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Le Traité de l’ONU sur les océans officiellement adopté, la course à la ratification commence

Le traité international historique pour la protection de la haute mer a été formellement adopté à New York.
Depuis son approbation en mars 2023, le texte a fait l’objet de vérifications juridiques et de traductions dans toutes les langues officielles de l’ONU. Les États peuvent désormais ratifier le traité pour qu’il puisse entrer en vigueur, afin de commencer à protéger les océans en haute mer.

Ce traité est un outil juridique puissant qui rend possible la protection d’au moins 30% des océans d’ici à 2030, objectif adopté à la COP 15 fin 2022 dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique. Il pourrait permettre la création de vastes aires marines protégées en haute mer, sanctuaires océaniques soustraits aux activités humaines destructrices. Toutefois, il doit être ratifié par au moins 60 gouvernements avant de pouvoir entrer en vigueur et devenir juridiquement contraignant.

L’adoption de ce traité est une victoire pour la protection des océans et la lutte contre le changement climatique. Mais la mobilisation exceptionnelle en faveur de la signature du traité ne doit pas faiblir, il est urgent de le ratifier au plus vite. La France, qui a été fortement mobilisée dans les négociations qui ont permis cet accord en mars dernier, doit dès à présent montrer l’exemple en mettant sa ratification à l’ordre du jour du parlement”, souligne François Chartier, chargé de campagne océan pour Greenpeace France.

Les avis scientifiques sont clairs, il faut mettre en place un vaste réseau d’aires marines en haute mer, couvrant 30% des océans d’ici à 2030, si on veut enrayer la perte de biodiversité, commencer à reconstituer les écosystèmes marins et assurer la fonction des océans dans la lutte contre le changement climatique. Or pour atteindre cet objectif le temps presse : aujourd’hui moins de 1% de la haute mer est protégée.

Il reste donc beaucoup à faire, puisque 60 États doivent ratifier le traité pour permettre la réunion d’une première COP pour la protection de la biodiversité en haute mer, étape nécessaire pour commencer à identifier les zones de la haute mer les plus prioritaires à protéger.

Greenpeace France appelle le gouvernement français, qui organise avec le Costa Rica la conférence des Nations Unies sur les océans en juin 2025 à Nice, à mener une diplomatie très active, pour que cette conférence soit l’occasion d’annoncer la ratification du traité et son entrée en vigueur.

En outre, la dynamique en faveur de la protection des océans, avec d’abord l’adoption de l’objectif de protéger 30% des océans d’ici 2030 à Montréal en décembre, puis la signature du traité sur la haute mer, ne doit pas s’arrêter là.

Nous devons également protéger les océans de la menace d’une possible exploitation minière des grands fonds, alors que de plus en plus d’états, dont la France, appellent à un moratoire sur cette activité destructive. La France, qui s’est souvent présentée comme un champion de la protection des océans, a, avec la conférence de Nice dans tout juste 2 ans, une occasion unique de montrer la crédibilité de son discours. Il faut passer de la parole aux actes. C’est la capacité de la France à mobiliser la communauté internationale à ratifier le traité sur la haute mer et à soutenir le moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds, qui permettra de mesurer le succès de cette conférence sur la scène internationale”, ajoute François Chartier.

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