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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 119

  • Pour une interdiction totale et définitive des néonicotinoïdes en 2023

    Communiqué de la LPO le 13 janvier 2023

    Rien ne justifie cette année la reconduite à l'identique de la dérogation pour prolonger l’utilisation par l’industrie betteravière française de ces pesticides toxiques pour la biodiversité.

    Strictement identique à ceux de 2021 et 2022, un projet d’arrêté a été soumis à la consultation publique jusqu’au 24 janvier 2023 afin de renouveler, pour une durée de 120 jours à compter de sa signature, la dérogation permettant l’emploi de semences de betteraves sucrières enrobées de la substance insecticide imidaclopride ou thiamethoxam, qui élimine les pucerons vecteurs de la jaunisse.

    Ce renouvellement correspond à l’application de la loi du 14 décembre 2020 « relative aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières », à laquelle la LPO s’était alors opposée et dont les dispositions permettent aux betteraviers de déroger temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 à l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes en vigueur depuis le 1er septembre 2018 suite à la loi biodiversité du 8 août 2016.

    Pour la LPO, membre du Conseil de surveillance sur les néonicotinoïdes, il est indispensable que soit prises en compte les dernières études scientifiques réalisées dans le cadre du Plan National Recherche et Innovation (PNRI) démontrant que le risque épidémique de jaunisse de la betterave est bien moindre qu'en 2020. En effet, parmi les 264 plantes analysées par l'Institut Technique de la Betterave et l'INRAE début décembre 2022, aucune ne se révèle positive au virus de la jaunisse, et seules 16 plantes présentent un résultat« douteux », soit environ 6%. Or, pour que la maladie s'exprime, la présence d'un réservoir viral important est nécessaire en plus de l'apparition précoce de pucerons, vecteurs du virus. En outre, depuis 2020, plusieurs alternatives efficaces à l'utilisation de néonicotinoïdes ont été identifiées par un rapport de l'ANSES, ainsi que par le PNRI sur la jaunisse de la betterave, telles que l'utilisation de prédateurs naturels des pucerons (syrphes, coccinelles, chrysopes) par la plantation de bandes enherbées et fleuries ou leur relâcher; l'introduction de plantes compagnes (notamment l'avoine); l'utilisation de phéromones, la pulvérisation de produits aphicides moins toxiques pour les écosystèmes ou encore le développement de variétés de betteraves résistantes.

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  • L’INSEE fête dignement les dix ans de l’estimation de la fraude fiscale de 80 milliards d’euros

    Communiqué publié le 9 janvier par Attac France.

    Pour Vincent Drezet, porte parole d’Attac, « l’INSEE conforte une nouvelle fois l’estimation globale de la fraude fiscale due au non-respect du droit fiscal d’environ 80 milliards d’euros, voire plus. L’institut fête ainsi dignement les dix ans de cette évaluation réalisée par le syndicat Solidaires finances publiques, membre fondateur d’Attac. »

    Dans un premier rapport de janvier 2013, le syndicat estimait en effet la fraude fiscale entre 60 et 80 milliards d’euros, dont 15 à 19 milliards d’euros pour la TVA. Cette estimation a ensuite été actualisée dans un rapport de septembre 2018 aux environs de 80439f87b57f91f5c3494a2b30a34b35.jpg?1669134284 milliards d’euros, voire plus. En estimant la fraude à la TVA entre 20 et 26 milliards, l’INSEE confirme donc une nouvelle fois l’ampleur de ce fléau, après une première étude datée du 25 juillet 2022.

    Les chiffres de l’INSEE sont d’autant plus préoccupants que les moyens humains alloués à la lutte contre la fraude fiscale baissent, avec des conséquences néfastes sur les résultats du contrôle fiscal. Le rapport Attac-Union syndicale Solidaires de mars 2022 (soutenu par AC !, la CGT chômeurs, la CGT finances et Solidaires finances publiques) l’a démontré, chiffres à l’appui.

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  • RSA : les allocataires sous pression

    Publié le 09 janvier 2023 par ATD Quart Monde  (extraits).

    (...)

    De réels « freins à l’emploi »

    Entré en vigueur le 1er juin 2009, le RSA a remplacé le Revenu minimum d’insertion (RMI) avec pour objectif de garantir à toute personne, qu’elle soit ou non en capacité de travailler, de disposer d’un revenu minimum. Mais il ne se résume pas uniquement à une aide financière et comprend, depuis sa création, un « droit à un accompagnement social et professionnel adapté » aux besoins de l’allocataire. Un accompagnement jugé « nettement insuffisant » par la Cour des comptes, dans un rapport rendu en janvier 2022. « L’orientation vers un organisme d’accompagnement n’est pas réalisée pour 18 % des allocataires », écrit-elle. Et alors que le contrat d’engagements réciproques (CER) était supposé être « l’outil central de l’accompagnement social et la condition de son suivi » ces dernières années, seuls 50 % des bénéficiaires du RSA orientés vers ce type de parcours en disposent effectivement, selon la Cour. La question des moyens mis en œuvre par l’État pour activer, début 2023, les parcours d’accompagnement « intensifs » est donc cruciale, sans que le gouvernement n’y apporte de réponse pour le moment.

    (...)

    « Les autorités connaissent-elles les freins à l’emploi tels l’impossibilité pour certains de se déplacer, de faire garder leur enfant hors période scolaire ? Comment faire fi de l’existant, du manque d’offres d’emploi adaptées à la réalité des allocataires ? […] Des dizaines de milliers d’allocataires du RSA, pour ne pas dire plus, sont dans l’incapacité de travailler à cause de leurs fragilités psychologiques, leurs conditions de vie ou à cause de la grande précarité sociale dans laquelle ils se trouvent », constatait Didier Dubasque, ancien membre du Haut Conseil du Travail Social, sur son site « Écrire pour et sur le travail social », en mars 2022.

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  • Projet de loi énergies renouvelables : doit mieux faire

    Publié le 9 janvier 2023 par FNE

    Le projet de loi portant sur l’accélération des énergies renouvelables (ENR) sera soumis à un vote officiel ce mardi 10 janvier à l’Assemblée nationale. Alors que l’année 2022 a été particulièrement révélatrice de l’état de fragilité du système énergétique français - état prévisible et connu, autant que la crise climatique - le déploiement des ENR, énergies les plus efficaces pour répondre à la crise climatique et énergétique, doit effectivement être accéléré. Cependant, en l’état, ce texte nous semble encore largement à améliorer pour répondre aux objectifs cruciaux d’accélération des projets ENR et de respect de la biodiversité. La prise en compte de la biodiversité et des citoyen.nes est une condition de la réussite du déploiement des ENR et d’un monde vivable.  

    Notre focus sur les trois dimensions du projet de loi

    1. Asseoir la connaissance scientifique pour mieux piloter les filières 

    Nous saluons la création de l’observatoire ENR terrestres et biodiversité dont la mission sera « de réaliser un état des lieux de la connaissance des impacts des énergies renouvelables sur la biodiversité, les sols et les paysages, des moyens d’évaluation de ces impacts et des moyens d’amélioration de cette connaissance ». Demandée de longue date par France Nature Environnement, cet observatoire est essentiel pour piloter correctement le déploiement des filières renouvelables terrestres et non plus uniquement sous le seul prisme de la meilleure rentabilité ou de disponibilité foncière (en zone agricole, naturelle ou forestière principalement). Il permettra – enfin ! - de disposer d’une connaissance scientifique solide des impacts des projets sur la biodiversité, de mesurer l’effectivité et l’efficacité des mesures de suivi, de réduction ou de compensation mises en place. Pour que cet observatoire fonctionne correctement, des moyens financiers et humains doivent lui être attribués.

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  • Bulles de Swing en concert

     

    De Gerschwin à Prince, de Duke Ellington à Astor Piazzolla en passant par Nougaro et Brassens, ne manquez pas les concerts du JAZZ BAND 008.2 de RETHEL avec le quintet LOST IN SWING de LAUSANNE, un spectacle intitulé :

    BULLES DE SWING

    Direction musicale conjointe, Jean-Marc LOUPOT et Julien LEMOINE

    Mise en espace Danièle WUATELET

     

    Le samedi 21 janvier 2023 à 19h à l’Atmosphère de RETHEL, concert organisé par l'association JAZZ BAND 008.2 avec le soutien de la mairie de RETHEL.

    Le dimanche 22 janvier 2023 à 16h au Pôle Culturel de DONCHERY, concert organisé par la mairie de DONCHERY.

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    Le quintet LOST IN SWING lors son passage à la salle des fêtes de Vouziers en janvier 2022

     

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  • Vœux 2023 du maire de Vouziers

    Yann Dugard a présenté ce mardi les traditionnels vœux de début d'année, l'occasion de faire un bilan des réalisations récentes et de présenter les perspectives pour les mois à venir.

    Une centaine de personnes étaient présentes à la salle des fêtes, avec en particulier les deux sénateurs des Ardennes, et deuxP1600475.JPG élues départementales, Anne Fraipont et Dominique Arnould. Le député, la sous-préfète et le président de l'intercommunalité étaient excusés.

    Yann Dugard est remonté aux municipales de 2020 pour présenter les principaux événements et réalisations locales.

    Nous retiendrons quatre points de cette longue liste, illustrée pour les personnes présentes par un riche diaporama.

    • Le pôle scolaire constituait le projet phare du premier mandat du maire actuel. Il a été inauguré en 2021, et Yann Dugard s'est félicité du bon fonctionnement de cette structure. Il a déclaré qu'une association de parents d'élèves venait de se mettre en place, ce qui sera à son avis un atout pour le dialogue entre les partenaires concernés.
    • Le devenir des anciennes écoles semble assuré. La Maison de Santé Pluri-professionnelle (MSP) occupe l'ancienne école maternelle Avetant. Le CMPP s'est installé dans les locaux de l'ancienne école Taine. Le maire a annoncé que le département des Ardennes avait validé récemment l'installation de la Maison des Solidarités dans l'ancienne école Dodeman.
    • Yann Dugard a montré sa satisfaction de voir aboutir le projet du déménagement du siège de l'intercommunalité. Il doit être aménagé à côté de la mairie, en étant relié à celle-ci par une passerelle. Il a souligné que ce bâtiment serait un plus pour les agents communaux et communautaires.
    • La voie verte le long du canal devrait être terminée cet été. Elle aboutira au niveau du pont de l'Aisne. Pour éviter aux cyclistes la traversée des voies de circulation, une passerelle parallèle au pont est prévue. Elle permettrait de continuer vers Chestres. Un parking serait aménagé sur le terrain destiné au départ à l'installation du terrain de camping. (à utilisation uniquement estivale, du fait du risque d'inondation).

    Malgré cette longue présentation, plusieurs sujets ayant touché notre commune n'ont pas été évoqué, nous en listons particulièrement quatre :

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  • La bonne fortune

    Sine 01.2023.jpg

    Dessin de Muzo pour Sine mensuel