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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

  • Parlement européen : en pleine COP30, droite et extrême droite s’allient pour sacrifier le climat et les droits humains

    Communiqué commun publié le 13.11.2025

    Par une alliance inédite de la droite et de tous les groupes d’extrême droite, le Parlement européen a adopté ce jour sa position concernant l’« Omnibus I », un texte de dérégulation revenant de manière brutale sur des avancées pourtant cruciales pour la protection des droits humains, de l’environnement et du climat. Sous la pression intense des lobbies et de puissances étrangères (Etats-Unis, Qatar), ce vote porte un coup très dur au devoir de vigilance européen (CSDDD) qui oblige les entreprises à prévenir et réparer leurs atteintes aux droits humains et à l’environnement.

    Loin des caméras tournées vers la COP 30 à Belém, le Parlement européen a adopté aujourd’hui sa position sur la directive Omnibus I. Cette proposition de la Commission européenne, taillée sur mesure pour les lobbies industriels et jugée potentiellement illégale par une centaine de professionnels du droit européen, remet brutalement en cause certaines règles obligeant les entreprises à prévenir et réparer les atteintes qu’elles causent au climat, à l’environnement et aux droits humains.

    Dans une alliance inédite qui marque un tournant dans l’histoire du Parlement européen, la droite et l’extrême droite ont démantelé la CSDDD en affaiblissant les positions déjà inquiétantes de la Commission européenne et du Conseil de l’Union européenne. Les Républicains de François-Xavier Bellamy ont donc voté avec le Rassemblement National de Jordan Bardella, le parti Reconquête de Sarah Knafo et le parti Identité Libertés de Marion Maréchal Le Pen.

    Feignant de « simplifier » la vie des entreprises pour améliorer leur « compétitivité », la position du Parlement européen propose ainsi de revenir sur :

    • Les seuils d’application. Le Parlement propose de restreindre de manière significative le champ d’application du devoir de vigilance européen, en le limitant aux entreprises de plus de 5 000 salariés et de 1,5 milliards de chiffre d’affaires pour les entreprises européennes.
    • La responsabilité civile. Le Parlement européen accepte la proposition de la Commission européenne de renoncer à la création d’un régime européen de responsabilité civile.
    • Les plans de transition climatique. En pleine COP 30, les député.e.s ont voté pour intégralement supprimer l’obligation pour les multinationales d’adopter et de mettre en œuvre des mesures de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, pourtant indispensables pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris.
    • Harmonisation maximale. Le Parlement propose de limiter la possibilité laissée aux Etats membres de proposer des dispositions plus protectrices dans leur législation nationale.
    • Quant à la directive sur le reporting en matière de durabilité (CSRD), également concernée par l’Omnibus I, le Parlement propose d’augmenter le seuil d’application à 1750 salariés et 450M€ de chiffre d’affaires (contre 1000 salariés et 50M€ de chiffre d’affaires dans la proposition de la Commission).

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  • Stop à la fabrique des sans-papiers

    Communiqué LDH 

    De nombreuses personnes, femmes seules, étudiantes et étudiants, travailleuses et travailleurs, sont maltraitées par les préfectures lors de la demande de renouvellement de titres de séjour. Pendant des mois, il n’y a aucune suite à l’instruction du dossier. Les demandes de renouvellement ne sont pas formalisées par un écrit, laissant les personnes sans preuves de leur demande. La plupart du temps, ces personnes n’ont aucun interlocuteur au guichet de la préfecture.

    Les conséquences pour les personnes étrangères souhaitant travailler, étudier et vivre de manière régulière en France sont catastrophiques : pertes d’emplois, de droits sociaux, de logements du jour au lendemain, leur faisant vivre une violence inutile et infondée.

    Ce n’est pas acceptable !

    Ces blocages, ces silences et ces non-renouvellements de titres de séjour visent en réalité à créer artificiellement de nouveaux sans-papiers pour pouvoir notifier toujours plus d’obligations de quitter le territoire français (OQTF), même à des personnes qui ont un emploi, un logement, des enfants scolarisés, des conjoints français, et qui demandent juste le renouvellement de leur titre de séjour.

    Cette situation de déni des droits des personnes étrangères, également dénoncée par la Défenseure des droits, doit cesser. Les préfectures doivent assurer un accès sécurisé et rapide au renouvellement des titres de séjour.

    Il faut mettre fin à la fabrique de personnes sans papiers, en privilégiant l’accueil physique dans les préfectures, la remise de récépissés le temps de l’émission des titres de séjour renouvelés et, surtout, un traitement digne et équivalent pour toutes et tous, quelles que soient leur nationalité et leur origine.

    Paris, le 14 novembre 2025

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  • De moins en moins de fermes, de plus en plus grandes (et le Mercosur n’arrange rien)

    Article de Sophie Chapelle publié dans Basta le 13 novembre 2025

    Tout autour de chez vous, les fermes continuent de disparaître à un rythme effréné. Près de 40 000 exploitations agricoles de moins en quatre ans : c’est le nombre alarmant qui ressort d’une récente étude publiée par le ministère de l’Agriculture. Lors du dernier recensement décennal, en 2020, la France métropolitaine comptait 390 000 exploitations agricoles. Il n’en restait que 349 600 en 2023.

    Face à ce marasme, les promesses d’Emmanuel Macron depuis son élection en 2017 pour renouveler les générations agricoles, révèlent leur vacuité. En février dernier, la loi d’orientation agricole pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture s’est fixé comme objectif de « compter au moins 400 000 exploitations agricoles et 500 000 exploitants agricoles en 2035 ». Les politiques menées ces dernières années ne font que nous éloigner de cet objectif.

    Un mouvement de concentration sans précédent

    Cette enquête d’Agreste, le service national de statistiques agricoles, offre un précieux point d’étape entre deux recensements généraux, réalisés tous les dix ans. Elle confirme le phénomène de concentration des exploitations françaises observé depuis la deuxième moitié du 20e siècle et que la loi Duplomb devrait encore accentuer.

    La taille moyenne des fermes passe ainsi de 89 hectares en 2020 à 93 hectares en 2023. Le nombre moyen d’animaux par ferme augmente aussi, notamment pour les bovins laitiers, les poules pondeuses et les poulets de chair.

    La tendance générale est aussi celle d’un agrandissement. D’un côté, les fermes les plus petites, de 25 à 75 hectares, sont de moins en moins nombreuses (au rythme de 3100 fermes en moins chaque année). De l’autre, le nombre de fermes de 200 hectares ou plus progresse fortement, avec une hausse annuelle moyenne de + 2,8 %. Ces grandes exploitations représentent désormais une exploitation sur dix et concentrent un tiers des surfaces agricoles.

    Pour Philippe Pointereau, président de l’association Terre de liens, qui aide de futurs agriculteurs à trouver des terres à cultiver, « cette évolution est la conséquence directe d’une PAC [politique agricole commune, ndlr] qui favorise les grandes exploitations qui touchent le plus de subventions et ont les revenus les plus élevés ». Cette évolution marque aussi la fin d’un modèle de ferme transmissible. Comment racheter ces immenses exploitations sans être détenteur d’un énorme capital ? Toutes les conditions sont réunies pour que l’agriculture de firme progresse.

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  • Solidarité avec les victimes des attentats du 13 novembre 2015 et leurs proches : notre seul rempart est la démocratie

    Communiqué LDH

    La France se prépare à saluer la mémoire des 130 victimes des attentats de Saint-Denis, des terrasses de cafés de Paris et du Bataclan, assassinées le vendredi 13 novembre 2015 par des commandos du groupe Etat islamique, qui en ont blessé des centaines d’autres.

    La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’associe à la douleur cruellement intacte des familles et des victimes, aux vies percutées, abîmées inexorablement, avec une émotion particulière pour celles et ceux, victimes dans leur chair et dans leur âme, dont la vie leur est devenue insupportable et qui l’ont quittée.

    Dix ans plus tard, la LDH déplore que l’horreur de ces attentats terroristes ait été le prétexte de lois promouvant toujours plus de surveillance de toute la population et singulièrement des musulmans. Elle avait averti, dès le lendemain de cette tragédie, « Parce que notre démocratie a le droit et le devoir de se défendre, l’adoption de mesures exceptionnelles peut répondre à l’urgence du moment. Ces mesures qui s’ajoutent aux possibilités déjà très larges ouvertes par la législation antiterroriste ne peuvent être appliquées que pour une période limitée et doivent l’être sans aucune stigmatisation. »

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  • Cérémonie du 11 novembre à Vouziers

    Retour en images sur la commémoration du 11 novembre ce midi à Vouziers

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    L'harmonie municipale, lors de la lecture du message officiel par le sous-préfet

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    Dépôt de gerbe par le maire de Vouziers accompagné de sa première adjointe

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    Les personnalités officielles

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    Ravivage de la flamme du souvenir par Jean-Pierre Daumont

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    Moment de fraternité avec les différentes personnalités

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    Son Excellence, M. Jaroslav KURFÜRST, Ambassadeur de la République Tchèque remercie un porte-drapeau à l'issue de la cérémonie

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    Le sous-préfet félicite Vincent Marteau, directeur de l'harmonie municipale, pour la qualité de la prestation de ses musiciens

  • COP 30 : Emmanuel Macron prêt à sacrifier notre agriculture

    Alors que la COP* 30 s'ouvre ce lundi 10 novembre à Bélem, la Confédération paysanne poursuit son travail de défense de l'agriculture paysanne et de ses travailleur·euses, avec le réseau de La Via Campesina. Nos délégué·es sont sur place pour revendiquer la justice sociale et climatique pour tous les peuples et pour l'ensemble des paysan·nes du monde.

    Nous croyons par-dessus tout à la force des mobilisations paysannes et citoyennes pour imposer un changement systémique de notre économie permettant une agriculture qui préserve nos sols, notre eau et notre santé. L'agriculture paysanne fait partie de la solution, l'agrobusiness est le problème.

    Nous fustigeons la course à la compétitivité organisée par les accords de libre-échange qui favorise le moins-disant social et environnemental et met en danger notre souveraineté alimentaire. Nous dénonçons toutes les fausses solutions et le greenwashing prônés par des acteurs illégitimes dans ces COP*, notamment les marchés « carbone » et « biodiversité » et les OGM.

    Le lieu de cette COP* est hautement emblématique puisqu'elle se déroule au Brésil, pays du Mercosur*, avec lequel l'Union européenne s'apprête à valider un accord de libre-échange dévastateur pour notre alimentation et le climat. Or, les droits humains des paysan·nes et des peuples autochtones y sont bafoués. Les multinationales y implantent un modèle destructeur sur le plan environnemental, à base d'OGM, de pesticides interdits en Europe, de farines animales, d'hormones de croissance et d'agrocarburants. Un modèle dans lequel les droits sociaux sont aussi au rabais.

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  • COP 30 au Brésil

    Éditorial de Cartooning for Peace du 06.11.2025

    Du 10 au 21 novembre, les représentants de 191 pays se réunissent à Belém au Brésil pour la COP 30. Dix ans après l’accord de Paris, les enjeux climatiques et environnementaux ont été largement sacrifiés ces derniers mois par les conflits armés, les clivages économiques entre l’Occident et les puissances émergentes et la diplomatie agressive de Donald Trump. Le président américain et ses homologues nationalistes ultra-libéraux ont en outre tout fait pour décrédibiliser la cause environnementale et nier le réchauffement climatique. L’Union européenne a quant à elle péniblement arraché ce 5 novembre un accord sur une loi climat qui acte une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040.

    À la veille de cette COP, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a appelé les dirigeants de la planète à « assumer leur responsabilité multilatérale d’agir avec l’urgence qu’exige la crise climatique » pour transformer les engagements des derniers sommets en actes concrets et remettre la crise climatique au centre de l’attention.

     

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