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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 692

  • Gens du voyage : Pour la LDH, le respect réciproque passe par un dialogue véritable

    La LDH de Vouziers réagit à l’article de l’UNION du 4 avril 2012 intitulé « le ras le bol du maire »

    « Face aux nuisances provoquées par les gens du voyage » tel est le sous titre – ou plutôt le sur titre qui annonce l’article. Ainsi, le ton est donné d’emblée, pour le Maire les problèmes n’existent que d’un seul côté. Mais comme si cela ne suffisait pas, deux grandes photos illustrent ces « nuisances » et le « sans gêne » des gens du voyage alors qu’une petite vue des caravanes sur la plate forme du carrefour de Sainte-Marie, tout en bas de la page, montre –ou plutôt ne montre pas- les conditions déplorables dans lesquelles elles stationnent. Parce qu’elles y stationnent, contrairement à ce qui est dit dans l’article.

    Seulement voilà, les « gens du voyage » ne veulent pas forcément du choix qui leur est imposé. Quand on a une habitation aussi mobile, pourquoi devoir se coller à des voisins avec qui on n’a pas d’affinités ? Cela, tout le monde le savait avant même les premières ébauches du schéma départemental sur l’accueil des gens du voyage. Et si on en est arrivé aujourd’hui à cette situation insupportable pour tous, c’est justement parce que, de la part des représentants de l’Etat comme des élus, la Loi Besson du 5 juillet 2000 n’est toujours pas appliquée douze ans après et ne le sera qu’en deçà du nécessaire et en dépit du bon sens et du respect de la dignité humaine (l’excellent dossier de l’UNION du 22 janvier 2011 intitulé « Gens du voyage : le zéro pointé des Ardennes » témoignait de l’hypocrisie des représentants de l’Etat et des élus et annonçait ce gâchis).

    Il ne s’agit pas de poser un regard angélique ni de nier la réalité. Mais qu’on arrête de stigmatiser toute une catégorie de population ! Lors d’un rassemblement de la Ligue des Droits de l’Homme derrière la Mairie de Vouziers, alors que nous proposions une pétition sur les droits, un passant nous fit remarquer en apposant sa signature, que bien qu’il ne se sente pas concerné, il faisait lui aussi partie des gens du voyage. C’était un forain présent sur la fête patronale. D’autres, plus ou moins contraints, se sédentarisent et vivent en appartement ou en maison. Ceux-là non plus ne squattent pas les trottoirs.

    Quant aux détritus abandonnés, ils sont loin d’être l’apanage des gens du voyage : il suffit de regarder le bord des routes et les décharges sauvages dans les creux de vallons…sans parler des incivilités et autres atteintes à la loi, les exemples ne manquent pas.

    Imagine-t-on de recevoir, même une seule journée, des touristes dans un camping, des festivaliers à un concert sans aménagements de base ? (Eau, toilettes, évacuation des ordures,…) Ce serait intolérable et à la source de problèmes d’hygiène et de salubrité publiques. Et il serait possible de laisser vivre des dizaines d’années des familles avec enfants et personnes âgées sans ce minimum de services.

    Les difficultés de cohabitation sont inévitables entre deux communautés dont les modes de vie sont éloignés. Elles ne se règleront qu’avec une écoute des différentes parties, et la mise en place de solutions qui tiennent compte de chacun.

    Si des actes illégaux sont commis, ils doivent recevoir une réponse identique quel qu’en soit l’auteur présumé. La police et la justice doivent donner l’exemple, sans stigmatisation et sans refus de prendre en charge les difficultés constatées.

    Nous pouvons entendre le désarroi du maire de Vouziers. Mais si l’aménagement de l’aire d’accueil n’est pas une obligation pour sa ville, il serait préférable, au lieu d’attiser les rancœurs, qu’il exerce une influence positive sur les élus de la communauté de communes dont il fait partie : la compétence « gens du voyage » doit y être exercée dans un souci de paix sociale et de respect de la dignité humaine.

     

    La section vouzinoise de la LDH

     

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    Le stationnement des "gens du voyage" à Vouziers (Photo d'archive)

    Cliché l'An Vert, droits réservés

  • Mali : les agences humanitaires doivent avoir accès en toute sécurité au nord du pays

    Communiqué d'Amnesty International

     

    Le Nord du Mali est au bord d’un désastre humanitaire majeur et les agences humanitaires doivent avoir immédiatement accès à cette région pour éviter de nouvelles victimes au sein de la population civile.Les trois villes du Nord du pays, Gao, Kidal et Tombouctou, ont été la scène de pillages, d’enlèvements et de chaos depuis leur occupation par des groupes armés en fin de semaine passée. Des femmes et des jeunes filles auraient été violées.

    Les populations font face à un risque imminent de graves pénuries alimentaire et médicale qui pourraient entraîner de nouvelles pertes humaines, notamment parmi les femmes et les enfants qui Mali-Gao-Pres-Soldats-1.jpgsont plus vulnérables.
    Amnesty International a appris que, dans les villes de Gao et de Menaka, des femmes et des jeunes filles ont été enlevées de chez elles et auraient été violées.
    Un témoin de Gao a confié à Amnesty International : "Le 2 avril, trois jeunes filles ont été enlevées par des hommes armés dans le 8e quartier appelé Boulgoundié et ont été emmenées dans des véhicules. Elles ont été ramenées le lendemain. Elles étaient trop traumatisées pour raconter ce qu’elles avaient subi".
    Amnesty International a également appris que, le 3 avril, un homme a tenté d’enlever une fillette de 13 ans qui se trouvait chez elle. Des voisins ont donné l’alarme et l’homme a fui.
    Les femmes et les jeunes filles sont en particulier terrifiées à l’idée de sortir de chez elles.

    Les populations décrivent une atmosphère de quasi anarchie. La situation continue de se détériorer dans le Nord du pays.

    Toute la nourriture et les médicaments stockés par les grandes agences humanitaires ont été pillés et la plupart des travailleurs humanitaires ont fui.

    Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.

    À Gao, l’électricité et l’eau ont été coupées et l’hôpital a été pillé. Un habitant de Gao a dit à Amnesty International le 5 avril : "Le marché et tous les magasins sont fermés. Les gens vivent de leurs maigres réserves alimentaires."
    Un médecin de Gao a confié à Amnesty International : "Les médicaments ont été volés et les dossiers des malades détruits. En quelques jours, des années d’efforts et de succès médicaux ont disparu dans carte-Mali.jpgles flammes".

    À Kidal, un des groupes armés, Ansar Dine, qui veut imposer la charia a demandé aux femmes de porter le voile et a détruit un night club dont le gérant est en fuite. À Gao, tous les bars ont été détruits. À Tombouctou, des groupes armés d’Ansar Dine ont arrêté des personnes accusées de vols et de pillages. Il existe des craintes que certains d’entre eux ne subissent des châtiments basés sur la charia.

    Des habitants de Kidal, Gao et Tombouctou tentent de quitter ces villes par tous les moyens. Un habitant de Tombouctou a dit à Amnesty International ce matin: "La ville est en train de se vider. Les gens partent vers le Sud ou vers la Mauritanie. Ils utilisent tous les moyens : le bus, la moto ou à dos d’âne".
    Depuis le début de cette insurrection, plus de 200 000 personnes ont quitté le nord du Mali dont quelques 100 000 ont trouvé refuge dans les pays voisins (Mauritanie, Niger, Algérie et Burkina Faso).

  • Accords d'Evian : une date à retenir

    A l'occasion du cinquantenaire des Accords d'Evian, un groupe de Vouzinois s'est associé pour marquer cet événement. Son porte-parole nous a fait parvenir dans un courrier les conclusions qu'ils  en tiraient. Nous publions ci-dessous ce texte.

     

     

    VOUZIERS, le 23 mars 2012

    VOUZIERS
    50ème anniversaire des « Accords d'Evian »
    19 mars 2012


    A l'occasion du cinquantième anniversaire des « Accords d' Evian » du 19 mars 1962 qui mirent fin en juillet à la guerre d' Algérie, un grand nombre de livres, d'émissions de radio, de télévision et de films, montre et prouve que cette date est importante dans l' Histoire de France.

    Partout en France, des manifestations viennent d'avoir lieu et soulignent cet anniversaire. Elles tentent de refléter la réalité. L' Histoire l'exige.

    A VOUZIERS, un groupe de citoyens s'est constitué et vient de proposer une présentation originale de l'événement : exposition sous forme de tableaux prêtés par la FNACA*, conférences sur cette guerre et sur l'Algérie d'aujourd'hui.

    Un temps de recueillement devant le Monument-aux-Morts a permis à chacun de s'incliner devant toutes les victimes du conflit.

    La période coloniale depuis 1830 a été ponctuée de rebellions suivis de répressions mais aussi d'épisodes calmes au cours desquels les Européens et les Algériens vivaient côte à côte.

    Des injustices et des incompréhensions ont provoqué la guerre le 1er novembre 1954. Elle a été longue et meurtrière.

    Les « Accords d' Evian », approuvés par 90 % des votants lors d'un référendum ont permis d'y mettre fin. Le « Cessez-le-feu » a été proclamé le 19 mars à 12 heures par le Gouvernement français, d'une part, et le FLN, d'autre part, avec effet immédiat.

    Les dramatiques soubresauts qui ont eu lieu entre le 19 mars et juillet et qui ont causé encore trop de morts, relèvent d'actes désespérés.

    L'indépendance de l' Algérie a été reconnue le 4 juillet 1962.

    Le 19 mars 1962 est un jour historique, même s'il y a eu encore trop de morts jusqu'à l'indépendance. Il en a été de même pour les autres conflits.

    Un climat apaisé est maintenant nécessaire. Nos enfants et petits enfants en ont grand besoin pour établir des liens professionnels, culturels et fraternels avec les Algériens.


                                                   Pour le « Groupe vouzinois : devoir de mémoire,
                                                           50 ans après les accords d' Evian
                                                                        Daniel Doyen


    *FNACA : Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie.

    accord d'evian,guerre d’algérie

    Les conférenciers à la salle Bellevue

  • Le curé Meslier sur le net

    Jean Meslier, curé d'Etrépigny, est le plus atypique des prêtres ardennais et même bien au-delà. Il rédige un mémoire tout au long de sa vie, dans lequel il dénonce la religion, le pouvoir royal et annonce les idées révolutionnaires sous les règnes de Louis XIV et de Louis XV.

    Les amis de Meslier viennent de mettre en ligne un site, le texte ci-dessous en est extrait.

     

     

    Un philanthrope et un personnage atypique Jean MESLIER !

    MeslierPage250NBTR.gifCuré durant quarante ans dans le petit village ardennais d’Étrépigny, aux confins du royaume de France et de trois diocèses, à une époque de grandes souffrances dans les campagnes et de turbulences religieuses sous les règnes de Louis XIV et Louis XV, ce modeste curé de campagne, qui n’avait tout au long de son sacerdoce pratiquement pas fait parler de lui, laisse à sa mort quatre exemplaires au moins d’un volumineux traité philosophique : un Mémoire manuscrit (plus de 1.200 pages lorsqu’on l’imprimera) dans lequel :

    -il pourfend toutes les religions et en particulier le catholicisme,

    -il condamne sans appel l’Église pour ses erreurs et son soutien à la monarchie de droit divin,

    -il développe en précurseur une conception philosophique matérialiste,

    -il s’affirme comme le premier théoricien de l’athéisme,

    -il fustige le pouvoir royal et féodal opprimant le peuple,

    -il développe une conception politique communiste et égalitaire,

    -il défend des idées féministes

    -il prône, au contraire des penseurs utopistes, la révolution populaire, et même le tyrannicide.

    C’est un véritable brûlot que les autorités royales et ecclésiastiques vont alors découvrir et essayer de373096_235149479885393_1238318479_n.jpg mettre sous l’éteignoir. Il y restera deux siècles et demi après avoir circulé clandestinement au XVIIIe siècle. Voltaire en publiera une toute petite partie…en la déformant selon ses besoins pour transformer en déiste l’athée qu’était Meslier. Des révolutionnaires ont voulu lui ériger une statue après 1789 mais le projet ne sera pas suivi d’effets. Son nom figure par contre sur la stèle de Moscou honorant la mémoire de dix-neuf « précurseurs du socialisme ».

    Soixante-dix ans avant la Révolution française, ce petit curé de campagne dépasse la thèse cartésienne de l’existence distincte de la matière et de la pensée. Il élabore une conception de matérialisme intégral, un athéisme populaire, une organisation communautaire et égalitaire à construire au travers de la révolution des masses laborieuses.

    Il est le premier critique social à considérer la religion comme le produit et la preuve de l’oppression et de l’exploitation. Le premier à voir dans la propriété privée la cause de l’inégalité et de la domination. Le premier à comprendre que toute la richesse vient du travail. Il est aussi le premier athée à sortir l’athéisme de sa gangue élitiste, à le revendiquer comme pensée libératrice des masses.

    Tout au long de ses démonstrations, son Mémoire innove aussi en prenant le contre-pied des conceptions de son temps sur la condition animale. Profondément humaniste, il est un précurseur du féminisme : sans être libertin, il prône une conception novatrice de la sexualité, du mariage, du divorce et de l’éducation des enfants.

    Novateur en bien d’autres domaines, il est par exemple le premier à élaborer une conception moderne de la critique historique des textes. Les découvertes scientifiques ultérieures et l’histoire internationale des peuples lui ont donné raison.

    Aujourd’hui, dans un monde où les inégalités sociales et économiques existent toujours de façon criante et où l'obscurantisme religieux renaît sous diverses formes, la pensée de Meslier est plus que jamais d'actualité.

    C’est ce grand penseur, injustement oublié pendant près de trois siècles, et tous les aspects de sa pensée que nous voulons promouvoir au travers de ce site de lAssociation des amis de Jean Meslier.

     

  • Sondages : réduire les incertitudes ?

    Les sondages ne peuvent prévoir un résultat final, pour une raison principale, c'est qu'ils mesurent des intentions à un moment donné, et que les positions peuvent varier en quelques jours.

    Il existe aussi une autre incertitude, liée à la marge d'erreur, qui est plus importante quand la taille de l'échantillon interrogé est faible. L'institut BVA tente de réduire cette marge en interrogeant 3000 personnes soit le triple de la taille habituelle de l'échantillon.

    Les chiffres obtenus ne sont pas très différents des autres sondages connus : Sarkozy et Hollande au coude à coude au premier tour(autour de 28 %), suivis de Mélanchon et Le Pen également très proches en pourcentage (autour de 15 %) puis vient Bayrou un peu décroché, Eva Joly est loin derrière et le score des autres candidats est à peine mesurable.

    Si on fait une synthèse de toutes les études récentes, on est également dans des fourchettes voisines.

    Il est intéressant de noter que le total des voix de gauche semble progresser (46 % pour BVA) alorsNicloas-Sarkozy-et-Fran-ois-Hollande-.jpg que la droite stagne ( 43 % pour BVA)

    Ceci explique que Hollande est largement en tête pour le deuxième tour, dans toutes les publications, le sondage BVA le voyant même remonter à 56 % contre 44% à Sarkozy.

    Reste la principale faiblesse de Hollande : beaucoup le choisissent en rejet de Sarkozy plutôt qu'en choix positif sur sa personne et son programme. Mais le bilan du président sortant est tel qu'il a donné une image fortement négative dans la majorité de la population. Toute son agitation électoraliste ne semble pas suffire à faire changer cette donne.

  • Mer du Nord : Total dans le gaz

    Communiqué de la FNE


    Une fuite de gaz s’est déclarée dimanche sur la plateforme offshore d’Elgin, exploitée par Total, en Mer du Nord. Pour France Nature Environnement, cet accident rappelle l’urgence de l’adoption d’un cadre réglementaire strict pour l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures offshores.


    Un accident aux conséquences graves pour l’environnement

    Plus de 20 tonnes de gaz se sont échappées de la fuite dans les 48 heures qui ont suivi l’accident. Elles contiennent du sulfure d’hydrogène, qui est susceptible de provoquer des retombées acides toxiques, et du dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre. Les retombées sur l’environnement sont donc bien réelles !

    Les conditions extrêmes des exploitations offshores multiplient les risques d’accidents

    La part de l’offshore dans la production mondiale d’hydrocarbures ne cesse d’augmenter, et avec l’augmentation du prix du baril, il est devenu rentable d’exploiter des hydrocarbures dans des conditions de plus en plus extrêmes. Aujourd’hui on fore toujours plus loin des côtes, et toujours plus profond.

    La plateforme d’Elgin n’est pas surnommée « le puits de l’enfer » pour rien… Elle exploite un réservoir de gaz situé à près de 5000 mètres sous le fond marin, et dans des conditions de très haute pression. « C’est un fait, l’accroissement des risques va de pair avec la complexification des techniques de forage, explique Denez L’Hostis, pilote de la mission mer et littoral de FNE. Combien d’accidents seront nécessaires avant l’adoption d’une gestion plus stricte des plateformes offshores, adaptée à ce nouveau contexte ? » Lorsqu’on sait que l’on devrait atteindre le nombre de 3000 forages exploités en eaux profondes d’ici 2015 , il apparaît urgent que nos décideurs prennent des mesures strictes d’encadrement…

    Un encadrement strict des plateformes en mer est indispensable

    La réglementation qui encadre les plateformes offshores est insuffisante à tous les niveaux. A l’échellerig.jpg internationale, aucune réglementation spécifique n’encadre l’activité des plateformes offshores. L’Union Européenne n’a toujours pas ratifié le protocole offshore de la convention de Barcelone, dont elle fait pourtant partie. Au niveau français enfin, l’exploitation d’hydrocarbures offshores est encadrée par un code minier obsolète.

    Dans ces conditions, et tant que la réglementation ne garantira pas la sécurité des hommes et de l’environnement, FNE demande un moratoire sur les recherches et l’exploitation offshore d’hydrocarbures. L’exploration et l’exploitation de gisements non conventionnels doivent quant à elles être interdites.

    Pour France Nature Environnement, la course aux hydrocarbures dans des conditions de plus en plus extrêmes est incompatible avec la préservation de l’environnement. Il est grand temps d’amorcer la transition énergétique, qui doit s’articuler autour du triptyque : sobriété, efficacité énergétique et développement harmonieux des énergies renouvelables.