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justice climatique

  • Climat : pourquoi la décision de la Cour internationale de justice est « historique »

    Extraits de l'article de Reporterre, écrit par Justine Guitton-Boussion

    La Cour internationale de justice a rendu un avis « historique » sur les obligations climatiques des États. Tous doivent réduire activement leurs émissions pour ne pas bafouer les droits humains. Les pays riches avant tout.

    Les juristes et observateurs parlent d’un avis « historique ». La Cour internationale de justice (CIJ) a conclu le 23 juillet que tous les États avaient l’obligation de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de « coopérer de bonne foi les uns avec les autres ».

    Les pays les plus riches doivent en outre « être à l’avant-garde de la lutte », précise la Cour. La violation d’une de ces obligations constitue « un fait internationalement illicite » engageant la responsabilité des États, qui pourraient être amenés à payer une forme de « réparation intégrale aux États lésés ».

    Cette conclusion pourrait aller de soi, au vu des textes encadrant déjà l’action climatique internationale — l’Accord de Paris signé en 2015 par exemple — mais c’est la première fois qu’une décision de justice internationale clarifie de cette façon les obligations de chaque pays. Et ce, qu’ils aient signé des traités environnementaux ou non.

    « Certains États, comme les États-Unis, souhaitaient s’abstraire de leurs responsabilités climatiques en se retirant de l’Accord de Paris. La CIJ refuse cela, elle dit clairement que les obligations climatiques sont des obligations du droit international général », relève Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement.

     

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  • Plus jamais ça !

    Dans la rue le 12 mars pour un sursaut écologique et social

    Appel des organisations membres de Plus jamais ça à rejoindre les marches pour le climat et la justice sociale.

    L’année 2022 débute sur des chiffres vertigineux : les 7 années les plus chaudes jamais mesurées ont toutes eu lieu depuis 2015, année de l’accord de Paris. La crise sanitaire a plongé des millions de personnes dans la précarité. Les multinationales, leurs dirigeants, leurs actionnaires s’enrichissent de manière toujours plus indécente. Leurs richesses ont explosé pendant la crise, en grande partie via les aides publiques et elles continuent d’alimenter un système productif destructeur pour les peuples et la planète. Dans ce contexte inédit, les débats politiques devraient se concentrer sur :

    • Les moyens de financer une transformation écologique et sociale de nos économies ;

    • Développement et amélioration des services publics à même de répondre aux besoins de la population, en particulier en matière de santé, de transports, de logement et d’éducation ;

    • Des objectifs de réductions des émissions de CO² réellement contraignants pour l’Etat et les entreprises ;

    • Un statut protecteur des salarié·e·s afin de réussir la relocalisation et la transformation de pans entiers de notre économie ;

    • Un droit à l’alimentation choisie et de qualité pour tou·tes, s’appuyant une agriculture paysanne et des circuits relocalisés ;

    • Un revenu qui permette au plus grand nombre de vivre dignement en conciliant les enjeux de fin du monde et les contraintes de fin de mois.

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  • Votre inaction est un crime ! 

    À l’heure où les gouvernements entament de nouvelles négociations sur le climat, la rédaction de Politis s'engage. L'appel que nous lançons, rejoint par 225 personnalités, traduit une colère qui grandit. Il porte la voix de celles et ceux qui refusent la résignation et tenteront encore de se faire entendre dans la rue, le 6 novembre, lors de la grande marche pour la justice climatique. Joignez votre voix à la nôtre, en signant cet appel.

    Signez notre appel

    Cela fait plus de trente ans que les scientifiques du Giec vous alertent, vous les décideurs politiques et économiques. Trente ans que les climatologues du monde entier accumulent des données qui font la démonstration de l’urgence climatique, de son origine anthropique et de l’effondrement des écosystèmes de la planète. Presque autant que la société civile répète à l’envi que les discours ne suffisent plus. Que le temps de l’action est venu. Et pourtant rien ne vient. Du blabla. Encore du blabla. Toujours du blabla. Au mieux du greenwashing, au pire des reniements et des renoncements à n’en plus finir.

    Qu’avons-nous observé ? Que cela fait près de trente longues années que vous négociez, que vous tentez de nous faire croire que vous allez vous attaquer à l’urgence climatique. Qu’il ne faut plus s’inquiéter. Et pourtant, en trente ans, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont explosé de 64 %. Si nous vous laissons faire, elles vont encore augmenter d’au moins 16 % d’ici à 2030.

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  • Coordination de Limoges des Alternatiba : un plan d’actions sur deux ans entre alternatives et résistances !

    La 13ème Coordination européenne des Alternatiba, la 2ème fusionnée avec ANV-COP21, s’est tenue ces 11 et 12 mars 2017 à Limoges. Des représentant·e·s de plus de 20 collectifs et groupes locaux ont débattu et travaillé sur des projets fédérateurs d’Alternatiba et d’ANV-COP21 au niveau local et global. Ce week-end de formation et de travail a scellé la fusion d’Alternatiba et d’ANV-COP21 en réunissant les équipes d’animation, les groupes et collectifs locaux des deux mouvements pour travailler à des projets communs. Le mouvement Alternatiba fait le pari du changement d’échelle des alternatives avec le lancement d’un Grand Défi en mai 2017. Côté ANV-COP21, la campagne des Faucheurs de Chaises se poursuit. Un nouveau projet commun se profile : la préparation d’un Tour à vélo en 2018, articulant alternatives et résistances.
    Des villages, un défi, des outils pour le changement d’échelle des alternatives !

    Une nouvelle vague de Villages des Alternatives (23) est annoncée pour l’automne 2017, notamment lors de la Journée de la Transition Citoyenne le 23 septembre. Ces Villages permettront de mobiliser les Alternatiba de nombreux territoires autour du défi des alternatives.
    En effet, Alternatiba lance de mai à décembre 2017 un Grand Défi : celui de contribuer au changement d’échelle d‘alternatives concrètes au changement climatique. Trois défis communs autour de l’énergie, la finance citoyenne, et l’alimentation durable, des défis locaux, le tout centralisé sur une plateforme web de crowdchanging (“changement par la foule”) afin d’insuffler le passage à l’action !

    Pour faciliter la diffusion des alternatives concrètes, deux outils majeurs seront lancés prochainement ! Le Guide de création des lieux alternatifs, dont la sortie est prévue en juin 2017, est un kit méthodologique pour aider à la création de lieux permanents de la transition écologique et sociale. La plateforme web des alternatives sera quant à elle lancée officiellement dans le cadre de la Journée de la transition citoyenne afin de recenser les alternatives et participer activement au travail de compilation des données existantes. L’objectif : rendre plus accessibles à chacun·e ces informations et les diffuser plus largement au grand public, afin que nos alternatives fassent système et s’ancrent mieux dans les territoires.

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