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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité.

  • Découverte de la forêt en hiver à Boult aux Bois le 06 décembre

     

    Dernière animation de l'année : découverte de la forêt en hiver à Boult-aux-Bois ce samedi 7 décembre de 9h à 12h.

    Une balade nature afin de profiter du calme hivernal et repérer les différentes adaptations de la faune et de la flore à cette saison.

    Gratuit, à partir de 6 ans.

    Réservation demandée au 03.24.30.24.98 ou à maisonnatureboult@gmail.com

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  • 25 novembre : un guide pour agir contre les violences sexistes et sexuelles

    En cette journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Confédération paysanne invite toutes les paysannes à s’emparer du guide d’actions contre les Violences Sexistes et sexuelles conçu par la commission femmes de la Confédération paysanne et la Fadear - Réseau de l’Agriculture paysanne.

    Les violences sexuelles sont une réalités dans tous milieux professionnels, l'agriculture ne fait pas exception. Les paysannes font encore face à des propos et comportements sexistes, à une ambiance machiste et à une faible représentation dans le monde agricole. Elles subissent aussi des inégalités d'accès au métier, au capital et au foncier… Et lors d'une séparation, elles sont bien souvent lésées, notamment lorsqu'elles se sont installées en couple dans une société agricole.

    Le patriarcat tue encore une femme tous les 3 jours en France. Alors que 30 % de la population vit en zone rurale, 47 % des féminicides y sont commis. En milieu rural, isolement et éloignement des structures d'aide aggravent les violences sexistes et sexuelles. Pour les victimes, c'est une double peine : les femmes rurales sont oubliées, invisibilisées. Accéder à des soins, se déplacer, accoucher, vivre librement sa sexualité… tout est encore plus difficile.

    Promouvoir et protéger les droits des femmes est plus que jamais essentiel. En tant que syndicat agricole, la Confédération paysanne réaffirme ses exigences :

     

    • Le respect de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysannes (UNDROP), et notamment de l'article 4 sur la non-discrimination envers les femmes.
    • Des politiques publiques renforcées pour les femmes, les enfants et les diversités, afin de mettre fin à l'impunité et garantir une vie digne, libre et sans violence.

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  • La bulle de l’intelligence artificielle gonfle avec la dette et déclenche l’alerte

    Extraits de l'article de Fátima Martín publié par le CADTM le 24 novembre 2025

    Les grandes entreprises technologiques américaines, dans leur course pour prendre position dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA), se financent de plus en plus par l’endettement. Cela déclenche l’alerte d’un éventuel éclatement de la bulle, susceptible de déstabiliser le système financier dans son ensemble.

    Il y a quelques jours, ces craintes ont commencé à se concrétiser avec de fortes baisses en bourse. « La semaine où le boom de l’IA a subi un test de réalité à Wall Street », titrait le Wall Street Journal . « Les actions technologiques connaissent leur pire semaine depuis avril après une vente massive d’actions IA d’une valeur de 800 milliards de dollars », publiait le Financial Times .

    Plus précisément, selon le FT, la valeur boursière combinée de huit des actions les plus précieuses liées à l’IA — parmi lesquelles Nvidia, Meta, Palantir et Oracle — a chuté de près de mille milliard de dollars en quelques jours.

    Début novembre 2025, quatre géants de la technologie, Alphabet, Amazon, Meta et Google, ont annoncé des dépenses d’investissement combinées de 112 milliards de dollars au troisième trimestre. Parallèlement, le secteur emprunte des centaines de milliards pour financer son expansion dans le domaine de l’IA. Ce passage de la liquidité à la dette marque un changement substantiel dans la course à l’IA. Jusqu’à présent, ces entreprises finançaient leurs infrastructures avec leurs flux de trésorerie, mais elles ont désormais recours à l’endettement.

    Goldman Sachs a mis en garde contre la faiblesse du crédit que représente le fait que les dépenses en IA soient de plus en plus financées par la dette. Morgan Stanley partage ce point de vue et met l’accent sur les mécanismes permettant de ne pas faire apparaître la dette dans les bilans et sur la forte interconnexion entre les entreprises d’IA et leurs fournisseurs : « L’écosystème de l’IA est de plus en plus circulaire : les fournisseurs financent leurs clients et partagent leurs revenus ; il y a des participations croisées et une concentration croissante », a-t-il averti.

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  • Mohammed ben Salmane reçu à Washington

    Éditorial de Cartooning for Peace du 20 novembre 2025

    Donald Trump a reçu en grande pompe mardi 18 novembre le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohamed Ben Salmane (MBS), devenu un allié privilégié des États-Unis. Parmi de nombreux sujets, les deux chefs d’État, qui entretiennent de fortes relations d’affaires, ont acté la livraison d’avions américains F-35 à Riyad contre 600 milliards de dollars d’investissement saoudien aux États-Unis. MBS a en outre obtenu des garanties sécuritaires et stratégiques au Moyen-Orient sur la question palestinienne notamment. De quoi inquiéter Israël, l’autre allié des États-Unis.

    Donald Trump s’est enfin employé à réhabiliter son allié princier, le qualifiant de « très respecté pour les droits de l’homme ». En réponse à une question d’une journaliste sur le meurtre de Jamal Khashoggi en 2019, Trump a déclaré que « beaucoup de gens n’aimaient pas ce monsieur » et MBS calmement de répondre qu’il « n’était au courant de rien » …

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  • COP30 - En Amazonie, après l’espoir, la gueule de bois climatique

    Publié par Greenpeace, le 22 novembre 2025

    La COP30, qui avait commencé sous le signe de l’espoir et de promesses fortes s’est achevée sans qu’aucune feuille de route concrète pour mettre fin à la destruction des forêts et aller vers la sortie des énergies fossiles ne soit adoptée. Si le sommet a évidemment pâti des divisions géopolitiques et de l’état du monde actuel, le fossé s’avère plus profond que jamais entre les attentes et les besoins des populations face à la crise climatique, et l’action effective des États. La France quant à elle, si elle a montré des intentions positives aux côtés des Européens sur la sortie des énergies fossiles, a largement contribué dans le même temps à freiner les négociations sur les enjeux de financements, allant à l’encontre de la logique de justice climatique présente au cœur de l’accord de Paris. Un accord dont elle n’a clairement pas été à la hauteur, à l’occasion de son dixième anniversaire.

    La première COP organisée à l’orée de la forêt amazonienne aurait dû aboutir à un plan d’action pour mettre fin à la destruction des forêts d’ici 2030. De même, alors que les plans d’action climatique pour 2035 se sont révélés dangereusement insuffisants, la COP30 aurait également dû livrer un plan de réponse mondiale pour combler l’écart d’ambition vers l’objectif 1,5 °C. Elle n’a fait ni l’un ni l’autre. Elle n’a pas non plus permis une avancée significative en matière de financement climatique.

    La dernière journée de la COP a été marquée par l’objection soulevée par la Colombie face au manque de progrès en matière d’atténuation du changement climatique, ce qui a entraîné une suspension temporaire de la séance plénière de clôture avant que le résultat de la COP30 ne soit finalement adopté.

    Pour Carolina Pasquali, directrice exécutive de Greenpeace Brésil : « Le président Lula a placé la barre très haut en appelant à des feuilles de route pour mettre fin aux énergies fossiles et à la déforestation, mais un paysage multilatéral divisé n’a pas été en mesure de relever le défi. Nous étions à un carrefour : il s’agissait soit de prendre un chemin correctement financé vers l’objectif 1,5 °C, soit de choisir l’autoroute vers la catastrophe climatique. Si beaucoup de gouvernements se montrent prêts à agir, des minorités puissantes ont choisi de bloquer les avancées en matière de financements et de sortie des énergies fossiles. »

    « Ce résultat décevant ne rend pas justice à ce qui s’est passé à Belém. Le sommet a été marqué par la plus grande participation autochtone à une COP climat, mais aussi par les marches et manifestations organisées aux portes des négociations. Elles ont conduit à la démarcation de 14 territoires, sécurisant les droits de peuples autochtones sur plus de 2,4 millions d’hectares de terres au Brésil. Les droits, l’accès à la terre ainsi que les savoirs des peuples autochtones et des communautés locales, comme les droits des personnes afro-descendantes, ont été formellement reconnus. Cette avancée peut influer sur les discussions futures. »

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  • Au Salon des maires, ATD Quart Monde détaille les conditions de la participation des personnes en situation de pauvreté aux politiques publiques

    Présent au Salon des maires et des collectivités locales, à Paris, le 20 novembre, le président d’ATD Quart Monde, Olivier Morzelle, a détaillé, lors d’une conférence, les conditions nécessaires à respecter pour permettre une réelle participation des personnes en situation de pauvreté aux politiques publiques.

    À moins de cinq mois des élections municipales, les élus et responsables locaux de toute la France se sont rassemblés au Salon des maires et des collectivités locales pour réfléchir ensemble à la mise en œuvre de leurs politiques publiques. Lors de cet évènement annuel, ATD Quart Monde a été invité à prendre la parole sur le thème “Co-construction des politiques publiques avec les personnes en situation de pauvreté, une source de renouveau démocratique“.

    Cette conférence, animée par Mélina Marcoux, responsable du pôle politique d’ATD Quart Monde, a permis au Mouvement de rappeler les principes et les conditions à mettre en place pour une participation effective des personnes vivant la grande pauvreté. “On ne peut pas construire, mettre en œuvre, évaluer une politique publique ayant un réel impact sur l’élimination de la pauvreté sans faire appel à celles et ceux qui la vivent“, a ainsi souligné le président d’ATD Quart Monde, Olivier Morzelle.

    Des instances de dialogue et de réflexion existent déjà, comme le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ou le  Conseil national des personnes accompagnées et les Conseils régionaux des personnes accompagnées. “On aimerait que cette participation s’étende à la mise en œuvre de toutes les politiques publiques“, a-t-il précisé. “Pour ATD Quart Monde, la participation à la vie communale, municipale doit être un droit effectif. Pour cela, il faut en avoir la volonté, l’afficher, mais cela ne se décrète pas, il faut aussi créer les conditions pour que cette participation soit possible“, a poursuivi Olivier Morzelle.

    Quatre conditions essentielles pour une participation effective

    Parmi les conditions nécessaires à garantir, quatre sont essentielles, selon Guillaume Culorier, conseiller municipal à La Flèche, dans la Sarthe, et allié d’ATD Quart Monde. Il y a d’abord “l’accessibilité totale“. Ainsi, si les rampes d’accès et les ascenseurs sont évidemment indispensables pour permettre aux personnes à mobilité réduite de venir aux réunions, il faut également que le lieu soit facilement accessible en transport, que l’horaire de la réunion soit compatible avec la vie des personnes invitées… Guillaume Culorier a également insisté sur “l’accessibilité intellectuelle“, afin de “ne pas avoir peur d’être jugé parce qu’on ne maîtrise pas les codes de la vie administrative“.

    La deuxième condition évoquée est l’aller-vers. “Ce n’est pas aux personnes en situation de pauvreté de franchir toutes les portes. Les élus et les institutions doivent aller là où elles sont, là où les vies se passent“, que ce soient les maisons de quartier, les associations… Il faut ensuite, comme troisième condition, “avoir du temps pour comprendre, débattre, se sentir légitime, apprendre à se faire confiance“, a détaillé le conseiller municipal. Ce temps est utile “pour que la parole se libère, pour comprendre, pour que la confiance puisse s’instaurer, pour bien s’assurer qu’on parle de la même chose, que les mots ont la même signification“, a ajouté Olivier Morzelle.

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  • Plainte contre le président de la Coordination Rurale pour incitation à la haine et à la violence​

    Communiqué de FNE, publié le 20.11.2025

    France Nature Environnement porte plainte contre le nouveau président de la Coordination Rurale pour incitation à la haine et à la violence après ses premières déclarations publiques. L’appel au meurtre des défenseurs et défenseuses de l’environnement lancé par le président de la Coordination Rurale doit être sanctionné fermement.

    France Nature Environnement (FNE) dépose plainte contre Bertrand Venteau, nouveau président de la Coordination Rurale (CR) et a demandé en urgence à rencontrer le ministre de l’Intérieur. Ses déclarations publiques appelant à « faire la peau aux écolos » constituent une incitation à la haine et à la violence envers les défenseurs de l’environnement. Ces propos, tenus lors de son élection le 19 novembre 2025, franchissent les lignes rouges du débat démocratique et exigent une réponse ferme.

    FNE saisit également les ministres de l’Intérieur, de l’Environnement et de l’Agriculture, ainsi que le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ces démarches visent à obtenir une réaffirmation claire des règles qui encadrent le débat démocratique et protègent les acteurs de la société civile.

    Des années de violences de la part de la Coordination Rurale

    Les associations membres de FNE subissent depuis des années des pressions, des intimidations et des actes de violence de la part de militants de la CR. Ces méthodes reflètent une absence de vision pour la transition écologique du monde agricole, confirmée par des propos ouvertement climato-dénialiste sur l’existence du réchauffement climatique et la responsabilité humaine dans celui-ci. La CR privilégie la provocation populiste et la violence plutôt que de proposer des solutions pour concilier agriculture et préservation de l’environnement.

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