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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 121

  • Greenpeace engage un recours contre le greenwashing de l’Union européenne sur le gaz fossile et le nucléaire.

    Contestant l’inclusion du gaz fossile et de l’énergie nucléaire dans la liste des investissements durables de l’UE, la taxonomie, Greenpeace a décidé de porter le dossier devant les tribunaux. Le 8 septembre, l’association  a déposé une demande officielle de révision devant la Commission européenne dans laquelle elle dénonce la décision de cette dernière d’inclure ces deux énergies polluantes dans la taxonomie en janvier dernier, ainsi que l’échec du Parlement européen à y mettre son véto lors d’un vote en juillet. Greenpeace rappelle que cette décision a été prise en dépit d’une forte mobilisation de la société civile contre l’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne et alors que plusieurs climatologues, des institutions financières ou des associations avaient pris position contre.

    Pour Greenpeace, l’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie contrevient aux critères définis de la taxonomie, à la loi européenne sur le climat et aux obligations de l’UE au titre de l’accord de Paris de 2015. 

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  • Neuville-Day, de la Tortue au Donjon.

    A l'occasion des journées européennes du patrimoine, l'ASPV a permis la découverte du village de Neuville-Day et de ses sites particuliers.

    L'après-midi a débuté par une visite du moulin de la Tortue, ou tout du moins des vestiges qui en subsistent. Ce moulin a une longue histoire, qui s'arrête en 1918 avec sa destruction lors de la retraite de l'armée allemande, qui l'occupait depuis le début de la guerre.

    Michel Coistia, membre actif de l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois (ASPV) a servi de guide le long de cette visite. Il a illustré son propos de plans et de photos d'époque, qui permettaient de bien se représenter ce que fût ce moulin.

    Il avait écrit un texte sur ce sujet dans la revue "Terres Ardennaises", en voici un extrait :

    "Établi en 1813 par le sieur Nicolas Tortuyaux, habitant de Neuville-Day le moulin à farine s’accompagne d’une petite maison dite "du garde du moulin" (en cours de restauration). Dès l’automne 1816, il s’agrandit et passe à deux tournants c'est-à-dire à deux couples de meules actionnées par deux roues en dessus."

    La suite de son histoire sera marquée par la construction du canal des Ardennes, qui va modifier le cours du ruisseau. La fin de son activité sera donc la grande guerre de 1914 1918, avec sa destruction lors du repli des armées allemandes en 1918.

    Il persiste aujourd'hui les restes de la grande roue métallique, visibles depuis la voie qui longe le canal, et une maison attenante qui est en cours de restauration par le propriétaire des lieux.

    Cette visite en présence de l'actuel propriétaire a été suivi par un public nombreux et attentif. Une partie de ces curieux d'histoire locale a pu ensuite découvrir le donjon de Day. Pour des raisons de sécurité, seuls des petits groupes de 15 personnes ont pu pénétrer à l'intérieur de ce témoin de l'architecture féodale ardennaise.

    En fin d'après-midi, ce parcours patrimonial s'est terminé avec la visite de l'église du village. Cette église a été édifiée en 1962 par l'architecte Sibertin-Blanc en remplacement d'un édifice détruit lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cette église en remplaçait déjà une autre construite en 1539. 

    Ci-dessous des clichés de la visite du moulin de la Tortue.

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  • L’Europe face à la crise énergétique

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 15 Septembre 2022

    Mercredi 14 septembre, lors de son discours sur l’état de l’Union européenne au Parlement de Strasbourg, la présidente de la commission Ursula von der Leyen a annoncé « une réforme complète et en profondeur » du marché de l’électricité européen pour protéger les citoyens devant la flambée des prix du gaz et de l’électricité. Parmi les mesures d’urgences évoquées, le plafonnement des super-profits (qui rapporterait 140 milliards d’euros aux Etats de l’UE) et la création d’une banque publique dédiée à l’hydrogène.
    Ursula von der Leyen a également redit la « solidarité indéfectible » de l’Europe avec l’Ukraine, où elle se rend ce jeudi 15 septembre.
    Depuis le début de la guerre et face aux défis immenses qui se profilent, l’édifice européen parvient malgré tout à s’adapter et à sauvegarder son unité. Notamment pour s’orienter vers une indépendance énergétique, plus que jamais nécessaire.

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  • Régulation des multinationales : lancement de la campagne “De la justice dans les affaires”

    Communiqué de CCFD-Terre Solidaire.

    Mettre fin à l’exploitation des travailleur·ses, aux violations des droits des populations et à la destruction de l’environnement par les pratiques néfastes des multinationales européennes [1]. Telles sont les revendications de la campagne “De la justice dans les affaires“, lancée aujourd’hui à Bruxelles et par plus de 100 organisations de la société civile et organisations syndicales à travers toute l’Europe. Elles demandent à l’Union européenne (UE) d’adopter une directive ambitieuse sur le devoir de vigilance des entreprises qui prévienne efficacement les atteintes à l’environnement et aux droits humains et oblige les entreprises à en répondre devant la justice.

    Même si des pays comme la France et l’Allemagne ont montré la voie en adoptant des lois nationales en la matière, une législation européenne plus large et ambitieuse est nécessaire. En février 2022, la Commission européenne a enfin dévoilé sa proposition de directive européenne exigeant des grandes entreprises qu’elles identifient et préviennent les risques et remédient aux violations des droits humains et dommages environnementaux pouvant être causées par leurs activités et investissements  dans leurs chaînes de valeur au sein et en dehors de l’UE. Cependant, les lobbies ont déjà laissé leurs marques et la proposition contient de dangereuses lacunes.

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  • Enfants français détenus en Syrie : la France condamnée

    Article publié par Politis le 14.09.2022

    La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France ce mercredi 14 septembre pour avoir refusé de rapatrier deux mères françaises et leurs enfants, détenus depuis 2019 dans les camps kurdes du nord-est syrien. Une décision qui fait désormais jurisprudence.

    Après trois ans de procédure lancée par des grands-parents de trois enfants retenus dans les camps kurdes, la France a donc été condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) dans un arrêt rendu par la grande chambre ce mercredi matin. Une décision très attendue qui fait désormais jurisprudence et force l’état français à revoir l’ensemble des situations des dizaines de femmes et des centaines d’enfants encore prisonniers dans le nord-est syrien.

    La décision de la CEDH porte précisément sur deux dossiers défendus par maître Marie Dosé, très investie sur cette question.

    La première affaire concerne une femme née en 1991, partie en Syrie en 2014, devenue maman de deux enfants d’aujourd’hui 8 et 6 ans. Elle avait manifesté sa volonté de rentrer en France depuis 2016 après la mort de son mari. Elle et ses enfants sont retenus par les Kurdes depuis février 2019. « Très amaigrie, elle aurait souffert d’une fièvre typhoïde sévère non soignée. L’un de ses enfants aurait reçu des éclats d’obus sans être soigné » alors que l’autre serait « dans un état d’instabilité psychologique important » peut-on lire dans la décision de la CEDH. Le second dossier concerne une femme de 33 ans partie en juillet 2015. Elle a donné naissance à un enfant en janvier 2019 quelques mois avant d’être faite prisonnière par les Kurdes en mars de la même année. L’enfant grandit depuis dans un camp.

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  • Après les inondations, le Pakistan a besoin de réparations, pas de charité

    Extraits de l’article de Farooq Tariq ; publié le 13 septembre par  le CADTM 

    À l’heure où nous écrivons ces lignes, plus d’un tiers du Pakistan est sous les eaux. Des inondations soudaines, générées par des pluies de mousson exceptionnelles, ont jusqu’à présent coûté la vie à 1350 personnes. Un million de bâtiments résidentiels sont totalement ou partiellement endommagés, laissant plus de 50 millions de personnes déplacées.

    On s’attend à ce que les inondations ajoutent 10 milliards de dollars de dommages à une économie déjà chancelante. Plus de 793 900 têtes de bétail sont mortes, privant ainsi les familles pakistanaises d’une source essentielle de subsistance. Près d’un million d’hectares de cultures et de vergers ont été touchés.

    Ces conséquences sont indéniablement le symptôme d’une crise climatique qui s’accélère. Bien qu’il produise moins d’un pour cent des émissions mondiales de carbone, le Pakistan subit certaines des pires conséquences de la crise climatique. Au cours des vingt dernières années, le pays a été régulièrement classé parmi les dix pays les plus vulnérables au monde dans l’indice mondial des risques climatiques. Comme le dit Julien Harneis, coordinateur humanitaire des Nations unies au Pakistan : « Cette super inondation est due au changement climatique - les causes sont internationales ».

    (...)

    Les inondations ont suscité une vague d’aide étrangère, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ayant versé 30 millions de dollars, qui s’ajoutent à une contribution de 3 millions de dollars des Nations unies. L’ONU lance un nouveau plan d’aide aux victimes des inondations au Pakistan, tandis que ses représentant·es se font l’écho des appels à une hausse des contributions du monde entier. Mais tout ceci est loin d’être suffisant.

    Alors que les organisations humanitaires se démènent pour trouver des fonds d’urgence, un visage familier est revenu sur le devant de la scène. Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment approuvé une demande de sauvetage en prévoyant le versement de 1,1 milliard de dollars au pays. À première vue, cela peut sembler vital pour le redressement du Pakistan, mais l’accumulation de dettes supplémentaires sur un pays déjà en proie à une crise financière ne fera que provoquer un nouveau désastre.

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  • Journée du 28 septembre : le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps

    Communiqué commun

    Aux Etats-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents Etats. À ce jour déjà 18 Etats interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.

    Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.

    Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.

    Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.

    En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco. Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est
    un droit.

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