Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 687

  • 25 novembre: journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

    Communiqué d'Amnesty International

    La violence contre les femmes est un scandale mondial. Partout dans le monde, des femmes continuent à être violées, blessées ou tuées en toute impunité. C’est l’une des formes d’atteintes aux droits humains les plus répandues, mais aussi l’une des plus cachées.

     

    Presque partout dans le monde, elle reste largement sous-estimée. La violence contre les femmes ignore les barrières culturelles, régionales, religieuses et économiques et touche les femmes quels que soient 132418_actu.jpgleur classe sociale, leur race, leur origine ethnique, leur âge, leur religion, leurs croyances, leurs handicaps, leur nationalité et leur identité sexuelle. Selon les valeurs et les croyances de nombreuses sociétés dans lesquelles les femmes sont victimes de discrimination, la violence contre les femmes est trop souvent considérée comme "naturelle" ou "normale"et n’est donc pas combattue. La violence contre les femmes en temps de guerre est généralisée et souvent systématique. Le viol et les autres formes de violence sexuelle sont souvent utilisés comme tactique de guerre pour semer la terreur et punir les femmes et les populations. Lorsque les femmes et jeunes filles sont enrôlées comme enfants soldats elles subissent là encore des violences sexuelles terribles en plus de faire la guerre.

    A l'occasion du 25 novembre, journée pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Amnesty International met l'accent sur les violences sexuelles et liées au genre dirigées contre les femmes et les jeunes filles.

    victimeviolRDC.jpg

  • Une ministre aveugle et muette

    La construction prévue d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes devient de plus en plus un enjeu et un symbole de l'opposition entre le PS et EE-les-Verts.

    Le désacord avait été acté dès la signature de l'alliance entre les deux partis, en vue des présidentielles et des législatives. Mais ni l'un ni l'autre n'avait de stratégie de sortie, et les positions tranchées aboutissent maintenant à un affrontement physique entre des militants et les forces de l'ordre envoyées par M. Valls.

    Il est vrai que le maire de Nantes, ardent défenseur du projet est devenu premier ministre. Mais sa nouvelle fonction ne semble pas lui faire voir le problème sous un aspect nouveau. Pourtant la réussite de la dernière mobilisation, la volonté farouche dont font preuve les expulsés, et la crise latente dans sa majorité devraient faire réfléchir Jean-Marc Ayrault.

    Il est vrai  également que le silence assourdissant des ministres écologistes lui favorise le travail. a8yfrhsceaek5er-jpg_large-d985d.jpg?w=300&h=225Celui-ci est lié à la "solidarité gouvernementale" règle qui empêcherait un ministre d'exprimer le moindre désaccord avec la position officielle du gouvernement.

    Alors la ministre de l'égalité des territoires et du logement ne se rend pas compte du flot des manifestants qui défilent à Notre-Dame-des-Landes, elle n'entend pas le vacarme des grenades lacrymogènes et des charges des forces de l'ordre.

    Mais ce n'est pas la position de ministre du gouvernement qui pose seule problème. Pascal Durand, le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts déclare aujourd'hui qu'il voit dans l'attitude du gouvernement contre les manifestants "un très, très mauvais signe". Il ajoute pourtant , sur le problème de la participation au gouvernement : "Cette question ne peut être posée qu'à la fin d'un processus qui aurait démontré qu'il n'y a pas de dialogue".

    Que faudrait-il pour démontrer que désormais il n'y a plus de dialogue ? Noël Mamère pose tout haut la question : Jusque quand un compromis, à partir de quand sera-t-on dans la compromission ?

    La direction d'EE-Les Verts se pose probablement la question tout bas, mais ne pourra refuser longtemps d'y répondre.

       
  • UMP : Une mauvaise comédie, mais ce n'est pas un drame.

     

    Dessin du Canard Enchaîné

    u4804.3.3.jpg

    Raffarin appelle à dédramatiser

  • Le non recours aux prestations sociales est bien supérieur à la fraude

    Un article tiré du blog de la CGT du Conseil Général 08 montre l'importance des prestations sociales non versées. Ce manque à recevoir pour les personnes en difficulté est bien supérieur aux chiffres de la "fraude", dont on parle pourtant beaucoup plus.

    Voici de larges extraits de cet article :

    Philippe Warin, politologue, directeur de recherche au laboratoire « politiques publiques, action politique et territoires » du CNRS, co-dirige l’Observatoire des non recours aux droits et services (Odenore), qui publie jeudi 8 novembre 2012 "L’envers de la fraude sociale".

     

    Pourquoi de tels travaux ?

    Les travaux sur le non recours sont apparus dans les années 1990, mais ces dernières années, un discours sur la fraude aux prestations sociales s’est développé, permettant de justifier la réduction de certains de leurs budgets, les allocations sociales étant « fraudogènes ».

    Or le non recours est bien supérieur à la fraude. Dans un rapport, l’Assemblée nationale a estimé la « fraude sociale » à environ 20 milliards d’euros, dont 15 à 16 dus au travail dissimulé et 3 à 4 milliards d’euros liés à des escroqueries aux prestations sociales, soit environ 1 % du montant total des sommes versés.

    Ces 4 milliards de fraudes aux prestations sociales sont à mettre en regard des 5,3 milliards d’euros de non dépenses produits par le non recours au seul RSA.

    Pour la CMU complémentaire, 24 % des ménages éligibles n’en bénéficient pas alors que les fraudes à la CMU ont représenté, en 2010, 800 000 euros. Pour nous, le scandale du non recours aux droits sociaux, c’est l’envers de la fraude sociale.


    Quelles sont les causes de ce non recours ?

    Il y a tout d’abord la stigmatisation des publics qui ont recours aux prestations sociales. Un discours ambiant a véhiculé une norme sociale culpabilisatrice. Toute demande d’aide est perçue comme une preuve de faiblesse.
    Le discours sur la fraude et l’assistanat a ainsi tendance à dissuader davantage les personnes quepartage-richesses.png l’aide cible en premier.

    Il y a aussi la complexité des systèmes administratifs pour y avoir accès. L’exemple de la tarification sociale de l’énergie est particulièrement révélatrice : pour obtenir une tarification sociale, il faut être bénéficiaire de la CMU C.

    Il revient à la caisse primaire d’assurance maladie d’en informer l’entreprise qui fournit l’énergie, de faire les calculs et le cas échéant d’accorder le tarif social.
    Si bien que seul 47 % des ménages éligibles ont effectivement eu accès à cette aide.

    Il faudra voir dans le temps si le décret du 6 mars 2012 relatif à l’automatisation des procédures d’attribution des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz naturel permet d’améliorer la donne.

  • Natura 2000 : réunion publique le 28 novembre

    Les documents d'objectifs des sites Natura 2000 n°209 Confluence des Vallées de l'Aisne et de l'Aire, et n°210 Vallée de l'Aisne à Mouron, ont été validés tout récemment par les membres des comités de pilotage concernés.

    C'est donc la fin des inventaires écologiques et socio-économiques, et le début de la mise en œuvre desNatura-2000-logo.jpg mesures de développement durable.

    Afin de présenter les résultats de ces inventaires et la liste des mesures proposées, une réunion d'information publique est organisée le mercredi 28 novembre à 18h à Grandpré (salle du 3ème âge).

    Le Regroupement des Naturalistes Ardennais et la Ligue de Protection des Oiseaux de Champagne-Ardenne, rédacteurs des 2 documents d'objectifs, présenteront le fruit de leur travail mené sur sites durant 2 années.

    La 2C2A exposera le programme d'actions défini par les comités de pilotage pour la période 2013-2014.

    natura 2000,2c2a,vallée de l'aisne

    La vallée de l'Aisne à Vandy.

  • Forge-France : Manifestation à Nouzonville samedi 24 novembre

    La société Forge-France possède deux sites de production à Joigny sur Meuse et à Nouzonville.

    Spécialisée dans les produits forgés pour le levage et l'arrimage, elle a été rachetée en 2008 par legrade80_3.jpg groupe financier britannique Melrose.

    Ce groupe a une stratégie financière, en achetant des unités en difficulté et en les revendant après restructuration, schéma devenu classique dans l'industrie.

    L'unité de Nouzonville est menacée par un plan de restructuration, et les salariés appellent à la mobilisation pour préserver leur emploi:

    Communiqué du Comité d'entreprise de Forge France

    «En septembre 2012, le directeur général nous a expliqué que la concurrence asiatique était trop forte, que notre entreprise n'était plus viable, et qu'il fallait procéder à une restructuration.

    Nous constatons que depuis l'arrivée de cette nouvelle direction, celle-ci n'aurait pas pu s'y prendre mieux pour déstabiliser l'entreprise en affaiblissant le service commercial, en en supprimant des postes de commerciaux de terrain qui faisaient notre force depuis plusieurs dizaines d'années, sans les remplacer, en faisant elle-même les démarches commerciales et sans faire d'investissements, juste les réparations nécessaires, malgré une mise en garde du comité d'entreprise.

    Le président de Forge France a orchestré cette restructuration afin de faire prospérer sa propre marque, Crosby, au détriment de celle de Sysma Forge France, éliminant du coup un concurrent tout en reprenant ses principaux clients.

    Nous sommes indignés de la tournure des événements qui caractérise un système capitaliste sans état d'âme pour les 25 personnes concernées, qui se sont donné corps et âme pour leur entreprise.

    Nous sommes aussi indignés que les élus locaux et instances compétentes ne nous aident pas et cautionnent une telle injustice, qui va mettre en péril le sort de 25 salariés, sans compter la sous-traitance, les commerçants et tout ce qui en découle.»

    logo.gif

  • Combattre les violences envers les femmes : une préoccupation de notre quotidien

    Communiqué LDH
    Les Nations unies, qui ont fait du 25 novembre la Journée internationale contre les violences envers les femmes, avaient adopté, en 1994, une résolution sur l’élimination de ces violences.

     

    Elle affirmait que « la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et [qu’]elle compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes. »

    Les luttes féministes ont progressivement fait entrer cette question dans le domaine politique, réclamant un traitement politique. Elles ont fait admettre qu’il ne s’agit pas de déviances occasionnelles d’individus présentant des troubles agressifs, mais véritablement du symptôme le plus grave d’un système de domination séculaire et universel.

    L’opinion réprouve l’usage du viol comme arme de guerre au Congo, la lapidation des femmes adultères en Iran, l’agression de fillettes qui revendiquent leur scolarisation en Afghanistan ou au Pakistan. Ces violences extrêmes doivent être dénoncées, combattues et condamnées. Mais, même si tout cela est très loin de la France, on ne peut mesurer l’état de l’égalité des droits à l’aune des pires situations. Il suffit de connaître le quotidien de la police, de la justice et des associations concernéesviolence2.gif pour voir qu’il n’en est rien. Les chiffres sont connus, mais très inférieurs à la réalité : par exemple, les soixante-quinze mille viols recensés chaque année ne représenteraient que 10 % du chiffre réel, la majorité des femmes victimes craignant de porter plainte. Mais la presse et l’opinion ne s’émeuvent que dans les cas outranciers, comme celui du procès récent de Créteil, lui-même violence infligée de nouveau aux deux victimes.

    Une loi de lutte contre les violences a été adoptée en juillet 2010 : mais elle est incomplète, uniquement répressive, avec une ordonnance de protection mal connue et mal appliquée, sans formation des professionnels concernés et sans moyens. Le gouvernement actuel annonce vouloir une nouvelle loi et la création d’une instance nationale de lutte contre les violences.

    La LDH approuve cette volonté si la loi comporte un véritable volet préventif et éducatif, mobilisant les médias et l’Education nationale ; et si sont mis en place les moyens de son application réelle, à commencer par la formation des personnels judiciaires, une aide suffisante aux associations en charge des femmes victimes et des mécanismes de contrôle de l’application de la loi. Elle rappelle, enfin, que cette loi doit s’appliquer à toutes les femmes, y compris les étrangères non communautaires et les prostituées. Elle souhaite une forte volonté politique pour que soit mise en œuvre une loi complète et ambitieuse. Il ne s’agit rien de moins que d’avancer dans la transformation des rapports sociaux vers plus d’humanité, de justice et d’égalité.

    La LDH célèbrera le 25 novembre en tenant une université d’automne sur la jeunesse, sa place dans la société et son attente de l’égalité entre les femmes et les hommes.