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économie et finances - Page 48

  • One Ocean Summit : les 5 sujets à traiter d'urgence

    Publié le 7 février 2022 par FNE

    Soyons clairs, pour les mers et océans, le bilan du quinquennat qui s’achève est extrêmement décevant : l’exploitation économique ayant largement dominé la politique du ministère de la Mer, très loin devant les enjeux climatiques et de biodiversité marine, dans un milieu pourtant très fragile et en grande détresse. La tenue du One Ocean Summit du 9 au 11 février à Brest représente la dernière chance pour sauver le bilan de ce mandat politique. A condition que les bons sujets – Aires marines protégées, statut de la haute mer, protection des cétacés, préservation des fonds marins et traitement de la menace des déchets militaires notamment – soient enfin abordés et traités dans le bon sens. Ce sont nos demandes essentielles pour ce sommet.

    Pour des aires marines vraiment protégées

    L’annonce en mai 2019 du Président de la République de la création de 30% d’aires protégées terrestres et marines (dont 10% sous protection forte d’ici 2022) d’ici 2030 allait dans le bon sens. Hélas, les moyens ne suivent pas et le niveau de protection forte est inférieur aux critères de protection européens. Alors que la France n’a pas atteint le niveau de Bon Etat Ecologique en 2020 pour ses mers et océans, les aires marines protégées doivent être centrales dans la politique de la mer française pour devenir autre chose qu’une protection de papier.

     

    La haute mer doit devenir une zone de droit

    La haute mer, qui représente près de la moitié de la surface de la planète, est essentielle pour toute vie sur terre, mais se voit menacée du fait d’une absence de gouvernance et de protections vitales à sa survie. Avec de nombreuses ONG internationales, nous demandons qu’un traité ambitieux soit conclu pour protéger la vie marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale dans le cadre des Nations Unies en 2022.

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  • JO d’hiver de Pékin : des Olympiades sous cloche

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 03 février 2022.

    Coup d’envoi, ce vendredi 4 février, de la 24e édition des JO d’hiver à Pékin !

    Pandémie de Covid-19 oblige, la compétition sportive se déroulera dans une stricte bulle sanitaire, à huis clos et sous très haute surveillance (sanitaire mais pas que…).

    Pour dénoncer les nombreuses attaques aux droits de l’homme (persécution des Ouïghours en tête) perpétrées par le régime chinois, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie boycottent diplomatiquement l’événement, tandis que Vladimir Poutine sera l’invité d’honneur de la cérémonie d’ouverture.

    Inutile d’épiloguer davantage sur les enjeux géopolitiques de ces Jeux qui, pour couronner le tout, se dérouleront à 100 % sur de la neige artificielle. La Chine a beau vouloir rassurer sur le respect de l’environnement, on est sérieusement en droit d’en douter… Et vive le sport !

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  • Avions : 100 000 vols à vide en Europe cet hiver ?

    Selon une analyse de Greenpeace, relayée par The Guardian, au moins 100 000 « vols fantômes » pourraient être effectués en Europe cet hiver, en raison des règles européennes d’utilisation des créneaux aéroportuaires.

    Ces vols à vide, sans passagers ou presque, visent à permettre aux compagnies aériennes de conserver leurs droits de décollage et d’atterrissage dans les grands aéroports. L’Union européenne impose en effet aux compagnies aériennes le respect d’au moins 50 % des créneaux horaires qui leur sont attribués pour décoller et atterrir, pour pouvoir conserver leurs droits.

    Ces vols pourraient générer jusqu’à 2,1 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre - soit autant que ce qu’émettent 1,4 million de voitures moyennes à essence ou diesel en un an, selon Greenpeace.

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  • Victoire : TotalEnergies renonce à son bâtiment sur le campus de Polytechnique

     

    La Sphinx, association d’élèves et anciens élèves de Polytechnique, Greenpeace France et Anticor se réjouissent de cette décision. Le projet de centre de recherche et développement de TotalEnergies en plein cœur du campus de Polytechnique était loin de faire l’unanimité. Contesté par les élèves et plusieurs associations, il fait l’objet de trois recours juridiques. Par ailleurs, une enquête préliminaire est en cours par le Parquet national financier (PNF) à la suite d’une plainte pour prise illégale d’intérêts déposée contre Patrick Pouyanné par La Sphinx, Greenpeace France et Anticor. Les associations restent vigilantes sur la suite des relations entre TotalEnergies et l’établissement.

    Une victoire après deux ans de mobilisation

    Deux années de mobilisation ont été nécessaires pour obtenir le recul de TotalEnergies sur ce projet. Tout d’abord, la mobilisation inédite des étudiantes et étudiants de l’École polytechnique, démontrant que les attentes des élèves et de la société ont évolué. Ceux-ci contestaient la position exclusive accordée à Total, au cœur du campus, et la volonté de faire de ce bâtiment un lieu de vie et d’accueil pour les étudiants, propice à un mélange des genres. La décision annoncée aujourd’hui répond à ces attentes.

    Cette victoire est aussi le résultat d’une offensive juridique menée par Greenpeace France, La Sphinx et Anticor combinant une plainte déposée au pénal ainsi que trois recours administratifs. La Sphinx avait notamment déposé le 7 juillet 2021 au Tribunal administratif de Versailles un référé en suspension et un recours en annulation contre le permis de construire accordé à Total. Dans ce cadre, une prochaine décision du Conseil d’Etat est attendue le 31 janvier 2022.

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  • Sommet de l’aviation : nouvelle séance de promotion des fausses solutions ?

    Communiqué de Greenpeace le 27 janvier 2022

     

    Les 3 et 4 février prochains, à l’initiative de la Présidence française de l’Union européenne, les ministres et directeurs généraux de l’aviation civile des 27 États membres de l’Union européenne sont invités à un Sommet de l’aviation pour parler avenir et décarbonation du secteur aérien dans le contexte de crise sanitaire et climatique. Si cette réunion devrait être l’occasion d’avancer sur la nécessaire transformation du secteur à l’échelle européenne, elle risque de tourner autour des fausses solutions et notamment de l’obsession du gouvernement français pour le mythe de l’avion vert. Décryptage.

    Des pistes qui méritent d’être débattues et portées à l’échelle européenne

    La régulation du trafic aérien est indispensable pour mettre le secteur sur les rails de l’accord de Paris. Ce postulat devrait être le point de départ des discussions du sommet de l’aviation. Cela permettrait d’évoquer les solutions concrètes à déployer pour réduire dès maintenant les émissions de gaz à effet de serre du secteur, et d’ouvrir un débat sur cet enjeu de la réduction du trafic aérien à l’échelle européenne, ce qui est essentiel.

    Et ces solutions concrètes ne manquent pas : interdiction des vols courts lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 6 heures et relance du ferroviaire, abandon de tous les projets d’extension d’aéroports, remise à plat de la fiscalité portant sur ce secteur au bénéfice d’autres modes de transport moins polluants comme le train, interdiction des publicités, partenariats et mécénats pour les transports fossiles, restriction des créneaux aéroportuaires alignée sur l’accord de Paris…

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  • Dans les villes moyennes, les urgences hospitalières frappées par une épidémie de fermetures

    Extraits de l'article de Bastamag.

    Depuis le début de l’hiver, faute de personnel suffisant, des hôpitaux dans toute la France ont dû fermer leurs services d’urgences, pendant quelques jours, juste la nuit ou « jusqu’à nouvel ordre ». Voici la carte de cet abandon.

    « Fermeture des urgences pédiatriques ce jour en raison de l’absence totale d’infirmières. Jusqu’à nouvel ordre ». La feuille A4 collée sur une vitre annonce que depuis le lundi 3 janvier, les urgences pédiatriques de l’hôpital Delafontaine de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sont fermées, faute de personnel [1]. Déjà cet été, les fermetures totales ou partielles de services des urgences, quelques jours, la nuit, ou pendant plusieurs semaines, s’étaient multipliées (nous en parlions sur basta!). Déjà, les directions des hôpitaux les justifiaient par la difficulté à trouver du personnel, médecins urgentistes et personnel infirmier, pour assurer les soins. Cet hiver, les fermetures sont à nouveaux nombreuses. Nous les avons consignées (ci-dessous en bleu) sur notre carte de suivi des suppressions de lits d’hôpitaux, un travail que basta! a entamé à l’automne 2020.

    Urgences 01. 2022.jpg

    En bleu, les fermetures de services hospitaliers survenues cet hiver. En jaune, les services et lits fermés pendant l’été 2021. En rouge, les plans de suppressions de lits en cours. En vert, là où elles ont commencé à être remises en cause.

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  • Réaction d’ATD Quart Monde au rapport de la Cour des comptes sur l’évaluation du RSA

    Communiqué de presse – 14 janvier 2022

    La Cour des comptes a publié ce jeudi 13 janvier un rapport sur l’évaluation du Revenu de solidarité active (RSA). Sollicité par la Cour pour participer à cette évaluation, ATD Quart Monde a livré un rapport en janvier 2021, rendu public ce jour. Construit avec les premiers concernés, il fait état de l’expérience de vie d’allocataires du RSA et est assorti de préconisations.

    ATD Quart Monde partage en grande partie les constats dressés par la Cour des comptes qui établit que le RSA ne permet pas, pour la très grande majorité des personnes, de sortir de la pauvreté ni d’accéder à une activité génératrice de revenus. Tout comme sont partagés les constats des dysfonctionnements majeurs de l’accompagnement social et professionnel des allocataires par les départements et Pôle Emploi. Les préconisations de ce rapport sont pour l’essentiel, et avec raison, en faveur d’une amélioration de la prise en compte des besoins des personnes, avec des droits et devoirs explicitement réciproques. ATD Quart Monde salue notamment la formulation de recommandations qui ouvrent enfin la voie à la reconnaissance d’un droit à l’accompagnement opposable (recommandation 11).

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