Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 182

  • Consultation publique : pour la suspension de la chasse de la Tourterelle des bois

    La LPO vous invite à participer à la consultation avant le 7 août 2021.

    Le Ministère de la transition écologique et solidaire vient de soumettre à la consultation du public un projet d’arrêté visant à suspendre la chasse de la Tourterelle des bois jusqu'au 30 juillet 2022. La LPO donne un avis favorable à ce projet d’arrêté et vous invite à y participer. Voici quelques éléments pour vous y aider.

    Selon le suivi des oiseaux communs, la tourterelle a perdu 50% de ses effectifs entre 2001 et 2019. Nos observateurs à la Pointe de Grave en dénombraient 44 000 en migration au printemps 2004, et depuis c’est la chute libre jusqu’à 3 789 seulement sont passées en 2021 ! L’espèce figure sur la Liste Rouge des espèces menacées de l’UICN au niveau mondial.

    D’après l’ONCFS les chasseurs français en abattaient encore plus de 90 000 par an il n’y a pas si longtemps (dernières données saison 2013-2014).

    L’arrêté ministériel qui autorisait la chasse de 17 460 pour la saison 2020/2021 (sous prétexte de "gestion adaptative")  a été suspendu par une ordonnance du Conseil d’Etat en date du 11 septembre 2020. Le jugement sur le fond est attendu, ainsi que celui de la saison 2019-2020 qui autorisait la destruction de 18 000 tourterelles.

    Lire la suite

  • Un quinquennat perdu pour le climat


    Alors que la loi Climat et Résilience est votée de façon définitive à l’Assemblée nationale à 17h mardi 20 juillet, plusieurs organisations et collectifs ont organisé un rassemblement devant le Palais Bourbon pour dénoncer le manque criant d’ambition de la loi.

    Cette loi tant attendue a réussi l’exploit de faire l’unanimité de la société civile contre elle par la faiblesse de ses mesures structurantes. Si Emmanuel Macron avait annoncé vouloir adopter sans filtre, à l’exception de trois “jokers”, les 146 mesures proposées par la Convention citoyenne pour le climat (CCC), force est de constater que le décalage entre l’ambition des mesures proposées par les 150 citoyens et citoyennes et le texte final est immense. En l’état, cette loi ne permettra pas à la France de respecter la trajectoire de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, comme l’ont rappelé le Conseil économique, social et environnemental, le Haut Conseil pour le climat et le Conseil national de la transition écologique. Cet objectif est par ailleurs déjà obsolète à l’heure où l’Union européenne vient d’adopter une trajectoire de -55%, elle-même insuffisante pour rester sous la barre des + 1,5°.

    Lire la suite

  • “L’été en libération conditionnelle”

    Tribune de Malik Salemkour, président de la LDH, publiée sur Mediapart

    La pandémie de la Covid-19 est d’une exceptionnelle gravité, se diffusant partout dans le monde avec plus de 4 millions de morts en moins de deux ans. La France paye un lourd tribut : plus de 111 000 décès, près de 6 millions de personnes contaminées, dont beaucoup ont d’importantes séquelles. Des mesures extraordinaires ont été prises par les pouvoirs publics pour protéger la population, endiguer la propagation du virus et sa mortalité. Les importants efforts consentis par tout un chacun ont permis la forte décrue des contaminations et des hospitalisations, après une violente troisième vague subie au printemps. C’est dans ce contexte favorable que le président de la République a décidé un large assouplissement des contraintes à l’été et ouvert l’espoir d’un retour progressif à la normale, après des mois de succession de confinements et de restrictions lourdes dans nos vies quotidiennes qui pèsent sur le moral de toutes et tous. Pourtant, l’arrivée d’un variant « Delta » plus contagieux profilait une quatrième vague prochaine. Le pari de l’exécutif d’en maîtriser la période d’impact et d’avoir un taux de vaccination suffisant pour la limiter a été perdu, l’obligeant à faire volte-face. Dans la précipitation, donnant encore un sentiment d’imprévoyance et de gestion erratique, Emmanuel Macron a dû revenir sur ses promesses en annonçant des dispositions contraignantes dans de larges champs de la vie sociale, qui interrogent et inquiètent.

    Lire la suite

  • Du coyote à la baleine ...

    S'il n'est pas logique de passer du coq à l’âne, il n'est pas plus évident de d'aller du coyote à la baleine.

    C’est pourtant ce que nous proposent des artistes locaux, qui se manifestent ces derniers jours à Vouziers et à Boult-aux-Bois.

    La boutique "Verte Blanche" tenue par Cécile Dalcq accueille régulièrement des expositions dans son local de la rue Chanzy à Vouziers. Le 10 juillet avait lieu le vernissage de sa dernière présentation qui regroupe trois noms.

    P1540280.JPGCarole Thon est, entre autres activités, sculptrice, avec comme références Camille Claudel et Ousmane Sow. Son matériau de prédilection : "la terre dans ce qu’elle a de noble, de vivant, de résistant et d’archaïque dans l’histoire de l’humanité".

    Les Vouzinois la connaissent également comme chargée de communication pour les Rimbaud du Cinéma avec Manuel Sanchez.

    Elle a déjà présenté ses œuvres dans d'autres lieux des Ardennes, où elle est désormais installée.

     

    Marie-Lazarine Poulle est elle aussi installée dans les Ardennes mais son arrivée remonte à plusieurs années. Voici un extrait de sa marie-lazarine 07.2021.jpgbiographie présentée par son éditeur : "Bénéficiaire d’une allocation doctorale, Marie-Lazarine Poulle parcourt alors la campagne dans une vieille 4L, s’embourbe souvent, s’improvise trappeur pour capturer des renards et les suivre par radiopistage, les observe la nuit aux phares et, quatre ans plus tard, soutient une thèse sur leur comportement. Les années 1990 ont débuté, elle a 27 ans et s’envole pour le Québec où elle ne connaît personne et n’a jamais mis les pieds. Recrutée comme postdoctorante, elle apprend l’hiver, le québécois et le maniement d’une motoneige. Loin de tout et par -20 °C, elle suit son équipier qui piste les coyotes qui traquent les cerfs. L’année se termine, elle décide de rester, se fait embaucher dans le privé, supervise l’effarouchement d’oies blanches, rédige des rapports sur la chasse et le piégeage en territoire autochtone, identifie les obstacles au déplacement des ours, se fait d’autres amis."

    Son ouvrage "Un hiver de coyote" est donc très largement inspiré de son expérience, et lui permet de transmettre les leçons qu'elle a pu tirer de ses rencontres.

    P1540289.JPGDominique Mette est ardennais et argonnais depuis de nombreuses années. Il a poursuivi une activité de peintre en parallèle à son activité professionnelle.

    Il revient exposer chez Cécile Dalcq, avec des tableaux d'inspirations très diverses. "Il a établi des ponts entre la lumière dorée de Rembrandt, la stylisation irrésistible de Georges De La Tour et l’imagerie populaire d’Hergé, l’abstraction d’Hartung ou le morbide de Bacon."

    Cette citation est tirée de la biographie des artistes présents à Chamboult'où, l’édition 2021 de ce parcours rural se déroulant actuellement à Boult-aux-Bois.

    Dominique Mette y présente de nombreuses œuvres picturales, mais aussi une sculpture monumentale. Elle représente une baleine et elle fait partie d'une série sur ce même thème.

    Vous trouverez  ci-dessous un aperçu du parcours Chamboult'où de cette année.

     

     

     

    Lire la suite

  • La justice permet l’exploitation minière de la Montagne d’or

     

    Un article de "Reporterre" publié le 17.07.2021

    La justice administrative a donné raison en appel à la compagnie minière qui souhaite exploiter la Montagne d’or en Guyane. Le juge a appliqué un Code minier archaïque, face à un État français qui n’a guère fait de zèle pour défendre sa position.

    Vendredi 16 juillet, la cour administrative d’appel de Bordeaux a confirmé le jugement en première instance du tribunal de Cayenne : la compagnie Montagne d’or a bien droit aux concessions minières que le ministère de l’Économie, en charge des mines, refuse pour l’instant de lui délivrer. Avec ces titres miniers, le consortium russo-canadien Nordgold – Orea mining (anciennement Columbus gold) peut envisager d’exploiter le gisement d’or primaire qui se trouve dans l’emprise de l’une de ces concessions.

    Début 2019, la Compagnie Montagne d’or contestait auprès du tribunal administratif de la Guyane le refus implicite que lui opposait le ministère de l’Économie. Ce dernier ne lui délivrait pas les titres miniers dont elle demandait le prolongement pour une durée de 25 ans. En décembre 2020, le juge administratif de Cayenne avait enjoint l’État d’octroyer ces concessions à la compagnie minière sous six mois.

    Lire la suite

  • Les États européens complices des violences contre les personnes migrantes en Libye

    Hommes, femmes et enfants interceptés en Méditerranée par les garde-côtes libyens sont renvoyés dans des centres de détention en Libye, où ils souffrent d’atroces violations de droits humains. Torture, violences sexuelles et travail forcé y sont monnaie courante, en toute impunité. Notre dernier rapport met en lumière les conséquences d’une politique européenne honteuse qui accepte de collaborer avec la Libye.

    Notre rapport intitulé « Personne ne te cherchera ». La détention abusive des personnes réfugiées et migrantes débarquées en Libye révèle que les violations commises depuis une décennie contre les personnes réfugiées et migrantes se sont poursuivies sans relâche dans les centres de détention libyens durant les six premiers mois de 2021, malgré les engagements répétés à y mettre un terme.

    Le rapport détaille ce qu’ont vécu 53 personnes réfugiées et migrantes, la plupart interceptées en mer, puis détenues dans des centres officiellement contrôlés par la Direction de la lutte contre la migration illégale (DCIM).

    Lire la suite

  • Pour la déconjugalisation de l’AAH

    Le 16 septembre, des rassemblements auront lieu dans toute la France pour dire STOP À LA DÉPENDANCE FINANCIÈRE des bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).  

    Aujourd’hui, le montant de l’AAH est calculé en fonction des ressources du couple. Ainsi, 270 000 personnes en situation de handicap en couple perçoivent une AAH réduite ou en sont privées. 

    Les personnes concernées et les associations dénoncent depuis des années cette injustice. L’AAH n’est pas un minimum social comme les autres ; les personnes en situation de handicap doivent conserver leur autonomie financière lorsqu’elles ne peuvent pas travailler, condition intrinsèque du respect de leurs droits, de leur santé et de leur dignité.

    Grâce à l’implication de nombreux parlementaires et à la forte mobilisation des personnes concernées, des associations, de personnalités de la société civile, une proposition de loi permettant d’individualiser le calcul de l’AAH (c’est-à-dire sans prendre en compte les revenus du couple), a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale en février 2020 puis au Sénat en mars 2021. Une pétition en ligne sur le site du Sénat a obtenu plus de 100 000 signatures en début d’année.

    Lire la suite