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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 693

  • Création d’un collectif ardennais de soutien aux gens du voyage

    Le 19 septembre dernier, à Vouziers, des citoyens venus des quatre coins du département ont décidé de fédérer leurs forces pour constituer un collectif de soutien aux gens du voyage.

    A l’origine, une interview du Maire de Vouziers parue dans l'Union du 4 avril 2012 provoque une réaction de la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme. Un militant d’Europe Ecologie Les Verts Sedan-Vouziers prend contact avec la section et une première rencontre en juin aboutit à la décision de mobiliser d’autres partenaires3644255619.JPG pour mettre en place un collectif départemental. La tâche n’est pas facile : les gens du voyage inspirent largement de l’hostilité, sinon de la méfiance, au mieux de l’indifférence. Citoyens de seconde zone (ils doivent toujours présenter un livret de circulation qu’on n’imaginerait pas demander au retraité qui circule souvent davantage dans son camping car), les gens du voyage, mis à l’écart des villes, ne votent pas.

    Facile alors pour les élus d’appliquer la loi Besson en deçà du minima et en se bouchant le nez ! Les aires d’accueil seraient installées au fond des bois si elles ne nécessitaient pas un raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité. Aussi les élus, soucieux de caresser leurs électeurs dans le sens du poil, installent-ils les aires d’accueil en pleine zone artisanale, près d’une déchetterie par exemple. De là à faire un lapsus en parlant du gardien de la déchetterie au lieu du gardien de l’aire d’accueil, il n’y avait qu’un tout petit pas à franchir et nos élus l’ont franchi lors du dernier conseil communautaire, libérant les ricanements xénophobes de certains de nos maires. Désolant.

    Fort heureusement, l’indignation de quelques uns permet de penser que d’autres citoyens de tout le département rejoindront le collectif. Car ce mépris des gens du voyage n’est malheureusement pas l’apanage des Vouzinois, le constat étant sensiblement le même dans quasiment tout le territoire national et donc dans le département ardennais.

    L’objectif de ce collectif n’est cependant pas d’adopter une posture agressive mais plutôt de renouer le lien entre élus et représentants de l’Etat d’un côté et gens du voyage de l’autre à deux niveaux : localement, les membres du collectif s’attacheront à gagner la confiance des gens du voyage pour prendre en compte leurs attentes. Mais surtout, la résolution des difficultés implique de reprendre place à la commission départementale des gens du voyage et un courrier en ce sens a été adressé au Préfet.

    Pour rejoindre le collectif, contacter :

    • EELV Sedan Vouziers 06 28 48 06 91 http://sedan-vouziers.eelv.fr

    • Amnesty international groupe 316 - 15 rue Jacquemart 08500 REVIN

    • Ligue des Droits de l’Homme de Vouziers :

    ldhvouziers@orange.fr Hôtel de ville 08400 VOUZIERS

     

    Section vouzinoise de la Ligue des Droits de l’Homme

     

  • Prochaine séance du conseil municipal de Vouziers

    Le conseil municipal de Vouziers se réunira le mardi 23 octobre 2012 à 19 h 15 dans la grande salle de l'hôtel de ville.


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    Ordre du jour :

    Adoption du compte rendu du 10 juillet 2012.   
    Adoption du compte rendu du 31 juillet 2012.

    Affaires financières :

    1. Demandes de subvention ;
    2. Admission en non valeur ;
    3. Ligne de trésorerie ;
    4. Décision modification n°3 : Budget Ville ;
    5. Décision modification n°1 : Budget Assainissement ;
    6. Convention de règlement des comptes entre le SIVOM et la Ville de Vouziers (2ème acompte) ;
    7. Frais de représentation ;
    8. Palmarès des maisons fleuries ;
    9. Assurance dommages aux biens – Avenant n°1.


    Urbanisme et Marchés Publics :

    1. Avenant n°4 : Marché Petite Enfance. Lot 5 : menuiseries intérieures et lot 7 : chaufferie - plomberie ;
    2. Avenant n°1 : Travaux d’aménagement du Champ de Foire.

     

    Affaires de Personnel :

    1. Modification du tableau des effectifs ;
    2. Délibération pour le maintien des indemnités pour les non titulaires sur poste permanent en cas de maladie ;
    3. Création des postes d’emplois aidés.

     

    Affaires Générales :

    1. Remboursement des frais d’exécution d’un mandat spécial : déplacement à Ratiskovice (octobre 2012) ;
    2. Désignation de représentants du conseil municipal pour siéger à la Commission Locale d’Évaluation des Charges Transférées (CLECT) ;
    3. Adoption des statuts de la 2C2A à l’occasion de la prise de compétence SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale).

     

    Pour les quelques uns qui ne pratiquent le SCOT couramment voici ce qu'en dit Wikipedia :

    En France, le schéma de cohérence territoriale ou SCoT est un document d'urbanisme qui détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d'urbanisme, d'habitat, de déplacements et d'équipements commerciaux, dans un environnement préservé et valorisé. Il a été instauré par la loi SRU du 13 décembre 2000 . Le code de l'urbanisme fixe le régime des SCoT aux articles L.121-1 et suivants.


  • Inscription aux restos du coeur à Vouziers

    RESTOS DU COEUR
    CAMPAGNE 2012-2013

    Inscriptions les 25 et 26 octobre 2012
    au CPR, rue de l'Agriculture à Vouziers
    de 9h à 11h30 et de 13h30 à 17h

     

    Jeudi 25 pour les habitants de Vouziers
    Vendredi 26 pour les habitants extérieurs de Vouziers

     

     IMPORTANT
    Toute personne non inscrite ne pourra être servie
    à la première distribution du 23 novembre.

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  • Assez ! L’Etat doit cesser de s’acharner sur les enfants des campements « illicites » !

    Communiqué commun
    L’Etat s’empresse depuis quelques temps d’évacuer les campements « illicites » visés par une décision judiciaire d’évacuation. La circulaire interministérielle du 26 août demandant aux préfets d’anticiper ces opérations et de prévoir des mesures d’accompagnement des familles concernées en termes de relogement et de scolarisation n’est souvent pas appliquée.

     

    Des réunions de concertation ici ou là et de vagues « diagnostics » sur fond de médiatisation du manque de places en hébergement d’urgence servent de prétextes à l’exécution de ces évacuations par les forces de l’ordre sans accompagnement d’aucune sorte, quand les intimidations policières quotidiennes n’ont pas fait fuir les familles d’elles-mêmes avant l’échéance fatale.

    Dans ces campements vivent des enfants, des bébés souvent ; ils n’ont pas choisi de naître là, de vivre dans l’insalubrité, de ne pas aller à l’école, de connaître la malnutrition, de vivre dans une extrême pauvreté. Pour ceux qui ont réussi à être scolarisés, à avoir accès aux soins et à vivre dans des conditions d’hygiène minimales, ils ne comprennent pas pourquoi les policiers viennent régulièrement parler de détruire leurs affaires ; pourquoi ils sont remis à la rue, arrachés à leurs écoles, pourquoiimages?q=tbn:ANd9GcTFfrsxRrQlkNxdjkb6rLOTo1d7eRXk1kzgpps-fPcjhe6uHBhcHg leurs caravanes sont confisquées ou détruites.

    Ces enfants, quelle que soit la situation administrative de leurs parents, ont droit à la protection contre les violences et contre l’exploitation, à l’accès aux soins, à la scolarisation et à un hébergement digne. Telles sont les obligations de l’Etat au titre de la Convention internationale des droits de l’enfant et dans notre droit national.

    Au lieu de cela, c’est l’Etat français lui-même qui se rend coupable de graves violences contre eux, en interrompant les soins qui avaient pu être engagés, en les déscolarisant, en leur enlevant leurs abris de fortune et leurs caravanes, en les stigmatisant et les désignant avec leurs familles à la vindicte populaire. Comme pour perpétuer le cercle infernal des discriminations et des persécutions que certains subissaient déjà dans leur pays, pour confirmer, s’il en était besoin, le constat du Conseil de l’Europe que ce sont là – au moins pour les populations Roms – les plus discriminées d’Europe.

    Nous disons : ASSEZ ! Ces évacuations ne règlent pas les problèmes ; elles ne font que les déplacer en les empirant. Cette politique est encore plus insupportable venant d’un gouvernement qui prétend avoir une approche humaniste de ces situations difficiles. L’accumulation de campements dans certains départements est à prendre en compte. Mais c’est à l’Etat, avec les collectivités territoriales, de chercher des solutions pour une insertion de ces familles, mieux répartie sur le territoire, à commencer par la scolarisation de tous les enfants. Des financements de l’Union européenne sont disponibles : il suffit de s’en saisir.

    Il est encore temps d’éviter que la France ne soit montrée du doigt voire condamnée une fois de plus par le Conseil de l’Europe. Surtout il est temps pour l’Etat de prendre enfin en compte les droits de ces enfants, en évitant déjà de contribuer à les exposer encore plus à la pauvreté, à toutes sortes de maladies, à l’exploitation voire au risque de délinquance. Pour ce, il faut faire appliquer le principe de l’école gratuite et obligatoire pour toutes et tous jusqu’à 16 ans, et permettre à leurs parents de s’insérer dans le monde du travail.

    Le Défenseur des droits a demandé au Premier ministre un arrêt des évacuations durant la trève hivernale. C’est dès aujourd’hui qu’elles doivent cesser et que des solutions pour l’amélioration des conditions de vie de ces familles doivent être trouvées !

    Voir les signataires

  • C'est pour de vrai ?

     

    Une nouvelle politique africaine, qui rompt avec la Francafrique, on veut voir ce que cela donnera.

     

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Ô Landes ! Ô désespoir !

    Le projet d'un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes a soulevé depuis des années une vague de protestation de paysans, d'habitants et d'écologistes locaux.

    Avant même l'élection présidentielle,  ce projet divisait radicalement les "Verts" locaux et le maire de Nantes,  Jean-Marc Ayrault. Les procédures sont toujours en cours, et aujourd'hui les forces de l'ordre sont intervenues en nombre.

    Le "Télégramme" rapporte : "Une centaine d'opposants au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont été évacués, tôt ce mardi matin, par les forces de l'ordre. Répartis en différents points, ils occupaient, de manière illégale, des logements rachetés par le conseil général de Loire-Altlantique en vue de l'aménagement programmé du site. Chose plus surprenante, une réunion, annoncée depuis plus d'une semaine et qui devait se tenir à "La Vacherie" - le QG des opposants au projet - n'a pu avoir lieu : la préfecture ayant en effet décidé d'en interdire l'accès."

    opposition-notredame-des-landes-500x252.pngLa difficile passe que traverse le gouvernement Ayrault n'est probablement étrangère à cette action, qui est sensée démontrer la fermeté du premier ministre. Qu'il s'en prenne ainsi à un de ses alliés paraît malgré tout un choix discutable.

    Pascal Durand, le secrétaire national d'EE-Les Verts, déclare au Monde : "Cette évacuation, qui s'apparente à une quasi-provocation policière, s'avère totalement incompréhensible. 4596869.jpgC'est un passage en force inutile sur un projet inutile. Nous ne voyons pas la logique qui conduit à des expulsions maintenant alors que des recours et des procédures judiciaires sont en cours ".

    On perçoit une nette période de flottement au sein du PS et du gouvernement, d'ailleurs l'opposition se réveille et tente d'élargir les brèches.

    La majorité pense-t-elle rebondir par des marques de fermeté dont les victimes seraient en son sein ? On s'interroge sur la pertinence de ce choix et on s'inquiète du message que semble vouloir passer Ayrault : le dialogue non, mais les gendarmes mobiles oui.

  • Le 17 octobre, un message universel : "La misère est violence, refusons-la"

    Depuis 1987, chaque 17 octobre, des mobilisations de citoyens ont lieu partout dans le monde pour dire « Non » à la violence de la misère. Personnes pauvres, militants, citoyens solidaires, toute personne est invitée à rejoindre des rassemblements, évènements festifs, marches organisées en France et dans le monde pour s’unir contre la misère.

    Journ_e%20mondiale%20du%20refus%20de%20la%20mis_re_1_300x0.jpg"Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l'homme sont violés. S'unir pour les faire respecter est un devoir sacré.". Il y a 25 ans, ATD Quart-Monde faisait graver ce message de son fondateur, le Père Joseph Wresinski, sur la dalle du Parvis des droits des l’Homme, Place du Trocadéro, à Paris.


    Amnesty International s’associe depuis plusieurs années à cette journée qui s’inscrit dans sa grande campagne mondiale de lutte contre la pauvreté (((Exigeons la Dignité))).

    En France,  le journal du refus de la misère intitulé « Résistances » réalisé par ATD Quart-Monde en partenariat avec Amnesty International et le Secours Catholique sera diffusé tout le long de la journée par des militants. Ce journal témoigne de combats individuels et collectifs pour défendre ses droits avec comme message central "la misère est violence, refusons-la".

    Une grande "Marche contre la misère" ouverte à tous est organisée à Paris par ATD Quart-Monde.

    Le public est attendu à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour suivre un parcours au travers de lieux historiques, symboles de l'exclusion et du combat des personnes très pauvres pour la reconnaissance de leurs droits. Un historien sera présent pour commenter toutes les étapes de la Marche.