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justice sociale

  • Mobilisation du Tour Alternatiba 2024 : une bouffée d’espoir face au dérèglement climatique !

    Lundi 7 octobre – Marseille. Le Tour Alternatiba s’achève avec le week-end : cette mobilisation itinérante de 4 mois pour le climat et la justice sociale s’est déroulée tout au long de l’été le plus chaud jamais mesuré dans le monde. Impliquant un millier d’associations locales dans 103 villes et villages, le Tour Alternatiba a rassemblé près de 23 800 personnes, en mettant le focus sur les questions d’adaptation. Avec cette troisième édition, Alternatiba et ANV-COP21 se sont davantage investis dans les quartiers populaires, les petites villes et les campagnes, où l’écologie et le mouvement climat sont bien moins visibles que dans les centre-villes des plus grandes agglomérations. L’ultime étape du Tour Alternatiba organisée à Marseille s’est conclue par l’annonce de la suite des mobilisations !

    Alors que les impacts du dérèglement climatique se multiplient de manière alarmante, Alternatiba et Action Non-Violente COP21 (ANV-COP21) ont continué d’activer la mobilisation citoyenne pour le climat et la justice sociale pendant les quatre mois du Tour Alternatiba, tout au long de l’été le plus chaud jamais mesuré dans le monde.

    Parti du quartier populaire des Dervallières dans la banlieue de Nantes le 2 juin, le Tour Alternatiba a terminé son périple à Marseille ces 4-5-6 octobre, où “La Cité des possibles” a rythmé le week-end avec de nombreux événements où sont intervenus scientifiques, artistes, élu·es et acteur·ices associatif·ves. C’est le point final de cette mobilisation itinérante qui a parcouru 6 500 kilomètres sur des triplettes, faisant étape chaque jour dans un village ou une ville différente, afin de renforcer les alternatives et les luttes de résistance portées par les habitant·es et les associations.

    Au total, 108 cyclistes, 56 femmes et 52 hommes, âgé·es de 18 à 67 ans, se sont relayé·es au fil des semaines pour pédaler sur les triplettes d’Alternatiba, ces vélos multiplaces symbolisant l’effort collectif et la solidarité nécessaires à la transformation écologique. Ce fût le fil conducteur d’une série de 103 mobilisations organisées par les habitant·es et près d’un millier d’associations locales, qui ont mobilisé 23 788 personnes au total.

    Un focus sur l’adaptation et la justice sociale

    Cette troisième édition du Tour Alternatiba, après celles de 2015 et 2018, a mis l’accent sur les questions d’adaptation aux impacts du changement climatique, qui exacerbent les inégalités sociales.

    Partout, les projets climaticides continuent de se développer : infrastructures routières, artificialisation des sols, bétonisation… Les grandes puissances politiques et économiques continuent d’aggraver le dérèglement climatique tout en laissant les habitantes et habitants démunis face à ses impacts de plus en plus destructeurs. Si la réduction des gaz à effet de serre reste un impératif pour limiter l’ampleur de la catastrophe, l’heure est désormais aussi aux initiatives d’adaptation et à l’organisation collective des solidarités sur nos territoires, avec les forces citoyennes, sans attendre que cette protection ne vienne d’en haut.”, déclare Silène Parisse, porte-parole d’ANV-COP21.

    Des actions de transformation concrète des territoires ont ainsi été organisées sur les étapes du Tour Alternatiba : plantation d’arbres fruitiers à Saint-Lô, peinture de piste cyclable manquante à Lille, mise en place de bacs potagers dans les rues à Dunkerque, inauguration d’un chemin pédestre à Roquestéron, rénovation d’un canal d’irrigation à Lorgues, inauguration de monnaie locales, etc.

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  • Nous pouvons résister face au désastre annoncé

    Alternatiba et ANV-COP21 appellent à résister à l’extrême droite et au macronisme qui l’alimente, et à saisir l’occasion des élections législatives pour défendre une société écologique, juste et solidaire. Comment ? En se mobilisant massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet, et dans la rue d’ici là. En rejoignant les collectifs et associations qui construisent cette résistance, et qui font émerger une alternative sociale, solidaire et écologique.

    La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron crée un risque énorme de laisser l’extrême droite accéder au pouvoir et ainsi imposer sa ligne anti-sociale, anti-écologique et anti-démocratique. Les politiques macronistes, injustes et brutales, portent une lourde responsabilité dans la montée de la précarité, du désespoir et de la colère, qui nourrissent le vote RN. Alternatiba et ANV-COP21 appellent à se mobiliser massivement dans les urnes les 30 juin et 7 juillet pour résister à la fois à l’extrême droite et au macronisme.

    Nous appelons également à organiser et à rejoindre les manifestations partout sur les territoires. Les mobilisations populaires sont cruciales pour casser l’effet de sidération, le sentiment d’impuissance et la résignation qui conduisent une masse critique de gens à s’abstenir lors des élections. Ces manifestations sont nécessaires pour reprendre espoir, dans une ambiance intoxiquée par des discours xénophobes et stigmatisants, et permettent de (re)tisser des liens et de nous organiser collectivement.

    Ces mobilisations doivent être les plus larges possibles, dépassant les cercles politisés. Si l’union des partis de gauche sous la bannière du Front Populaire est un signe d’espoir et une condition absolument nécessaire pour empêcher l’extrême droite comme le libéralisme autoritaire de confisquer le pouvoir, il est indispensable de convaincre largement au-delà des cercles militants de gauche. Nous devons construire une majorité culturelle et politique populaire autour d’un projet de société écologique et solidaire, démocratique, tolérant, non-violent et inclusif. C’est la seule voie permettant de nous adapter collectivement aux impacts du dérèglement climatique en cours, et de réduire l’ampleur de la catastrophe désormais enclenchée.

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  • Climat : « La catastrophe a commencé, organisons la justice et la solidarité »

    Ce 22 avril se tient la journée internationale de la Terre. Un appel est lancé pour le tour Alternatiba 2024. Ce parcours de 5500 kilomètres débute le 2 juin à Nantes pour faire « progresser concrètement les alternatives et les résistances ».

    Malgré des décennies d’alertes, nous sommes désormais entrées dans l’ère du dérèglement climatique et en subissons les premières conséquences : incendies, sécheresses, inondations, tempêtes, sont plus nombreuses et destructrices que jamais… Face à cette situation, que peut-on faire ?

    Les plus riches peuvent s’adapter, s’équiper, se déplacer, déménager, réparer les dégâts, acheter au prix fort des ressources devenant plus rares et plus chères (énergie, eau, nourriture). Mais la majorité de la population, les classes populaires, les familles et les personnes les plus précaires, se retrouvent bien plus démunies face à ces impacts. 

    Pourtant, l’adaptation commence et la manière dont elle s’organise au quotidien pose les bases de la société de demain. Nous sommes à la croisée des chemins : construisons-nous une société du chacun pour soi, d’inégalités et d’injustices sociales aggravées, ou une société d’entraide, de partage, de solidarité et de justice sociale ? Ce choix fondamental se joue dès maintenant, par les arbitrages faits sur l’accès à l’eau, à la santé, au logement, à l’éducation pour toutes et tous, par les moyens octroyés à la rénovation des bâtiments et aux transports en commun, par les politiques agricoles décidées à Paris ou à Bruxelles…

    Quatre mois de mobilisation

    Si des actions politiques d’ampleur aux niveaux national et international sont indispensables, nous voyons bien qu’elles ne se mettent en place ni assez vite, ni avec assez d’ambition, ni avec assez de justice sociale. Nous appelons donc à la mobilisation la plus massive possible autour des initiatives collectives d’adaptation et de transformation concrète de nos territoires pouvant être réalisées directement par les citoyennes et les citoyens, pour davantage de justice et de solidarité climatiques.

    C’est le sens du Tour Alternatiba 2024 auquel nous participons et que nous appelons à rejoindre. Retrouvez-nous sur les nombreuses étapes prévues, qui s’égrènent sur un parcours de plus de 5500 km entre le 2 juin à Nantes et le 4 octobre à Marseille.

    Nous y ferons progresser concrètement les alternatives et les résistances portées par la multitude de collectifs, d’associations citoyennes, de coopératives, qui irriguent la société autour des valeurs qui nous sont chères : démocratie, justice sociale, féminisme, droits humains, anti-racisme et lutte contre les discriminations, accueil des personnes migrantes, paix, non-violence, justice internationale.

    Ces quatre mois de mobilisation ininterrompue se traduiront à travers un large éventail de modes d’action : mobilisations populaires, construction d’alternatives citoyennes, actions spectaculaires, désobéissance civile non-violente assumée à visage découvert, plaidoyer, recours en justice…

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  • Plus jamais ça !

    Dans la rue le 12 mars pour un sursaut écologique et social

    Appel des organisations membres de Plus jamais ça à rejoindre les marches pour le climat et la justice sociale.

    L’année 2022 débute sur des chiffres vertigineux : les 7 années les plus chaudes jamais mesurées ont toutes eu lieu depuis 2015, année de l’accord de Paris. La crise sanitaire a plongé des millions de personnes dans la précarité. Les multinationales, leurs dirigeants, leurs actionnaires s’enrichissent de manière toujours plus indécente. Leurs richesses ont explosé pendant la crise, en grande partie via les aides publiques et elles continuent d’alimenter un système productif destructeur pour les peuples et la planète. Dans ce contexte inédit, les débats politiques devraient se concentrer sur :

    • Les moyens de financer une transformation écologique et sociale de nos économies ;

    • Développement et amélioration des services publics à même de répondre aux besoins de la population, en particulier en matière de santé, de transports, de logement et d’éducation ;

    • Des objectifs de réductions des émissions de CO² réellement contraignants pour l’Etat et les entreprises ;

    • Un statut protecteur des salarié·e·s afin de réussir la relocalisation et la transformation de pans entiers de notre économie ;

    • Un droit à l’alimentation choisie et de qualité pour tou·tes, s’appuyant une agriculture paysanne et des circuits relocalisés ;

    • Un revenu qui permette au plus grand nombre de vivre dignement en conciliant les enjeux de fin du monde et les contraintes de fin de mois.

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  • Pas de transition écologique sans justice sociale !

    Le gouvernement a annoncé un moratoire sur la taxe sur les carburants : la décision peut paraître compréhensible et pourtant c'est une erreur profonde. Le gouvernement n'a pas mis en place une politique redistributive lisible de la fiscalité carbone, et c'est donc aujourd'hui les objectifs environnementaux qui régressent, comme au moment de la décision sur l'éco-redevance poids lourds face aux violences des bonnets rouges. Les gouvernements successifs n'ont ni boussole, ni ambition, ni continuité en matière de politiques de transition, et ce faisant ils aggravent concrètement les risques pour les décennies à venir car la transition écologique est indispensable pour le long terme. Explications de France Nature Environnement ci-dessous.

    La transition écologique n'est pas une option : c'est une nécessité.

    Face aux enjeux climatiques et environnementaux, la tentation de sacrifier les enjeux de long terme pour des besoins de court terme consiste à la fois à se tromper de réponse et à tromper nos concitoyens. France Nature Environnement affirme que le gouvernement a toutes les cartes en main pour apporter des réponses aux nécessités du présent, en conciliant les enjeux de justice sociale et de transition écologique pour lutter contre le changement climatique et la pollution de l’air.

    La transition écologique implique des changements dans les modes de production, de consommation, de déplacement. Elle nécessite une refondation des politiques publiques et une évolution profonde des comportements individuels. Ces changements doivent être accompagnés et se faire avec les citoyens et les collectivités.

    Il est lourd de sens de freiner une fiscalité écologique encore balbutiante en pleine COP24, réunion dont notre président et notre premier ministre sont absents... Baisser le prix du carbone revient à réduire l'effet incitatif et de réorientation des entreprises comme des consommateurs vers des produits ou services à faible contenu carbone. Autrement dit, vers des produits ou services moins émetteurs de gaz à effet de serre. Alors que les conséquences lourdes des dérèglements climatiques sont déjà là, et que les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes, partout sur la planète, reculer aujourd’hui sur la fiscalité carbone revient à aggraver directement notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants.

    Mais la fiscalité écologique ne pourra être comprise et mise en œuvre que si les efforts sont partagés, que si elle répond aux enjeux de justice sociale, via la redistribution de ses recettes dans des actions de transition concrètes et des mesures d’accompagnement pour celles et ceux qui en ont besoin.

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