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économie et finances - Page 49

  • Communiqué commun sur la conclusion des assises de la forêt et du bois

    Les Assises ont mis en évidence le large consensus sur les enjeux : mieux prendre en compte les attentes de la société, renforcer la résilience des forêts face au changement climatique et préserver leur biodiversité. Nous saluons l’annonce d’avancées concrètes comme les lancements d’un plan national d’action en faveur des vieilles forêts et des vieux bois, si importants pour la biodiversité ; d’un appel à manifestation d’intérêt «Territoires forestiers résilients» pour expérimenter des démarches de concertation ; l’élargissement des acteurs du Conseil Supérieur de la Forêt et du Bois et son pilotage devenant interministériel. Pour autant, des sujets importants restent en suspens : encadrement des coupes rases de grande dimension ; enjeux spécifiques des forêts ultramarines ; sortie des produits chimiques de synthèse. Nous appelons le futur gouvernement, les collectivités, parlementaires et tous les acteurs de la filière à poursuivre un dialogue constructif et la mobilisation de tous pour définir les principes et modalités d’une gestion soutenable des forêts.

    Les Assises de la forêt et du bois ont ouvert un dialogue inédit et indispensable.

    Lancées le 19 octobre 2021, les Assises de la Forêt du Bois ont été saluées par nos organisations, tant pour la qualité des débats que par le choix de leurs quatre thèmes de travail : résilience de la forêt face au changement climatique, préservation de la biodiversité, valorisation économique, renforcement du dialogue avec la société.
    Nous avons contribué activement aux réflexions des groupes de travail, et avons résumé nos propositions dans un document final de synthèse portant sur les forêts métropolitaines et ultramarines. Ce document, diffusé en janvier 2021, appelait à s’appuyer sur 3 dispositifs pour poursuivre le dialogue, à ouvrir 4 chantiers de moyen terme et à prendre 5 décisions immédiates et marquantes à court terme.

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  • Guerre en Ukraine et agriculture : lettre ouverte à Emmanuel Macron

    Alerte sur l’instrumentalisation de la guerre en Ukraine par les représentants d’une agriculture productiviste. 26 organisations environnementales, citoyennes et paysannes ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron, Président de la République à la tête de la présidence française de l’Union européenne (PFUE), et à Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation.

    Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de l’Agriculture,

    Vous représentez la France à un moment particulièrement dramatique pour l’Europe. Face à des choix décisifs qui engagent son avenir, nous, organisations environnementales, citoyennes et paysannes voulons vous faire part de notre inquiétude quant aux orientations qui se dessinent en matière d’agriculture et d’alimentation, et vous soumettre notre vision des enjeux et les propositions qui en découlent.

    Avant toute chose, nous tenons à exprimer toute notre solidarité envers les Ukrainiens et les Ukrainiennes, plongés dans l’effroi de la guerre, ainsi que tous les Russes qui s’y opposent au péril de leur vie. Si les pays européens sont potentiellement affectés par la perturbation des échanges de matières premières, c’est sans commune mesure avec ceux qui en sont le plus dépendants, notamment au Moyen-Orient et en Afrique. C’est la sécurité alimentaire mondiale qui est ainsi mise en danger.

    Face à cette situation, il n’aura fallu que quelques jours pour que les porte-étendards de l’agriculture industrielle s’engouffrent dans la brèche créée par la guerre pour tenter de réduire la portée de la stratégie “De la ferme à la fourchette, volet agricole du Green Deal, portée par la Commission européenne. Cette stratégie répond de manière responsable aux enjeux de l’agriculture et de l’alimentation face aux risques climatiques, environnementaux et sanitaires, en prévoyant notamment une réduction de 20% de l’usage des engrais et de 50% des pesticides d’ici 2030, ainsi que l’accroissement des surfaces nécessaires à la biodiversité. Dès le 28 février, la FNSEA a appelé à l’abandon de cette stratégie, la qualifiant de “décroissante”, et défendu une “libération de la production” pour pouvoir nourrir les peuples qui auront faim, en conséquence de la guerre en Ukraine. Or il faut casser un mythe : en dehors des contextes d’urgence humanitaire, la faim n’est pas une question de production mais de répartition. Un tiers des productions mondiales sont gaspillées. Si nous voulons réellement faire face à la question de l’insécurité alimentaire, ce n’est pas la course à la production qu’il faut amorcer.

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  • Greenpeace dénonce l’arrivée en France d’un méthanier en provenance de Russie « Les énergies fossiles financent la guerre »

    Alors que la responsabilité des énergies fossiles dans la guerre en Ukraine est dénoncée avec force par les organisations écologistes, le méthanier « Boris Vilkitsky » est annoncé dans le port de Montoir-de-Bretagne ce samedi.

    Parti du port de Sabetta dans l’Arctique russe le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20%.

    Son arrivée était initialement prévue dans le port britannique de l’île de Grain mais il a fait demi-tour devant la mobilisation des dockers qui ont refusé de décharger la cargaison, et s’est dérouté vers la France [1].
    TotalEnergies est également actionnaire à 19,4% du groupe russe Novatek, qui détient 50% du champ gazier de Yamal, et dont les principaux actionnaires sont proches du pouvoir russe, certains faisant l’objet de sanctions de l’Union européenne.

    Des militants et militantes de Greenpeace étaient présents cet après-midi en mer face au méthanier et devant le port méthanier à Montoir de Bretagne pour dénoncer ces liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine, et rappeler que les énergies fossiles alimentent cette guerre.

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  • Grosse manif pour grosse colère.

    Il y avait beaucoup de monde ce matin dans les rues de Vouziers pour demander le maintien du service d’accueil d'urgences. A l'appel de la section UNSA de l'hôpital, plusieurs centaines de personnes se sont réunies rue Gambetta dès 9 h 30. Après les prises de parole des responsables locaux, le cortège a parcouru les rues de la ville jusqu'à 11h 30.

    Vous pouvez revoir l'appel à la manifestation sur notre note du 19 février.

    On peut chiffrer le nombre des manifestants à 600, même si personnellement nous n'avons pas réussi à les compter précisément. Le cortège était très dynamique, avec musique et slogans repris en cœur. On notait beaucoup de jeunes dans le cortège, en particulier parmi le personnel soignant.

    Malgré le peu d'expérience des organisateurs pour des manifestations de cette ampleur, aucun incident n'a été signalé tout au long de la matinée. Malgré la gravité du sujet, une convivialité et une ambiance détendue prévalaient dans le cortège. On a pu remarquer la prarticipation d'élus avec leur écharpe tricolore, entre autres le maire de Vouziers était présent place Carnot.

    Nous vous proposons un compte-rendu en images dans la suite de cette note.

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  • TotalÉnergies et la Russie, les liaisons dangereuses

    Extraits de l'article de Reporterre

    L’importance des intérêts partagés entre TotalÉnergies et l’État de Poutine, liés de longue date, n’incite pas à une prise de distance humanitaire en ces temps de guerre en Ukraine. Mais l’exemple montré par les entreprises d’autres pays pourrait exercer une pression difficilement tenable sur la firme pétrolière.

    TotalÉnergies maintiendra-t-il ses activités en Russie malgré la guerre ? La question se pose, près d’une semaine après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. « Les activités de TotalÉnergies en Russie […] n’ont pas été affectées par le conflit jusqu’à présent », assurait jeudi 24 février le PDG du pétrolier français, Patrick Pouyanné, au cours d’une conférence de l’International Energy Week de Londres. Mardi 1er mars, le géant pétrolier a sobrement condamné dans un communiqué « l’agression militaire de la Russie », et annoncé qu’il « n’apportera plus de capital à de nouveaux projets en Russie ». Une décision qui l’engage peu, étant donné l’ampleur des investissements d’ores et déjà réalisés par le groupe sur place.

    Contrairement à son rival Shell, qui a annoncé le 28 février se retirer de l’ensemble de ses projets en commun avec le groupe russe Gazprom, le pétrolier ne semble pour le moment pas décidé à plier bagages. L’histoire d’amour entre la Russie et le pétrolier français est quasi-centenaire. La société belge Petrofina, qui a été absorbée par TotalÉnergies en 1999, a commencé à importer des hydrocarbures russes dès 1928. Le groupe a consolidé sa présence sur place à partir de 1991, avec la création de la « Franco-Sovietic Marine Oil », une coentreprise spécialisée dans la distribution de produits pétroliers en Russie. TotalÉnergies n’a depuis cessé de raffermir ses liens avec le pays, d’abord en 2013, avec l’acquisition de 20 % des parts du projet gazier Yamal LNG, puis sa participation (à hauteur de 21,6 %) au projet Arctic LNG 2. L’entrée en service de cette usine de liquéfaction géante est prévue pour 2023.

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  • Inégalités climatiques : l’empreinte carbone vertigineuse des milliardaires

     

    Le patrimoine financier des 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % de la population française : c’est ce que révèlent Oxfam France et Greenpeace France dans une étude inédite. L’ampleur de ces inégalités climatiques pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des Gilets jaunes. Pour les deux associations, si le gouvernement choisissait de faire peser la fiscalité carbone sur les plus pollueurs en créant un Impôt sur la fortune (ISF) climatique, il gagnerait en crédibilité et la transition écologique en acceptabilité sociale.

    Le patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone colossale

    Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent CO2 en une année, le patrimoine financier (1) de 63 milliardaires français émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis (2).

    En regardant dans le détail, seulement trois milliardaires français émettent, au travers de leur patrimoine financier, un peu plus d’un cinquième   des Français. À elle seule, la famille Mulliez (Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

    Pourquoi s’intéresser au patrimoine financier des milliardaires ?

    Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation des milliardaires. Or, lorsque l’on s’intéresse à l’empreinte carbone de leurs actifs financiers, on s’aperçoit que leur consommation (jets privés, yachts etc.) n’est que l’arbre qui cache la forêt (3). La réalité est qu’au-delà de leur mode de vie, c’est leur patrimoine financier, via leur participation dans des entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale. Dès lors, les disparités climatiques explosent, pour atteindre des niveaux vertigineux.

    Selon Alexandre Poidatz, chargé de plaidoyer Finance et Climat chez Oxfam France : “Pour garantir une transition écologique socialement juste, le changement de logiciel est simple : le poids de la transition écologique doit être transféré des consommateurs les plus précaires, qui polluent le moins, aux producteurs les plus riches, qui polluent le plus et ont les moyens de transformer ces outils de production”. 

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  • Centre Hospitalier de Vouziers : une proximité qui s'éloigne très vite.

    Y a-t-il un pilote à l'ARS du Grand Est ? La question se pose quand on prend connaissance du projet de fermeture la nuit des urgences de Vouziers.

    Dans notre note du 03 février dernier, nous indiquions que l'ARS (Agence Régionale de Santé) avait labellisé le Centre Hospitalier de Vouziers "Hôpital de proximité". Cette qualification permettait au CHV d'assumer des missions, avec des moyens financiers dédiés. En particulier, l'ARS soulignait que cette évolution permettait "Une offre de soins davantage structurée et des parcours de soins plus fluides pour les patients."  Et l'Agence précisait que "Leur périmètre d’action comprendra également la médecine d’urgence, des centres périnataux de proximité, des soins de suite et de réadaptation (SSR), des soins palliatifs…"

    Enfin il était bien indiqué que "leurs projets renforçant l’accès aux soins seront accompagnés par la création d’une dotation de responsabilité territoriale."

    Et voilà que l'on apprend que les urgences fermeront la nuit, et fonctionneront a minima le jour.

    Si ce projet se réalise :

    - ce sera la fermeture des URGENCES de VOUZIERS la nuit à partir de 18 h 00.

    - LES URGENCES DE VOUZIERS deviendront un service d’accueil des soins non-programmés, ouvert de 9 à 18 h.

    De 9 h à 18 h, quand le SMUR n’est pas sorti, un service d’accueil de soins non-programmés (petite traumatologie, consultations ne pouvant être différées, gens pressés…) fonctionnera, renforcé par les médecins du GHSA présents quand le SMUR sera sorti.

    Ce nouveau service ne sera plus adapté pour accueillir les patients qui doivent bénéficier d’examens approfondis ou d’une surveillance prolongée (douleur abdominale, suspicion d’IDM, d’AVC, de Fièvre inexpliquée…) et les patients devront être ré-orientés préférentiellement aux Urgences de Rethel à 40 min de route, ou être hospitalisés.

    Ce projet, déjà fort avancé, risque de devenir une réalité dans les semaines qui viennent. Il est en contradiction totale avec ce que l'on attend d'un hôpital de proximité, et il représente pour la population du Vouzinois bien plus qu'une nouvelle fermeture de service public : il met en danger la santé des habitants du secteur, déjà fragilisée par la pénurie de professionnels de santé.

    Des réactions à cette annonce ont vu rapidement le jour :

    Une pétition en ligne, que vous pouvez signer par ce lien.

    Une manifestation est prévue le 05 mars prochain à Vouziers (9 h 30, rue Gambetta devant MCD  ; voir l'appel dans la suite de cet article)

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