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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 128

  • Le gouvernement s’obstine à vouloir rétablir le piégeage traditionnel des oiseaux

    Communiqué LPO du 26 juillet 2022

    Six projets d’arrêtés ministériels regroupés par deux (un arrêté cadre et d'un arrêté fixant les quotas), prévoient d’autoriser la capture létale de 107730 oiseaux sauvages, déjà jugée illégale à plusieurs reprises par le Conseil d’Etat et la Commission Européenne. La LPO invite ses sympathisants à s’y opposer fermement lors des consultations publiques en cours et envisage des recours juridiques afin de faire suspendre puis annuler ces arrêtés s’ils venaient à être publiés.

     

    Jusqu'au 10 août, le ministère de la Transition écologique soumet à la consultation du public 2 duos de projets d'arrêtés autorisant la chasse aux pantes (filets horizontaux) et aux matoles (cages tombantes) de 106500 alouettes des champs dans 4 départements (Landes, Gironde, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques) pour la saison 2022/2023. Un troisième duo de projets d'arrêtés, également en consultation, autorise la tenderie (chasse à l'aide de filets) de 1 200 vanneaux huppés et de 30 pluviers dorés dans le département des Ardennes.

    Participez à la consultation publique sur la chasse aux pantes des alouettes

    Participez à la consultation publique sur la chasse aux matoles des alouettes

    Participez à la consultation publique sur la tenderie des vanneaux et des pluviers

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  • Influenza aviaire : le scénario du pire continue

    Le Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire vient de dévoiler les « fiches actions 2022 » qui doivent compléter la « Feuille de route Influenza aviaire 2021 ». Sans surprise, les mesures envisagées ne sont qu'un tremplin pour une nouvelle épizootie majeure en même temps qu'elles signent la fin de l'élevage paysan de plein-air.

    Le mépris à tous les étages.

    2logos.pngLa Confédération paysanne et le Modef* dénoncent les méthodes du Ministère pour la rédaction de ces fiches. Alors que des réunions hebdomadaires se déroulaient entre les services de l'État et les interprofessions, nos syndicats n'ont eu droit qu'à deux réunions en direct avec le Cabinet du Ministre. À aucun moment, nous n'avons été associés à la conception de ces fiches. Écartés de ce processus, nous avons toutefois soumis au Ministère une 8ème fiche, pour que le plein-air soit pris en compte, elle n'a même pas été examinée !

    Le compte n'y est pas.

    Nous ne validons pas ces fiches en l'état. Conçues par les opérateurs des filières longues, elles répondent aux intérêts économiques de ces filières et passent complètement à côté de l'enjeu sanitaire que nous impose le virus en passe de devenir endémique. La claustration va rester la norme alors qu'elle n'a pas empêché les quelque 1400 foyers et 20 millions d'animaux abattus.

    Cette année encore, l'État se défausse de sa responsabilité dans le domaine sanitaire. La stratégie de l'État dictée par les interprofessions précipite les filières avicoles dans une prochaine crise dont l'ampleur restera hors de contrôle.

     

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  • Nuit de la chauve-souris en vallée de l'Aire

    Depuis plus de 20 ans, la Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM) organise, chaque année, la logonuitnet_nb.jpgNuit Internationale de la chauve-souris, afin de faire découvrir à un large public la biologie, le mode de vie, les menaces mais aussi les actions de protection mises en place pour préserver les Chiroptères.

    Partout à travers la France, des spécialistes vous proposent des conférences, des sorties nocturnes à l'écoute des chauves-souris, des expositions, des projections de films, des ateliers... gratuits et ouverts à tous !

    Pour satisfaire tous les curieux, des animations sont organisées du 20 juin au 20 septembre 2022 et jusqu'à la mi-octobre pour les Dom-Com !

    Rendez-vous donc tout l'été et le week-end principal d'animation les samedi 27 et dimanche 28 août 2022 pour la 26ème Nuit Internationale de la chauve-souris !

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  • Il faut évidemment interdire la chasse du Grand tétras

    Communiqué de la LPO du 28.07.2022.

    Par une décision du 1er juin 2022, le Conseil d’Etat a enjoint le ministre chargé de la chasse de prendre avant le 15 juillet 2022 un arrêté suspendant la chasse du Grand tétras en France pour une durée de cinq ans. Cette décision a été prise afin de respecter les obligations qui découlent des objectifs de la Directive Oiseaux de l’Union Européenne concernant la conservation des oiseaux sauvages.

    La chasse de cette espèce n’est en effet pas compatible avec son mauvais état de conservation et le Conseil d’Etat a donc jugé nécessaire de l’interdire pendant une durée suffisante afin de permettre la reconstitution des populations dans les différents sites de son aire de distribution. Autrefois appelé Grand coq de bruyère, cet oiseau emblématique des forêts de conifères en montagne a aujourd’hui totalement disparu des Alpes, est très fortement menacé dans le Jura et les Vosges et a perdu 80 % de ses effectifs depuis 1960 dans les Pyrénées, où subsistent à peine environ 2000 coqs.

    Une consultation publique est ouverte sur le site du Ministère jusqu’au 10 août 2022. La LPO invite ses sympathisants à soutenir le projet de moratoire proposé, réclamé depuis longtemps par de nombreuses associations de protection de la nature telles que le mouvement France Nature Environnement, Nature en Occitanie, Nature Comminges, Comité écologique ariégeois, Groupe ornithologique du Roussillon, etc.

    Participez à la consultation publique pour suspendre la chasse du Grand tétras

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  • EDF autorisée à cuire les poissons à petit feu !

    Communiqué du réseau "sortir du nucléaire" le 26 juillet 2022.

    Le 15 juillet 2022, des arrêtés exceptionnels ont été adoptés autorisant EDF, "nécessité publique" oblige, à déroger aux normes limitant l’échauffement des cours d’eau suite aux rejets d’eau chaude des centrales. Ce 22 juillet, ces dispositions ont été prorogées jusqu’au 7 août inclus. Nous alertons sur les conséquences de ces décisions sur la santé des cours d’eau et sur le risque d’une situation "exceptionnelle" qui devienne la nouvelle norme, quitte à asphyxier les milieux aquatiques.



    La biodiversité aquatique sacrifiée sur l’autel de la production d’électricité nucléaire

    En matière de nucléaire, lorsqu’une norme n’est pas respectée, il suffit d’obtenir une dérogation ! Cet été, le Rhône, la Garonne et l’estuaire de la Gironde font malheureusement les frais de ce principe.

    Les centrales situées sur des cours d’eau font l’objet d’arrêtés censés limiter l’échauffement généré par le rejet de leurs eaux de refroidissement. Ceux-ci fixent, d’une part, la différence maximale de température entre l’amont et l’aval (avec un delta allant jusqu’à 11°C de moyenne journalière pour la centrale du Blayais !), et d’autre part la température maximale admissible des cours d’eau après rejet. En temps normal, si ces critères sont dépassés, les centrales doivent être arrêtées ou réduire leur puissance pour éviter de réchauffer encore plus des cours d’eau déjà souffrants.

    Or, le 15 juillet 2022, des arrêtés exceptionnels ont été publiés sans aucune phase de consultation préalable, "nécessité publique" oblige. Ceux-ci autorisent les centrales de Blayais, Bugey, Saint-Alban et Golfech à s’en tenir au respect de l’écart de température amont/aval et à déroger au seuil fixant la température maximale admissible pour les cours d’eau. Pourtant, ces limites étaient déjà fixées très haut : jusqu’à 36,5°C pour l’eau en aval du rejet dans l’estuaire de la Gironde, température au-delà de laquelle seules quelques espèces de poissons survivent  [1] ! Le 22 juillet 2022, ces dispositions ont quasiment été prorogées à l’identique jusqu’au 7 août inclus. Comment imaginer que la biodiversité aquatique ressortira indemne de trois semaines de cuisson à petit feu ? Quel crédit accorder aux études qui seront menées sur l’impact environnemental de ce mode de fonctionnement, dans la mesure où celles-ci seront réalisées... par EDF elle-même ?

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  • Comment les talibans s’attaquent aux droits des femmes en Afghanistan

    Publié le 27.07.2022 par Amnesty International.

    Près d'un an après le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan, où en sont les droits des femmes dans le pays ? Nos chercheurs ont mené l’enquête. Et le bilan est sombre. La vie des femmes et des filles d’Afghanistan est ravagée par une campagne répressive contre leurs droits fondamentaux. 

    Des millions de femmes et de filles privées de leurs droits fondamentaux 

    Depuis qu’ils ont pris le contrôle du pays en août 2021, les talibans ont violé les droits des femmes et des filles à l’éducation, au travail et à la liberté de mouvement ; décimé le système de protection et de soutien pour les personnes fuyant la violence domestique ; arrêté des femmes et des filles pour des infractions mineures à des règles discriminatoires ; et contribué à une forte augmentation des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés en Afghanistan.

    Le rapport, intitulé Death in Slow Motion: Women and Girls Under Taliban Rule, révèle également que des femmes ayant manifesté de manière pacifique contre ces règles oppressantes ont été menacées, arrêtées, incarcérées, torturées et soumises à des disparitions forcées. 

    Un système répressif au niveau national 

    Prises ensemble, ces politiques forment un système répressif qui introduit des discriminations à l’égard des femmes et des filles dans presque toutes les facettes de leur vie.

    « Cette répression suffocante contre la population féminine de l’Afghanistan s’intensifie chaque jour. La communauté internationale doit demander en urgence que les talibans respectent et protègent les droits des femmes et des filles. » Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International

    Nous appelons les talibans à adopter des changements politiques profonds, ainsi que des mesures visant à faire respecter les droits des femmes et des filles. Les gouvernements et les organisations internationales, notamment tous les États membres et le Conseil de sécurité des Nations unies, doivent élaborer de toute urgence et mettre en œuvre une stratégie robuste et coordonnée qui fasse pression sur les talibans afin de les inciter à amener ces changements.  Nos chercheurs se sont rendus en Afghanistan en mars 2022. Cette enquête approfondie a été menée de septembre 2021 à juin 2022, et s’appuie sur des entretiens réalisés auprès de 90 femmes et 11 jeunes filles afghanes, âgées de 14 à 74 ans, et vivant dans 20 des 34  provinces afghanes. 

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