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économie et finances - Page 81

  • EPR de Flamanville : EDF défaillante

    Le chantier du futur réacteur nucléaire de Flamanviile accumule les problèmes majeurs, qui sont à l'origine d'un retard considérable de sa réalisation et de surcoûts astronomiques par rapports aux prévisions. Cette centrale de type nouveau (EPR, Evolutionary Power Reactor) devait donner un coup de jeune à cette filière, elle risque maintenant de lui donneruin coup d'arrêt.

    L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire. Elle vient delogo-asn.png publier une note d'information qui met en cause de manière directe l'attitude d'EDF face aux anomalies de soudure constatées sur les tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur du réacteur EPR de Flamanville.

    Voici l'essentiel de cette mise en garde :

    "Les soudures des tuyauteries principales d’évacuation de la vapeur du réacteur EPR de Flamanville 3 sont concernées par des écarts de conception et de réalisation.

    EDF a informé l’ASN, par courrier le 23 juillet 2018, de la démarche de traitement des écarts qu’elle envisage de mettre en œuvre. L’ASN avait noté favorablement la proposition de remise à niveau d’une partie des soudures avec un procédé de soudage permettant de respecter les valeurs de résilience prévues dans le référentiel d’exclusion de rupture de ces tuyauteries."

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  • Electricité : quels fournisseurs en proposent de la vraiment verte ? Greenpeace France dévoile son classement

    Paris, le 28 septembre 2018Le marché de l’électricité pour les particuliers a vu son nombre de fournisseurs exploser ces dernières années, avec leurs lots d’offres dont beaucoup sont présentées comme « vertes ». Pourtant, tous les fournisseurs ne se valent pas.

    Afin de mieux guider les consommateurs et consommatrices dans leur choix de fournisseur d’électricité et leur permettre de réduire leur empreinte écologique, Greenpeace France a mis au point un « Guide de l’électricité verte ».

    Un classement des fournisseurs pour mieux éclairer les consommateurs

    Une électricité verte est une électricité qui est produite par des technologies renouvelables. Pourtant, aujourd’hui, la règlementation n’oblige pas les fournisseurs d’électricité qui proposent des « offres vertes » à acheter de l’électricité renouvelable mais simplement le certificat, appelé « garantie d’origine », qui atteste qu’une quantité équivalente d’électricité renouvelable a bien été injectée sur le réseau d’électricité, en France ou ailleurs en Europe.
    Par conséquent, il est aujourd’hui impossible de décrypter ce qu’il y a vraiment derrière les offres vertes proposées sur le marché. Un-e client-e peut souscrire à une offre verte et en même temps voir son argent financer principalement les producteurs d’électricité nucléaire ou fossile, plutôt que les producteurs d’électricité renouvelable.

    « Tous les fournisseurs d’électricité ne se valent pas. Beaucoup d’entre eux trompent les consommateurs et consommatrices en proposant des offres soi-disant vertes qui ne sont en fait pas des offres d’électricité renouvelable », explique Alix Mazounie, chargée de campagne Énergie pour Greenpeace France.

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  • Affaire Chevron-Équateur : l’arbitrage international confirme sa réputation d’instrument au service des puissants

    La Cour permanente d’arbitrage de La Haye a rendu le 30 août dernier une décision favorable à Chevron, qui avait été condamnée par la justice équatorienne à verser une compensation historique de 9,5 milliards de dollars pour la pollution occasionnée par sa filiale Texaco dans la région amazonienne du pays. La sentence avait pourtant été confirmée quelques semaines plus tôt à peine par la Cour constitutionnelle de l’Équateur. Mais le tribunal commercial basé aux Pays-Bas, saisi par la major pétrolière américaine dans le cadre d’une procédure dite de « règlement des différends entre investisseurs et États » (ISDS en anglais), a donné raison à cette dernière en estimant que la sentence équatorienne était entachée de corruption, et que Chevron s’était libérée de toute mise en cause par la signature d’un accord de compensation très partiel, jamais accepté par les personnes concernées.

    Les arbitres ont sommé l’Équateur d’annuler la sentence et de couvrir les frais judiciaires liés à la procédure, d’empêcher les plaignants de poursuivre l’exécution de la sentence, et enfin de verser une compensation (d’un montant encore à définir) à Chevron. Autrement dit, de récuser son propre système judiciaire.

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  • Camions : ces cadeaux fiscaux toxiques accordés aux poids lourds de la pollution de l’air

    Communiqué de FNE

    Trois ans après le scandale du « Dieselgate », les constructeurs automobiles soupçonnés de tromperie par l’Etat Français n’ont toujours pas été sanctionnés. Et les polémiques s’accumulent : tests sur des singes et des humains*, tricheries des camions**… A la veille de la 4ème Journée Nationale de la Qualité de l’Air, France Nature Environnement s’insurge contre un autre scandale sur le diesel : les cadeaux fiscaux accordés gazole professionnel, avantageux pour les camions les plus pollueurs.

    « Dieselgate » : 3 ans après, pas d’avancée majeure

    La pollution de l’air est le risque environnemental le plus important pour la santé en Europe, et la 3ème cause de mortalité en France derrière le tabac et l’alcool. Cela représente 52 000 décès prématurés en France, mais aussi plus de 101,3 milliards d’euros de coûts sanitaires chaque année pour la France.

    Trois ans après le « Dieselgate », qui avait permis de révéler que le secteur routier était un contributeur encore plus important qu’estimé à la pollution de l’air, les constructeurs automobiles n’ont pas été sanctionnés et la plupart des véhicules mis en cause sont toujours sur nos routes. De plus, une enquête sur la pollution des camions devait être menée par la France. Mais sur ce sujet, silence radio …

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  • Attac Ardennes fait sa rentrée au cinéma

    Le prochain ciné-débat d'Attac08 est programmé le mardi 25 septembre à 20 h au cinéma Métropolis de Charleville-Mézières.
    Ce soir-là, nous avons décidé de revenir sur les 10 ans de la crise de 2008 en projetant le film "Quand les bulles éclatent". Ce film norvégien produit en 2017 revient sur les rouages présents derrière les bulles spéculatives et les krachs boursiers, et enrichit le débat sur les tendances et prévisions pour le futur de l'économie mondiale. Plusieurs intellectuels et penseurs des plus actifs, dont Joseph STIGLITZ, prix Nobel d'Economie, et Michael LEWIS (auteur de "The Big Short") partagent leurs idées et leurs solutions dans ce documentaire coup de poing qui nous fait voyager de la campagne norvégienne aux épicentres économiques du monde.Des infos et des extraits du film sont visibles ici : https://www.jupiter-films.com/film-quand-les-bulles-eclatent-71.php.
    Comme d'habitude, un débat suivra la projection. Nous aurons le plaisir d'avoir parmi nous Isabelle Bourboulon. Isabelle Bourboulon est membre d'attac France. Elle est auteure et journaliste spécialisée en économie. Elle vient notamment de participer à l'écriture du livre "10 ans après la crise, prenons le contrôle de la finance". https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/nouveau-livre-d-attac-10-ans-apres-la-crise-prenons-le-controle-de-la-finance

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  • Inquiétudes pour l'avenir d'AMI

    Le site de production d'AMI est entraîné dans la tourmente qui frappe le groupe Ateliers des Janves. Celui-ci se24.jpg retrouve en état de cessation de paiement auprès du tribunal de commerce de Paris depuis le 31 août. Des problèmes de trésorerie sont mis en avant pour justifier cette décision.

    Depuis 2007, AMI fait partie de ce groupe, dont l'unité principale située à Bogny sur Meuse emploie plus de 200 personnes. Sous le nom de SEMIAC, Valfond, Automotive Parts Manufacturing (APM) et maintenant Ardennes Machining Industries (AMI), le site du quartier du Blanc-Mont a toujours constitué le principal employeur industriel du Vouzinois. On note cependant une érosion constante des effectifs, qui se stabilisent actuellement autour d'une bonne centaine de postes.

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  • Un rapport dicté par les lobbies préconise la construction de 6 EPR : un délire aussi dangereux qu’irréaliste

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire' du 30 août 2018.

    Selon Les Echos, un rapport commandé par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire et le Ministère de l’Économie et des Finances préconiserait la construction rapide de 6 réacteurs nucléaires EPR. Le Réseau “Sortir du nucléaire" dénonce une fuite en avant aussi dangereuse qu’irréaliste et une nouvelle preuve de l’emprise du lobby nucléaire (civil et militaire) sur le gouvernement



    Un rapport dicté par EDF ?

    Rédigé suite à une mission lancée par les deux ministères, ce rapport concernant "le maintien des capacités industrielles de la filière nucléaire en vue de potentielles nouvelles constructions de réacteurs » a été confié à Yannick d’Escatha, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et actuel conseiller du président d’EDF, et Laurent Billon, ex-délégué général à l’armement.

    Quelle que soit l’importance qui devrait lui être accordée, le statut des rapporteurs fournit une énième preuve de la complaisance, voire de la soumission du gouvernement au lobby nucléaire (civil et militaire). Quoi de plus simple que de laisser EDF dicter elle-même ses souhaits par la voix de son conseiller ? On comprend la gêne de Nicolas Hulot face au passage en force de ses services et à la perspective de cette énième couleuvre à avaler !

    Ce rapport prônerait la construction de 6 réacteurs EPR dans la prochaine décennie, le premier chantier commençant en 2025 pour une mise en service en 2035. Comment accorder le moindre crédit à une telle proposition, au vu du fiasco de l’EPR de Flamanville, criblé de malfaçons, qui accumule les retards et a vu son coût quadrupler ? Comment EDF SA, qui est en quasi-faillite, qui peine à financer la gestion de ses déchets et le démantèlement de ses installations, et qui doit être portée à bout de bras par l’État, peut-elle sérieusement envisager ces projets de construction ?

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