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petrole

  • COP 29 à Bakou : encore un sommet pour rien

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 14 novembre 2024baî

    La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29) se déroule du 11 au 22 novembre à Bakou (Azerbaïdjan), dans une atmosphère particulièrement crispée. Outre le fait que le pays est un ardent défenseur des énergies fossiles, pétrole en tête, on compte des absents notoires : Xi Jinping, Lula, Narendra Modi, Olaf Scholz et Emmanuel Macron… Depuis le conflit du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la France est en crise ouverte avec l’autocrate Ilham Aliyev, aux commandes du pays depuis 2003. La délégation américaine de Joe Biden est quant à elle décrédibilisée par le retour en janvier prochain de Donald Trump à la Maison blanche, qui promet de faire reculer les ambitions climatiques de la première puissance mondiale. Ces conditions sont d’autant plus défavorables que le thème de la COP 29 est le financement de la transition environnementale et l’aide financière aux pays en développement, réclamée notamment par les pays africains. Les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat semblent plus éloignés que jamais : en 2024, les émissions de gaz à effet de serre ont encore augmenté.

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  • Autorisation gouvernementale pour de nouveaux puits de pétrole en Seine-et-Marne : réaction de Greenpeace France

    Lundi 6 mai, le quotidien Libération a dévoilé que le gouvernement avait récemment autorisé l’extension d’une concession pétrolière en Seine-et-Marne, au Sud de la forêt de Fontainebleau.

    Greenpeace France condamne fermement l’autorisation de nouveaux projets fossiles sur le territoire français par le gouvernement, en contradiction totale avec les constats scientifiques et ses propres engagements.
    Pour l’organisation, il s’agit d’un nouvel exemple du double jeu du gouvernement qui prétend agir pour une sortie des énergies fossiles et continue de valider des nouveaux projets comme les nouveaux puits pétroliers à la Teste-de-Buch* ou le terminal méthanier du Havre.

    “Ces révélations sont complètement scandaleuses : une fois de plus, le gouvernement joue le jeu de l’industrie fossile en autorisant, en catimini, une entreprise à aller forer jusqu’à la dernière goutte de pétrole contre l’avis des scientifiques et au mépris de la population ou de la menace que fait peser ce projet sur les nappes phréatiques. 
    On ne peut pas ‘en même temps’ déclarer que la France sera la première nation à sortir des fossiles et autoriser le développement d’activités pétrolières et gazières sur notre territoire”,  déclare Sarah Fayolle, chargée de campagne Énergies Fossiles à Greenpeace France.

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  • COP28 : un accord qui manque cruellement de fermeté

    Le texte finalement voté ce matin marque un premier pas vers la reconnaissance d’une nécessaire sortie complète des énergies fossiles. Pourtant, nous sommes loin d’une décision à la hauteur de l’urgence climatique : en utilisant l’expression transition away, l’accord occulte la sortie définitive de toutes les énergies fossiles, comme recommandé par la communauté scientifique pour respecter l’Accord de Paris.

    Pour Sarah Roussel, chargée de campagne Climat chez Greenpeace France, « si l’accord final mentionne pour la première fois le sujet des énergies fossiles, c’est avec bien trop de timidité.
    “Entamer une transition hors des énergies fossiles” comme il est écrit dans le texte, ne va pas permettre à la communauté internationale d’organiser la fin de sa dépendance aux énergies fossiles.  Les communautés en première ligne de la catastrophe climatique ont besoin de plus que ça. L’accord validé par l’ensemble des Etats manque cruellement de fermeté malgré la mention encourageante de l’objectif du triplement des énergies renouvelables d’ici à 2030 et du doublement de l’efficacité énergétique. Au niveau national, il est temps de mettre en cohérence les discours portés par Emmanuel Macron à la tribune de la COP et la politique climatique nationale : la France doit rendre lisible l’articulation entre les grands discours donnés sur la scène internationale et les choix qu’elle opère concrètement le reste de l’année, en avançant des projets qui respectent ses objectifs ».

     

    Par ailleurs, le texte ouvre la porte à toute une série de fausses solutions qui éloigne la communauté internationale d’une sortie du pétrole, du gaz et du charbon : les technologies de captation du carbone et le pari du nucléaire sont des signaux d’alarme importants.

    Le texte manque également de soutiens financiers qui permettrait aux pays du Sud d’eux aussi transformer leur système énergétique. Pour Greenpeace France, les pays riches ont la responsabilité de prendre les devants en abandonnant rapidement les combustibles fossiles et en fournissant des financements climatiques plus importants aux pays en développement, pour leur transition énergétique et pour l’adaptation.

    Pour que les nombreux objectifs de l’accord soient atteints, et notamment le financement du fonds pertes et dommages, les pays riches devront à l’avenir augmenter considérablement leur soutien financier et inévitablement faire payer les pollueurs des combustibles fossiles.

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  • Ouganda : l’oléoduc de la honte

    Publié par  le CADTM 

    Contesté en Russie, à cause de la guerre contre l’Ukraine, le business de TotalEnergies l’est aussi en Afrique de l’Est. Il y a un mois nous dénoncions dans ces colonnes le mégaprojet du groupe pétrolier en Ouganda et en Tanzanie [1]. Nous revenons sur le développement des mobilisations contre ce programme à l’occasion de la venue de trois activistes ougandais en France qui ont participé à la marche contre la crise climatique et sociale le 12 mars à Paris.

    Hilda Flavia Nakabuye de l’organisation Fridays for Future Uganda, qui rassemble des milliers de jeunes en Afrique anglophone dans la lutte contre le réchauffement climatique, Diana Nabiruma de l’AFIEGO (Africa Institute for Energy Governance), une ONG en soutien aux luttes environnementales, et Maxwell Athuhura du Tasha Research Institute, ont expliqué, devant une centaine de participantEs à Paris, les dangers de ce projet. Il et elles ont souligné que cela va à l’encontre de la réduction des énergies fossiles actée par la France à la COP26.

     Oui, il y a le feu au lac !

    Le but de Total est d’exploiter un gisement pétrolier d’un milliard de barils découvert en 2006 près du lac Albert. Un lac vital pour près de 45 millions de personnes. Pour la multinationale française, il ne s’agit pas moins que de procéder à 400 forages. Le projet EACOP (East Africa Crude Oil Pipeline) est de faire transiter le pétrole à travers un oléoduc chauffé à 50 degrés sur près de 1 500 kilomètres, de l’Ouganda jusqu’au port de Tanga en Tanzanie.

    Maxwell Athuhura explique que ces travaux impliquent l’expulsion de leurs terres de près de 100 000 personnes. Un processus qui a déjà commencé, le plus souvent par la force. Lui-même a été arrêté et mis en prison par deux fois sans aucune décision de justice. Les villageoisES expulsés touchent des compensations si faibles qu’ils et elles ne peuvent acheter d’autres terres. Parfois, certainEs sont toujours en attente de leur indemnité. En Tanzanie, la terre appartient à l’État, ce qui évite tous processus d’indemnisation.

    Si la multinationale française se veut rassurante pour la faune, les débuts des opérations démentent ces assertions. En Ouganda certaines espèces sont en voie de disparition, comme la girafe de Rothschild. Diana Nabiruma explique : « Ils tentent de les capturer pour les transférer dans d’autres parcs naturels qui ne sont pas impactés par le projet pétrolier » et « les éléphants en raison du rétrécissement de leur territoire désormais empiètent et détruisent les champs de culture des villageois ». Les travaux occasionnent l’émission en continu de poussière qui envahit les villages, perturbe les oiseaux. La construction de routes en bitume, brûlantes en journée, empêche la circulation des reptiles. C’est donc une forte perturbation de l’écosystème et une remise en cause de la coexistence harmonieuse entre les humains et la nature.

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  • Le mouvement climat empêche la tenue de l’AG de TotalEnergies et exige sa sortie des énergies fossiles

    Depuis 8h20 ce matin, 250 militantes et militants du mouvement climat bloquent l’Assemblée générale de TotalEnergies à Paris, avec leurs corps et leur détermination. Ils réclament des engagements concrets et immédiats de Patrick Pouyanné, président directeur général sur le retrait de TotalEnergies de Russie et la fin de tout nouveau projet d’énergies fossiles, tels qu’EACOP en Ouganda et Mozambique LNG. Ils dénoncent le danger que représente la stratégie de TotalEnergies pour le climat, la paix et les droits humains, ainsi que le soutien que lui apportent pourtant Emmanuel Macron et son gouvernement.

    Alors que l’ancien monde devait se réunir, ils et elles sont venu·es en nombre afin de rappeler l’urgence de sortir des énergies fossiles qui détruisent le climat, attisent les conflits et financent en ce moment même la guerre de Vladimir Poutine. Sous l’impulsion d’Action Non-Violente COP21, Alternatiba Paris, les Amis de la Terre France, et Greenpeace France ; et avec le soutien d’autres organisations du mouvement climat [1], les militantes et militants ont bloqué l’entrée de la salle Pleyel où devait se tenir l’Assemblée générale annuelle des actionnaires de TotalEnergies. Banderoles, rubalise, pancartes ont été déployées, avec les messages suivants : « Pas de retrait, pas d’AG » et « Total danger climatique ». Des activistes français et internationaux sont également sur place pour témoigner du danger que représente TotalEnergies à travers le monde.

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  • Greenpeace dénonce l’arrivée en France d’un méthanier en provenance de Russie « Les énergies fossiles financent la guerre »

    Alors que la responsabilité des énergies fossiles dans la guerre en Ukraine est dénoncée avec force par les organisations écologistes, le méthanier « Boris Vilkitsky » est annoncé dans le port de Montoir-de-Bretagne ce samedi.

    Parti du port de Sabetta dans l’Arctique russe le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20%.

    Son arrivée était initialement prévue dans le port britannique de l’île de Grain mais il a fait demi-tour devant la mobilisation des dockers qui ont refusé de décharger la cargaison, et s’est dérouté vers la France [1].
    TotalEnergies est également actionnaire à 19,4% du groupe russe Novatek, qui détient 50% du champ gazier de Yamal, et dont les principaux actionnaires sont proches du pouvoir russe, certains faisant l’objet de sanctions de l’Union européenne.

    Des militants et militantes de Greenpeace étaient présents cet après-midi en mer face au méthanier et devant le port méthanier à Montoir de Bretagne pour dénoncer ces liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine, et rappeler que les énergies fossiles alimentent cette guerre.

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  • Save the Artic – libérez les activistes de Greenpeace

    Greenpeace poursuit depuis des mois une campagne contre l'exploitation de pétrole dans l'Arctique.

    Cette région particulièrement fragile fait l'objet de convoitises du fait de la présence possible des gisements pétroliers. Mais les conditions météorologiques rendent les forages particulièrement vulnérables et les secours souhaitables seraient très difficiles à mettre en œuvre. Une marée noire prendrait un tour rapidement catastrophique dans ces conditions.

    L'association demande le soutien le plus large afin d'obtenir la libération de ses militants-activistes. Nous reprenons ci-dessous leur demande :

     

    Le 18 septembre au matin, deux activistes de Greenpeace International ont été arrêtés alors qu'ils protestaient contre les projets de forages en Arctique sur une plateforme de Gazprom, la Prirazlomnaya, en mer de Pechora. Ils ont été détenus sur un bateau des autorités russes pendant une nuit, sans que les charges retenues ne soient clairement énoncées, et sans représentant légal.

    Le jour suivant, 19 septembre, la garde russe a, de manière totalement illégale, abordé le navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, alors qu'il se trouvait en dehors des eaux territoriales russes et a arrêté 30 membres d'équipage, sous la menace d'armes à feu. Tous les membres d'équipage ont été détenus sur le bateau, sous la surveillance de gardes armés, pendant que l'Arctic Sunrise se faisait remorqué jusqu'à Mourmansk. Une fois parvenus à destination, l'équipage a été conduit dans des centres de détention, où ils sont retenus et interrogés par les autorités russes. Nous demandons la libération immédiate de nos activistes et membres d'équipage, le retrait des forces russes de notre bateau, et un arrêt des forages en Arctique.

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    Envoyez un message à l'ambassade de Russie

    en cliquant sur le lien ci-dessus vers le site de Greenpeace