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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

  • Plainte contre le président de la Coordination Rurale pour incitation à la haine et à la violence​

    Communiqué de FNE, publié le 20.11.2025

    France Nature Environnement porte plainte contre le nouveau président de la Coordination Rurale pour incitation à la haine et à la violence après ses premières déclarations publiques. L’appel au meurtre des défenseurs et défenseuses de l’environnement lancé par le président de la Coordination Rurale doit être sanctionné fermement.

    France Nature Environnement (FNE) dépose plainte contre Bertrand Venteau, nouveau président de la Coordination Rurale (CR) et a demandé en urgence à rencontrer le ministre de l’Intérieur. Ses déclarations publiques appelant à « faire la peau aux écolos » constituent une incitation à la haine et à la violence envers les défenseurs de l’environnement. Ces propos, tenus lors de son élection le 19 novembre 2025, franchissent les lignes rouges du débat démocratique et exigent une réponse ferme.

    FNE saisit également les ministres de l’Intérieur, de l’Environnement et de l’Agriculture, ainsi que le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ces démarches visent à obtenir une réaffirmation claire des règles qui encadrent le débat démocratique et protègent les acteurs de la société civile.

    Des années de violences de la part de la Coordination Rurale

    Les associations membres de FNE subissent depuis des années des pressions, des intimidations et des actes de violence de la part de militants de la CR. Ces méthodes reflètent une absence de vision pour la transition écologique du monde agricole, confirmée par des propos ouvertement climato-dénialiste sur l’existence du réchauffement climatique et la responsabilité humaine dans celui-ci. La CR privilégie la provocation populiste et la violence plutôt que de proposer des solutions pour concilier agriculture et préservation de l’environnement.

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  • Le renouvellement kafkaïen des titres de séjour

    Tribune écrite par Anne Savinel-Barras, Agnès Callamard

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  • Résistance et Libération dans les Ardennes

    Un voyage captivant à travers 120 photos – dont certaines inédites – raconté  par Jacques Lambert, accompagné par les chansons de Joël Bougeard avec son orgue.

    Rendez-vous le lundi 1er décembre à 18h00 dans les locaux du FJEP, entrée libre !

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  • Mise à l'arrêt du site de production de pesticides BASF par plus de 500 paysannes et paysans, malades et soutiens

    Communiqué de la Confédération paysanne, du Collectif de Soutien aux Victimes des Pesticides de l’Ouest (CSVPO), de Cancer Colère, des Faucheurs Volontaires et des Soulèvements de la Terre. (extraits)

    Nous sommes paysannes et paysans, victimes des pesticides, parents de victimes, riverains d'épandages de pesticides et de captages d'eau intoxiqués, scientifiques et soutiens. Nous sommes plus de 500 à nous rassembler pour mettre à l'arrêt le site BASF de Saint-Aubin-lès-Elbeuf.

    Ce lieu incarne les dérives et l'impunité persistantes de l'industrie criminelle des pesticides : fabrication de substances hautement toxiques interdites en Europe, rejets massifs de polluants éternels dans la Seine, augmentation des cas de cancers chez les riverain·es, et lobbying brutal pour imposer un modèle agricole qui empoisonne les sols et les travailleurs et travailleuses de la terre.

    Pour faire cesser cette situation ici et ailleurs, nous avons bloqué avec nos tracteurs l'entrée du site BASF de Saint-Aubin-lès-Elbeuf et interrompu la production du site. Nous avons fait une inspection des stocks afin de récupérer des preuves supplémentaires de la fabrication et du stockage de pesticides interdits, notamment à base de Fipronil, exportés ensuite au Brésil. L'entrée du site est bloquée par des tracteurs.

    Des victimes nombreuses et ignorées 
     
    Nous qui sommes réuni·es sur le site de BASF cumulons tout au long de l’année les dossiers de reconnaissance de maladies professionnelles, les recours juridiques, les marches blanches sur nos territoires, les enquêtes de terrain et les soins au chevet de celles et ceux dont le corps a été contaminé. Mais nous ne sommes pas entendu·es ! Paysans et paysannes, nous voulons simplement vivre dignement de notre travail et nourrir la population sans être exposé·es à ces poisons !  
     
    Après cet été, malgré une mobilisation massive de plus de deux millions de personnes contre la loi Duplomb, le pouvoir politique continue de nous mépriser et de soutenir coûte que coûte un modèle dépendant des géants de l'agrochimie : BASF, Syngenta, Bayer et consorts. Nos dirigeants soumettent les aides publiques et les législations à leur lobbying. En France comme ailleurs, la pression économique, les politiques libérales imposées par les gouvernements successifs et la concurrence mondiale tirent les prix vers le bas, mettent les agriculteurs et agricultrices du monde entier en compétition et les enferment dans un système où l'usage des pesticides est présenté comme inévitable.  
     
    Les agriculteurs et agricultrices en sont pourtant les premières victimes et nous savons toutes et tous que ce modèle fait disparaître depuis des décennies les paysan·es et leurs fermes. Nous ne les laisserons plus faire ! 

    Nous l’affirmons en acte, les entreprises productrices de cancer, comme BASF, Syngenta, Corteva, Bayer doivent changer fondamentalement leurs productions ou doivent être mises à l’arrêt !

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  • Chili. José Antonio Kast, ce fils de nazi et admirateur de Pinochet qui veut devenir président

    Extraits de l'article d'Étienne Le Page pour Charlie Hebdo

    Souriant comme un vendeur de bibles José Antonio Kast est aussi fils de nazi, fan de Pinochet et ultraconservateur. Pour autant, rien de tout cela n'empêche le candidat chilien d'extrême droite d'être en lice pour devenir le 40e président de son pays. Et pas même ses promesses d'expulser les migrants, de sabrer les dépenses de l'État et de repeindre la démocratie à la chaux de l'ordre moral.

    Sur les plateaux télé, José Antonio Kast sait sourire. Dans les débats, il use d’une voix douce et placide pour contredire ses opposants. Quand il détaille son programme, face caméra, il est bien peigné et systématiquement vêtu d’un sérieux blazer bleu marine. Pas méchant pour un sou. Il a parfois même l’air un peu benêt. Mais sous ses belles coutures, l’admirateur assumé de Pinochet, fils de nazi, est résolument d’extrême droite. Dimanche, ou lors d’un potentiel second tour en décembre prochain, José Antonio Kast pourrait devenir le 40e président du Chili.

    Car ce week-end, les citoyens chiliens sont appelés à voter pour le premier tour des élections présidentielles. En tête des sondages caracolent Jeannette Jara, candidate issue de la gauche communiste et proche de l’actuel président Gabriel Boric, et deux figures de l’extrême droite, Johannes Kaiser et José Antonio Kast. Ce dernier, père de neuf enfants et ancien avocat de 59 ans, brigue pour la troisième fois consécutive le mandat présidentiel. Depuis 2017, l’homme politique avance à pas de velours, derrière un masque de gendre idéal. Dans le fond, le millionnaire a pourtant tout à voir avec ses pairs : Milei et sa tronçonneuse, Trump et ses charters de migrants, Bukele et ses mégas prisons.

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  • Parlement européen : en pleine COP30, droite et extrême droite s’allient pour sacrifier le climat et les droits humains

    Communiqué commun publié le 13.11.2025

    Par une alliance inédite de la droite et de tous les groupes d’extrême droite, le Parlement européen a adopté ce jour sa position concernant l’« Omnibus I », un texte de dérégulation revenant de manière brutale sur des avancées pourtant cruciales pour la protection des droits humains, de l’environnement et du climat. Sous la pression intense des lobbies et de puissances étrangères (Etats-Unis, Qatar), ce vote porte un coup très dur au devoir de vigilance européen (CSDDD) qui oblige les entreprises à prévenir et réparer leurs atteintes aux droits humains et à l’environnement.

    Loin des caméras tournées vers la COP 30 à Belém, le Parlement européen a adopté aujourd’hui sa position sur la directive Omnibus I. Cette proposition de la Commission européenne, taillée sur mesure pour les lobbies industriels et jugée potentiellement illégale par une centaine de professionnels du droit européen, remet brutalement en cause certaines règles obligeant les entreprises à prévenir et réparer les atteintes qu’elles causent au climat, à l’environnement et aux droits humains.

    Dans une alliance inédite qui marque un tournant dans l’histoire du Parlement européen, la droite et l’extrême droite ont démantelé la CSDDD en affaiblissant les positions déjà inquiétantes de la Commission européenne et du Conseil de l’Union européenne. Les Républicains de François-Xavier Bellamy ont donc voté avec le Rassemblement National de Jordan Bardella, le parti Reconquête de Sarah Knafo et le parti Identité Libertés de Marion Maréchal Le Pen.

    Feignant de « simplifier » la vie des entreprises pour améliorer leur « compétitivité », la position du Parlement européen propose ainsi de revenir sur :

    • Les seuils d’application. Le Parlement propose de restreindre de manière significative le champ d’application du devoir de vigilance européen, en le limitant aux entreprises de plus de 5 000 salariés et de 1,5 milliards de chiffre d’affaires pour les entreprises européennes.
    • La responsabilité civile. Le Parlement européen accepte la proposition de la Commission européenne de renoncer à la création d’un régime européen de responsabilité civile.
    • Les plans de transition climatique. En pleine COP 30, les député.e.s ont voté pour intégralement supprimer l’obligation pour les multinationales d’adopter et de mettre en œuvre des mesures de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, pourtant indispensables pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris.
    • Harmonisation maximale. Le Parlement propose de limiter la possibilité laissée aux Etats membres de proposer des dispositions plus protectrices dans leur législation nationale.
    • Quant à la directive sur le reporting en matière de durabilité (CSRD), également concernée par l’Omnibus I, le Parlement propose d’augmenter le seuil d’application à 1750 salariés et 450M€ de chiffre d’affaires (contre 1000 salariés et 50M€ de chiffre d’affaires dans la proposition de la Commission).

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  • Stop à la fabrique des sans-papiers

    Communiqué LDH 

    De nombreuses personnes, femmes seules, étudiantes et étudiants, travailleuses et travailleurs, sont maltraitées par les préfectures lors de la demande de renouvellement de titres de séjour. Pendant des mois, il n’y a aucune suite à l’instruction du dossier. Les demandes de renouvellement ne sont pas formalisées par un écrit, laissant les personnes sans preuves de leur demande. La plupart du temps, ces personnes n’ont aucun interlocuteur au guichet de la préfecture.

    Les conséquences pour les personnes étrangères souhaitant travailler, étudier et vivre de manière régulière en France sont catastrophiques : pertes d’emplois, de droits sociaux, de logements du jour au lendemain, leur faisant vivre une violence inutile et infondée.

    Ce n’est pas acceptable !

    Ces blocages, ces silences et ces non-renouvellements de titres de séjour visent en réalité à créer artificiellement de nouveaux sans-papiers pour pouvoir notifier toujours plus d’obligations de quitter le territoire français (OQTF), même à des personnes qui ont un emploi, un logement, des enfants scolarisés, des conjoints français, et qui demandent juste le renouvellement de leur titre de séjour.

    Cette situation de déni des droits des personnes étrangères, également dénoncée par la Défenseure des droits, doit cesser. Les préfectures doivent assurer un accès sécurisé et rapide au renouvellement des titres de séjour.

    Il faut mettre fin à la fabrique de personnes sans papiers, en privilégiant l’accueil physique dans les préfectures, la remise de récépissés le temps de l’émission des titres de séjour renouvelés et, surtout, un traitement digne et équivalent pour toutes et tous, quelles que soient leur nationalité et leur origine.

    Paris, le 14 novembre 2025

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