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amis de la terre

  • Le mouvement climat empêche la tenue de l’AG de TotalEnergies et exige sa sortie des énergies fossiles

    Depuis 8h20 ce matin, 250 militantes et militants du mouvement climat bloquent l’Assemblée générale de TotalEnergies à Paris, avec leurs corps et leur détermination. Ils réclament des engagements concrets et immédiats de Patrick Pouyanné, président directeur général sur le retrait de TotalEnergies de Russie et la fin de tout nouveau projet d’énergies fossiles, tels qu’EACOP en Ouganda et Mozambique LNG. Ils dénoncent le danger que représente la stratégie de TotalEnergies pour le climat, la paix et les droits humains, ainsi que le soutien que lui apportent pourtant Emmanuel Macron et son gouvernement.

    Alors que l’ancien monde devait se réunir, ils et elles sont venu·es en nombre afin de rappeler l’urgence de sortir des énergies fossiles qui détruisent le climat, attisent les conflits et financent en ce moment même la guerre de Vladimir Poutine. Sous l’impulsion d’Action Non-Violente COP21, Alternatiba Paris, les Amis de la Terre France, et Greenpeace France ; et avec le soutien d’autres organisations du mouvement climat [1], les militantes et militants ont bloqué l’entrée de la salle Pleyel où devait se tenir l’Assemblée générale annuelle des actionnaires de TotalEnergies. Banderoles, rubalise, pancartes ont été déployées, avec les messages suivants : « Pas de retrait, pas d’AG » et « Total danger climatique ». Des activistes français et internationaux sont également sur place pour témoigner du danger que représente TotalEnergies à travers le monde.

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  • Des associations environnementales boycottent le Conseil de transition écologique

    Extraits tirés de l'article de Laury-Anne Cholez (Reporterre) le 2 septembre 2020 .

    La politique de la chaise vide. Voici la stratégie adoptée par France Nature Environnement (FNE), la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et les Amis de la Terre. Les trois associations ont refusé de participer à la réunion de rentrée du Conseil national de la transition écologique (CNTE) mardi 1er septembre. Elles dénoncent les régressions environnementales du gouvernement, sa complaisance envers les lobbies agricoles et cynégétiques, ainsi que le court-circuitage des corps intermédiaires.

    « On ne va pas servir d’alibi une fois de plus au CNTE, explique à Reporterre Arnaud Schwartz, le président de France Nature Environnement. Dans les premières années de la mandature, nous avons laissé le bénéfice du doute au gouvernement en attendant des résultats. Mais on ne les voit pas arriver. Ou alors, ils sont beaucoup trop faibles face aux destructions qui se poursuivent. Le président de la République est le champion des beaux discours mais les actes ne suivent pas. Au contraire, nous sommes face à de multiples régressions. Discrètement, il détricote le droit de l’environnement et la capacité des citoyens à s’informer. »

    La dérogation sur l’utilisation des néonicotinoïdes promise aux betteraviers aura eu raison de la patience des associations. Cet insecticide, connu pour être un « tueur d’abeilles », est en effet interdit en France depuis le 1er septembre 2018, à la suite de la loi biodiversité de 2016. Un texte défendu à l’époque par la députée Barbara Pompili, devenue depuis ministre de la Transition écologique.

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  • Lettre ouverte à ceux qui détruisent le climat

    Le vendredi 14 décembre 2018 – Alors que plus de 900 activistes menaient une action massive de désobéissance civile devant l’agence centrale de Société Générale à Paris, Société Générale publiait sur son site internet une « Lettre ouverte à ceux qui se mobilisent pour le climat ». Les Amis de la Terre lui répondent.

    Société Générale tourne le dos à l’urgence climatique

    Deux mois après la publication du rapport spécial du GIEC qui conclut qu’il est « nécessaire et même vital » de maintenir le réchauffement climatique global sous la barre des 1,5 °C d’ici à la fin du siècle, cet objectif doit être le seul cap retenu par les responsables économiques et financiers. Alors que les réserves de charbon, pétrole et gaz en cours d’exploitation nous mèneraient déjà au-delà du seuil critique de +1,5 °C et même de +2 °C, tenir cette trajectoire signifie ne plus étendre la frontière des énergies fossiles [1].

    C’est pourtant la direction inverse qu’emprunte Société Générale. Nous répondons par des chiffres. Alors que la première urgence est d’endiguer le développement des industries fossiles les plus destructives pour le climat, la banque française a financé ces secteurs à hauteur de 7,2 milliards de dollars entre 2015 et 2017 [2]. Elle a accordé 2,7 milliards de dollars aux entreprises qui développent des centrales à charbon dans le monde depuis la COP21 [3]. Elle continue à financer les sables bitumineux et le très controversé pipeline Line 3, renouvelant ses soutiens à l’entreprise Enbridge.

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  • Succès du Camp Climat : 600 militants prêts à passer à l’action !

    Le Camp Climat 2017 a rassemblé 600 personnes pendant 12 jours de formation intensive, du 4 au 16 août. L’enjeu : passer de la formation à l’implication concrète dans le mouvement climatique via les mobilisations prévues dès la rentrée et le nouveau Tour Alternatiba en 2018 !

    223 sessions de formation ont été animées par plus de 60 formateurs dans le cadre du Camp Climat organisé par Alternatiba, les Amis de la Terre et Action Non-Violence COP21 (ANV-COP21), dans le village de Maury (Pyrénées Orientales). Communication, réseaux sociaux, vidéo, stratégie, logistique, informatique, communication non-violente, action non-violente, graphisme… de nombreuses compétences ont été partagées avant d’être mises en pratique dans le cadre d’une simulation d’action non-violente de masse grandeur nature, menée par 300 participants lors du dernier week-end.

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  • Transition citoyenne : s'engager au quotidien

     

    Article repris du blog d'ATTAC 08

    La transition citoyenne doit être concrète, elle correspond à des actions qui facilitent le confort de vie de chacun tout en protégeant les générations futures. Chacun peut participer, à son échelle et selon sa volonté afin de répondre aux formes de précarités et d’exclusion que la société actuelle produit.

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    Pour rendre l’économie juste et efficace :

    • S’informer sur les réalités de l’économie actuelle

      * Via la lecture des articles d’ATTAC sur les actualités de la Haute Finance ou des Amis de la Terre sur les diverses formes de pollution.

      * Par un abonnement au magazine Kaizen, Demain en Mains ou L’Age de Faire : pour avoir connaissance des initiatives positives et écologistes mises sous silence par les grands médias.

    • Participer à des actions de terrains et de visibilité

      * Par l’organisation et la participation à des événements, manifestations, forum et actions d’information de l’opinion publique sur la finance irresponsable (ATTAC, Les Amis de la Terre).

    • Créer des Monnaies locales et complémentaires (MLC), à l’aide d’un groupe Territoires en Transition, pour favoriser et intensifier les échanges locaux et l’artisanat.

    • Participer à des actions de sensibilisation à la solidarité et à la citoyenneté mondiale avec Artisans du Monde.

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    Pour développer une finance solidaire :

    • Participer activement à des fonds citoyens qui financent des projets écologistes et solidaires

      * Via les Fonds Citoyens proposés par la Nef qui finance des projets locaux respectueux de l’environnement.

      * En adhérant au Fonds Terre de Liens qui rachète des parcelles de terre pour valoriser l’activité agricole. Cela permet de lutter contre l’artificialisation des terres agricoles.

    • Participation au audit citoyen de la dette publique avec ATTAC pour valoriser l’expertise citoyenne et empêcher la dérégulation bancaire.

    • Accompagner le projet de création d’une Coopérative Européenne de Finance Citoyenne, TAMA avec la Cfé et la Nef.

     

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    Pour encourager une agriculture responsable :

    • Chacun peut participer à la vie d’un jardin partagé près de chez soi.

      * Soit en soutenant la démarche de réinsertion professionnelle des jardins de Cocagne

      * Soit en créant un jardin partagé près de son lieu d’habitation.

      * Soit en s’informant sur les alternatives en matière d’alimentation et d’agriculture (Bio Consom’acteurs)

    • Créer son Jardin potager agroécologique (Colibri) pour lier activité de loisir et préservation de la biodiversité.

    • S’informer sur l’ensemble des aspects de l’agriculture bio (Bio Consom’acteurs) pour connaître les enjeux et les conséquences.

    • Chacun peut se fournir en produits équitables dans les magasins et points de vente Artisans du Monde.

    Pour rendre l’alimentation saine :

    • Chacun peut adhérer à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) avec l’association MIRAMAP

      * Une AMAP permet de lien un ou plusieurs producteurs avec des consommateurs sans intermédiaires qui exercent une pression sur les prix (contrairement à la grande distribution).

      * Une AMAP offre aux consommateurs des produits sains et locaux, des fruits/légumes frais et de saison tout en participant à la conversion en bio (qui prend trois ans) des producteurs.

    • Chacun peut créer une AMAP dans son campus, son lieu de travail, son lotissement, etc… en contactant des producteurs à proximité et en trouvant des consommateurs souhaitant une alimentation saine et responsable.

    • Chacun peut se fournir en produits bio, garanti sans OGM, dans les magasins de distribution Biocoop.

     

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    Pour avoir un modèle énergétique renouvelable :

    • Chacun peut changer de fournisseur d’électricité et choisir Enercoop

      * Enercoop se fournit à 100% auprès de producteurs d’énergies renouvelables

      * Les énergies renouvelables ne subiront pas la hausse des prix des énergies fossiles (pétrole, gaz, etc…) qui tendent à se raréfier (Territoires en transition).

    • Par une souscription aux Fonds Energies Renouvelables d’Enercoop et d’Energie Partagée pour éviter que la transition énergétique soit le monopole des industries pétrolières.

    • En faisant un diagnostic avec le service Docteur Watt (Enercoop), outil de maîtrise de l’énergie des particuliers.

     

  • FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL

    Le rapport de 2007 cité par les partisans du nouvel aéroport était une expertise sur le projet de troisième aéroport parisien, commandée par FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT, et financée par la Direction Générale de l'Aviation Civile et l’ADEME. Ce rapport avait été rédigé par trois experts indépendants et libres de leurs propos. Critiquer les commanditaires sur la base de ce rapport pour tenter de diviser le mouvement associatif n'a donc aucun sens.

    FNE, les Amis de la Terre et la FNAUT confirment leur opposition ancienne au projet de nouvel aéroport à NDDL, d'autant plus déterminée aujourd'hui que la crise économique et écologique ne cesse de s'aggraver.

    - L'aéroport existant de Nantes-Atlantique n'est ni dangereux ni saturé, et il est possible d'en réduire les nuisances sonores.

    - Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport seraient graves malgré une "intégration dans la trame bocagère" : artificialisation de terres agricoles, induction d'un trafic routier important démontrée par la surface prévue pour les parkings, encouragement à l'urbanisation périphérique.

    - Les prévisions de trafic ne sont pas réalistes et il est illusoire d'espérer que le nouvel aéroport offre des relations intercontinentales permettant d'"ouvrir le Grand Ouest sur le monde".

    - Enfin sa réalisation implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, coût d'investissement et d'exploitation d'une éventuelle desserte ferroviaire) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.

    Le projet est contradictoire avec la "transition écologique" et la préservation de la biodiversité souhaitées par le gouvernement, et avec la nécessité impérieuse d'économiser l'argent public et de prioriser l'amélioration des transports de la vie quotidienne. Il doit être abandonné.

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