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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 125

  • Renard, belette, corbeau, étourneau... Dites non à leur destruction avant le 6 juillet !

    Le ministère de la transition écologique a ouvert jusqu’au 6 juillet une consultation publique concernant les espèces « susceptibles d’occasionner des dégâts » ou ESOD (les anciens « nuisibles »). Ce sont le renard, la martre, la belette, la fouine, la corneille, le corbeau freux, la pie, le geai et l’étourneau. Ce projet autoriserait leur destruction par tir et par piégeage durant les trois prochaines années. Il autorise également le déterrage du renard, une pratique particulièrement cruelle.

    Pourquoi faut-il se mobiliser contre ce classement ?

    Ces espèces sont accusées de causer des dommages aux activités humaines, en particulier aux cultures et aux petits élevages. Dans les départements où elles sont classées ESOD, elles peuvent être détruites par tir après la fermeture de la chasse et par piégeage toute l’année, sans limitation de nombre, alors qu’on ne connaît pas toujours l’état des populations.

    Or, le classement ESOD de ces animaux ne repose pas sur des preuves solides : les déclarations de dégâts ne sont pas vérifiées, l’identification précise de l’espèce est souvent impossible et l’estimation des coûts est très aléatoire. La prédation des petits carnivores, phénomène naturel, est considérée comme un « dégât » par les chasseurs qui voient les prédateurs comme des concurrents à éliminer. Enfin, lorsqu’il n’y a pas de dégâts constatés dans un département, l’espèce peut quand même y être classée ESOD au seul motif qu’elle serait « susceptible » d’en causer !

    Si la loi oblige à mettre en œuvre des méthodes de prévention des dégâts (protection des élevages, effarouchement sonore, etc.), en pratique celles-ci sont rarement utilisées.

    Les bénéfices apportés par ces animaux ne sont jamais pris en compte dans la balance. Ainsi, le renard qui rend service à l’agriculture – chaque renard consomme des milliers de petits rongeurs chaque année - est pourtant classé ESOD sur la quasi-totalité du territoire français.

    Enfin, aucune étude ne démontre que ces destructions massives auraient un quelconque impact sur la quantité de dégâts. Au contraire, année après année, les mêmes dégâts sont constatés : des millions d’animaux sauvages ont été tués en vain (dont un million de renards, trois millions de corvidés). Devant ce gâchis, deux tiers des Français estiment aujourd’hui qu’il faut en finir avec le classement ESOD, comme le montre un récent sondage.

    Parmi ces aberrations, la reconduction de la belette comme ESOD est un cas d’école : ce petit mustélidé (20 cm, à peine 100 grammes), incapable de commettre des dégâts sérieux, n’est classée que dans un seul département, celui du président de la Fédération Nationale des Chasseurs !

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  • Le Traité de l’ONU sur les océans officiellement adopté, la course à la ratification commence

    Le traité international historique pour la protection de la haute mer a été formellement adopté à New York.
    Depuis son approbation en mars 2023, le texte a fait l’objet de vérifications juridiques et de traductions dans toutes les langues officielles de l’ONU. Les États peuvent désormais ratifier le traité pour qu’il puisse entrer en vigueur, afin de commencer à protéger les océans en haute mer.

    Ce traité est un outil juridique puissant qui rend possible la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, objectif adopté à la COP 15 fin 2022 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Il pourrait permettre la création de vastes aires marines protégées en haute mer, sanctuaires océaniques soustraits aux activités humaines destructrices. Toutefois, il doit être ratifié par au moins 60 gouvernements avant de pouvoir entrer en vigueur et devenir juridiquement contraignant.

    L’adoption de ce traité est une victoire pour la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Mais la mobilisation exceptionnelle en faveur de la signature du traité ne doit pas faiblir, il est urgent de le ratifier au plus vite. La France, qui a été fortement mobilisée dans les négociations qui ont permis cet accord en mars dernier, doit dès à présent montrer l’exemple en mettant sa ratification à l’ordre du jour du parlement”, souligne François Chartier, chargé de campagne océan pour Greenpeace France.

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  • Commémoration de l'appel du 18 juin à Vouziers.

    C'est devant une assistance réduite que s'est déroulée la cérémonie de commémoration de l'appel du 18 juin ce matin à Vouziers. Une vingtaine de personnes étaient présentes derrière les officiels réunis devant le monument aux morts de la place Carnot.

    La message du Général de Gaulle a été déclamé par Daniel Servais. Il l'a fait de vive voix devant les officiels, en l'absence de micro.

    Il a enchaîné par la lecture du message officiel de Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire. En voici un extrait ;

    " En moins de 400 mots ciselés, il s’adresse aux sentiments des Français comme à leur raison. Le diagnostic est lucide, la prédiction raisonnée, l’appel pressant, le message sans équivoque : « Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ».

    Sans doute, bien peu de Français l’entendirent ce 18 juin. Mais le lendemain, comme ce jour-là, le général parlerait à la radio de Londres. Faisant de ses ondes, même interdites par Vichy, même brouillées par l’ennemi, les fils qui rattacheraient les Français libres aux Français occupés, qui uniraient les résistants à la France et à la République qui, hors du sol national, se maintenaient.

    Très vite aussi, les échos de l’Appel du 18 Juin servirent de point de ralliement à ceux qui étaient déjà entrés dans la voie de la résistance ou s’apprêtaient à le faire, parfois sans l’avoir attendu, parfois sans l’avoir entendu, alors que tant d’autres entraient dans la voie de la collaboration."

    La cérémonie s'est poursuivie par les dépôts de gerbe, la sonnerie aux Morts et la Marseillaise interprétées par l'harmonie municipale.

    Après le salut aux porte-drapeaux, signant la fin de cette commémoration, les participants se sont séparés sous une lourde chaleur annonciatrice d'orage.

    Voici des clichés de cette matinée.

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  • États-Unis : inculpation de Donald Trump (saison 2)

    Edito de Cartooning for peace du 13 juin 2023top-secrets

     

    Ce mardi 13 juin au Tribunal de Miami, c’est avec assurance que Donald Trump a plaidé non-coupable dans une affaire judiciaire fédérale où tout l’accable. L’ancien président, visé par 37 chefs d’inculpation, est accusé d’avoir mis en péril la sécurité des États-Unis en gardant dans sa luxueuse villa en Floride des documents top-secret datant de son passage à la Maison Blanche. En outre, il est suspecté d’avoir retardé leur restitution jusqu’à ce que le FBI soit obligé de perquisitionner son domicile.

    Donald Trump tente maintenant de repousser au maximum son procès, dont l’issu pourrait être la prison ferme, pour assurer son éligibilité aux prochaines élections présidentielles de 2024. Il est persuadé, tout comme les trois quarts des électeurs républicains, que cette affaire est une machination du camp démocrate « digne d’un régime fasciste ou communiste »… C’est le deuxième procès de Donald Trump cette année, et deux autres enquêtes, dont celle sur sa responsabilité dans l’assaut du Capitole, sont encore en cours.

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  • Arabie Saoudite : Emmanuel Macron doit intervenir pour empêcher l'exécution de sept jeunes hommes

    Vendredi 16 juin, le Président de la République française reçoit le Prince héritier d’Arabie Saoudite à l'Elysée. Amnesty international France demande solennellement à M. Emmanuel Macron d’intervenir auprès de Mohammed Ben Salman pour exiger de l’Arabie Saoudite qu’elle suspende l’exécution des sept jeunes hommes condamnés pour des faits commis alors qu’ils étaient mineurs.

     

    Nous engageons la France à user de toutes son influence auprès des autorités saoudiennes afin qu’elles mettent immédiatement un terme aux exécutions et qu’elles instaurent un moratoire officiel sur les exécutions, comme première étape vers l’abolition de la peine capitale.

    Malgré l’engagement des autorités saoudiennes à mettre fin au recours à la peine de mort contre les personnes qui avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, sept jeunes hommes risquent d’être exécutés à tout moment, leur condamnation ayant été confirmée en appel.

    Les sept hommes avaient moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés, et l’un d’eux n’avait que 12 ans. Ils n’ont par ailleurs pas pu consulter d’avocat pendant toute la durée de leur détention provisoire. Leurs condamnations à mort ont été confirmées en appel entre mars 2022 et mars 2023. Six de ces hommes ont été condamnés pour des infractions liées au terrorisme et le septième pour vol à main armée et homicide, à l’issue de procès iniques entachés d’« aveux » extorqués sous la torture.

    Leur exécution marquerait une inquiétante intensification du recours à la peine capitale, qui est déjà à un niveau record. Le nombre d’exécutions menées dans le pays ayant déjà été multiplié par sept au cours des trois dernières années.

    « Les autorités saoudiennes se sont engagées à limiter le recours à la peine de mort et ont adopté des réformes juridiques interdisant le recours à la peine capitale contre les personnes qui étaient âgées de moins de 18 ans au moment des faits qui leur sont reprochés. Si les autorités veulent que ces engagements soient pris au sérieux, elles doivent ordonner la suspension immédiate de l’exécution des sept hommes, qui étaient mineurs au moment de leur arrestation », a déclaré Heba Morayef, directrice régionale pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient à Amnesty International.

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  • Le sauvetage est un droit et un devoir, pas un crime ! Stop aux attaques contre les OSC et les personnes en mouvement

    Plus de 30 organisations de la société civile (OSC) font part de leurs préoccupations et adressent leurs recommandations à l’Union européenne et à ses États membres avant la réunion du Conseil “Justice et affaires intérieures” d’aujourd’hui et de demain sur la dimension extérieure des migrations et le pacte européen sur la migration et l’asile.

    Les 2 et 3 juin 2023, EuroMed Droits a rassemblé plus de 30 OSC de toute la région euro-méditerranéenne travaillant sur la migration et l’asile lors d’un séminaire de deux jours et d’une série d’ateliers sur le droit au sauvetage en Méditerranée et sur la criminalisation accrue et les représailles contre les OSC et les personnes en mouvement en Europe et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

    Depuis de nombreuses années, les OSC et les personnes migrantes et réfugiées elles-mêmes sont témoins d’une escalade féroce des attaques contre elles et leur travail, avec des lois, des politiques et des pratiques qui portent atteinte à leurs droits, y compris avec des peines sévères et la privation de liberté. Les ONG de recherche et de sauvetage (SAR) en Italie, en Grèce, à Malte et en Méditerranée centrale ont été criminalisées et empêchées de sauver des vies en mer, comblant ainsi le vide laissé par les États qui ne respectent pas leurs obligations et responsabilités internationales.

    Il est vraiment nécessaire de changer complètement les politiques actuelles de migration et d’asile et de mettre en œuvre des politiques de migration et d’asile véritablement fondées sur les droits humains. Il est temps d’augmenter structurellement les voies légales et sûres de protection, en augmentant le nombre de visas, de réinstallations et de couloirs humanitaires, en élargissant les critères et en simplifiant les procédures de regroupement familial, ainsi qu’en respectant le droit à la liberté de circulation et en ne l’entravant pas par tous les moyens possibles, en contenant les migrations et en procédant à des refoulements illégaux. Il est important de mettre en place une opération de recherche et de sauvetage à l’échelle de l’UE afin de réduire le nombre de décès et de disparitions en mer.

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  • L’Affaire du Siècle demande une astreinte d’un milliard d’euros pour obliger l’État à agir

    Ce mercredi 14 juin 2023, les organisations de l’Affaire du Siècle (Notre Affaire à tous, Greenpeace France et Oxfam France) ont déposé un nouveau mémoire au tribunal administratif de Paris. Elles constatent que l’État n’a pas pris toutes les mesures nécessaires pour réparer le préjudice écologique et demandent donc au tribunal de prononcer une astreinte financière de 1,1 milliard d’euros pour obliger l’État à agir.

     

    L’État n’a pas pris les mesures structurelles à la hauteur des enjeux et des besoins pour faire face au dérèglement climatique. C’est pourquoi l’Affaire du Siècle apporte un nouvel élément à la procédure qui l’oppose à l’État, représenté par plusieurs ministères du gouvernement. Les organisations demandent au tribunal administratif de Paris d’exiger de l’État qu’il prenne des mesures supplémentaires et de payer une somme de 1,1 milliard d’euros pour les neuf premiers semestres de retard déjà cumulés (122 millions d’euros pour chaque semestre de retard supplémentaire). L’objectif : forcer le gouvernement à prendre des mesures structurelles pour que la France réduise durablement ses émissions de gaz à effet de serre.

    Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, « le gouvernement n’a pas exécuté la décision du juge prise en octobre 2021 puisqu’il n’a pas pris des mesures pour rattraper son retard. Or, plus la France tarde à mettre en place une véritable politique climatique à la hauteur des enjeux, plus la transition pour faire face aux impacts de l’inaction passée coûtera cher. En manquant à ses responsabilités aujourd’hui, le gouvernement vit à crédit des générations à venir. »

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