Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 76

  • Rencontre avec les candidats NUPES de la 3e circonscription (Sedan-Vouziers)

    Les candidats de la NUPES aux prochaines législatives seront à Boult aux Bois le vendredi 3 juin à 19h30. Voici leur invitation à cette soirée.

    Nous vous invitons à venir voir la projection du film "Debout les Femmes" de François Ruffin, vendredi 3 juin 2022 à 19h30, après le marché de la MARS à Boult-aux-Bois. Le film donne la parole aux femmes qui subissent pour beaucoup des situations précaires. Elles assurent pourtant la garde des enfants, de nos aïeuls et de nos malades, dans leur quotidien et dans des métiers peu valorisés et peu rémunérés.

    Ce film montre aussi la difficulté qu'ont eue jusqu'ici les députés d'opposition de gauche à s'imposer face la à majorité présidentielle malgré un travail acharné.

    NUPES 05.2022.jpg

    Lire la suite

  • Le mouvement climat empêche la tenue de l’AG de TotalEnergies et exige sa sortie des énergies fossiles

    Depuis 8h20 ce matin, 250 militantes et militants du mouvement climat bloquent l’Assemblée générale de TotalEnergies à Paris, avec leurs corps et leur détermination. Ils réclament des engagements concrets et immédiats de Patrick Pouyanné, président directeur général sur le retrait de TotalEnergies de Russie et la fin de tout nouveau projet d’énergies fossiles, tels qu’EACOP en Ouganda et Mozambique LNG. Ils dénoncent le danger que représente la stratégie de TotalEnergies pour le climat, la paix et les droits humains, ainsi que le soutien que lui apportent pourtant Emmanuel Macron et son gouvernement.

    Alors que l’ancien monde devait se réunir, ils et elles sont venu·es en nombre afin de rappeler l’urgence de sortir des énergies fossiles qui détruisent le climat, attisent les conflits et financent en ce moment même la guerre de Vladimir Poutine. Sous l’impulsion d’Action Non-Violente COP21, Alternatiba Paris, les Amis de la Terre France, et Greenpeace France ; et avec le soutien d’autres organisations du mouvement climat [1], les militantes et militants ont bloqué l’entrée de la salle Pleyel où devait se tenir l’Assemblée générale annuelle des actionnaires de TotalEnergies. Banderoles, rubalise, pancartes ont été déployées, avec les messages suivants : « Pas de retrait, pas d’AG » et « Total danger climatique ». Des activistes français et internationaux sont également sur place pour témoigner du danger que représente TotalEnergies à travers le monde.

    Lire la suite

  • Appel au rapatriement des enfants français et de leurs mères détenus dans les camps du nord-est syrien

    Depuis plus de trois ans désormais, 200 enfants français et leurs mères sont détenus dans le nord-est syrien par les autorités régionales kurdes dans les camps Roj et Al Hol. La plupart de ces enfants avait 2 ou 3 ans en entrant dans ces camps, et certains y sont nés. Depuis lors, ils grandissent entourés de barbelés, dans la boue ou la poussière, et dorment sous des tentes de fortune été comme hiver. Les conditions de vie dans ces camps sont désastreuses : les enfants manquent de soins adaptés, ne bénéficient d’aucun soutien psychologique, et ne sont pas scolarisés. Selon les Nations unies, des centaines de personnes détenues à al-Hol et Roj -dont au moins la moitié sont des enfants- sont déjà mortes ces trois dernières années, notamment en raison du manque de soins médicaux, de l’insalubrité, d’accidents comme des incendies de tentes et de l’insécurité grandissante.

    Le 8 février 2021, une vingtaine d’experts indépendants des droits de l’homme des Nations Unies ont exhorté 57 pays, dont la France, à rapatrier les enfants et les femmes bloqués dans « les camps sordides » du nord-est syrien. « Les conditions humanitaires désastreuses des camps mettent en évidence la nécessité d’une action collective, soutenue et immédiate pour prévenir des dommages irréparables aux personnes en situation vulnérable qui y sont détenues » estimaient les experts. Nombre de ces experts ont réitéré ces appels depuis, de même que le Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.

    Lire la suite

  • Nucléaire : les 4 convictions de l'ASN

    Rapport%20ASN%202021.jpgA l'occasion de la présentation de son rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2021, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a mis en avant 4 convictions. Ces remarques constituent des mises en garde sérieuses sur une poursuite de l'utilisation des centrales nucléaires, étant donné les difficultés majeures rencontrées actuellement par la filière nucléaire.

    Nous reproduisons ci-dessous ces réflexions :

     

    Lire la suite

  • Sécheresse : l'irrigation augmente alors que la ressource en eau diminue

    Communiqué de FNE le 18.05.2022

    Lors de la réunion du Comité d’Anticipation et de Suivi Hydrologique (CASH) du 18 mai 2022, France Nature Environnement alerte sur l’augmentation de l’irrigation en France. Les chiffres du Recensement Général Agricole 2020 qui viennent de paraître sont éloquents : la surface agricole utile diminue, mais la part de surface agricole utile irriguée augmente, partout, dans toutes les régions. Les parcelles jusque-là en agriculture pluviale sont peu à peu converties à l’irrigation. À l’heure où la sécheresse touche tout le territoire, ces transformations de l’agriculture ajoutent des pressions sur une ressource en eau déjà gravement menacée.

    Chiffres 2020 sur l’irrigation : une augmentation préoccupante

    Selon les chiffres du Recensement Général Agricole 2020, l’irrigation a augmenté dans toutes les régions de France. En France métropolitaine, on constate une augmentation de 14 % de la surface irriguée entre 2010 et 2020. Certaines régions déjà en grand déficit hydrique augmentent ainsi la pression sur leurs ressources. Par exemple la région Occitanie, qui connaît déjà de grandes difficultés dans la gestion de l’eau, voit une augmentation de 12,90 % de sa surface agricole utile irriguée. D’autres régions commencent à prendre cette direction. C’est le cas des Hauts-de-France, où l’irrigation explose : à surface agricole utile quasi constante, l’irrigation a augmenté de près de 78 %.

    La double particularité de l’usage irrigation est qu’il est concentré sur l’été, c’est-à-dire durant les mois où la ressource est la moins disponible, et que l’eau prélevée ne retourne pas dans les milieux aquatiques, comme c’est le cas par exemple des prélèvements eau potable, puisqu’elle est utilisée par les cultures arrosées. Ces prélèvements ont donc un impact beaucoup plus fort sur une ressource en eau fragilisée, et pour cela ils doivent être gérés dans un cadre collectif, inexistant dans de nombreux territoires.

    Le Varenne agricole qui a présenté sa feuille de route le 1er février s’est basé sur des données d’irrigation périmées, datant de 2010 ! Or les données de 2020, curieusement inutilisées, montrent une évolution préoccupante : la surface agricole se réduit, mais les parcelles restantes ont tendance à se convertir à l’irrigation, impactant nécessairement les ressources en eau des territoires. De nombreuses questions se posent : quelles sont les principales cultures arrosées ? Où sont les données publiques sur les nouveaux prélèvements ? Quel est le contrôle des volumes prélevés ? Comment éviter les risques de déséquilibre déjà observés sur 1/3 du territoire français ?

    Pour Florence Denier-Pasquier, administratrice FNE et spécialiste de la gestion quantitative de l’eau : “La sécheresse actuelle nous oblige à regarder la situation en face. Il y a un vrai risque que les cumuls de nouveaux prélèvements pour l’irrigation soient incompatibles avec l’effondrement des ressources en eau disponibles. Le changement climatique évolue vite et il est urgent d’avoir une politique beaucoup plus cohérente de gestion quantitative de l’eau, fondée sur des données à jour.» 

    Lire la suite

  • Top 7 des arguments pour aller voter aux élections législatives

    Communiqué d'Alternatiba

    Pendant la campagne des législatives et au-delà, nous nous attelons à construire un mouvement de masse, populaire et non-violent, pour changer le système et pas le climat. Cela passe par nous mobiliser dans la rue, mais également dans les urnes ! Les élections législatives sont une opportunité importante pour obtenir un contre-pouvoir face aux politiques mortifères d’Emmanuel Macron. A nous de construire la suite et nous préparer pour les 5 ans à venir. Les 12 et 19 juin prochain auront lieu les élections législatives, cruciales pour l’avenir démocratique de notre pays. Ces élections enregistrent un trop fort taux d’abstention depuis les 30 dernières années, et pourtant elles permettent de reprendre de manière locale le pouvoir national. C’est pourquoi, dans cet article, tu vas trouver 7 arguments afin de convaincre toi et tes proches de se rendre aux urnes afin d’élire les député·es qui vont nous représenter les 5 prochaines années.

    Argument 1

    Pour avoir une Assemblée Nationale sociale et écologique, avec un maximum de député·es qui portent nos valeurs (577 sièges en tout). C’est à nous d’élire des député·es qui défendent la justice sociale et climatique. Ces élections permettent d’assurer un contre-pouvoir législatif qui remettrait au centre les questions écologiques et sociales. 

    Argument 2

    Pour faire adopter des lois en faveur d’un monde plus juste et soutenable ou au contraire, de bloquer l’adoption de lois climaticides ou discriminatoires : ces pouvoirs appartiennent aux député·es. Et en plus, ce sont les député·es qui font des propositions de lois : si nous voulons des lois efficaces pour lutter contre le dérèglement climatique et les discriminations, élisons des député·es qui défendent la justice climatique et sociale. 

    Argument 3

    Pour que l’écologie et la justice sociale pèsent sur ce scrutin : ces élections enregistrent un fort taux d’abstention depuis plus de 30 ans. Le 18 juin 2017, lors du second tour des dernières législatives, 57,36 % des électeurs et électrices inscrit·es ne se sont pas rendu·es aux urnes. Ne laissons pas les autres décider pour nous, votons pour des député·es avec des valeurs fortes en faveur du climat et de la justice sociale ! 

    Lire la suite

  • Législatives : la démarche d’union de la NUPES doit se traduire en avancées pour les droits des paysan.nes

    Communiqué de la Confédération paysanne le 12.05.2022

    Lors de la campagne présidentielle, la Confédération paysanne a appelé à rompre avec les politiques libérales qui font disparaître et s'appauvrir les paysan.nes depuis des décennies. Le triptyque « robotique-numérique-génétique » qui sera la boussole agricole du nouveau quinquennat d'Emmanuel Macron ne résoudra rien, bien au contraire. Il rendra les paysan.nes encore plus dépendant.es et captif.ves vis-à-vis de l'agro-industrie.

     

    Au vu de la situation exceptionnelle - urgence agricole et alimentaire, climatique, démocratique et sociale - la Confédération paysanne apporte son soutien à la démarche de laNouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES), la plus à même d'offrir des perspectives de nouveaux droits sociaux et paysans et de mettre en œuvre la transition agroécologique.

    Cette démarche d'union des forces progressistes, porteuse d'ambition sociale et écologique et le développement des services publics ne doit pas s'arrêter à un accord électoral. Elle doit se traduire en propositions fortes pour que cette ambition ne s'arrête pas aux portes des villes.

    L'enjeu économique de protection des paysan.nes et l'enjeu climatique ne doivent donc plus être pensés séparément, comme des propositions slogans, mais articulés dans un projet systémique de transformation de notre modèle agricole et alimentaire en rupture avec les politiques libérales.

    Lire la suite