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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 131

  • Quel avenir pour la Miviludes suite à la démission de sa cheffe ?

    Lettre ouverte collective à l’attention de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer chargée de la Citoyenneté

    Paris, le 19 décembre 2022

    Madame la Ministre, 

    Nous avons appris jeudi 15 décembre la démission imprévue de la Cheffe de la Miviludes, magistrate détachée en poste depuis un an et demi.

    Ce départ regrettable conjugué à plusieurs postes vacants ne peut qu’inquiéter nos associations et organisations sur les capacités de la Mission à mener à bien dans la stabilité et la durée son remarquable travail d’alerte, de soutien aux victimes et de lutte contre ces dangereux phénomènes.

    Comme en atteste le dernier rapport annuel de la Mission dont nous avons tous salué la qualité, la France connaît un essor significatif des mouvements sectaires sous des formes renouvelées avec une hausse de plus de 33% de signalements, il est donc essentiel que l’Etat pérennise et accroisse au plus vite les moyens alloués à la Mission avec des effectifs permanents pluridisciplinaires retrouvant au moins le niveau connu lorsque la Mission était rattachée au Premier Ministre (15 emplois temps plein).

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  • Le rapport de l’OFB confirme que la HVE(haute valeur environnementale) est un outil commercial et pas agro-environnemental

    Sans communication du Ministère de l’agriculture ni de l’Office français de la biodiversité (OFB), le rapport [1] sur la certification HVE*, dite « haute valeur environnementale » vient enfin de paraître. Mieux vaut tard que jamais, sauf que ce rapport était censé servir de base à la rénovation de ce label, validée en juillet dernier précipitamment pour être inclus dans la PAC* 2023 !

     

    visuels_HVE4.pngCe rapport révèle aujourd'hui que la certification HVE* est accessible à des pratiques agro-environnementales à peine supérieures aux moyennes actuelles de l'ensemble des fermes françaises. Pire, une partie des critères HVE* sont moins-disant, notamment en viticulture, première production ainsi labellisé (soit 75% du total des exploitations tricolores classées HVE*).

    Il apparaît clairement que, pour la majorité des fermes ayant la certification HVE*, la certification a été accessible sans changement significatif de pratiques. Le passage en HVE* n'enclenche pas non plus une dynamique de transition environnementale. A titre d'exemple, la baisse de l'indicateur de fréquence des traitements phytosanitaires des exploitations viticoles HVE* n'est que de 1% par rapport à la moyenne.

    C'est bien d'abord l'objectif de valorisation commerciale qui est visé par les producteur·trices qui se font certifier HVE*.

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  • Que s'est-il passé pour Salah Hamouri ? 

    Communiqué d'Amnesty International

    Fin 2021, Salah Hamouri s’est vu notifier un retrait de sa carte de résident permanent lui permettant de vivre à Jérusalem et de circuler sur le territoire israélien. Salah Hamouri a fait appel de cette décision. Ce Jugement, qui devait initialement se dérouler devant la Cour Suprême le 6 février 2023, n’aura finalement pas lieu. Les autorités israéliennes ont décidé de supprimer cette audience et ont exprimé leur volonté de l’expulser du territoire.

    Le 29 novembre 2022, Salah Hamouri a été informé par les autorités israéliennes qu’il allait être expulsé vers la France dimanche 4 décembre (date d’expiration de son ordre de détention administrative). On s'est mobilisé aux côtés d'autres organisations de la société civile et des proches de Salah Hamouri pour empêcher son expulsion, en demandant notamment aux autorités françaises d’agir contre celle-ci. Cette mobilisation a poussé la diplomatie française à s'exprimer publiquement sur le sujet pour demander aux autorités israéliennes de respecter les droits de cet avocat.

    Le 18 décembre 2022, Salah a finalement été expulsé du territoire où il est né et a grandi. L'expulsion de Salah Hamouri établit un dangereux précédent et est illégale. L'expulsion des territoires palestiniens occupés constitue une grave violation de la Quatrième Convention de Genève et un crime de guerre. Ce crime pourrait relever de la compétence de la Cour pénale internationale.

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  • Guerre en Ukraine : l’hiver comme arme de guerre

    Edito de Cartooning for Peace  du Jeudi 15 décembre 2022

    Dixième mois de guerre et les bombardements russes continuent de s’abattre sur les infrastructures et les populations civiles. Sauvagement pilonnée par l’armée russe, la ville de Bakhmout s’est vidée de ses habitants en quelques jours. Au coeur d’un hiver rude, les Ukrainiens doivent affronter le manque d’électricité, d’eau, de chauffage… comme si les bombes ne suffisaient pas.

    Ce mardi 13 décembre, Paris accueillait 47 pays et 22 organisations et institutions financières lors d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine (un milliard d’euros de dons ont été promis). Volodymyr Zelensky (désigné « personnalité de l’année » par le « Time »), qui réclamait depuis des mois à ses alliés occidentaux un bouclier aérien, vient d’obtenir des États-Unis la livraison de batteries de missiles anti-aériens « Patriot ».

    A l’approche des fêtes de Noël, la résistance ukrainienne force le respect. Mais l’hiver n’est pas terminé…

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  • Les député·es manquent l'occasion de mettre un terme à la jungle de l'agrivoltaïsme et du photovoltaïque au sol

    Après un long débat la nuit dernière, l’Assemblée nationale accouche d’une souris en termes de protection des espaces agricoles, naturels et forestiers. Les député·es manquent l’occasion de créer un cadre national pour protéger ces terres de l’appétit des marchands de soleil. Ils n’ont pas pris leur responsabilité, renvoyant aux échelons locaux le cadrage et les visuel%20RS2.pngautorisations des projets photovoltaïques sur les terres agricoles. Nous regrettons ce choix tant ces échelons sont soumis à des pressions clientélistes et des conflits d’intérêts alimentés par la manne financière des énergéticiens.

    La Confédération paysanne n'a eu de cesse de dénoncer le miroir aux alouettes que constitue l'agrivoltaïsme et ses effets pervers : atteinte à la vocation nourricière de la terre du fait de l'artificialisation et d'une moindre disponibilité foncière, fausse solution empêchant l'adaptation au changement climatique, précarisation des paysan·nes, perte de la qualité de vie au travail, dégradation des paysages et de la biodiversité… Nos arguments ont été largement relayées dans le débat via des amendements déposés par différents groupes politiques, de droite comme de gauche.

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  • Iran : Mohsen Shekari, premier manifestant exécuté depuis le début du soulèvement

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  • Pas un centime de plus pour les mégabassines !

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 14.12.2022.

    Ce jeudi 15 décembre a lieu une réunion du conseil d'administration de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, qui couvre un ample images?q=tbn:ANd9GcRzXfV0_iLHsyLwm3k6NzpBVAnR9o4yXMW15Q&usqp=CAUterritoire concerné par des mégabassines construites ou en projet. Celles-ci sont largement financées par de l'argent public en provenance de l'Agence de l'eau, à 70% environ. La Confédération paysanne participera donc à la mobilisation demain à partir de 11h devant l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne à Orléans.

     

    Nous dénonçons l'usage de cet argent public à des fins de privatisation de la ressource au profit d'une minorité accaparante. Par ailleurs, en finançant les méga-·bassines, l'argent public est utilisé pour maintenir un système agricole exportateur, consommateur d'intrants chimiques de synthèse et fortement consommateur d'eau pour l'irrigation. Financer des bassines ne fait qu'accélérer un peu plus le problème : certains gagneront peut-être 10 ans, 15 ans en s'accaparant l'eau et en asséchant la ressource, le temps de transmettre leur ferme ; mais au détriment de tous les autres paysan·nes installé.es ou qui souhaitent le faire. Est-ce réellement digne d'une politique publique ? Cet argent doit il servir un tel projet ?

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