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energie fossile

  • En 2022, le monde va toujours au charbon

    Extraits de l'article de  Clarisse Albertini pour Reporterre, publié le 28 décembre 2022.  

    En 2022, le monde n’a jamais autant consommé de charbon. Pénurie de gaz russe oblige, certains pays européens se sont tournés vers des ressources fossiles moins chères. Cette hausse de la consommation devrait être temporaire.

    Ultrapolluant, le charbon est toujours massivement utilisé dans le monde. Pis, la consommation mondiale a augmenté de 1,2 % en 2022 par rapport à l’année précédente, a estimé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) — soit 8 milliards de tonnes, un record. Cette dernière a publié mi-décembre un rapport prévisionnel sur le marché du charbon concernant la période 2022-2025

    Le charbon est le moyen de production d’électricité majoritaire dans le monde, ainsi que la première source de rejets de CO. « Le charbon devrait être le premier combustible fossile à décliner, dit Keisuke Sadamori, directeur des marchés et de la sécurité énergétiques à l’AIE. Mais nous n’y sommes pas encore. »

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  • L’Europe face à la crise énergétique

    Edito de Cartooning for Peace du Jeudi 15 Septembre 2022

    Mercredi 14 septembre, lors de son discours sur l’état de l’Union européenne au Parlement de Strasbourg, la présidente de la commission Ursula von der Leyen a annoncé « une réforme complète et en profondeur » du marché de l’électricité européen pour protéger les citoyens devant la flambée des prix du gaz et de l’électricité. Parmi les mesures d’urgences évoquées, le plafonnement des super-profits (qui rapporterait 140 milliards d’euros aux Etats de l’UE) et la création d’une banque publique dédiée à l’hydrogène.
    Ursula von der Leyen a également redit la « solidarité indéfectible » de l’Europe avec l’Ukraine, où elle se rend ce jeudi 15 septembre.
    Depuis le début de la guerre et face aux défis immenses qui se profilent, l’édifice européen parvient malgré tout à s’adapter et à sauvegarder son unité. Notamment pour s’orienter vers une indépendance énergétique, plus que jamais nécessaire.

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  • Industrie fossile : ni pub, ni mécénat.

    Lancement d’une initiative européenne contre la propagande de l’industrie fossile

    Récolter un million de signatures en un an, c’est le défi que se sont lancé plus de 20 associations et ONG européennes en lançant aujourd’hui une initiative citoyenne européenne. Leur objectif : la mise en place d’une réglementation européenne interdisant les publicités, partenariats et mécénats pour toutes les entreprises vendant des biens et services fossiles. Greenpeace France mène la mobilisation tricolore. Cette ICE est également soutenue par les associations Résistance à l’agression publicitaire (R.A.P), les Amis de la Terre France et Communication et Démocratie (CODE).

    Des publicités et partenariats fossiles qui amplifient le changement climatique

    En mai 2021, l’Agence Internationale de l’Énergie appelait à renoncer à tout nouveau projet fossile pour répondre à l’urgence climatique. En août, le GIEC lançait une nouvelle alerte rouge. Le mois dernier, une étude parue dans Nature concluait que pour respecter l’accord de Paris, il fallait réduire drastiquement l’extraction d’énergies fossiles. Le message est clair, mais les majors pétrolières freinent des quatre fers. A coups de publicités, partenariats et mécénats, elles achètent leur acceptabilité sociale et usent de leur influence pour maintenir le plus longtemps possible un modèle économique sans avenir. 

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  • AG Total : soutien à la stratégie climaticide de Patrick Pouyanné

    La majorité des actionnaires de Total a soutenu ce matin la stratégie climaticide de la major pétrolière et gazière qui leur était présentée en Assemblée générale [1]. Reclaim Finance et Greenpeace France saluent les investisseurs qui ont eu le courage de voter contre, à l’aune des recommandations de l’Agence Internationale de l’Energie pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 [2], et condamnent ceux qui ont voté à contre-sens de l’Histoire en faveur d’un plan qui autorise une augmentation de la production d’hydrocarbures et l’aggravation de la catastrophe climatique.

    • 8,12% des actionnaires s’étant prononcés sur le plan “climat” de Total ont voté contre. S’il faut encore attendre de connaître le pourcentage d’abstention, c’est moins que les 16,8% d’actionnaires qui avaient soutenu une résolution climat déposée par 11 investisseurs à l’assemblée générale de Total en 2020 [3].
    • A l’image de ce qui s’est passé une semaine plus tôt à l’Assemblée générale de Shell [4], une majorité d’actionnaires a soutenu le plan climaticide de Total. Parmi eux, de gros investisseurs comme Amundi ou AXA qui reconnaissaient pourtant les insuffisances de la stratégie de Total jeudi dernier [5].
    Les ONG dénoncent en force “l’hypocrisie crasse” de ces investisseurs qui se disent engagés pour le climat.

    “En votant pour le plan climaticide de Total, les actionnaires ont voté pour le chaos climatique. En ignorant de manière flagrante les toutes dernières recommandations de l’AIE, et en laissant Total investir massivement dans les hydrocarbures, les actionnaires font voler en éclat l’idée d’une finance verte. Parmi eux, des investisseurs comme AXA, BNP Paribas et Amundi tournent en dérision leurs propres engagements pour le climat. Heureusement, des investisseurs comme Meeschaert, La Banque Postale Asset Management et CNP Assurances, ont tenu tête à Total en faisant valoir les exigences de la science climatique. Nous saluons tous les actionnaires qui ont voté à l’aune des insuffisances du plan “climat” et non du discours bien rôdé de la major.” commente Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance.

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  • Lettre ouverte à S. Royal “Geler l’extraction fossile en mer, c’est maintenant!”

    Communiqué d'Alternatiba

    Il y a un peu moins d’un an, nous lancions un appel à bloquer le Sommet de Pau sur l’exploitation d’hydrocarbures en haute-mer. Un mois plus tard, nous étions près d’un millier à perturber la bonne tenue de cette « contre COP21 » en multipliant les actions non-violentes autour du centre de congrès et en montrant que les alternatives sont possibles ! Quelques jours après, Ségolène Royal donnait suite à notre appel et annonçait un moratoire sur les forages en mer Méditerranée, puis annonçait sa volonté de l’étendre à l’ensemble des eaux territoriales françaises.

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    Il est aujourd’hui nécessaire de passer à l’étape suivante, autrement dit de geler définitivement l’exploitation des fossiles dans les eaux territoriales françaises, et de s’assurer que cet engagement perdure au-delà des élections présidentielle et législatives du printemps prochain. C’est le sens d’une lettre ouverte à Madame la Ministre de l’environnement, de la mer et de l’énergie.

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