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Traité européen: des milliers à Paris contre l'austérité

Article repris du site de L'Humanité

 

Ils étaient bien plus que les cinquante mille escomptés par les organisateurs à marcher ce dimanche à Paris contre les politiques d'austérité en France et en Europe et pour obtenir un référendum sur le nouveau Traité européen de stabilité.

Le cortège s'est ébranlé de la Place de la Nation vers la place d'Italie, dès 14 heures, à l'appel d'une soixantaine d'organisations dont le Front de gauche. Au cri de "Résistance" et "Hollande, tiens tes promesses", les manifestants ont voulu mettre la pression sur le Parlement qui examinera ce mardi le nouveau texte européen.

"Le peuple entre en mouvement"

"Ce jour est le jour où le peuple français entre en mouvement contre la politique d'austérité", a lancé Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, au côté de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, d'Annick Coupé (Solidaires), de Clémentine Autain (Fase), d'Olivier Besancenot et Philippe Poutou (NPA), entre autres.

Des élus européens de la gauche espagnole et portugaise étaient aussi en tête du cortège, juste devant des militants du Parti des travailleurs belge venus en nombre. Un peu plus loin se trouvaient des élus d'Europe écologie Les Verts.

(...)

Olivier Besancenot s'est lui félicité de cette manifestation comme "première étape d'une "unité durable des opposants de gauche: "Il était temps que la rue se réinvite un peu et se fasse entendre contre la politique du gouvernement." "Le mouvement social ne va pas se taire pendant cinq ans", a prévenu avant le départ Aurélie Trouvé, coprésidente d'Attac France, qui donne dors et déjà rendez-vous pour le 8 octobre à un meeting européen des forces de gauche à l'espace Reuilly à Paris.

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Commentaires

  • Voila ou nous mème le vote utile !
    Le changement,c'est pas maintenant .

  • Ce débat me rappelle celui de 2005 à propos du projet de Constitution européenne. Le Parti Socialiste était pour à 60% des adhérents ayant voté.
    Les Français, à une courte majorité, a refusé ce projet. J'ai regretté ce choix.
    Je crois que le cheminement vers une union passe par l'acceptation de s'accorder avec des pays à statut politique différent du nôtre.
    L'union faite, chaque parti politique est libre de lutter pour faire prévaloir ses idées.
    En image : construisons la structure, les murs, puis aménageons l'intérieur.

    Daniel Doyen

  • L'image est parlante en effet.
    Mais il semble bien que le choix dans la disposition de la structure conditionne l'aménagement futur.
    Il serait regrettable de construire un mur pour s'apercevoir ensuite qu'il empêche toute évolution.

  • Pour poursuivre dans la métaphore, l'Europe est un mur qui nous protège et non un mur qui nous enferme. Cela demande évidemment quelques concessions quant à notre modèle social et notre vision de la société, mais c'est un tout petit prix à payer au regard des conflits armés que la construction européenne a fait quasiment disparaître sur notre continent et des millions de vies humaines qui ont du même coup été épargnées. A force de semer la confusion dans l'esprit des gens et de désigner chaque fois l'Europe comme le coupable, on nourrit un sentiment anti-européen extrêmement destructeur. Tout ça pour exister ...

  • Il n'existerait qu'une seule vision de l'Europe et qu'une seule façon de la construire ?
    La politique va devenir trop ennuyeuse, et bien éloignée de la réalité et de la complexité de nos sociétés..

  • Non il n'existe pas qu'une seule vision de l'Europe et c'est bien en tenant compte de toutes ces visions que ce Traité consensuel a pu être proposé à toutes les nations qui la composent. Par contre, il n'existe effectivement qu'une seule façon de construire l'Europe : c'est avec les autres ...

  • Il semble évident que pour arriver à un accord avec un ou des partenaires il soit le plus souvent nécessaire de faire des compromis.

    Il se pose cependant toujours la question du bon ou mauvais équilibre de l'accord trouvé: Dans le traité négocié par Sarkozy et Merkel, la logique financière est au premier plan, et les conséquences sociales sont bien oubliées.

    Même si ce texte fait un quasi consensus au sein des gouvernements actuels, il est permis de le trouver mauvais, sans renoncer à une construction européenne basée sur d'autres valeurs et d'autres priorités.

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