L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 128
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Qui profite de l'inflation ?
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Cérémonie du 11 novembre à Vouziers
La commémoration du 11 novembre a débuté ce jour à midi sur la place Carnot, après que le cortège officiel soit passé dans les sites associés ( Blaise, Condé, Terron, Vrizy et Chestres).
La température clémente et la présence du soleil ont rendu ce long périple plus agréable que certaines années où le froid mordant engourdissait les doigts des musiciens.
Cette année, les partenaires tchèques étaient représentés par une forte délégation conduite par le nouveau maire de Ratíškovice.
La cérémonie a gardé son déroulement classique, avec le renfort des musiciens tchèques au côté de l'Harmonie Municipale.
Des collégiens de Vouziers ont lu des lettres de Poilus avant que la Sous-préfète ne lise le message officiel, dont voici un extrait ;
La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plongent la Nation entière dans l’effroi et l’émotion.
Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.
Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur du spectacle de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.Après le dépôt de gerbes par les personnalités, des enfants de l école Dora Lévi ont à leur tour déposé une fleur devant le monument aux Morts.
Puis ce fût le ravivage de la Flamme, suivi de la Sonnerie « Aux Morts » et de la Minute de Silence.
Les hymnes nationaux ont clôturé cette cérémonie, avec une Marseillaise jouée par les musiciens tchèques.
Un défilé a amené les nombreux participants à la salle des fêtes où un vin d'honneur était proposé.
Vous pourrez voir ci-dessous des photos de cette cérémonie, et des vidéos sont postées sur le site Facebook de l'Anvert
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Ce que l’on sait sur les transferts forcés et les déportations de civils ukrainiens vers la Russie
Publié par Amnesty International le 10.11.2022 (extraits)Des civils ukrainiens ont été déportés vers la Russie ou transférés de force vers des zones contrôlées par la Russie. Cela constitue un crime de guerre et probablement un crime contre l'humanité.
Transferts forcés et déportations, enfants placés de force en orphelinat, interrogatoires, fouilles, détentions arbitraires, menaces d'exécutions, torture... Notre rapport “Like a Prison Convoy”: Russia’sUnlawful Transfer and Abuse of Civilians in Ukraine During ‘Filtration’ dénonce l'horreur des violences subies par les Ukrainiennes et Ukrainiens fuyant le conflit, parmi lesquels des personnes âgées, handicapées et des enfants. Voici ce que l’on sait.
Méthodologie
Dans le cadre de ce rapport, Amnesty International a interrogé 88 Ukrainiens et Ukrainiennes, adultes et mineurs. Au moment des entretiens, toutes ces personnes, à l’exception d'une seule, se trouvaient dans des territoires contrôlés par le gouvernement ukrainien ou dans un pays tiers sûr en Europe. Une seule personne était encore en zone occupée par la Russie.
➡️ Les forces russes ont transféré de force et déporté des civils ukrainiens.
Ce que l’on sait. D’après notre rapport fondé sur des entretiens avec 88 personnes, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, des civils ont été transférés de force vers des régions ukrainiennes occupées ou déportés vers la Russie. Certains ukrainiens tentaient de fuir les combats. D’autres ont été expulsés de chez eux avant d’être transférés ou déportés. Des groupes à risque, comme des enfants non accompagnés, des personnes âgées et des personnes handicapées, ont eux aussi été victimes de ces pratiques illégales.
+ Transfert forcé ou déportation : quelle différence ?Ce que dit le droit. Le transfert forcé de civils est strictement interdit au regard du droit international humanitaire et des lois de la guerre. En vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), le transfert ou la déportation forcés peuvent constituer un crime de guerre et un crime contre l'humanité. La déportation ou le transfert illégal de la population civile sont des infractions graves aux Conventions de Genève de 1949 et autres lois et coutumes s’appliquant aux conflits armés internationaux et sont constitutifs de crimes de guerre lorsque ces crimes s'inscrivent dans le cadre d'un plan ou d'une politique ou lorsqu'ils font partie d'une série de crimes analogues commis sur une grande échelle.
Tandis que "la déportation ou le transfert forcé de population" est considéré comme un crime contre l’humanité dès lors qu'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque.
Pour constituer un crime contre l’humanité en droit international, le transfert ou la déportation doit être "forcé". Le terme "forcé" ne se limite pas à la force physique mais inclut la menace de coercition, telle que celle causée par la peur de la violence, la contrainte, la détention, l'oppression psychologique ou l'abus de pouvoir, ou encore le fait de tirer parti d'un environnement coercitif.
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Pour ATD Quart Monde, il faut repenser l’emploi sans stigmatiser les chômeurs.
Communiqué de presse – 8 novembre 2022
A l’occasion de la grève du chômage et alors que le projet de loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi » doit être discuté en commission mixte paritaire ce mercredi 9 novembre, ATD Quart Monde appelle à repenser l’emploi et à trouver des alternatives qui ne stigmatisent pas les personnes privées d’emploi.
En durcissant davantage les règles d’indemnisation des personnes privées d’emploi, ce projet de loi est non seulement injuste, mais aussi inefficace. Comme la réforme de 2021 – dont il vient pérenniser les règles sans même que son impact n’ait été évalué – ce projet de loi repose sur l’idée selon laquelle on favoriserait le retour à l’emploi par le durcissement des règles de l’indemnisation du chômage. Dans un contexte de baisse du chômage en France et de tensions de recrutement dans certains secteurs économiques, ressurgit ainsi l’imaginaire selon lequel le chômeur serait responsable de sa situation et qu’il faudrait donc multiplier les mesures coercitives. Or, rien ne vient prouver que réduire les protections favoriserait le retour à l’emploi.
Pour rappel, les demandeurs d’emploi indemnisés ne représentent que 38 % des chômeurs pour une allocation moyenne de 960 euros par mois. La moitié perçoit moins de 34 euros par jour. Parmi les personnes contrôlées par Pôle Emploi, moins de 10 % sont sanctionnées pour défaut de recherche active. On est loin du mythe des demandeurs d’emplois qui refuseraient de travailler pour « profiter » du chômage.
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COP27 : Alaa Abdel Fattah, un symbole de la révolution égyptienne en danger de mort
Publié par Amnesty International le 08.11.2022
Il est l’un des détenus politiques les plus célèbres d’Égypte. Au moment de l’ouverture de la COP27, Alaa Abdel Fattah a totalement cessé de s’alimenter et de boire. Sa situation est extrêmement préoccupante. Une mobilisation internationale est plus que jamais nécessaire. Interpellons ensemble les autorités égyptiennes.
« Alaa est en train de mourir » alerte Sanaa Seif, la sœur d’Alaa Abdel Fattah. Depuis 200 jours, il ne consomme que 100 calories par jour afin de protester contre son incarcération arbitraire. Dans une lettre adressée à sa famille, il a annoncé qu’il intensifiait sa grève de la faim en supprimant tout apport calorique.
J’ai décidé de franchir un pas de plus à un moment que je considère adéquat pour la lutte que je mène afin d’obtenir ma liberté et celle des personnes prisonnières d’un conflit auquel elles ne prennent pas part ou auquel elles essaient d’échapper ; et pour les victimes d’un régime incapable de résoudre ses crises autrement qu’en recourant à l’oppression, incapable de se maintenir autrement qu’en recourant à l’incarcération.
Alaa Abdel Fattah, le 31 octobre 2022
Le 6 novembre dernier, au premier jour de la COP27, Alaa renonce également à boire de l’eau. Aujourd'hui en grève de la faim et de la soif, Il est en danger de mort imminent. Sa sœur a déclaré : « Nous savons que les autorités égyptiennes seraient heureuses que Alaa meurt. La seule chose qui les intéresse, c'est que cela n'arrive pas sous les yeux du monde. Mais le monde regarde. » Des rassemblements ont déjà lieu en Egypte pour interpeller les autorités sur la situation de Alaa Abdel Fattah. Mobilisons-nous partout dans le monde pour demander sa libération !
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Lettre ouverte adressée à Élisabeth Borne, Première ministre, au sujet du projet de loi relatif à l’asile et à l’immigration et de la concertation le précédant
Madame la Première ministre,
Le président de la République a récemment confirmé la perspective d’un nouveau projet de loi sur l’asile et l’immigration pour début 2023. Vous avez demandé au ministère de l’Intérieur d’organiser une concertation préalable avec différents représentants de partis politiques, partenaires sociaux, associations et acteurs de la société civile.C’est dans ce contexte que nos associations s’adressent à vous pour porter à votre connaissance plusieurs points qui nous apparaissent essentiels.
Nous souhaitons, avant toute chose, vous signifier notre inquiétude face à un énième projet de loi sur ce sujet. En trente ans, plus de vingt textes se sont succédé (le dernier ne datant que de 2018), allant dans le sens continu d’une détérioration des conditions d’accueil et des droits des personnes exilées. Quel est le sens de la poursuite d’une telle inflation législative ?
Nous voulons ensuite vous interpeller quant aux objectifs poursuivis par cette concertation et ce futur projet de loi, et vous signifier que nous ne saurions accepter une démarche fondée sur la stigmatisation et les raccourcis assimilant immigration et délinquance. Il nous semble à l’inverse que la question qui se pose aujourd’hui, dans un monde où, plus que jamais, les migrations
constituent notre réalité commune, est celle de dessiner des politiques publiques fondées sur l’accueil et la solidarité, garantissant le respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes exilées. -
Des casiers solidaires dans la rue pour essayer d’en sortir
Publié par Emmaüs France le 24 Oct 2022
En octobre 2018, 12 casiers bleus d’un genre nouveau apparaissent dans les rues de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Installés par Emmaüs Alternatives, ils permettent à des personnes vivant à la rue d’accéder à un espace où entreposer leurs affaires en toute sécurité. En contrepartie, ces dernières acceptent un accompagnement social individualisé. Depuis, les casiers ont fait preuve de leur efficacité et le projet a changé de dimension. On vous explique.
Les casiers solidaires s’inscrivent comme un dispositif innovant dans l’accompagnement social. Inspirés d’une initiative portée par l’association portugaise ACA, ils ont été importés à Montreuil en 2018 par Emmaüs Alternatives, qui propose notamment des services d’accompagnement et d’insertion par l’activité économique et l’accès aux droits et au logement. Le dispositif se base sur une démarche d’« aller vers », qui consiste à proposer à des personnes à la rue de se délester de leurs effets personnels dans un casier privatif, installé dans l’espace public et accessible 24h/24. À cela s’ajoute un accompagnement social individualisé et adapté à leurs problématiques.
Une réponse efficace à des besoins spécifiques
Avec le soutien d’Emmaüs France (via Emmaüs Innove), de la Fondation Abbé Pierre et de la Fondation SFR, ce sont d’abord 12 casiers “tests” qui ont été installés à Montreuil avec l’objectif de toucher « des personnes éloignées de tout accompagnement social, hors des radars », explique Marie-Hélène Le Nédic, directrice du pôle action sociale et hébergement d’Emmaüs Alternatives. L’une des vertus des casiers réside dans la possibilité pour les personnes de se délester de leurs affaires. Elles échappent ainsi à la stigmatisation de porter jours et nuits leurs effets personnels dans des sacs souvent lourds et encombrants, et ne craignent plus de subir des vols.