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droits des femmes

  • 8 mars : les droits des femmes, un combat de tous les jours

    Edito de Cartooning for peace du Jeudi 06 mars 2024

    Comme chaque année, le 8 mars marque la journée internationale des droits des femmes. Une date que la France a symboliquement choisi pour la cérémonie de scellement de la Constitution, où vient d’être inscrit le droit à l’avortement, une première mondiale ! Ce droit, qui protège la santé et la liberté des femmes, est un combat universel du féminisme qui n’est pourtant jamais acquis : il est en recul dans plusieurs pays comme aux Etats-Unis ou en Pologne, et encore interdit dans une vingtaine de pays dans le monde. En ce 8 mars, on pense aussi aux femmes iraniennes et afghanes qui, comme dans d’autres dictatures religieuses, sont violemment maintenues au rang de citoyennes de seconde classe. Là où la guerre s’est installée, comme au Proche-Orient, en Ukraine et ailleurs, les femmes sont bien souvent victimes de violences sexuelles, une terrible arme de guerre… La lutte pour les droits des femmes a encore de beaux jours devant elle.

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  • Droits des femmes  des manifestations majeures en 2022

    Publié par Amnesty International le 28.03.2023.

    Soulèvement inédit en Iran contre des décennies d’oppression, manifestations massives aux États-Unis contre la révocation du droit à l’avortement, marches immenses au Mexique contre les violences faites aux femmes : l’année 2022 aura été marquée par d’importantes mobilisations, initiées par les femmes pour revendiquer et défendre leurs droits. Retour sur leur combat et sur l’élan de solidarité internationale que chacune de ces manifestations a entraîné.

     

    « Femme, Vie, Liberté », « Mon corps, mon choix », « Pas une de plus »  : autant de slogans que des milliers de femmes ont scandé en Iran, aux États-Unis, au Mexique et en solidarité,  partout dans le monde. À chaque slogan son combat : révolte contre le port obligatoire du voile en Iran, protestation contre la décision de la Cour suprême de l’annulation de l’IVG aux Etats-Unis, lutte contre les violences faites aux femmes au Mexique. Mais tous ces slogans portent la même revendication du respect des droits des femmes.

    Résistance et résilience auront été les mots d’ordre de milliers de femmes face à des lois et des pratiques qui restreignent leurs droits. Chaque manifestation a motivé d’autres élans à l’international inscrivant la défense des droits des femmes dans un mouvement mondial. 

    Iran : le soulèvement des femmes pour la reconquête de leurs droits

    16 septembre 2022. Mahsa (Zhina) Amini meurt après trois jours de coma à la suite de son arrestation. La jeune femme kurde de 22 ans visitait Téhéran avec sa famille lorsque la police des mœurs l’a arrêtée pour « port du voile non conforme à la loi ». La mort de Mahsa (Zhina) Amini est le drame de trop qui déclenchera une vague d’indignation et de colère dans tout le pays.

    Le soulèvement est lancé : les femmes iraniennes partent à la reconquête de leurs droits et de leurs libertés. Elles brûlent leurs voiles en public, elles se filment sur les réseaux sociaux en train de se couper les cheveux, elles chantent en persan « Bella Ciao », ce chant italien qui symbolise la résistance contre l’oppression partout dans le monde… le courage des femmes iraniennes force l’admiration. Pour leurs actes de protestation, elles risquent l’emprisonnement, la torture ou la mort. Mais malgré la répression, elles résistent. « Femme, Vie, Liberté ! », scandé haut et fort dans les rues iraniennes, est le cri de ralliement de la contestation de tout un peuple qui se soulève aussi contre les homicides illégaux et la répression généralisée. Des milliers d'hommes se sont joints au combat initié par les femmes. En signe de protestation, certains d'entre eux ont même porté des voiles dans les rues. Quatre manifestants ont déjà été exécutés par les autorités iraniennes depuis le début du soulèvement.

    Le soulèvement né en septembre 2022, et toujours en cours, est sans précédent. Par ce soulèvement, les femmes et les filles iraniennes, remettent en cause tout le système d’oppression mis en place depuis la révolution islamique de 1979. Car, en plus d’être contraintes par la loi sur le port obligatoire du voile, les femmes iraniennes subissent d’autres atteintes et restrictions à leurs libertés à travers une série de lois répressives à leur égard : privation d’accès à l’éducation, à l’emploi et à certains espaces publics... Au regard des lois, elles sont considérées comme des citoyennes de seconde zone. Depuis septembre 2022, les femmes iraniennes revendiquent simplement leurs droits fondamentaux. 

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  • Les femmes ripostent le 14 mars 20h15 aux tourelles

    La section LDH de Vouziers est partie prenante de l’organisation de la semaine consacrée aux droits des femmes.

    Le 14 mars à 20h00, au cinéma des Tourelles, projection du documentaire « Riposte féministe ». Marie Perennès et Simon Depardon, les réalisateurs, ont suivi des « colleuses » dans plusieurs villes de France. En effet, depuis 2016, des militantes féministes collent sur les murs de l’espace public des messages dénonçant les violences faites aux femmes, qu’elles soient sexistes et sexuelles. Les messages écrits en gros caractères noirs sur des feuilles blanches sont brefs et percutants « On ne tue jamais par amour », « On ne rasera ni les murs ni nos chattes » veulent sensibiliser le public et susciter des débats.

    Lors de sa présentation en sélection officielle à Cannes en 2022, les colleuses ont déroulé une banderole affichant la liste des 129 victimes de féminicides depuis le festival précédent.

    Ce concept dépasse les frontières et est même repris pour d’autres luttes sociales.

    Pourquoi ce choix ? Le document est soutenu par la Ligue des droits de l’Homme, du fait de l’originalité du concept - des feuilles juste collées sur des murs visibles du plus grand nombre, n’entraînant pas de de dégradation, éphémères, mais des messages conçus pour impacter les lectrices et lecteurs. La projection sera suivie d’un échange avec Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH et co-responsable (membre) du groupe femmes, genre, égalité.

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  • Iran : Mohsen Shekari, premier manifestant exécuté depuis le début du soulèvement

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  • Journée internationale des droits des femmes : il faut intensifier la lutte pour les droits des femmes et l’égalité entre les genres

    Extraits du communiqué d'Amnesty International le 06.03.2022.

    Atteintes alarmantes aux droits des femmes dans le monde en 2021/22.

    Démantèlement des mesures de protection juridique et risques sans précédent pour les défenseures des droits humains.

    Importance cruciale de la protection et de la promotion des droits des femmes et des filles, ainsi que du soutien aux défenseures des droits humains, en particulier en prévision de la relance consécutive à la pandémie de Covid-19.

    Les gouvernements doivent agir de manière décisive afin d’inverser la tendance et de faire respecter les droits des femmes et des filles. 

    Les attaques catastrophiques contre les droits humains et l’égalité des genres au cours de ces douze derniers mois ont fragilisé les mesures de protection mises en place pour les femmes et les filles dans le monde et exacerbé les menaces pesant sur elles.  

    À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, nous réclamons des actions fortes afin de combattre l’érosion des droits des femmes et des filles.

    « Les événements de l’année 2021 et des premiers mois de 2022 ont concouru à piétiner les droits et la dignité de millions de femmes et de filles. Les crises du monde ne touchent pas la population de manière juste, ni même égale. Les répercussions disproportionnées sur les droits des femmes et des filles, qui sont avérées, continuent pourtant à être négligées quand elles ne sont pas totalement ignorées. Mais les faits sont là. La pandémie de Covid-19, la terrible régression des droits des femmes en Afghanistan, les violences sexuelles généralisées caractérisant le conflit en Éthiopie, les attaques contre l’accès à l’avortement aux États-Unis et le retrait de la Turquie du traité historique qu’est la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique : chacun de ces exemples constitue en soi un grave recul pour les droits, mais dans leur globalité. Nous devons nous élever et défier cet assaut mondial contre la dignité des femmes et des filles », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International. 

    Ces deux dernières années, dominées par la pandémie de Covid-19, ont eu un impact disproportionné sur les femmes et les filles. La violence domestique est en hausse, la précarité de l’emploi s’est aggravée pour les femmes, l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive a été battu en brèche, l’inscription des filles à l’école a chuté dans de nombreuses zones. Ce sont celles qui étaient déjà les plus marginalisées qui ont le plus souffert. Les décisions des gouvernements et des autorités ayant aggravé la situation des femmes doivent être révoquées. 

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  • La Pologne s’attaque au droit à l’avortement

    En ce qui concerne l’avortement, la Pologne a l’une des législations les plus restrictives en Europe. Aujourd’hui, elle va un cran plus loin en restreignant davantage ce droit.

    Le 22 octobre 2020, un arrêt du Tribunal constitutionnel polonais a jugé l’avortement anticonstitutionnel en cas de « malformation grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable potentiellement mortelle pour le fœtus ». Cet arrêt est très dangereux pour la santé et la vie des femmes. Il représente un retour en arrière pour les droits des femmes à des soins de santé sexuelle et reproductive.

    Contre les droits fondamentaux des femmes

    Cet arrêt est le résultat d’une vague d’attaques systématiques et coordonnées menée par les législateurs polonais contre les droits fondamentaux des femmes. Il représente leur dernière tentative en date d’interdire l’avortement.

    L’interdiction de l’avortement par la loi ne réduit pas le nombre d’avortements, elle ne fait que nuire à la santé des femmes en les obligeant à y recourir clandestinement ou à aller à l’étranger pour accéder aux soins d’interruption de grossesse. Cette décision cruelle affecte toutes les femmes, mais les femmes marginalisées qui n’ont pas les moyens financiers d’aller à l’étranger en pâtiront de façon disproportionnée.

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  • B20 : la grande mascarade de l’Arabie Saoudite sur la place des femmes au travail

    Publié le 23.10.2020 par Amnesty International.

    Tandis que le sommet du B20, présidé par l’Arabie saoudite doit se tenir les 26 et 27 octobre, nous rappelons aux dirigeants économiques que de nombreuses défenseures des droits des femmes parmi les plus courageuses du pays languissent en prison pour avoir osé demander des réformes. Nous demandons aux grands dirigeants d’entreprises de montrer qu’ils accordent autant d’importance aux droits humains qu’aux opportunités commerciales.

    « Depuis qu’elle préside le G20, l’Arabie saoudite a déployé beaucoup d’efforts afin de changer son image, lançant des slogans sur la parité et assurant qu’elle était prête pour le changement. Pendant ce temps, les véritables agents du changement en Arabie saoudite sont derrière les barreaux » explique Lynn Maalouf, notre directrice régionale adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « Les membres du B20 ne doivent pas se laisser abuser par cette hypocrisie éhontée. » 

    Le B20 réunit les plus grosses entreprises des pays membres du G20 (présidé cette année par l’Arabie Saoudite) afin que celles-ci fassent leurs recommandations pour le sommet principal. Parmi les participants en vue cette année figurent des représentants de HSBC, Mastercard, PwC, McKinsey, CISCO, ENI, Siemens, Accenture, BBVA ou encore des entreprises françaises comme L'Oréal, Total, Air Liquide, Hermès et BNP Paribas. 

    Si l’Arabie saoudite vante des réformes récentes telles que l’assouplissement de restrictions sociales et du système de tutelle, afin d’obtenir l’approbation des puissants au sein du B20, des militantes en faveur des droits des femmes sont toujours maintenues en détention. Loujain al Hathloul, Nassima al Sada, Samar Badawi, Mayaa al Zahrani et Nouf Abdulazi sont en prison pour avoir pris la tête de campagnes en faveur des droits des femmes. Elles ont notamment lutté pour que les femmes obtiennent le droit de conduire ou pour mettre fin au système répressif de tutelle masculine. 

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