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  • Le CETIM condamne les sanctions des États-Unis à l’encontre de la Rapporteuse spéciale Francesca Albanese

    Communiqué du 22 juillet par CETIM

    Le CETIM condamne fermement les sanctions prises par les États-Unis à l’encontre de Mme Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés [1]. Ces sanctions, motivées par le simple fait que cette dernière remplit avec rigueur et indépendance son mandat onusien, constituent une attaque frontale contre le système international de protection des droits humains, mais aussi une nouvelle attaque contre le système multilatéral.

    En décrétant des sanctions contre Mme Albanese, le gouvernement états-unien vise non seulement à empêcher toute enquête indépendante sur les violations graves et systématiques à l’égard du peuple palestinien, mais aussi à empêcher la Rapporteuse spéciale de se rendre à l’Assemblée générale de l’ONU (basée à New York) pour informer ses États membres. Par ces sanctions, les États-Unis menacent toute voix critique et le fonctionnement de toute institution internationale, considérée comme allant à l’encontre de leurs intérêts.

    En voulant protéger Israël ainsi que des sociétés et ressortissants états-uniens impliqués dans la guerre à Gaza, le gouvernement de Trump se rend complice, voire coresponsable, de crimes de guerre. En se faisant les défenseurs des violateurs des droits humains, les États-Unis favorisent l’impunité des responsables de ces crimes.

    Accuser la Rapporteuse spéciale d’atteinte à la souveraineté des États-Unis est tout simplement grotesque. En tant que membre de l’ONU et signataire de nombreuses normes internationales en matière de droits humains, les USA sont tenus d’honorer leurs engagements.

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