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chiffres du chômage

  • La crise sanitaire impacte fortement le nombre de chômeurs.

    Les conséquences de l'épidémie actuelle de Covid-19 sont en premier lieu médicales, mais son ampleur est telle que beaucoup de secteurs sont et seront affectés profondément. C'est le cas pour les domaines économique et social, qui connaissaient une situation fragile avant le début de cette crise.

    Les chiffres du chômage sont publiés ce jour pour le premier trimestre 2020. Au mois de mars, il s'est produit une augmentation brutale des demandeurs d'emploi, hausse qui annule pratiquement les baisses accumulées depuis un an. Ce bilan ne comporte qu'un seul mois de crise (mars), il faut malheureusement s'attendre à une amplification de cette tendance dans les prochains mois. Le déconfinement va être progressif, la reprise économique le sera plus encore, quant à l'amélioration de la situation sociale, il ne faut pas espérer la voir se produire avant de très longs mois.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au premier trimestre 2020 ,en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A,B,C) s’établit à 5 450 300. Parmi elles,3 333 800personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 116 500 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 0,8% (+28 000) ce trimestre et baisse de 1,9% sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 7,0% par rapport au trimestre précédent et sur la même période celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) décroît de 5,4 %. Au total,le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A,B,C reste stable sur ce trimestre (+1 800) et recule de 2,8 % sur un an.

    Au premier trimestre,645 300 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation,contrat de sécurisation professionnelle,maladie),soit pourvues d’un emploi(catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé).Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 0,2 % et celui des inscrits en catégorie E diminue de 1,1 %.

    En France (y compris les départements-régions d’outre-mer,hors Mayotte),le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 576 400 pour la catégorie A. Il augmente de 0,7 % sur le trimestre (2,2 %sur un an). Pour les catégories A,B,C ce nombre s’établit à 5 744 100. Il est stable sur ce trimestre et recule de 2,9 % sur un an.

    Et voici les chiffre locaux de la DIRECCTE des Ardennes :

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  • Chiffres du chômage en légère baisse

    Pour le dernier trimestre 2018, 5 915 700 personnes sont inscrites à Pôle emploi pour les catégories A, B et C. La baisse est de 0,8 % par rapport au trimestre précédent. S on ne tient compte que de la catégories A, les 3 676 500 inscrits sont en diminution de 1,1 %. On ne peut que se réjouir de voir ces chiffres baisser, même si des décennies seront nécessaires à ce rythme pour retrouver une situation saine.

    On peut par contre s’inquiéter des motifs de sortie des tablettes de Pôle emploi. Les "cessations d'inscription pour défaut d'actualisation" et les "radiations administratives" représentent 52 % des cas. Les "reprises d'emploi déclarées" ne regroupent que 20,6 % du total des motifs de sortie. On est donc loin d'une création massive d'emplois, on serait plutôt devant une gestion politico-administrative des statistiques.

    Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au quatrième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 605 000. Parmi elles, 3 418 600 personnes sont sans emploi (catégorie A) et
    2 186 400 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 1,1 % (–38 200) ce trimestre et de 1,5 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) diminue de 2,8 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) croît de 1,1 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C diminue de 0,8 % sur ce trimestre (–44 600) et de 0,3 % sur un an.

    Au quatrième trimestre, 632 100 personnes inscrites à Pôle emploi ne sont pas tenues de rechercher un emploi. Elles sont soit non immédiatement disponibles et sans emploi (catégorie D, par exemple : formation, contrat de sécurisation professionnelle, maladie), soit pourvues d’un emploi (catégorie E, par exemple : création d’entreprise, contrat aidé). Sur ce trimestre, le nombre d’inscrits en catégorie D augmente de 5,4 % et celui des inscrits en catégorie E diminue de 1,6 %.

    En France (y compris départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 676 500 pour la catégorie A. Il diminue de 1,1 % sur le trimestre ( –1,4 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s’établit à 5 915 700. Il diminue de 0,8 % sur ce trimestre et recule de 0,2 % sur un an.

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  • Chômage : les chiffres baisseront bien un jour

    Le nombre de chômeurs ne pourra pas augmenter indéfiniment, d'autant que les grosses générations d'après guerre arrivent à la retraite. Pourtant les chiffres publiés ce jour par le ministère montrent à nouveau une augmentation du nombre des demandeurs d'emploi. Le total en catégories A, B et C atteint 5 963 500, en augmentation de 0,7 % sur un an. Ces chiffres sont donnés hors Mayotte, qui est pourtant un département français. Le taux de chômage est très élevé à Mayotte, plus de 25% contre 9,5 % pour la France métropolitaine, on peut y estimer le nombre de chômeurs à 39 200.

    Le calcul pour la France entière donne donc 6 millions de chômeurs officiels, ce qui constitue un "record ", mais ce qui représente surtout un scandale social permanent. Voici les chiffres officiels de la DARES :

    En moyenne au troisième trimestre 2018, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) s’établit à 5 649 600. Parmi elles, 3 456 800 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 192 800 exercent une activité réduite (catégories B, C).

    En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de 0,5 % (+16 300) ce trimestre et recule de 1,2 % sur un an. Le nombre de personnes exerçant une activité réduite courte (catégorie B) augmente de 2,1 % par rapport au trimestre précédent et celui des personnes en activité réduite longue (catégorie C) recule de 0,8 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C augmente de 0,4 % sur ce trimestre (+21 700) et de 0,6 % sur un an.

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  • Chiffres du chômage : toujours pas de bonnes nouvelles.

    Les chiffres officiels des demandeurs d'emploi pour le deuxième trimestre 2018 sont publiés ce jour. Bien que légère, la hausse constatée est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement, plus d'un an après sa mise en place.

    La situation est particulièrement dégradée pour les chômeurs de longue durée : leur nombre augmente de 1,3 % ce trimestre, soit + 7,2 % sur un an.

    On note également une augmentation importante des radiations administratives (défaut d'actualisation). Les personnes qui disparaissent des listes de cette façon n'ont pas, pour la majorité d'entre elles, retrouvé de travail , elles risquent de réapparaître dans les prochaines statistiques.

    Dans cette période pour le moins difficile pour la majorité, ces chiffres tombent mal, ils ne permettent pas de détourner l'attention des médias vers une vision qui serait positive pour LREM.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Chiffres du chômage : toujours pas de tendance nette.

    Depuis le début de cette année, les chiffres officiels des demandeurs d'emploi sont publiés tous les trimestres. Ce rythme permet d'éviter les variations parfois contradictoires qui étaient mesurées par les données mensuelles. Ce jour sont donc révélés les statistiques pour le premier trimestre 2018. Les chiffres sont peu significatifs d'une vraie tendance : le nombre d'inscrits en catégorie A (sans aucun travail) baisse, mais celui des catégories B et C (avec un travail à temps partiel) augmente. Au total, le nombre de chômeurs de catégorie A, B et C s’établit à 5 930 400, chiffre stable pour ce trimestre, mais en hausse sur un an.

    Deux données sont préoccupantes :

    • Le nombre de chômeurs de longue durée ne diminue pas. La proportion des inscrits depuis plus d'un an dépasse les 45 %. Ces demandeurs sont ceux qui ont le plus de mal à réintégrer le monde du travail, cumulant souvent un âge critique, une formation insuffisante et des difficultés sociales ou personnelles.
    • Les motifs de sortie pour reprise d'emploi déclarée sont 106 000, alors que les radiations administratives et les défauts d'actualisation totalisent 267 000 cas.

    Ces nouvelles données trimestrielles sont donc très loin de montrer un changement radical de tendance, un an après l'élection d'Emmanuel Macron. Malgré une conjoncture mondiale favorable, la politique ultra-libérale appliquée en France est loin d'avoir montré son efficacité sur la baisse du nombre de demandeurs d'emploi.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Sans commentaire

    Les chiffres du chômage pour le mois d'avril 2017 sont publiés ce jour par le ministère de l'emploi, mais la ministre " ne fera pas de commentaire sur ces données mensuelles". Muriel Pénicaud prend du recul sur cette publication, qu'elle trouve peu fiable et rendue publique à un rythme mal adaptée. Elle déclare dans son communiqué : "En s’appuyant sur les rapports de grande qualité déjà existants sur cette question, la ministre saisira dès les prochains jours les autorités et organismes compétents de façon à réfléchir, avec eux, aux moyens de mieux éclairer le débat public à l’avenir, dans un double objectif de pertinence et de transparences accrues."

    Il est vrai que ces chiffres actualisés tous les mois sont difficiles à analyser, nous répétons depuis longtemps que seule une tendance à moyen terme prend un sens réel. Nous allons voir sur quels chiffres se basera désormais la ministre pour suivre l'évolution du chômage, a priori il s'agirait des statistiques de l'INSEE qui reposent, elles, sur le taux de chômage défini par le Bureau international du travail, selon les normes statistiques internationales.

    Voici cependant les chiffres du jour :

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  • Chômage : des chiffres, encore des chiffres

    La publication des chiffres du chômage pour le mois de mai est à nouveau l'occasion d'une bataille de communication. Il est connu que l'on fait dire ce que l'on veut aux chiffres, surtout en se concentrant sur la partie des résultats qui conforte vos souhaits. En mai, les statistiques officielles font état d'une augmentation des demandeurs d'emploi. La tendance favorable des deux mois précédents n'est donc pas confirmée.

    Pour atténuer cet effet négatif, le communiqué du ministère s'appuie sur les chiffres du dernier trimestre "noyant" la hausse récente au sein de cette période. Même sur un trimestre, la baisse pour les catégories A, B et C n'est que de 34 000 personnes, à comparer aux 5 428 300 chômeurs recensés, cela laisse beaucoup de temps avant le plein-emploi.

    L’explication de la baisse des mois précédents est donnée dans le communiqué de la DARES : "En mai 2016, le nombre de réinscriptions sur les listes est élevé, à la suite des sorties pour défaut d’actualisation observées en avril 2016. Ceci contribue à la hausse du nombre d’entrées en catégories A, B, C, élevé en mai 2016, et à l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C entre avril et mai 2016." En clair, cela veut dire que si l'on radie des chômeurs pour des raisons administratives, ils se réinscrivent le mois suivant, cela n'a pas de sens économique, mais c'est toujours un mois de gagner.

    Voici les chiffres officiels :

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