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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 690

  • Les Ardennes se mettent à l’écoconstruction

    Information reprise de l'ALE 08

    Un mouvement de fond serait il en train de s’emparer des Ardennes ? Nous recensons de plus en plus d’écoconstruction dans le département et de plus en plus d’ardennais se tournent vers les matériaux locaux et naturels pour leur rénovation.


    Qu’elles soient passives ou basse consommation, les maisons performantes en matériaux naturels et locaux poussent aussi dans les Ardennes. Ce mouvement a été largement impulsé par des autoconstructeurs qui ont très tôt compris l’intéret des matériaux écologiques (sains, durables, performants et respectueux de l’environnement) et qui ont retroussé leurs manches pour réaliser des maisons exemplaires.

    Des artisans ardennais proposent d’ores-et-déjà la mise en oeuvre de béton de chanvre, d’enduitsP1010021-865d7.jpg naturels terre ou chaux ou encore la pose d’isolants naturels (ouate de cellulose, laine de chanvre ,fibre de bois...). Certains sont spécialisés dans la rénovation écologique du bâti ancien, d’autres proposent la construction de maisons ossature bois. L’ALE met à disposition les listes des entreprises sur simple demande.

    Côté matériaux, les Ardennes ne sont pas mal loties, la dernière fabrique de terres colorantes de France, le Moulin à couleur, est installée à Ecordal et exporte des pigments naturels dans le monde entier. Une alternative intéressante pour la décoration intérieure, en alternative aux peintures chimiques et aux enduits synthétiques qui polluent l’intérieur de nos logements.

    Les agriculteurs s’y mettent aussi, accompagné par Ecoterritoire, un groupe de 10 cultivateurs a testé la culture du chanvre sur 10 ha en 2011. La récolte satisfaisante les conduit naturellement a prolongé l’expérience, les Ardennes devraient voir émerger d’ici peu une filière de production de chanvre pour la construction.

    Le futur est quant à lui assuré par les centres de formation et les lycées professionnels qui intègrent de plus en plus dans leurs parcours des modules liés a l’écoconstruction. L’ALE 08 propose à cet effet des interventions sur la construction performante et écologique aux professionnels en devenir.

    L’ALE 08 organisera des visites de maisons exemplaires et peut mettre en lien les personnes pour la réalisation de chantiers participatifs. Faites vous connaitre pour être tenu au courant. De même, si vous avez connaissance d’un projet intéressant, n’hésitez pas à nous contacter.

    Des fiches de réalisations exemplaires sont téléchargeables ci-dessous.

    Document(s) à télécharger

     

    ossature bois en enduits naturels

    Ossature bois et étanchéité

    Paille et ossature bois

  • Un vote de conviction

    Le droit de vote permet à chaque citoyen d'exprimer ses convictions, de choisir parmi des candidats celui qui est le plus porteur de ses valeurs et de sa vision de l'avenir.

    La campagne présidentielle 2012 est en partie "plombée" par la crise, qui semble ne laisser que peu de marge de choix aux candidats. Sarkozy est lourdement handicapé par son bilan et ne parvient pas à rendre crédible, comme en 2007, son personnage d'homme nouveau porteur de solutions originales. Hollande veut incarner le changement, mais en 1981 François Mitterrand a été élu premier président de gauche de la 5ème république, soulevant l'espoir de changements fondamentaux (nationalisations, service public unique de l'éducation, 35 heures, radios libres, etc...). Depuis, la France a connu des alternances, et l'exercice du pouvoir par le PS a montré les limites des changements qu'il peut imposer.

    Les Français semblent cette fois plus faire leur choix par rejet d'un candidat que par adhésion positive à une proposition politique (voir cette enquête page 18)

    Faut-il pour autant perdre espoir et se résigner à l'impuissance relative ? Non, car nos convictions s'appuient sur des réalités qui finiront par s'imposer.

    L'écologie repose sur le fait que notre planète est en équilibre fragile et que ses ressources sont limitées.  Les négationnistes du réchauffement climatique et les fanatiques de la croissance illimitée verront tôt ou tard leurs dogmes voler en éclats. Notre combat vise à en faire prendre conscience assez tôt pour éviter d'arriver à des situations incontrôlables.

    La solidarité n'est pas une posture morale parmi d'autres. Elle est rendue nécessaire par le fait que58853947.png nous partageons un même territoire avec d'autres êtres humains, que ce soit au niveau communal, étatique ou planétaire. Les seules alternatives à la solidarité sont l'isolationnisme égoïste ou l'expansionnisme guerrier. Les deux constituent des impasses à court ou moyen terme.

    Alors, exprimons nos convictions le plus souvent possible, en particulier lors d'élections, et même si ce cadre ne représente pas le summum de la démocratie ( la personnalisation du débat étant un des aspect les plus désagréables de la campagne actuelle).

    L'écologie est représentée "historiquement" par Europe-Ecologie Les Verts. Si la campagne d'Eva Joly en a déçu certains, un vote en sa faveur prendra un sens fort pour des choix écologiques.

    A la "gauche de la gauche", la valeur solidarité est portée par plusieurs figures, mais Jean-Luc Mélanchon a réussi  pour beaucoup à incarner ce courant ancien et durable dans la vie politique nationale.

    Dimanche, ce sera le premier tour des élections, ne laisser pas passer l'occasion d'exprimer vos convictions en votant pour le candidat qui vous semblera le mieux les porter.

    Au deuxième tour, ce sera l'heure d'éliminer le candidat porteur des idées les plus dangereuses, il sera alors temps de dire à Nicolas Sarkozy tout le bien que l'on pense de lui !

  • Chernobyl day : du 26 au 29 avril, des actions partout en France pour sortir du nucléaire

    Entre le 26 et 29 avril prochain, des dizaines d’actions pour la sortie du nucléaire auront lieu dans toute la France, à l'appel du Réseau "Sortir du nucléaire". Quatre jours pour un seul objectif : en commémorant les deux catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, rappeler les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite.

    Le 26 avril, juste entre les deux tours de l’élection présidentielle, la catastrophe de Tchernobyl entrera dans sa 27ème année. Il y a quelques jours, le réacteur n°2 de la centrale de Penly en Seine-Maritime a connu un incendie et une fuite très inquiétants...(1) Pourtant, le nucléaire et la problématiquebanderole-fukushima2-ff28d.png énergétique sont les grands absents de la campagne présidentielle.

    En mars dernier, 60 000 personnes se sont donné la main pour former une immense chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Mais la chape de plomb du lobby nucléaire continue de peser sur les médias et sur la campagne. En commémorant l’anniversaire de la afficheA4-vignette.jpgcatastrophe de Tchernobyl, qui intervient quelques semaines seulement après celui de Fukushima, le Réseau "Sortir du nucléaire" n’a qu’un objectif : rappeler à tous, et notamment aux deux derniers candidats en lice pour les Présidentielles, les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite. Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !

    À cette occasion, des actions auront lieu partout dans le monde. En France, du jeudi 26 au dimanche 29 avril, le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne des journées d’action sur l’ensemble du territoire. Plus de 75 évènements sont d’ores et déjà prévus en France, mais des dizaines sont encore en cours de programmation. Nous vous invitons à les consulter sur notre site : www.chernobyl-day.org/actions et comptons sur votre relai durant ces quatre jours de mobilisation antinucléaire !

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  • Election présidentielle : encore beaucoup d'hésitants

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Notre avenir est l’affaire de toutes et de tous !

    Appel de la LDH
    L’élection présidentielle a lieu ces 22 avril et 6 mai ; elle sera suivie des élections législatives les 10 et 17 juin. La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyennes et les citoyens à s’approprier ces élections et à voter.

    La Ligue des droits de l’Homme, qui combat depuis 1898 pour les droits politiques et sociaux de tous, Français et étrangers, n’a pas pour tradition de s’exprimer sur le vote avant le premier tour de la présidentielle.

    Aujourd’hui, elle le fait avec gravité, en pleine conscience de ses responsabilités, sur la base des valeurs républicaines qu’elle défend et avec la diversité des choix et sensibilités politiques qui la caractérisent.

    En juin 2005, face à une loi arbitraire réservant un sort inhumain aux étrangers, la Ligue des droits de l’Homme alertait sur les risques que cette politique faisait peser sur notre démocratie et sur la République. Dans une démarche exceptionnelle, elle lançait un « appel à l’insurrection des consciences ».

    En mai 2007, sous l’impulsion directe de Nicolas Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur devenu président de la République, son gouvernement adoptait une série de mesures liberticides, asphyxiant la démocratie, construisant une société de méfiance, de surveillance et d’exclusion, bafouant la justice ainsi que la dignité et les valeurs de la République. Au point qu’en 2009, la Ligue des droits de l’Homme lançait un véritable cri d’alarme sous forme d’une campagne de mobilisation citoyenne, proclamant « Urgence pour les droits, urgence pour les libertés ! ».

    En cinq ans, l’action du président de la République − à nouveau candidat − s’est partagée entre le sarkozy-je-ne-vous-decevrai-pas.jpgmauvais et le pire : stigmatisations des populations fragilisées par les crises, agressions contre les organisations syndicales, exaltation de la xénophobie portée par le funeste débat sur « l’identité nationale », refus obstiné de mettre en débat les choix d’austérité, de débattre de l’emploi, des droits sociaux, régulièrement donnés comme les sujets principaux de préoccupation, avant la sécurité et l’immigration, pourtant cyniquement mis en avant pour tenter de rallier des voix sur l’unique base de la peur.

    La Ligue des droits de l’Homme considère que poursuivre dans cette voie constituerait une menace des plus graves pour la République. C’est pourquoi, elle appelle les électrices et électeurs à refuser que soit poursuivie − et a fortiori aggravée − la régression des droits et des libertés, la xénophobie d’Etat et l’autoritarisme, la mise en cause de l’égalité des citoyens.

    Elle les appelle à exprimer dans les urnes leur volonté de retrouver le vrai visage de la République, et à rester mobilisés au-delà des élections.

  • Pour le premier mai, unité syndicale

    Réunies en intersyndicale, le 16 avril, les les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, une journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation en faveur du progrès social.


    Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

     - faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;

     - exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;

     - faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

    Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

    La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

    La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

    S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive  du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

    En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période premier-mai-deux.preview.JPGde crise :

     - priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,

     - lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;

     - la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

    Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

    Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

     - développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,

     - mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,

     - faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

    La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er Mai sur ces objectifs.

     
    Le 16 avril 2012
  • Japon : Faut-il remettre en service les centrales nucléaires ?

    Après la catastrophe de Fukushima, rien ne sera jamais plus pareil dans le Japon nucléaire.

     

    4highres_00000402774870.jpgLe pays avait déjà payé un très lourd tribut au nucléaire, suite au bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki. Malgré le sentiment de rejet ressenti par la population pour tout ce qui touche au nucléaire, de nombreuses centrales ont été installées dans le pays. 54 centrales ont été construites et elles représentaient 28 % des besoins en énergie du pays. Après la catastrophe de Fukushima, elles n'ont pas redémarré après les arrêts techniques de maintenance. : les populations et les élus locaux s'y sont opposé. Le gouvernement veut rouvrir deux centrales pour assurer le fonctionnement de la climatisation dans les mois d'été. Il se veut rassurant sur la sécurité, mais sa parole et celle des compagnies d'électricité ne sont plus crédibles.

    Voici un commentaire du journal "Le Matin" de Suisse :

    Le complexe atomique d'Oi est exploité par la compagnie Kansai Electric Power qui est actuellement privée de l'ensemble de ses réacteurs nucléaires. Selon elle, elle risque de souffrir d'une insuffisance de courant de 20% cet été au moment des pics de consommation si une partie de ses installations ne sont pas relancées.

    «Des études indépendantes montrent qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie», a pour sa part réagi Wakao Hanaoka, un militant de Greenpeace Japon.

    Les réacteurs 3 et 4 d'Oi avaient respectivement été stoppés en mars 2011 et juillet 2011 pour entretien de routine, obligatoire tous les treize mois. Ils n'avaient pu être réactivés après les délais habituels d'inspection, le précédent gouvernement, de Naoto Kan, ayant imposé une nouvelle batterie de tests de résistance.