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michel coistia

  • Conférence le vendredi 4 mars : l'église Saint-Maurille, une histoire mouvementée.

    Conférence "L'église Saint-Maurille, une histoire mouvementée"

    animée par Michel Coistia

    Entrée libre et gratuite

    L’association de sauvegarde du patrimoine vouzinois propose beaucoup d’autres manifestations.

    Vous pouvez en prendre connaissance sur le site de l’ASPV : https://patrimoine-vouzinois.fr/

    Organisation : Association de Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois.

    Voici un bref  aperçu historique sur l'église Saint-Maurille, tiré de Wikipédia .

    "Les terres sur lesquelles s'est élevé le bourg de Vouziers appartenait à l'abbaye de Saint-Thierry, près de Reims. La paroisse est citée à la conférence ecclésiastique de Reims de 1148, présidée par le pape Eugène III. Les décimateurs de l'église, sous l'Ancien régime, étaient pour trois quarts les religieux de Saint-Thierry, et pour un quart les messieurs du Chapitre et la Charité de Reims4.

    L'église de style gothique date des XIVe siècle et XVe siècle. Le portail a été construit isolément au XVIe siècle, dans un style Renaissance. Une porte latérale a été ajoutée pour servir pendant près de deux cents ans de porte d’entrée au cimetière qui entourait à l’époque l’église. En 1764-1768, cette porte est rattachée à l'église, et le portail est réuni à l'église ogivale par des murs latéraux, un plafond et une couverture d'ardoises au-dessus de laquelle s'élève une tour carrée à toit arrondi.

    Les deux guerres mondiales endommagent l'église, obligeant à différentes réfections. Le clocher et le portail sont restaurés en 1987-1988 et le parvis en 1989.

    L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1913 ."

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  • L'Aisne, une rivière sauvage

    Conférence de Michel Coistia

    le vendredi 26 novembre 2021 à 20h précises

    salle Bellevue à Vouziers

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    L'Aisne une rivière sauvage : une présentation de la rivière dans son cours ardennais, de ses sautes d'humeur, de sa vallée et de son environnement : faune et flore, des activités humaines dans le vallage. Une conférence soutenue par un diaporama richement illustré de photographies et documents. 


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  • Les journées du patrimoine pour (re)découvrir les richesses de l'Argonne.

    La 36e édition des journées du patrimoine proposait pas moins de 24 000 événements lors de ce week-end des 21 et 22 septembre. Après la très belle journée de samedi, le temps s'est dégradé dimanche après-midi, perturbant quelque peu le déroulement de certaines manifestations.

    Ces journées rencontrent toujours un succès populaire important, qui marque l'intérêt de la population pour son histoire et son patrimoine. Certains lieux, inaccessibles habituellement, sont ouverts au public à cette occasion, permettant de découvrir des richesses méconnues.

    C'est le cas de l'abbaye de Chatel-Chéhéry, qui a été laissée à l'abandon depuis de nombreuses années. Elle a été fondée au XIIe siècle, par des moines venant de l'abbaye de La Chalade, qui découlait elle-même de l'abbaye de Clairvaux. L'abbaye a prospéré jusqu'au XIVe siècle, avec une activité agricole prédominante, mais aussi avec une activité industrielle (forges et verreries). La guerre de Cent Ans  et les guerres de religion mettront fin à ce développement, le site étant victime de pillages et de destructions.

    Il a été rebâti au XVIIIe siècle dans un style classique, mais l'abbaye subit une baisse d'influence avec une raréfaction des vocations. Avec la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Ils deviennent une résidence de plaisance au début du XIXe siècle, le propriétaire faisant détruire deux ailes du cloître. L'ensemble a peu évolué depuis cette date, mais a subi de gros dégâts suite à plusieurs tempêtes.

    L'ensemble du site a récemment été racheté par une famille passionnée d'histoire et d'architecture. De gros travaux sont en cours et d’autres à mettre en œuvre pour mettre en sécurité les bâtiments.

    C'est sous la conduite d'un des nouveaux propriétaires que les visiteurs ont pu admirer l'extérieur de cet ensemble remarquable, l'intérieur présentant un état trop dégradé pour être accessible en sécurité. Guillaume Ull est lui-même architecte, et il a su mettre ses compétences au service de sa passion pour présenter en détail et de manière vivante les richesses de l'abbaye.

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  • Cérémonie en hommage à Roland Garros à Vouziers

    Pour la 29e fois, une cérémonie était organisée  devant la tombe de Roland Garros, abattu le 5 octobre 1918 près de Saint-Morel.

    En cette année 2014, où débute la commémoration du centenaire de la Grande Guerre, l'hommage a pris une dimension supplémentaire et s'est déroulé avec un éclat particulier. L'Association Roland Garros de l'Aviation au Tennis, avait invité des pilotes militaires de la Réunion, île natale de Garros, et le  général Jean-Pierre Martin, Président de l'association des pilotes de Chasse.

    On notait également la présence du Sous-préfet de Sedan, représentant le Préfet des Ardennes, d'élus régionaux et départementaux, du Maire de Vouziers et d'élus de la Ville, d'anciens combattants et de porte-drapeaux d'associations patriotiques.

    La cérémonie a débuté au carré militaire du cimetière de Vouziers, où Michel Coistia, membre de l'ARGAT reprit en partie le parcours de Roland Garros pour l'associer à celui d'un grand Vouzinois Albert Caquot. En effet si Garros fut un pionnier et un héros de l'aviation, il fut aussi un artisan actif de l'amélioration technique des avions militaires. Il contribuera grandement à l'invention du tir à travers l'hélice, qui constitua l'avancée fondatrice de l'apparition de l'avion de chasse. De même, Albert Caquot, ingénieur polyvalent et inventif, fit faire un bond technologique aux ballons captifs qui jouèrent un rôle important dans l'observation et la défense aérienne.

    Après le dépôt de gerbes et la minute de silence, les personnalités se rendirent à la salle municipale du CPR toute proche. Là, différentes prises de parole eurent lieu, ainsi que des échanges de souvenirs entre les organisateurs vouzinois et leurs invités.

    Voici des images de cette cérémonie :

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    Michel Coistia lit  l'évocation historique, en présence du Général Martin et des pilotes réunionnais.

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    Dépôt d'une gerbe par les représentants des pilotes militaires réunionnais.

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    Les personnalités et porte-drapeaux devant la tombe de Garros.

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    La tombe fleurie de l'aviateur.

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    Yvon Carles, Président de l'ARGAT et Jean-Marie Perrier, Président de l'Association des Pilotes de Chasse réunionnais.

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    Remise de la médaille de la ville par le Maire de Vouziers

    Extraits de la prise de parole de Michel Coistia où il évoque les rôles respectifs de Roland Garros et d'Albert Caquot dans le premier conflit mondial :

    (...)

    Roland Garros, l’audacieux vainqueur de la Méditerranée, le 23 septembre 1913, s’engage comme volontaire dans l’aviation dès le 4 août 1914 alors que natif de La Réunion, il n’était pas tenu à la conscription. Il rejoint, à Buc près de Nancy, l’escadrille MS23, une des quatre formations créées dans l’urgence dans les premiers jours de la guerre. C’est la première escadrille Morane-Saulnier. Elle est équipée d’appareils de type L « Parasol » monoplan surélevé, prédestinés à la reconnaissance. Roland Garros recherche la confrontation avec l’aviation allemande. Aussi, il ne peut se satisfaire de l’armement futile constitué de carabines, de mousquetons qu’un tireur, aussi habile soit-il oppose de façon dérisoire à des Albatros ennemis dotés de mitrailleuses. Roland Garros, pilote de guerre en mission de reconnaissance puis de bombardement est affecté en octobre 1914 à l’escadrille du camp retranché de Paris. Pilote, il sera en même temps ingénieur et pilote d’essai pour Morane Saulnier. Il se consacre passionnément avec son ami Raymond Saulnier ingénieur de génie, à la mise au point d’un système permettant le tir synchronisé axial, au travers du pas de l’hélice.Saulnier a déjà conduit des recherches sur la synchronisation du tir et du moteur. Mais il n’aboutit pas et les essais se terminent presque toujours par la destruction de l’hélice. Les deux hommes ne se découragent pas. Ils blindent les pales de l’hélice à l’aide de déflecteurs métalliques et ils utilisent une mitrailleuse légère de 8mm. Le dispositif complet fonctionne efficacement, il deviendra dès les premiers mois de 1915, le cauchemar des pilotes allemands. Garros et Saulnier viennent d’inventer le tout premier avion de chasse monoplace de l’Histoire. C’est d’ailleurs sur un Morane-Saulnier type L, équipé de ce système novateur que Garros obtiendra trois victoires consécutives les 1er, 15 et 18 avril 1915.

    (...)

    Albert Caquot, né à Vouziers le 1er juillet 1881, brillant polytechnicien, ingénieur diplômé de l’Ecole des Ponts et Chaussées, est mobilisé comme lieutenant d’aérostiers le 1er août 1914. Ce savant créatif constate que les ballons sphériques sont instables et que les observateurs nauséeux livrent des témoignages peu fiables. Les Drachen allemands de forme allongée sont beaucoup plus stables. Albert Caquot utilise son génie mécanique et sa capacité d’innovation réfléchie pour concevoir le ballon L, ovoïde, à l’aérodynamisme parfait grâce à son empennage souple à trois lobes. Il améliore simultanément le système de treuillage, le dispositif de cordages triangulés et obtient ainsi des performances bien supérieures à celles des Drachen. Mais Albert Caquot ne s’arrête pas là et conçoit le ballon M encore bien supérieur qui s’oriente et s’immobilise dans le vent. Il peut atteindre une altitude proche de 1.500 m et supporte pour l’observation courante des vitesses de vent supérieures à 20m/s avec moins de fatigue pour l’observateur. L’appellation « saucisse » lui est bientôt réservée. Il jouera un rôle décisif dans les missions d’observation et dans la défense passive de bateaux et de villes en élevant des barrages aériens de câbles. Le commandant de réserve Albert Caquot sera nommé le 11 janvier 1918, par Georges Clémenceau, Directeur technique de l’aviation. Ainsi les parcours de Roland Garros et d’Albert Caquot convergeaient. Nous savons que la vie du héros de l’aviation se brisera dans le ciel de Saint-Morel, le 5 octobre 1918. Albert Caquot, ce prodigieux bâtisseur et ce génial inventeur, décédera en 1976. Il était juste, nous semble-t-il, de réunir, ici, à Vouziers, ces deux hommes exceptionnels, dans un même hommage.

    Michel Coistia, membre de l'ARGAT, le 05 octobre 2014.