L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 125
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Insectes et arachnides (2)
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Insectes et arachnides (1)
Moins connu que le monde des oiseaux ou des mammifères, les insectes et araignées sont cependant un chaînon important de la biodiversité. Pour cette fin d'été, en voici quelques uns à découvrir et à (re)connaître.
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Qui sont les faucons de Moscou ?
Extraits de l'article du Monde diplomatique
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Les nationaux-patriotes partagent une aspiration commune : la reconstitution d’un État fort qui ferait la synthèse des périodes de l’histoire russe en alliant les valeurs traditionnelles et spirituelles de l’empire tsariste avec la puissance militaire et technologique de l’Union soviétique (3). Bien que ce groupe demeure dans l’opposition, une partie de ses idées est récupérée par le pouvoir lors du déclenchement de la guerre de Tchétchénie, en 1994. Le régime cherche alors à construire un nouveau patriotisme d’État autour de la lutte contre le séparatisme. En 1996, Eltsine crée une commission gouvernementale pour définir l’« idée nationale » de la Russie postsoviétique.
À la fin du siècle, plusieurs événements majeurs provoquent le rejet du libéralisme et de l’Occident ainsi que la montée du patriotisme au sein de l’opinion russe : la crise financière de 1998 et la dévaluation brutale du rouble, l’élargissement de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) à la Hongrie, à la Pologne et à la République tchèque, les bombardements de la Serbie par l’OTAN en 1999 sans mandat de l’Organisation des Nations unies (ONU) et la seconde guerre de Tchétchénie. Ce contexte favorise l’émergence d’une nouvelle génération d’intellectuels, les Jeunes Conservateurs. Nés dans les années 1970, ces nouveaux faucons russes n’éprouvent guère la nostalgie de l’Union soviétique qui caractérise leurs aînés nationaux-patriotes. Mais ces spécialistes de philosophie religieuse, du conservatisme politique et du nationalisme, formés à l’université d’État de Moscou (MGU), prolongent leur critique de la mondialisation et leur volonté de promouvoir la souveraineté de l’État russe avec son statut de grande puissance.
En politique, l’arrivée de M. Vladimir Poutine à la présidence en 2000 entérine un tournant conservateur. Ce dernier entend renforcer la centralisation de l’État et restaurer la « verticale du pouvoir ». À partir de 2004, le Kremlin contre-attaque sur le plan idéologique face aux « révolutions colorées » pro-occidentales dans l’espace postsoviétique. M. Vladislav Sourkov, le chef adjoint de l’administration présidentielle et l’idéologue en chef du parti au pouvoir, Russie unie, théorise, en 2006, le concept de « démocratie souveraine » pour justifier le caractère autoritaire de l’État. Douguine et Prokhanov sont conviés par le parti à donner des conférences aux mouvements de jeunesse progouvernementaux Nachi (« Les nôtres ») et Molodaïa Gvardia (« La jeune garde »). Leurs carrières décollent. Douguine est nommé professeur de philosophie à l’université de Moscou en 2006. Prokhanov devient l’invité fréquent des émissions de débat présentées par le fameux journaliste proche du pouvoir Vladimir Soloviev, sur la chaîne NTV (4). Les Jeunes Conservateurs, quant à eux, animent un groupe de réflexion au sein de Russie unie, le Club russe, chargé de formuler une réponse progouvernementale au nationalisme ethnique anti-Kremlin, qui a le vent en poupe.
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Arabie saoudite : condamnée à 34 ans de prison pour des tweets
Publié le 19.08.2022 par Amnesty International
En Arabie saoudite, Salma Al-Chehab, une doctorante de 34 ans, a été condamnée à 34 ans de prison pour son militantisme sur Twitter. Ce jugement inacceptable est un énième exemple de la répression féroce en cours dans le pays contre les militants et militantes pacifiques.
Salma Al-Chebab a été prise pour cible pour avoir utilisé Twitter afin de suivre, de discuter et de soutenir des défenseures des droits des femmes, parmi lesquelles Loujain al-Hathloul. Cette dernière avait été emprisonnée à l’issue d’un procès contraire aux règles d’équité les plus fondamentales devant le Tribunal pénal spécial, pour « espionnage pour des instances étrangères » et « conspiration contre le royaume ». Loujain al-Hathloul a bénéficié d’une libération conditionnelle en 2021, mais se trouve toujours sous le coup d’une interdiction arbitraire de voyager.
Pour sa part, Salma Al-Chebab a dans un premier temps été condamnée à six ans de prison à la mi-2022. Après son audience d’appel devant le Tribunal pénal spécial le 9 août 2022, un juge a prononcé contre elle une peine de 34 ans de prison à l’issue d’un procès manifestement inique. Ce jugement sera ensuite suivi d’une interdiction de voyager d’une durée de 34 ans à compter de la date de sa libération.
Salma al Chehab n’aurait pour commencer jamais dû être condamnée, mais faire passer sa peine de six à 34 ans de prison au terme d’un procès inique montre que les autorités ont l’intention de faire d’elle un exemple dans le cadre de leur répression implacable contre la liberté d’expression. Elle doit être libérée immédiatement et sans condition. Les autorités saoudiennes doivent lui permettre de retrouver sa famille et de poursuivre ses études au Royaume-Uni.
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L’interdiction de la chasse à la tourterelle des bois prolongée jusqu’en 2023
Publié par Reporterre le 18.08.2022
Victoire pour les défenseurs des oiseaux. Un arrêté publié jeudi 18 août suspend « sur l’ensemble du territoire métropolitain » la chasse de la tourterelle des bois, jusqu’au 30 juillet 2023.
Le gouvernement avait d’abord autorisé l’abattage de 17 460 tourterelles maximum sur la saison 2020-2021. Ces volatiles sont pourtant une espèce menacée d’extinction et classée sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Le Conseil d’État, saisi par des associations de défense des oiseaux, avait finalement suspendu cette décision.
En 2021, l’État avait donc décidé d’interdire la chasse de cette espèce jusqu’au 30 juillet 2022. Après une consultation du public cet été, et malgré une opposition du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, le ministère de la Transition écologique a prolongé cette interdiction jusqu’en 2023. La Commission européenne demandait depuis 2018 à ses États membres la suspension de la chasse des tourterelles des bois.
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Patrick Kabré est de retour dans les Ardennes
L'artiste burkinabé Patrick Kabré est de retour dans les Ardennes pour quelques jours. Nous organisons un concert dans un endroit "bio" à Bar lès Buzancy: La Fontaine qui Bruit!
Il aura lieu ce vendredi 19 août à 18h00 dans ce lieu magique.
Un fléchage est prévu.
N'hésitez pas à en parler autour de vous !
La fluidité du cours d'eau, la voix de l'artiste et la sérénité de l'endroit seront en harmonie...
Si vous avez besoin de bonnes énergies, n'hésitez pas ! Tous les éléments seront rassemblés.
La rémunération de l'artiste se fera au chapeau.
Face à une société en quête de stabilité sociale, il est nécessaire d’impliquer le jeune public dans le processus de lutte contre l’extrémisme violent. La musique, symbole de liberté et d’émancipation, en est le parfait support.
C’est pour cela que Patrick se déplace dans des écoles, au Burkina Faso ou en Europe, pour parler de tolérance et d'humanisme, mais aussi raconter le quotidien des personnes réfugiées . Objectif : faire prendre conscience aux plus jeunes qu'ils sont les acteurs de demain.
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Ouganda : l’oléoduc de la honte
Contesté en Russie, à cause de la guerre contre l’Ukraine, le business de TotalEnergies l’est aussi en Afrique de l’Est. Il y a un mois nous dénoncions dans ces colonnes le mégaprojet du groupe pétrolier en Ouganda et en Tanzanie [1]. Nous revenons sur le développement des mobilisations contre ce programme à l’occasion de la venue de trois activistes ougandais en France qui ont participé à la marche contre la crise climatique et sociale le 12 mars à Paris.
Hilda Flavia Nakabuye de l’organisation Fridays for Future Uganda, qui rassemble des milliers de jeunes en Afrique anglophone dans la lutte contre le réchauffement climatique, Diana Nabiruma de l’AFIEGO (Africa Institute for Energy Governance), une ONG en soutien aux luttes environnementales, et Maxwell Athuhura du Tasha Research Institute, ont expliqué, devant une centaine de participantEs à Paris, les dangers de ce projet. Il et elles ont souligné que cela va à l’encontre de la réduction des énergies fossiles actée par la France à la COP26.
Le but de Total est d’exploiter un gisement pétrolier d’un milliard de barils découvert en 2006 près du lac Albert. Un lac vital pour près de 45 millions de personnes. Pour la multinationale française, il ne s’agit pas moins que de procéder à 400 forages. Le projet EACOP (East Africa Crude Oil Pipeline) est de faire transiter le pétrole à travers un oléoduc chauffé à 50 degrés sur près de 1 500 kilomètres, de l’Ouganda jusqu’au port de Tanga en Tanzanie.
Maxwell Athuhura explique que ces travaux impliquent l’expulsion de leurs terres de près de 100 000 personnes. Un processus qui a déjà commencé, le plus souvent par la force. Lui-même a été arrêté et mis en prison par deux fois sans aucune décision de justice. Les villageoisES expulsés touchent des compensations si faibles qu’ils et elles ne peuvent acheter d’autres terres. Parfois, certainEs sont toujours en attente de leur indemnité. En Tanzanie, la terre appartient à l’État, ce qui évite tous processus d’indemnisation.
Si la multinationale française se veut rassurante pour la faune, les débuts des opérations démentent ces assertions. En Ouganda certaines espèces sont en voie de disparition, comme la girafe de Rothschild. Diana Nabiruma explique : « Ils tentent de les capturer pour les transférer dans d’autres parcs naturels qui ne sont pas impactés par le projet pétrolier » et « les éléphants en raison du rétrécissement de leur territoire désormais empiètent et détruisent les champs de culture des villageois ». Les travaux occasionnent l’émission en continu de poussière qui envahit les villages, perturbe les oiseaux. La construction de routes en bitume, brûlantes en journée, empêche la circulation des reptiles. C’est donc une forte perturbation de l’écosystème et une remise en cause de la coexistence harmonieuse entre les humains et la nature.