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économie et finances - Page 82

  • Démission de Nicolas Hulot : sincèrement triste, regrettablement juste

    France Nature Environnement prend acte de la décision de Nicolas Hulot et salue son engagement et de ses efforts sincères tout au long de l'année écoulée.

    Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, « nous partageons l’analyse de Nicolas Hulot : les enjeux écologiques ne sont pas suffisamment pris en compte par le gouvernement, dans lequel le ministre de la Transition était trop souvent isolé dans ses orientations exigeantes. Malgré ses efforts, le bilan de la première année est maigre sur le plan concret. L’écart entre l’urgence et la gravité des problèmes, dont nous constatons chaque jour la réalité, et les timides avancées, voire parfois les régressions, est trop fort ».

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  • Pétrole, huile de palme : 5 intox du PDG de Total

    Patrick Pouyanné, à la tête de l’entreprise Total, est interviewé dans le magazine Capital d’août 2018. À la question « Que répondez-vous à Greenpeace, qui vous attaque sur les forages au large du Brésil ou sur l'huile de palme ? », le PDG de notre groupe pétrolier préféré lance quelques piques mais se permet aussi et surtout des approximations problématiques... De petites corrections s’imposent.

    1. « Concernant l’huile de palme, il faut d’abord rappeler qu’elle dégrade six à huit fois moins de surface que le soja »

    La réalité : le PDG de Total reprend un argument largement utilisé par les promoteurs de l’huile de palme. S’il est vrai que le rendement surfacique de l’huile de palme est meilleur que celui d’autres huiles végétales comme celle de soja, son impact environnemental est en revanche beaucoup plus lourd. Bien plus que pour d’autres cultures, les plantations de palmiers à huile se font presque systématiquement au détriment de forêts tropicales.

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  • Alerte sur des risques de violation du TCA

    Publié le 21.08.2019 par Amnesty International

    Après une enquête de nos chercheurs , de nombreuses violations du traité sur le commerce des armes (TCA) se sont fait jour dans différents pays.,

    Ces informations sont révélées alors que les délégués des États concernés se réunissent cette semaine pour la quatrième conférence annuelle des États parties au TCA.

    Des armes au Cameroun

    Nos chercheurs ont récemment remonté la filière d’approvisionnement de fusils utilisés par des soldats camerounais pour exécuter de façon extrajudiciaire des civils dans la ville d'Achigachia, qui a conduit à une usine située en Serbie.

    Nous avons également examiné des images montrant un fusil Zastava M21 entre les mains de séparatistes armés qui ont mené de violentes attaques dans des régions anglophones du Cameroun.

    D'après les données des Nations unies et les rapports annuels liés au Traité sur le commerce des armes, la Serbie a fourni un nombre considérable d'armes de petit calibre au Cameroun au cours de la dernière décennie.

    Ce n'est pas la première fois que des informations sont réunies sur des atteintes aux droits humains commises par les forces camerounaises au moyen d'armes de petit calibre serbes.

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  • A304 : perspectives d’implantation et de croissance pour les entreprises

    Tel est le titre d'un article que le site du Conseil Départemental consacre à l'ouverture du nouvel axe routier. Celui-ci a pris bien du retard pour entrer en service, et le CD au bord de la faillite a obtenu un étalement pour régler sa part. D'après le site du CD :" le règlement de la somme due, à savoir 11 849 121€, sera échelonné sur 4 ans à compter de 2018. La dépense sera donc de 2 962 281€ pour 2018."

    Mais finalement, tout va bien puisque l'autoroute est ouverte à la circulation, et que les investisseurs vont arriver dans le département.

    Logiquement, le CD vante son territoire pour attirer les industriels. L'article indique donc les potentialités locales :

    "La mise en service de l'autoroute A304, reliant Marseille à Rotterdam de manière ininterrompue, ouvre aux investisseurs nationaux et internationaux des perspectives foncières décisives. En effet, les Ardennes disposent de ressources foncières territoriales pour accueillir les entreprises à vocation industrielle, logistique, artisanale ou tertiaire.

    Consultez sur cette carte les offres territoriales pour votre implantation industrielle, artisanale ou tertiaire, avec leurs avantages financiers."

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  • Découvrez : Artisans du Monde

    D’après le dictionnaire, un-e artisan-e est « une personne qui pratique un métier manuel selon des normes traditionnelles. C’est un-e travailleur-euse indépendant-e qui exerce seul-e, en famille ou en employant un petit nombre d’ouvrier-ères ».

    Et c’est pour répondre à l’appel de l’Abbé Pierre et soutenir les artisan-es producteurs-trices de jute du Bangladesh dont les cultures avaient été ravagées par des inondations, que quelques citoyen-ennes engagé-es ont créé, en 1974, l’association « Artisans du Monde ». La première association a ouvert à Paris la même année.

    Mais être un –e artisan-e signifie aussi être auteur-e, acteur-trice, à l’origine de… Et c’est pourquoi l’association est étroitement liée au commerce équitable, dont une définition commune existe depuis 2001 : « C’est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial…».

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  • Université d’été « solidaire et rebelle » du 22 au 26 août à Grenoble

    Du 22 au 26 août prochain à Grenoble se tiendra l’Université d’été « solidaire et rebelle » des mouvements sociaux et citoyens. Ce sera le rendez-vous estival incontournable pour Attac, ses militant·e·s et ses siteon0-b22b1.png?1515400806adhérent·e·s.

    Fort du succès de l’université d’été de Toulouse en 2017, qui a réuni plus de 2 000 participant·e·s, Attac a fait le choix de poursuivre dans cette dynamique de convergences pour l’Université d’été 2018. Nous serons associés à de nombreuses autres organisations syndicales et associatives pour débattre, échanger et préparer ensemble les mobilisations à venir.

    Nous sommes 10 ans après la crise des subprimes, la mondialisation néolibérale continue son expansion, tous les ingrédients sont réunis pour une nouvelle crise financière. Et les crises écologique et sociale sont d’une ampleur inédite. En France, les élections présidentielles de 2017 ont vu arriver au pouvoir un président et un gouvernement, soi-disant de gauche comme de droite, mais qui ont affirmé une politique profondément néolibérale, un « business model » promu par les grands patrons, détruisant ce qu’il reste de la solidarité nationale et de la protection sociale. Un pouvoir qui se pare des vertus de l’écologie tout en s’engouffrant dans un capitalisme financier destructeur de la nature. Un pouvoir jouant les justiciers mais qui piétine les droits humains. Le tout mené dans un style managérial autoritaire, à une vitesse éclair, avec l’espoir que cette stratégie du choc nous laisse sidéré·e·s.

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  • Sécheresse et canicule : le nucléaire fait souffrir les cours d’eau

    La canicule est présente depuis juillet et la sécheresse menace dans certains départements. Ces épisodes climatiques extrêmes, susceptibles de se multiplier dans les années à venir, rendent les centrales nucléaires plus polluantes encore pour les cours d’eau. Mais pour EDF, les intérêts financiers priment sur la santé des écosystèmes aquatiques !

    Des centrales nucléaires gourmandes en eau

    Une centrale nucléaire a besoin d’eau en permanence pour évacuer la chaleur produite par la réaction nucléaire, et ce même même à l’arrêt. En bord de mer ou sur les cours d’eau à fort débit, les centrales fonctionnent en circuit "ouvert" : chaque réacteur prélève près de 50 m3 par seconde pour ses besoins en refroidissement. L’eau est ensuite rejetée à une température plus élevée. C’est le cas, par exemple, à Fessenheim. Sur les cours d’eau où le débit est plus faible, elles fonctionnent en circuit dit "fermé" : pour chaque réacteur, près de 2 à 3 m3 sont pompés par seconde dans les cours d’eau, dont une partie est ensuite évaporée dans les tours de refroidissement, formant un panache blanc caractéristique ; le reste est ensuite rejeté. D’une manière générale, dans toute centrale nucléaire, les deux tiers de l’énergie produite sont perdus sous forme de chaleur, qui sera elle-même évacuée sous forme de vapeur d’eau (qui est un gaz à effet de serre) et/ou viendra réchauffer les cours d’eau : pour exemple, un réacteur d’une puissance électrique de 800 MW (comme ceux de Fessenheim) doit évacuer en permanence 2400 à 2500 MW thermiques.

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