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ecomogie

  • Réautoriser les pesticides en prétextant « lever les entraves à l’agriculture » est un mensonge dangereux

    Communiqué de la Confédération Paysanne le 28.11.2024

    A entendre les dirigeants de la FNSEA et des responsables de la Coordination rurale, réautoriser des pesticides interdits serait la solution pour garantir le revenu paysan. A défaut de vouloir se battre pour mettre en place des prix rémunérateurs garantis, ils proposent les solutions qui ont déjà envoyé dans le mur une partie du monde agricole.

     

    Jusqu'où sont-ils prêts à aller pour être soi-disant "compétitifs" face à des pays champions du moins-disant social et environnemental ? Jusqu'à attaquer la science et la recherche pourtant indispensables pour l'agriculture, comme ce matin à l'INRAE et à l'ANSES ?

    Cette fuite en avant trouve un écho favorable à l'Assemblée nationale et au Sénat où pas moins de quatre propositions de loi liées entre autres aux pesticides vont être débattues prochainement. Ces textes proposent un cocktail toxique de pseudo-solutions : autoriser l'épandage par drone, assouplir les autorisations de pesticides, affaiblir le champ de compétence de l'ANSES, autoriser l'utilisation de pesticides à base de substances néonicotinoïdes, abolir la séparation entre le commerce et le conseil sur l'utilisation des pesticides, autoriser à nouveau les remises commerciales sur la vente de pesticides…

    Ces propositions sont incohérentes puisque que, cette semaine, le Parlement s'est positionné contre les accords du Mercosur* principalement parce que les importations des produits agricoles ne respectent pas nos normes sur les pesticides.

    Ces textes méprisent la santé des paysan·nes, celle de nos concitoyen·nes ainsi que la qualité de l'eau et la préservation de la biodiversité.

    Ces propositions de loi doivent rester lettre morte car elles desservent à moyen et long terme l'intérêt des paysan·nes et retardent l'indispensable transition de notre modèle agricole.

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  • Projets routiers inutiles : trois exemples à contresens

    Publié par FNE le 21 avril 2023

    Le rapport du Comité d’Orientation des Infrastructures (COI), sorti fin février 2023, souligne l’importance de réinterroger les nouveaux projets routiers à l’aune des enjeux liés au réchauffement climatique et à la protection du vivant. Et pourtant, certains décideurs refusent d’écouter et persistent à artificialiser, détruire notre environnement et contribuer à la pollution de l’air en soutenant ces projets routiers, alors qu’il est encore temps de faire marche arrière.  

    Focus sur trois projets routiers inutiles, à rebours de l’objectif zéro artificialisation nette pour 2050 fixé dans la loi Climat et résilience de 2021. 

    Trois exemples à contresens

    Midi-Pyrénées : l’A69 Toulouse-Castres  

    Depuis plus de dix ans, FNE et FNE Midi-Pyrénées se mobilisent contre cet aménagement routier. Au programme : 400 hectares de terres agricoles, de zones humides, de forêts condamnés, 130 agriculteurs et agricultrices menacées. L’objectif :  gagner à peine 10 minutes sur le trajet, au prix exorbitant d’un péage de 17 € pour les usagères et usagers.  

    Face à ce projet vieux de 40 ans, les associations du mouvement ont tenté l’ensemble des recours possibles pour défendre la protection de l’environnement : réalisation de campagnes d’information auprès des citoyennes et citoyens, participation à l’enquête publique, demande auprès d’Elisabeth Borne d’un moratoire immédiat concernant le projet, déposition de recours juridiques… 

    Le 21 mars dernier, FNE Midi-Pyrénées  a déposé une requête en référé liberté afin de dénoncer l’absence de respect du Code de l’environnement s’agissant de l’abattage d’alignements d’arbres. Le Conseil d’Etat ne l’entend pas de cette oreille : l’abattage, interrompu depuis fin mars, reprendra en septembre.   

    Bien qu’un arrêté de concession ait été signé en 2022, la mobilisation citoyenne se poursuit.

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  • En 2022, le monde va toujours au charbon

    Extraits de l'article de  Clarisse Albertini pour Reporterre, publié le 28 décembre 2022.  

    En 2022, le monde n’a jamais autant consommé de charbon. Pénurie de gaz russe oblige, certains pays européens se sont tournés vers des ressources fossiles moins chères. Cette hausse de la consommation devrait être temporaire.

    Ultrapolluant, le charbon est toujours massivement utilisé dans le monde. Pis, la consommation mondiale a augmenté de 1,2 % en 2022 par rapport à l’année précédente, a estimé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) — soit 8 milliards de tonnes, un record. Cette dernière a publié mi-décembre un rapport prévisionnel sur le marché du charbon concernant la période 2022-2025

    Le charbon est le moyen de production d’électricité majoritaire dans le monde, ainsi que la première source de rejets de CO. « Le charbon devrait être le premier combustible fossile à décliner, dit Keisuke Sadamori, directeur des marchés et de la sécurité énergétiques à l’AIE. Mais nous n’y sommes pas encore. »

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