L'histoire récente de l'association des commerçants de Vouziers est assez mouvementée. Rappelons qu'en 2017, l'UCIA disparaissait sans gloire (démission du bureau, AG non tenue faute de comptes certifiés, ...). Elle était remplacée par l'association "Dynamic Argonne", présidée jusqu'en début 2020 par Renaud Potron. C'est Maxime Minet qui a repris le flambeau à la suite de la démission de l'ancien bureau. A la tête d'une nouvelle équipe, il a relancé l'association et multiplié les animations.
Cet élan est à nouveau brisé, puisque Maxime Minet annonce dans une lettre ouverte qu'il quitte la présidence de "Dynamic Argonne" pour se consacrer à son entreprise. Il se montre particulièrement déçu du comportement de la ville de Vouziers et de la Communauté de Communes, dénonçant les "vents contraires (...) qui ont fini d'achever sa motivation." Les mots sont forts ( "travail de sape ou de décrédibilisation") et montrent bien la déception de l'ancien président.
Il déclare cependant : "Suivant nos trois vecteurs, Dynamiser Valoriser Federer, j’ai lancé un programme de structuration et de crédibilisation pour permettre à nos membres actifs la réalisation de différentes actions et événements que je ne listerai pas à nouveau ici, mais dont je suis particulièrement fier."
Les critiques vis-à-vis de la ville portent en particulier sur la reprise du local qui avait été mis à disposition de l'association.
Pour la communauté de communes, il reproche à un vice-président des propos remettant en cause les objectifs de "Dynamic Argonne" tels qu'ils avaient été présentés à son AG. L'élu de la communauté de commune aurait déclaré "que la valorisation comme la fédération des acteurs que nous prônions depuis plus de 3 ans et que nous souhaitions plus inclusive (intégrant donc l'ensemble des secteurs touristique, agricole, économique, culturel) était du ressort de la communauté de communes et qu'il n'était pas question que Dynamic Argonne y participe outre mesure".
économie et finances - Page 51
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"Dynamite Argonne"
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Pesticides et santé : si l’État n’agit pas, nous agissons
Publié le 28 06 2021 par FNE
En France, la loi fixe en théorie des distances minimales pour les épandages de pesticides à proximité des habitations (entre 5 et 20 mètres selon le type de produits et de cultures). En théorie seulement car des “chartes d’engagement” départementales permettent de déroger à ce socle national, au détriment de la santé des riverains. Sanctionnées par le Conseil constitutionnel, ces chartes figurent pourtant toujours sur le site officiel de nombreuses préfectures. 8 associations, dont France Nature Environnement, se sont alliées pour demander leur retrait.
Une décision claire du Conseil Constitutionnel : des chartes illégales
Le 19 mars 2021, et à la demande de nos organisations, le Conseil Constitutionnel a déclaré contraires à la Constitution les dispositions portant sur l'élaboration des chartes qui encadrent l’usage des pesticides près des habitations. Les sages ont jugé que la loi EGALIM qui avait créé ces « chartes » méconnaissait le principe d’information et de participation du public érigé à l’article 7 de la Charte de l’environnement, puisqu’elles ont une incidence directe et significative sur l'environnement “dès lors qu'elles régissent les conditions d'utilisation à proximité des habitations des produits phytopharmaceutiques, lesquels ont des conséquences sur la biodiversité et la santé humaine".
Depuis la rédaction de ces chartes, nos organisations dénoncent les dérogations qu’elles permettent et notamment la réduction des distances d’épandage vis-à-vis des propriétés. Cette réduction crée des disparités territoriales infondées, alors que la priorité doit rester la santé publique.
Ceci d’autant plus qu’elles ont été adoptées par un processus de concertation très insuffisant voire inexistant : restriction de la concertation aux seuls représentants des riverains, absence d’informations officielles, concertations uniquement en ligne, observations des participants non prises en compte…
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Surveillance et torture en Egypte et en Libye – des dirigeants d’Amesys et Nexa Technologies mis en examen
Communiqué commun LDH et FIDH
Les 16 et 17 juin dernier, quatre dirigeants des entreprises Amesys et Nexa Technologies ont été mis en examen par des juges d’instruction du pôle crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre du Tribunal judiciaire de Paris, respectivement pour complicité de tortures pour le volet libyen de l’enquête, et complicité de tortures et disparitions forcées pour le volet égyptien. Les deux entreprises sont mises en cause pour avoir fourni une technologie de surveillance à des régimes autoritaires en Libye et en Egypte. L’information judiciaire a par ailleurs été étendue à des faits de vente de technologie de surveillance à l’Arabie saoudite.
Ces mises en examen font suite à deux plaintes distinctes déposées par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et la Ligue des droits de l’Homme (LDH), qui visaient ces entreprises en raison de la vente de technologies de surveillance aux régimes libyen de Mouammar Kadhafi (en 2007) et égyptien d’Abdel Fattah al-Sissi (en 2014).
« C’est une formidable avancée, qui signifie que ce que nous constatons tous les jours sur le terrain, à savoir les liens entre l’activité de ces entreprises de surveillance et les violations des droits humains, peut recevoir une qualification pénale et donner lieu à des inculpations pour complicité, marquant ainsi un recul de l’impunité » ont déclaré Patrick Baudouin et Clémence Bectarte, avocats de la FIDH.
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« Conférence citoyenne » de l'Andra : pour un vrai débat sur Cigéo
L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), vient de communiquer qu’elle organise une « conférence de citoyens » consacrée à la « phase industrielle pilote » du projet Cigéo d’enfouissement des déchets les plus radioactifs en couche géologique profonde, sur le site de Bure dans la Meuse. Vendredi et samedi derniers, ces citoyens ont visité le laboratoire sur place. Sollicitées pour intervenir lors de cette conférence, nos organisations, France Nature Environnement, Global Chance, Greenpeace et le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire, ont répondu qu’elles n’y participeraient pas. Explications.
Une concertation qui n’a pas de sens
Nos organisations, France Nature Environnement, Global Chance, Greenpeace et le Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire ont participé pendant plusieurs mois aux travaux de la Commission orientations du Plan national de gestion des matières et déchets nucléaires (PNGMDR) et certains de nos membres ont été sollicités pour être intervenants lors de cette conférence.
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Fuite sur l’un des réacteurs nucléaires EPR de la centrale de Taishan
Communiqué du réseau "Sortir su nucléaire" du 14.06.2021.
Un problème d’une gravité encore indéterminée s’est produit à la centrale nucléaire chinoise de Taishan, conçue par EDF et exploitée conjointement par China General Nuclear et EDF. Nous restons en alerte pour essayer d’analyser la situation.
Malgré l’implication d’exploitants nucléaires français (EDF et Framatome), les informations les plus détaillées viennent étrangement des États-Unis. Selon CNN, la filiale américaine de Framatome aurait communiqué le 8 juin au Department of Energy une note avertissant d’une "menace radiologique imminente pour le site et le public" nécessitant une intervention pour un retour à un "fonctionnement normal". Selon les éléments cités par CNN, l’autorité de sûreté nucléaire chinoise aurait déjà relevé le seuil de rejets radioactifs tolérables à l’extérieur à plus du double du seuil initial afin que le réacteur puisse rester autorisé à fonctionner.
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FJEP de Vouziers : se diviser pour multiplier les actions.
Ce jeudi s'est tenue l'Assemblée Générale du FJEPCS-La Passerelle (on va dire FJEP) à la salle des fêtes de Vouziers. Malgré les conditions sanitaires encore en cours, une soixantaine de personnes étaient présentes pour cette réunion statutaire.
Ce moment fort associatif est l'occasion de faire le point sur les activités passées et d'ouvrir des perspectives sur celles à venir.
On peut remarquer que dans les deux registres, le FJEP garde un dynamisme qui bénéficie au territoire et à ses habitants.
L'année 2020 a été marquée par la pandémie de Covid, qui n'a pas épargné notre secteur. Les différentes actions mises en place par l'association ont bien entendu été impactées par cette situation sanitaire particulière et fluctuante au fil des mois.
Les professionnels et les bénévoles ont su s'adapter et proposer des alternatives rendues encore plus nécessaires par le bouleversement créé par le virus.
Ces actions ont pu se dérouler en coopération avec les collectivités (département , communes, communauté de communes, ...), avec les services de l’État, et avec d'autres associations du territoire.
Le lien n'a pas été perdu avec ceux qui bénéficient habituellement des services du FJEP, en particulier les plus fragiles et les plus isolés.
Pour les perspectives 2021 et les années suivantes, les projets ne manquent pas. Il s'agit de poursuivre et de renforcer tout ce qui est déjà en place, mais aussi d'ouvrir des champs nouveaux. Ainsi, un chantier d'insertion se met en place. Cette structure a pour but de proposer un accompagnement et une activité professionnelle aux personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières.
Ce chantier d'insertion fonctionne comme une entreprise du secteur concurrentiel, mais c'est le but qui diffère puisqu'ici, il n'est pas question de rentabilité financière. L'objectif est seulement (ou plutôt surtout) d'amener à un emploi durable des personnes qui en sont éloignées pour différentes raisons. (médicales, sociales, ...)
Cette nouvelle activité nécessite de fonctionner avec un budget et des objectifs particuliers, ce qui oblige à créer deux pôles séparés au sein du FJEP. Ils seront indépendants, mais resteront complémentaires et des passerelles nombreuses existeront entre les deux.
Deux directions sont déjà en place, et deux locaux séparés existeront. Le lieu n'est pas encore défini pour le chantier d'insertion qui s'est installé pour le moment à Condé.
Pour le Centre Social, ce sera toujours la rue du Champ de Foire, mais avec de gros changements. Après des années d'attente, les plans et le financement de l'extension ont été validés. Si le bâtiment existant demeure pratiquement inchangé, il sera doublé sur l'arrière d'un prolongement qui donnera sur le Champ de Foire, où se situera l'entrée principale. -
De nouveaux réacteurs ? C'est NON !
Pétition adressée au Président de la République, au Ministre de l’Économie et des Finances, et à la Ministre de la Transition Écologique :
Un coût initial multiplié par 5, 10 ans de retard au moins, des malfaçons et fraudes à foison... Le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville est un fiasco. Le bon sens exigerait de s’arrêter là et d’engager maintenant une transition énergétique sans nucléaire.
Pourtant, EDF persiste ! Depuis plusieurs années, elle pousse pour la construction de six nouveaux réacteurs EPR et a même quasiment arrêté les trois sites pressentis : Penly (Seine-Maritime), Gravelines (Nord), tandis que Bugey (Ain) et Tricastin (Drôme) seraient en concurrence pour le troisième.
Officiellement, le gouvernement ne prendra de décision qu’en 2023. Dans les faits, il discute étroitement avec EDF pour rendre ce projet possible et lui permettre de bénéficier du soutien financier de l’État. Criblée de dettes, confrontées à des dépenses importantes, EDF n’a pas les moyens de financer seule ces constructions. Ce sont donc nos impôts qui financeraient plus de la moitié de ce projet, sans compter une partie des surcoûts !
Alors que la France peut s’engager vers le 100% renouvelable, il serait aberrant qu’elle se lance dans cette impasse dangereuse, productrice de déchets ingérables, qui gaspillerait des sommes qui feraient défaut à la lutte contre le changement climatique. Prétendre produire de l’électricité "bas-carbone" avec une technologie lente, chère et sujette aux retards est un leurre total. Tant que ces réacteurs seront présents à l’horizon, le gouvernement ne fera pas le nécessaire pour engager le changement de modèle énergétique dont nous avons besoin.
De premières décisions doivent être prises à l’été 2021. Alors que l’industrie nucléaire et ses soutiens politiques font pression pour présenter ces constructions comme inéluctables, faisons-nous entendre et refusons ces projets qu’on veut nous imposer !