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réquisition

  • Sans logis : Le Conseil d’État rejette les demandes des associations attaquant les carences de l’État

    Communiqué commun

    Face aux carences de l’État dans la protection des personnes les plus précaires à la rue ou mal logées, neuf associations ont saisi en urgence le Conseil d’État.

    Le Conseil d’État a rejeté, jeudi 2 avril, la saisine de la Fédération nationale droit au logement, la Ligue des droits de l’Homme, l’association Élu/es contre les violences faites aux femmes, Utopia 56, Droits d’Urgence, le Gisti, l’Action chrétienne contre la torture et l’association KÂLÎ. Saisine qui a pu être faite grâce au précieux soutien du réseau interassociatif national qui œuvre quotidiennement sur le terrain afin que soient ordonnées en urgence les mesures indispensables à la protection des personnes les plus vulnérables.

    Cette requête visait notamment la réquisition des appartements en location meublée touristique et chambres d’hôtels vacants ainsi que la protection des personnels encadrant via l’accès à des masques, du gel hydroalcoolique, des gants et des blouses.

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  • Plan quinquennal de lutte contre la pauvreté : à améliorer.

    le Collectif des associations unies pour le logement regrette l’absence de propositions pluriannuelles sur l’accès au logement des plus exclus.

     

    Communiqué du Collectif des associations unies, dont la LDH est membre

    Le Collectif des associations unies se félicite d’une partie des annonces pour 2013 présentées dans le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté dévoilé le 21 janvier par le gouvernement, concernant l’hébergement et le logement :

    - la fin de la gestion au thermomètre de l’hébergement et la priorité donnée à l’accès au logement,
    - la création de 5000 places d’hébergement, de 4000 places en CADA, de 7000 places en intermédiation locative,
    - la prise en compte des besoins d’habitat des gens du voyage,
    - l’accompagnement des personnes habitant des campements ou des squats,
    - le renforcement des Services Intégrés d’Accueil et d’Orientation,
    - la participation des personnes accueillies à l’élaboration et au suivi des politiques publiques.

    images?q=tbn:ANd9GcRYRoWhwrnE-NRBJv7Jo5DyzVnsv76LKApLATpBa08hIZK7OAxsCependant, il s’inquiète du manque de clarté quant à la méthode et à l’échéancier précis de sa mise en oeuvre. Fait majeur, la dimension quinquennale est malheureusement absente du plan bien que les associations ne cessent de demander une loi de programmation pluriannuelle, donnant clairement la priorité à l’accès direct au logement (avec si besoin un accompagnement social adapté).

    Par ailleurs, d’autres mesures primordiales défendues de longue date par les associations n’ont pas été reprises. Concernant la prévention des expulsions locatives pour les personnes de bonne foi et des campements de fortune, le moratoire que nous appelions de nos voeux n’y figure toujours pas, tout comme l’amélioration de l’efficacité des APL.

    De plus, aucune réforme structurelle de l’hébergement n’est engagée malgré l’augmentation du images?q=tbn:ANd9GcSaYiDqWRnBDLqM03GHU_4Zpuwq1Hxh30noRs_Dcp5boD170ABjvQnombre de sans-abri, avec des structures toujours plus saturées et inadaptées. C’est pourtant cette réforme qui pourra garantir les principes d’accueil inconditionnel et de continuité de la prise en charge. D’ailleurs, les projets territoriaux de sortie de l’hiver sont à peine déclinés dans ce plan alors même qu’ils constituent le point de départ d’une non remise à la rue des personnes sans-abri au printemps prochain et que les réunions de lancement dans les départements ont à peine démarré.

    Concernant l’accès des plus fragiles à un logement abordable, l’annonce du relogement de 15 000 ménages prioritaires au titre du droit au logement opposable (lesquels sont aujourd’hui toujours en attente d’une proposition de la part du préfet), doit faire l’objet d’une mise en oeuvre très rapide, sans oublier tous les autres. En outre, les associations restent inquiètes quant à la capacité financière à produire 150 000 logements vraiment sociaux.

    Les associations du collectif demandent donc de prendre en compte ces faiblesses du plan. Elles resteront par ailleurs très attentives à sa mise en oeuvre opérationnelle. C’est à cet effet qu’elles lancent un compte-à-rebours des plans territoriaux de sortie de l’hiver dans une vingtaine de départements, qui permettra de veiller à leur mise en place effective sur les territoires.

    Paris, le 25 janvier 2013

  • DROIT AU LOGEMENT

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    source "Le Monde"

    Plusieurs dizaines de militants de l'association "Droit au logement" (DAL) ont investi, samedi 20 décembre, un immeuble vide de la rue de la Bourse, dans le IIe arrondissement de Paris, au nom du "droit à la réquisition". "Application de la loi réquisition", proclamait une banderole affichée au cinquième et dernier étage de cet immeuble en cours de réhabilitation, dont un appartement est déjà à vendre.

     

    En cette période hivernale, les difficultés de logement sont vécues encore plus difficilement . Rappelons qu'en région parisienne, et même dans beaucoup de ville, l'accès au logement, aux soins de base, à la nourriture sont des problèmes quotidiens pour de très nombreuses personnes, dont certaines ont un travail régulier .