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économie et finances - Page 48

  • Paul Verlaine de retour au tribunal de Vouziers

    Quel coup de folie a poussé Verlaine à agresser sa mère ce jour de février 1885 ?

    L'alcool et le besoin d'argent l'ont certainement conduit à ce comportement violent. Jugé pour ces faits au tribunal correctionnel de Vouziers le 24 mars 1885, il fût condamné à un mois de prison.

    137 ans plus tard, cet événement, somme toute mineur, marque encore les esprits. La réputation du poète donne une résonance particulière à cet épisode judiciaire.

    C'est une des raisons qui a motivé la communauté de communes de l'Argonne ardennaise à s'intéresser au tribunal de Vouziers, toujours debout, mais désespérément vide.

    L'appel à manifestation d'intérêt de la ville de Vouziers, propriétaire du bâtiment, n'a pas débouché positivement. La municipalité a alors envisagé d'y transférer la bibliothèque municipale.

    La communauté de communes a rejoint ce projet, en proposant d'installer l'office de tourisme dans ce même lieu et d'y adjoindre une micro-folie.

    verlaine,tribunal,vouziers,bibliothèque,communauté de commmunes,micro-folieEn l'absence de Roland CANIVENQ (Vice-Président en charge de la Commission Sport et Culture ), c'est Danielle ANDREY (Vice-Président en charge des Commis­sions Environnement et Développement touristique ) qui a présenté et défendu le projet devant les délégués communautaires.

    Elle a indiqué que l'office de tourisme était à l'étroit dans son local actuel, et que la micro-folie apporterait un dynamisme culturel pour le territoire (le dispositif Micro-Folie consiste à intégrer un Musée Numérique au cœur d’un équipement déjà existant ).

    Le souvenir du passage de Verlaine devrait, selon l'élue, rendre attractif ce nouveau pôle au cœur de la ville centre de l'intercommunalité.

    Elle a insisté sur la complémentarité des trois activités prévues pour occuper le tribunal : par exemple, les touristes pourront facilement se rendre à la bibliothèque en cas de pluie.

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  • Face à la menace de l’extrême-droite, mobilisons-nous

    Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle est une défaite pour le climat, et plus généralement pour l’environnement. A cette inquiétude très vive face à la crise climatique, s’ajoute celle de voir l’extrême-droite arriver au pouvoir en France, et avec elle ses idées à l’opposé non seulement des valeurs de l’écologie mais aussi de nos principes fondamentaux.

    Au lendemain du premier tour de la Présidentielle 2022, ce dur constat s’impose : ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen ne proposent un programme contenant les changements radicaux nécessaires pour faire face à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité. Ni l’un ni l’autre ne proposent ainsi de remettre en cause notre modèle économique alors que le dernier rapport du GIEC souligne, justement, la nécessité de réaligner l’économie avec les limites planétaires.

    Marine Le Pen, l’extrême-droite et la destruction de l’environnement

    Marine Le Pen appartient à une famille politique d’extrême-droite qui a montré dans d’autres pays à quel point elle méprise la protection de l’environnement et la sacrifie au profit des intérêts des industries polluantes : aux Etats-Unis avec Donald Trump ou au Brésil avec Jair Bolsonaro.

    Marine Le Pen passe à côté des grands enjeux structurels de la transition écologique et porte des positions absurdes et à contre-sens complet des enjeux environnementaux et climatiques. Ses annonces sur le démantèlement des éoliennes, la réduction pérenne de la TVA sur les produits énergétiques (y compris ceux les plus néfastes pour le climat), la remise en cause des limitations de vitesse, etc. en sont quelques exemples frappants.

    Le programme de la candidate du Rassemblement National sur l’environnement est dangereux pour le climat, comme le montrent notre décryptage et celui du Réseau Action Climat.

    Emmanuel Macron : cinq années perdues pour le climat

    Emmanuel Macron a pour sa part démontré pendant les cinq années de son mandat à quel point l’écologie n’appartient pas à son registre d’action. Malgré des grands discours, ces cinq années ont été perdues pour le climat et l’environnement. Son bilan sur le climat, marqué par des renoncements et des décisions néfastes, est catastrophique. Et son nouveau programme, que nous avons également passé au crible dans notre décryptage et celui du Réseau Action Climat, paraît tout aussi faible sur ces questions.

    Nous sommes aussi lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans, notamment à l’encontre de populations vulnérables comme les personnes en situation de précarité ou les migrants. Nous avons également conscience des atteintes faites à la vie démocratique, de la répression et du mépris affiché par le président vis-à-vis notamment des militants et manifestants mobilisés en opposition à ses choix politiques.

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  • Rapport du GIEC : les solutions urgentes pour le climat

    Le GIEC vient de publier le dernier volet de son sixième rapport. Il est dédié aux solutions que l’humanité peut mettre en place pour contenir le dérèglement climatique. Mauvaise nouvelle : jamais l’espèce humaine n’avait émis autant de gaz à effet de serre que ces 10 dernières années. Bonne nouvelle : des solutions sont aujourd’hui largement disponibles, pour nous prémunir du pire, à condition d’être appliquées massivement et sans attendre. Encore faut-il que nos responsables politiques cessent de les ignorer, car notre marge de manœuvre se réduit irrémédiablement. Décryptage.

    Les gouvernements nous mènent vers un monde à +3,2 °C

    Le dernier rapport du GIEC sur le climat dévoile des chiffres alarmants qui montrent l’insoutenable apathie des responsables politiques :

    • Les gouvernements prévoient de produire d’ici 2030 deux fois plus de combustibles fossiles que ce qui permettrait de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
    • Avec les politiques climatiques actuelles, le budget carbone restant pour limiter le réchauffement à 1,5°C sera dépassé d’ici à 2030.
    • L’humanité émet 54% de gaz à effet de serre en plus qu’en 1990, lorsque les négociations internationales sur le climat ont commencé. Si les pays développés ont fait de légers progrès, pas un seul n’est en ligne avec les efforts à poursuivre pour respecter l’accord de Paris. Leur responsabilité historique en fait pourtant les premiers à devoir montrer l’exemple : 45% des gaz à effet de serre émis depuis 1850 leur sont imputables, contre seulement 3% pour les pays les plus pauvres. 

    Nous avons les solutions pour stopper le réchauffement à 1,5°C

    Pour respecter l’accord de Paris, nous devons réduire de plus de moitié les émissions mondiales d’ici 2030. Nous avons donc huit ans devant nous. Le défi est considérable, mais tenable. Le rapport du GIEC est très clair sur les solutions à développer. Pour réduire nos émissions, les leviers les plus efficaces sont : 

    • l’énergie provenant du solaire et de l’éolien,
    • l’arrêt de la déforestation et la restauration des écosystèmes naturels,
    • une agriculture raisonnée et une alimentation basée sur les protéines végétales,
    • une meilleure efficacité énergétique, avec par exemple la rénovation thermique des bâtiments, ainsi qu’une économie généralement plus sobre.

    La plupart de ces solutions présentent des coûts économiques faibles voire nuls. Les coûts actualisés du solaire et de l’éolien sont par exemple désormais égaux ou inférieurs à ceux du charbon et du gaz.

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  • Conférence-débat le mardi 5 avril 2022 à Rethel

     

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    Vous êtes invité à la prochaine conférence-débat du mardi 5 avril 2022 Des adhérents du SEL (Système d’Echanges Local des logo.png?fit=260%2C214&ssl=1Ardennes : Denis Touchon, Safi Kadar et François-Xavier Bonhomme feront une présentation de l’ association et de son fonctionnement, des échanges et de l'utilisation de leur monnaie ainsi qu'une illustration des ateliers du SEL, Repair café, grainothèque, couture, et des ateliers de transmission de savoirs. C’est de 18h à 20h à l'ancienne école Camille Lassaux de Rethel 1 rue Maurice Ravel Entrée gratuite ouverte à tous.

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  • [Action Greenpeace] A Flamanville, intrusion et blocage du chantier de l’EPR

    Ce matin, à 5h15, une quinzaine de militants et militantes de Greenpeace France se sont introduits sur le chantier de l’EPR à Flamanville et ont bloqué son entrée pour dénoncer la volonté d’Emmanuel Macron et d’autres candidat·es à l’élection présidentielle de construire de nouveaux réacteurs EPR, au mépris des risques et des incertitudes liés au nucléaire.

    A l’intérieur du site, des activistes se sont postés à quelques dizaines de mètres du bâtiment réacteur pour brandir une banderole portant le message « Nucléaire : Macron irresponsable ». Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a été arrêté lors de cette intrusion. Un camion affichant « + d’EPR = + de fiascos » bloque l’entrée du chantier et deux activistes y sont accrochés. Deux structures en métal de 5 mètres de haut auxquels sont suspendus deux grimpeurs de Greenpeace, pourvus de banderoles « Pour la paix, ni fossiles, ni nucléaire » empêchent également le passage.

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  • Quand le ministre de l'Agriculture enterre un rapport dérangeant sur les pesticides

    Publié le 23 mars 2022 par FNE

    France Nature Environnement a eu accès à un rapport encore confidentiel remis au ministre de l’Agriculture. Ce rapport dresse un diagnostic complet et un bilan très décevant des 14 dernières années d’actions politiques en matière de réduction de l’usage des pesticides. Il n’a jamais été rendu public et pourtant les auteurs font état de solutions réalistes et rapidement applicables. Trois scénarios sont proposés pour rendre enfin crédible l’action publique en matière de pesticides. A l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, nous rendons public ce rapport afin que les candidats à la présidentielle puissent se saisir du sujet et que le prochain quinquennat démarre sur de meilleures bases.  

    Un rapport dissimulé par le ministre de l’Agriculture pour masquer ses échecs  

    En juillet 2020, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie missionne des experts du ministère de l’Agriculture, du ministère de l’Ecologie et d’Inspection Générale des Finances sur l’efficience des fonds publics dédiés à la réduction de l’usage des pesticides. En mars 2021, le rapport est remis mais non rendu public, alors que des recommandations pouvaient être appliquées dès 2021, en particulier celles visant la réorientation des subventions de la politique agricole européenne (9 Milliards d’euros pour l’agriculture française chaque année), politique qui se négociait alors. Après plusieurs demandes et saisine de la Commission d’accès aux documents administratifs, France Nature Environnement a pu se procurer ledit rapport.   

    “La machine Ecophyto est grippée, il faut davantage accompagner l’agriculture biologique”  

    Les recommandations du rapport (voir notre tableau synthétique ci-dessous) sont à mettre en parallèle avec les résultats de ces cinq dernières années. “Il est clair qu’après les grandes ambitions et actions intéressantes au début du quinquennat avec les Etats Généraux de l’Alimentation, la loi Alimentation, la mise à jour du plan Ecophyto, les efforts se sont rapidement essoufflés et les renoncements ont été nombreux avec la poursuite de l’utilisation des néonicotinoïdes et du glyphosate et l’échec de la diminution d’usage global des pesticides sensée tendre vers le –50% à 2025”, analyse Thibault Leroux, chargé de mission Agriculture à France Nature Environnement.  

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  • Greenpeace France demande à EDF et Orano de rompre immédiatement leurs contrats avec l’industrie nucléaire russe

    Ce matin, devant le siège d’EDF dans le 8ème arrondissement de Paris, des militantes et militants de Greenpeace France ont dénoncé le maintien des relations commerciales entre les industriels français du nucléaire et Rosatom, géant du nucléaire russe au service des intérêts de Vladimir Poutine. La veille, Greenpeace France a mis en demeure les groupes EDF et Orano de cesser leurs coopérations avec Rosatom, considérant qu’elles pouvaient contribuer à la violation des droits humains et des libertés fondamentales par le régime de Vladimir Poutine. 

    Dans une analyse publiée le 10 mars 2022, Greenpeace France avait montré les interdépendances entre les filières nucléaires française et russe, de l’exploitation de l’uranium au traitement des déchets, de la construction des centrales à leur exploitation. 

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