Face aux difficultés exprimées par le monde agricole, les annonces du Premier ministre ce soir sont largement insuffisantes voire, pour certaines d’entre elles, totalement éloignées des réalités et de l’urgence d’agir sur le revenu paysan pour redonner des perspectives d'avenir à toutes les fermes. C’est pourquoi la Confédération paysanne va continuer la mobilisation ce week-end et la semaine prochaine, dont le 1er février à Bruxelles à l’appel du syndicat belge FUGEA.
Des mesures conjoncturelles, d'urgence et d'aides à la trésorerie ont été annoncées pour les agriculteurs et agricultrices impactées par la MHE, les tempêtes, les inondations et pour celles et ceux en agriculture biologique. Elles étaient indispensables, attendues depuis trop longtemps et revendiquées par la Confédération paysanne depuis le début de ces différentes crises.
Parce que nos revenus ne sont pas sécurisés par une interdiction d'achat de nos produits sous nos coûts de revient, ce sont des mesures structurelles que nous attendions avec des prix minimums garantis, de la régulation des marchés (y compris en Europe) et de la maîtrise des volumes. Au-delà du respect (enfin !) de la loi Egalim, aucune annonce aujourd'hui pour garantir des prix rémunérateurs pour nos produits agricoles, qui constituent pourtant l'enjeu principal.