Appel citoyen en soutien à Charlie-hebdo et pour la défense des libertés
Cet appel est à relayer le plus largement possible autour de vous
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Appel citoyen en soutien à Charlie-hebdo et pour la défense des libertés
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Communiqué LDH
En 2012, le Conseil d’Etat a instauré le droit à l’hébergement comme liberté fondamentale.
Deux ans plus tard, il n’y a jamais eu, en France, autant de personnes sans domicile, n’ayant pour dormir qu’un hébergement précaire, voire pas d’hébergement du tout. Qu’ils soient SDF de longue date, travailleurs précaires, ou mineurs isolés étrangers, le 115 ou les gymnases ouverts en toute hâte peinent à les accueillir.
En dépit de la circulaire du 26 août 2012 qui stipule que toute évacuation d’un camp ou d’un bidonville doit donner lieu à un relogement et à un accompagnement social, des milliers de Roms continuent, eux aussi, de vivre dans la rue ou dans des conditions indignes, installés sur des terrains insalubres, en butte à d’infinies difficultés pour accéder aux soins et pour scolariser leurs enfants.
Les parents de Francesca, en France depuis plus huit ans, sont de ceux-là. Leur fille de 3 mois a succombé à la mort subite du nourrisson, dans la nuit du 25 au 26 décembre, dans un bidonville sans eau, sans électricité, sans chauffage.
La mort d’un bébé est toujours un drame. Lorsqu’elle survient dans de telles conditions, elle est d’abord révélatrice de l’exclusion dont sont victimes les Roms. Pourtant, en refusant que l’enfant soit inhumée près du lieu où ses parents sont installés, dans la commune où ses frères vont à l’école, le maire de Champlan a franchi un pas supplémentaire dans l’abject. Déjà interdits de séjour dans certaines communes, les Roms vont-ils maintenant y être aussi interdits de sépulture ? Une telle décision ne peut que provoquer la colère, et la question même heurte profondément toutes les valeurs auxquelles nous sommes attachés.
Pour compléter notre note d'hier , voici des chiffres récents d'évolution de la population dans les Ardennes.
La baisse constatée dans l’arrondissement de Vouziers se retrouve dans les arrondissements de Sedan et de Charleville. On est donc face à un phénomène double, qui touche les zones urbaines et des zones rurales, avec une préservation de l'arrondissement de Rethel qui se situe en grande partie dans la zone d'attraction de Reims.
Voici les chiffres des populations des arrondissements, avec la population légale 2015 et entre parenthèses celle de 2014 .
Charleville 163 155 (163 364)
Sedan 60 478 ( 60 725)
Rethel 36 864 (36 623)
Vouziers 22 281 (22 398)
Ardennes 282 778 (283 110)
Les Ardennes font ainsi partie des 10 départements qui perdent des habitants, dans une France qui continue à augmenter sa population.
La carte ci-dessus montre que cette baisse de population est ancienne, la tendance estimée pour les années à venir va dans le même sens.
Cette diminution s'accompagne d'un vieillissement important, c'est à dire que les tranches d'âges les plus jeunes diminuent encore plus rapidement que la moyenne.
Cela doit amener à une réflexion stratégique sur les investissements prioritaires pour notre secteur.
Faut-il privilégier des équipements sensés attirer une population nouvelle, ou faut-il investir pour adapter le territoire aux besoins de sa population actuelle en accompagnant son vieillissement ?
Comme tous les ans en fin d’année, l'INSEE publie les chiffres de populations légales qui vont servir de base à l'Etat et aux organismes publics pour des dotations et reversements divers.
Nous avons ce jour la mise à disposition des populations 2012, qui vont constituer la référence pour 2015.
Vouziers continue à perdre des habitants dans ce décompte, ce qui aura des conséquences pratiques sur les recettes du prochain budget : ces chiffres entrent en vigueur dès le premier janvier 2015.
A moins d'un reversement rapide et peu probable de tendance, on voit que la limite des 4 000 habitants pour la population municipale risque d'être enfoncée l'an prochain. Ce ne serait que la poursuite de l'évolution constatée depuis plusieurs années, mais cela constituerait un basculement concrètement très perceptible et psychologiquement fort ressenti.
Vouziers | Population municipale | Comptés à part | Population totale |
2012 | 4 046 | 200 | 4 246 |
2011 | 4 094 | 203 | 4 297 |
2010 | 4 141 | 208 | 4 349 |
2009 | 4 158 | 219 | 4 377 |
2008 | 4 183 | 216 | 4 399 |
2007 | 4 226 | 216 | 4 442 |
2006 | 4 292 | 228 | 4 520 |
1999 | 4 742 | 305 | 5 047 |
Notons que l'arrondissement de Vouziers compte 22 281 habitants (22 398) et que les 6 cantons qui forment la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise regroupent 17 823 habitants ( 17 943).
Pour les (ex)chefs-lieux de canton, les chiffres sont les suivants : Buzancy 376 (390), Le Chesne 977 (997), Grandpré 461 (467), Machault 519 (520) et Monthois 394 (401).
N.B. : Les chiffres sont ceux de la population municipale avec, entre parenthèses, les chiffres de l'année précédente.
Les prévisions de l'INSEE à moyen terme
Communiqué de la 2C2A. (pour des informations complémentaires, voir le site de la Préfecture des Ardennes)
L'Agenda d'Accessibilité Programmée (Ad'AP) est un dispositif simple, adapté à vos besoins, pour mettre votre établissement en conformité avec la réglementation en vigueur. Il offre un cadre juridique sécurisé, et se compose notamment d'un calendrier précis et d'un engagement financier.
Afin de vous présenter en détail cet outil, qui est obligatoire pour les propriétaires ou exploitants d'établissements recevant du public qui ne respectent pas leurs obligations d'accessibilité au 31/12/2014, la Direction Départementale des Territoires (DDT) organise une réunion le vendredi 23 janvier à 19h à la salle des fêtes de Vouziers.
Depuis les luttes de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens, les Zadistes ont pris une dimension médiatique importante.
Ces opposants luttent sur le terrain contre des projets destructeurs de l'environnement, en occupant une ZAD (Zone à Défendre) La mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade offensive à Sivens a donné un tour tragique à ce combat, et également un retentissement national à la résistance des Zadistes (bien que Rémi Fraisse ne fît pas partie du noyau permanent de la ZAD de Sivens).
On entend souvent critiquer les Zadistes à cause de leur supposé extrémisme et de leurs méthodes jugées violentes. Les personnes qui participent à ces ZAD sont très diverses, allant de non-violents convaincus jusqu'à des franges plus radicales. C'est la conviction d'une lutte juste et la détermination à occuper le terrain qui fait le point commun à tous ces militants.
Il aura donc fallu la mort d'un écologiste sur le terrain pour que le problème du barrage de Sivens soit repris en main au niveau national. Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Énergie a mis en place une concertation qui devait rassembler l'ensemble des parties prenantes du conflit. Le collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet y participe, et se dit prêt au dialogue et à des recherches d'une solution de compromis. Et c'est la FNSEA (syndicat agricole majoritaire, proche de l'UMP) qui refuse le dialogue et affirme que « Seul le projet initial de Sivens est pertinent »..
Le collectif du Testet rejoint par France Nature Environnement et la Confédération Paysanne a publié un communiqué qui précise sa position après l'entrevue avec Ségolène Royal le 19 décembre. Voici des extraits de ce communiqué, à lire en entier sur le site du collectif.
Le Collectif se félicite de la poursuite du processus de dialogue
Le Collectif se félicite des annonces faites hier par Ségolène Royal, Ministre chargée de l’Ecologie, sur la poursuite de son rôle de médiation et du processus de concertation autour d’un projet de territoire sur le bassin du Tescou. En effet, lors de l’entretien avec la Ministre hier midi, le Collectif Testet, France Nature Environnement et la Confédération Paysanne ont rappelé leur volonté d’aboutir à un compromis au plus tôt. Ils ont abordé les points techniques qui restent à approfondir pour préciser les scénarios proposés et rendre acceptable par l’ensemble : un scénario de convergence.
La méthode proposée par la Ministre devrait permettre d’atteindre cet objectif si la FDSEA et les JA du Tarn et du Tarn et Garonne acceptent réellement d’étudier les besoins réels des agriculteurs et des milieux aquatiques. En déclarant hier que « Seul le projet initial de Sivens est pertinent », ils dénigrent le rapport d’expertise ministériel d’octobre et la procédure d’infraction européenne qui plombent totalement le projet initial. En refusant d’étudier des solutions techniques, agronomiques et commerciales (filières locales pour la restauration collective hors foyer) mieux adaptées, ils ne font que repousser à plus tard les mesures réellement utiles à tous les agriculteurs du bassin du Tescou.
A travers ce rapport d’étape, les experts ont montré qu’un volume de 750 000 m3 maximum était nécessaire. C’est deux fois moins que prévu pour le barrage de Sivens. Cela confirme l’analyse du Collectif en septembre 2013 d’un surdimensionnement important du projet
(...)
Concernant l’eau, le Collectif n’est pas contre l’irrigation mais demande que les politiques publiques accompagnent les agriculteurs vers une adaptation au changement climatique. Pour les scientifiques, ce sont les changements d’assolement (cultures en secs, diversification…) et de pratiques agronomiques (sol vivant…) qui permettront de faire face aux aléas climatiques et non pas l’augmentation des réserves d’eau. A court terme, c’est évidemment la mobilisation des retenues collinaires existantes et sous-utilisées (au moins 1 million de m3 non utilisés chaque année) qui doit être privilégiée car elles économisent l’argent public et l’impact sur l’environnement.
Enfin, le Collectif dénonce les mobilisations musclées des FDSEA ces derniers jours à l’encontre des occupants du site. Les Zadistes ont démontré la pertinence de leur action face à une tentative de faire passer en force un projet surdimensionné, gaspilleur d’argent public, destructeur d’une biodiversité très riche et pénalisant l’élevage local. Beaucoup de mensonges et rumeurs sont menés à l’encontre des Zadistes. Le Collectif appelle chacun à favoriser l’apaisement dans l’attente de trouver un compromis début 2015.
L’attaque sanglante contre une école au Pakistan atteint un tel degré d'horreur qu'il est difficile de réagir avec un minimum de recul, sans se laisser submerger par nos émotions.
Cela rend d'autant plus nécessaire de rappeler, comme le fait Amnesty International, une positon de principe contre la peine de mort et un rappel de son inefficacité. Son application n'a jamais fait reculer le crime, encore moins pour des personnes fanatisées qui n'hésitent à commettre des attentats-suicides
Communiqué d'Amnesty International en date de 19 décembre 2014 :
Le gouvernement pakistanais ne doit pas céder à la peur et la colère après la tragédie de l'école de Peshawar. Il doit revenir sur la promesse faite par le Premier ministre Nawaz Sharif de reprendre les exécutions pour les actes de terrorisme et maintenir son moratoire.
"L'attaque perpétrée est extrêmement répréhensible et il est impératif que les responsables présumés de cette inimaginable tragédie soient traduits en justice. Cependant, le recours à la peine de mort n'est pas une réponse appropriée – il ne l'est dans aucun cas "
David Griffiths
Directeur adjoint du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
RÉTABLIR LA PEINE DE MORT N'EST PAS LA RÉPONSE APPROPRIÉE
Nawaz Sharif a fait cette annonce le lendemain de la mort d'au moins 142 personnes – dont 132 enfants – tuées par des activistes talibans dans une école gérée par l'armée à Peshawar (nord-ouest du pays).
Le Pakistan est naturellement en proie à la peur et la colère au lendemain de cette attaque, mais la levée du moratoire sur les exécutions semble être une réaction automatique qui ne va pas au fond du problème – à savoir le manque de protection efficace pour les civils dans le nord-ouest du Pakistan, a déclaré David Griffiths. C'est à cela que le gouvernement devrait consacrer son énergie, au lieu de perpétuer le cycle de la violence en reprenant les exécutions.
Nous demandons que les responsables présumés des attentats menés sans discrimination et des attaques visant des civils, y compris celle de Peshawar, fassent l'objet d'enquêtes et de procédures judiciaires, mais dans le respect des normes internationales d'équité et sans recours à la peine de mort.
Aucun élément convaincant n’a jamais permis de démontrer que la peine de mort était plus dissuasive que les autres châtiments, a déclaré David Griffiths. La peine capitale n'est pas une réponse appropriée aux problèmes d'ordre public du Pakistan et ne servirait à rien pour lutter contre la criminalité ou l'activisme dans le pays.
Le Pakistan a réinstauré un moratoire sur les exécutions en octobre 2013 et n'a exécuté personne depuis la pendaison d'un soldat en novembre 2012 ; la dernière exécution par pendaison d'un civil remonte à fin 2008. Actuellement, des dizaines de personnes sont condamnées à mort pour des faits liés au terrorisme dans le pays.
De nombreuses condamnations à mort y sont prononcées à l'issue de procès iniques caractérisés par l'absence d'assistance juridique et l'admission de preuves pourtant irrecevables au regard du droit international.
En étendant le champ d'application de son moratoire sur les exécutions l'an dernier, le Pakistan a fait ce qu'il fallait et envoyé un message de respect des droits humains. Il a choisi de s'aligner sur la grande majorité de pays qui ont rejeté en droit ou en pratique la peine de mort.
En cette période où la justice pakistanaise lutte pour faire face aux problèmes d'ordre public, il peut être facile de voir la peine de mort comme une solution miracle. Mais au lieu de reprendre les exécutions, le Pakistan doit chercher des solutions durables qui améliorent en profondeur le fonctionnement de la justice pénale. »