore, le festival Migrant’scène est au diapason de la thématique « Résistance(s) » : pendant 3 semaines, des projections de films, des conférences, des animations, des expositions, des pièces de théâtre, des concerts sont proposés à toutes et à tous, pour résister aux amalgames, voir les migrations autrement et mieux comprendre ce sujet complexe.

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    Face au regain des discours de haine et à des politiques migratoires dites « pragmatiques », alors qu’elles sont aussi absurdes qu’inhumaines, La Cimade mise plus que jamais sur les actions de sensibilisation comme le festival Migrant’scène. Des actions qu’elle mène comment autant d’actes de résistance à la banalisation des discours xénophobes et à la violation des droits humains.

    Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de La Cimade, souligne l’engagement et l’énergie déployés pour organiser le festival : « Migrant’scène est le résultat d’un travail collectif qui s’étale souvent sur plusieurs mois et qui mobilise sur de nombreux territoires beaucoup de bénévoles, qui vont chercher à associer des partenaires et acteurs locaux, des personnes accompagnées dans nos permanences… C’est un moment fort de notre association, qui permet, à travers la force de l’action culturelle, de visibiliser certains de nos combats et de donner la parole aux personnes étrangères ».

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  • Michel Tubiana 1952-2021

    La Ligue des droits de l’Homme (LDH) est en deuil suite à la disparition de Michel Tubiana. Ancien président de la LDH de 2000 à 2005 après en avoir été son secrétaire général de 1984 à 1995, il était devenu président d’honneur et participait activement à ses travaux et ses actions. Il était président d’honneur d’EuroMed Droits et ancien vice-président de la FIDH. Avocat, militant infatigable de la défense des droits de l’Homme en France et dans le monde, il était un des maillons essentiels de la LDH, un phare, toujours disponible et toujours clairvoyant.

    Le 5 novembre 2021,
    une cérémonie d’hommage

    La LDH lui rendra un hommage public le vendredi 5 novembre, de 18h à 21h à la Maison du Barreau à Paris. Les places étant limitées, l’événement sera retranscrit en direct sur Facebook LDH (accessible aussi aux personnes n’ayant pas de compte Facebook, et sans engagement) .

    Si vous souhaitez suivre ce moment d’échanges en sa mémoire, nous vous invitons à participer à cet événement via https://www.facebook.com/events/172298508427448/

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  • Procès de l’avion repeint en vert : la procédure est annulée

    Bobigny, le 4 novembre 2021 – Neuf activistes devaient comparaître aujourd’hui devant le tribunal judiciaire de Bobigny. Le 5 mars dernier, ils et elles avaient repeint un avion en vert sur le tarmac de l’aéroport de Roissy pour dénoncer le greenwashing du gouvernement sur la question du transport aérien et le manque d’ambition du projet de loi Climat sur ce sujet. A la suite de cette action, ils et elles avaient été retenus arbitrairement dans les geôles du tribunal de Bobigny pendant plus de 20 heures et toute une nuit, après la levée d’une garde à vue de plus de 24 heures. Des nullités ont donc été soulevées par les avocats Marie Dosé et Alexandre Faro.

    La procédure a été annulée car le tribunal a constaté l’illégalité de la rétention des activistes et la violation flagrante de leurs droits. Le tribunal a donc refusé d’examiner cette affaire au fond en considérant qu’il n’était pas régulièrement saisi.

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  • La France en 2050 selon le nouveau scénario négaWatt

    Extraits de l'article de Bastamag

    (...)

    Pour négaWatt : aucun réacteur prolongé au-delà de 50 ans, aucun nouveau réacteur

    Le lendemain de la publication de RTE, l’association négaWatt a elle aussi présenté son nouveau scénario de transition écologique pour la France. L’horizon temporel est le même : 2050. Mais la vision diffère. NégaWatt dessine une France sans fossiles et sans nucléaire. Dans son scénario, aucun des 56 réacteurs nucléaires actuellement en activité n’est prolongé au-delà d’une durée de fonctionnement de 50 ans, certains sont arrêtés dès 40 ans. Aucun nouveau réacteur n’est mis en service. « Couplé à la réduction de la demande d’énergie, le développement des énergies renouvelables permet d’envisager la quasi-disparition des énergies fossiles d’ici 2050 et l’arrêt progressif de la production nucléaire d’ici 2045 ». Selon l’association, la part des énergies fossiles pourraient déjà être réduite de moitié (par rapport à 2020) dès 2030. Soit dans huit ans...

    Pour y parvenir, négaWatt préconise de multiplier par trois la production d’énergies renouvelables. L’éolien deviendrait la première source d’énergie en France. L’essor du photovoltaïque s’appuierait à la fois sur les petites installations sur les maisons individuelles, les installations de taille moyenne sur des bâtiments plus importants, les ombrières de parkings et les grands parcs au sol sur des friches industrielles ou des terrains impropres à l’agriculture.

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  • La Fondation Abbé Pierre dénonce une reprise forte des expulsions sans solution en 2021

    Alors que débute la trêve hivernale des expulsions, le bilan des expulsions de l’année 2021 s’avère décevant et inquiétant. D’après le ministère du Logement, au 30 septembre, 6 600 ménages ont été expulsés de leur logement en 2021. Un chiffre qui devrait dépasser les 8 000 ménages à la fin du mois d’octobre (contre 16 700 en 2019 et environ 3 500 en 2020).

    La crise sanitaire avait conduit le gouvernement à prolonger la trêve hivernale des expulsions jusqu’au 31 mai dernier et à proposer certaines mesures visant à éviter une explosion des expulsions en cette année 2021. Si elle a salué ces mesures, la Fondation Abbe Pierre constate, à la veille de la nouvelle trêve hivernale, qu’elles n’ont pas été suffisantes.

    D’après le ministère du Logement, par exemple, les expulsions sèches, sans relogement ni hébergement, ont représenté 73 % des expulsions du mois de juin (puis 23 % en juillet et en août), au mépris de l’instruction interministérielle du 26 avril 2021. Cette dernière a été appliquée inégalement selon les territoires, comme si certains préfets agissaient selon leur bon vouloir, et s’est souvent traduite par la mise à disposition d’hébergements temporaires, le jour même de l’expulsion, sans anticipation ni pérennité.

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  • COP26 : E. Macron exporte le climato-cynisme


    A la tribune cet après-midi, Emmanuel Macron a parlé ambition, confiance, transparence, solidarité et a rappelé que “le leadership exige l’exemplarité”. A mots couverts, le Président français a d’ailleurs mis en cause la Chine et les Etats-Unis dans les retards qui s’accumulent, plutôt que de questionner les bilans européens et français.

    Tout cela est cohérent avec la stratégie d’autosatisfaction déployée depuis plusieurs jours par la France, mettant en scène le Président français comme “facilitateur” de la COP26, après plusieurs années d’absence.
    Or, non seulement la maternité de l’Accord de Paris assigne à la France un rôle de leadership plus que de simple facilitateur, mais la réalité hexagonale est bien moins flatteuse. La France vient d’être condamnée par le tribunal administratif pour carences fautives dans la lutte contre le changement climatique. Elle est le seul pays européen du G20 à avoir augmenté ses financements fossiles depuis la signature de l’Accord de Paris (+24% en 2019).

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