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économie et finances - Page 86

  • Parc éolien du Mont des 4 Faux : vers la création d'emplois locaux ?

    Le projet de parc éolien du Mont des 4 faux intéresse notre territoire. Il est prévu d'installer des éoliennes sur les communes de Bignicourt, Cauroy, Hauviné, Juniville, La Neuville-en-Tourne-à-Fuy, Machault, Mont-Saint-Rémy, Ville-sur-Retourne. L'enquête publique s'est déroulée du lundi 23 janvier 2017 au vendredi 24 février 2017, on est en attente des conclusions de cette enquête. Le projet est porté par EDF Energies Nouvelles et Windvision (groupe belge à l'origine du dossier). Il s'agit d'un des plus grands parcs de ce type en France, avec 71 éoliennes à implanter, d'une hauteur de 200 m.

    Ce projet s'il aboutit aura bien entendu des retombées économiques pour les communes et les communautés de communes. Les porteurs de projet s'engagent aussi pour l'emploi local.

    C'est dans ce but que le 27 mars dernier, une charte d’engagement social et environnemental a été signée entre EDF Energies Nouvelles via la Société de projet Parc Eolien Mont des 4 Faux a signé ce jour, avec la Chambre de commerce et d’Industrie, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et la Fédération du Bâtiment et des Travaux Publics des Ardennes

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  • Décret d’autorisation de création de l’EPR prorogé de 3 ans : une marge illusoire pour un réacteur à abandonner d’urgence

    Communiqué du réseau “Sortir du nucléaire“

    Par un décret lapidaire du 24 mars 2017, le gouvernement a prorogé de trois ans le délai de construction prévu par le décret d’autorisation de création de l’EPR de Flamanville pour effectuer le premier chargement en combustible du réacteur. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ conteste fortement cette énième concession à une industrie nucléaire en déroute et envisage d’attaquer ce décret en justice. Cher, inutile et dangereux, l’EPR doit être abandonné !

    Une marge supplémentaire pour un réacteur dangereux

    Publié le 11 avril 2007, le décret d’autorisation de création de l’EPR de Flamanville spécifiait que le premier chargement en combustible du réacteur devait être effectué dans les dix ans à compter de cette date. À défaut, il serait caduc et EDF devrait initier une nouvelle procédure comprenant une enquête publique afin d’obtenir un nouveau décret d’autorisation de création.

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  • 5 817 600 demandeurs d'emploi en France

    Ce chiffre peut paraître énorme, mais c'est celui annoncé ce jour lors de la publication mensuelle des chiffres du chômage par le ministère de l'emploi. En tenant compte des familles concernées, on peut estimer à au moins 10 millions le nombre de personnes touchées directement par ce fléau. Il s'agit pourtant d'une grande cause nationale, d'une priorité pour nos gouvernements successifs, au moins depuis les années 1980. Comment ne pas comprendre alors le discrédit qui touche la classe politique et le désespoir qui accable les plus faibles.

    Malgré tous les discours qui se veulent rassurants, la tendance actuelle ne montre pas une franche amélioration. Le communiqué du ministère est inhabituellement bref, comme s'il fallait passer rapidement sur ces statistiques.

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  • Les chiffres-clés de la précarité énergétique

    Une étude de l'ONPE (Observatoire National de la Précarité Energétique)

    La lutte contre la précarité énergétique constitue un chantier prioritaire pour réussir la transition énergétique et écologique : comment construire une société plus respectueuse des ressources, plus équitable, sans traiter la question sociale ? Réussir la transition énergétique suppose d’embarquer tout le monde, y compris les plus fragiles.
    Or la précarité énergétique est une réalité économique et sociale vécue par 1 Français sur 5. Face à ce fléau qui va croissant, le gouvernement a fait de la lutte contre la précarité énergétique l’un des objectifs clés de la politique énergétique de la France. Alors que s’ouvre une nouvelle phase de travaux pour l’Observatoire national de la précarité énergétique, jamais la mobilisation de l'ensemble des acteurs publics, privés et associatifs des secteurs de l’énergie, du logement et de la solidarité n’a été aussi importante.
    Comprendre, définir, mesurer la précarité énergétique pour mieux la combattre, tel est le défi central de l’ONPE. Pour cela, la mise à disposition des données par l’ensemble des partenaires de l’Observatoire est un enjeu essentiel, et je tiens à saluer et à encourager le mouvement initié.

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  • Diesel : L’enfumage continue

    Communiqué de FNE

    Italian_traffic_signs_-_icona_diesel.svgLe journal Libération a publié aujourd’hui un article contenant des informations issues du rapport transmis par la Direction Générale de la Concurrence de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) au Parquet de Paris sur l’affaire Renault. La stratégie de Renault, qui consiste à faire fonctionner le système de dépollution uniquement entre certaines températures est considérée comme une tromperie passible d’amende par la DGCCRF. Les véhicules incriminés doivent être rappelés au plus vite pour correction et pour que leur homologation soit retirée lorsque ces derniers ne passent même plus le test d'homologation officiel.

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  • Prochain ciné-débat d'ATTAC Ardennes

    Communiqué d'ATTAC 08

    Le prochain ciné-débat d'ATTAC Ardennes aura lieu le mardi 14 mars 2017 à 20 h au cinéma Métropolis.

    Nous avons choisi de projeter le film "On revient de loin - opération Correa épisode 2".

    Il s'agit d'un film documentaire de Pierre Carles et de Nina Faura. Il dure 101 minutes et a été réalisé en 2016.


    Résumé : "Le 5 juin 2015, le président équatorien Rafael Correa a envoyé à l’Assemblée nationale un projet de loi « pour la redistribution des richesses » taxant à 77,5 % les héritages supérieurs à 849 600 $. Si le projet de loi avait été adopté, les grandes fortunes ne pouvaient plus transmettre à leur enfants la majeure partie de leur patrimoine. Cette mesure visait à mettre fin aux dynasties qui accaparent le pouvoir économique et se le transmettent de génération en génération. Face à la lever de bouclier de la bourgeoisie et des médias proche de celle-ci, Correa a dû reculer.

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  • Devoir de vigilance des multinationales : le Conseil constitutionnel doit choisir entre liberté d'entreprendre et respect des droits humains

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    Les organisations patronales se mobilisent encore contre ce texte de loi récemment adopté, imposant une certaine éthique aux multinationales. Un texte pourtant objet de compromis. Quelle sera l'attitude de la juridiction suprême? Par un collectif d'organisations appartenant la société civile*

    Le 21 février dernier, nos organisations saluaient l'adoption par l'Assemblée nationale d'une loi historique. La loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d'ordres est l'aboutissement de nombreuses années de combat de la société civile pour une mondialisation plus juste. Elle vise à prévenir les atteintes graves aux droits humains et à l'environnement que peuvent causer les très grandes entreprises via leurs activités et celles de leurs filiales, sous-traitants et fournisseurs. Ces dernières sont désormais tenues de mettre en œuvre un plan de vigilance. Un juge en France pourra être saisi pour faire publier et appliquer ce plan, et l'entreprise sanctionnée d'une amende en cas de manquement à ses nouvelles obligations

    Un assaut des organisations patronales contre le texte

    La satisfaction de voir adopter une loi de progrès aura été de courte durée : 48 heures après son adoption, des députés et des sénateurs du groupe Les Républicains ont saisi le Conseil constitutionnel, contestant la nouvelle loi dans sa quasi-totalité. La veille, le MEDEF avait déjà déposé un mémoire pour contester la constitutionnalité du texte. Des recours qui apparaissent comme le point d'orgue de l'assaut continu dont ce texte a fait l'objet tout au long du processus législatif, de la part du MEDEF et de l'Association française des entreprises privées (AFEP) en tête, appuyés par des juristes et certains parlementaires, qui s'opposent à toute régulation contraignante de l'activité économique. Les démarches volontaires fondées sur le respect de leurs propres codes éthiques ont pourtant montré maintes fois leurs limites.

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