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politique nationale - Page 75

  • La France doit cesser le massacre des dauphins

    Dans un courrier adressé au Conseil Consultatif pour les Eaux Occidentales Australes, qui rassemble cinq États membres dont la France, la Commission européenne recommande «fortement» la fermeture de certaines pêcheries afin d’éviter la capture et la mort par asphyxie de milliers de dauphins dans les filets de pêche du Golfe de Gascogne cet hiver. Devant l’échec constaté et prévisible du plan de Madame Annick Girardin d’octobre 2020, la Commission a donné à la France un nouveau et dernier délai, jusqu’au 29 octobre, pour présenter des mesures suffisantes et conformes aux avis scientifiques du Comité international des études de la mer (CIEM), pour la saison hivernale 2021/2022.

    Objectif : respecter le règlement de la Politique Commune des Pêches et mettre fin au massacre annuel des dauphins dans le Golfe de Gascogne.

    Les captures par les bateaux de pêche sont chaque année depuis 2016, responsables de la mort de milliers de dauphins en France, entre 8000 et 12 000, dans le Golfe de Gascogne. À long terme cela pourrait même remettre en cause l’existence de cette espèce protégée, le dauphin commun. Devant cette situation dénoncée depuis de nombreuses années, en juillet 2019, France Nature Environnement s’associe à 25 ONG européennes pour porter plainte contre la France et les autres Etats européens qui n’ont pas pris les mesures nécessaires pour protéger ces petits cétacés.

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  • Manifestation nationale pour l’arrêt immédiat des chantiers de «méga-bassines».

    La LPO, Bassines Non Merci !, la Confédération paysanne et les Soulèvements de la Terre appellent à manifester samedi 6 novembre 2021 à Mauzé-sur-le-Mignon (79) contre l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie.

    Dans le Poitou-Charentes, des coopératives agro-industrielles tentent de faire main basse sur l’eau dans le but de pérenniser leur mode de production écocidaire. Quatre-vingt-treize «méga-bassines», dont plus d’une dizaine dans le Marais poitevin (deuxième plus grande zone humide en France), risquent d’être creusées dans les trois prochaines années afin notamment d'alimenter l'agriculture intensive de maïs.

    Une entreprise d’accaparement de l’eau vouée à s’étendre à l’ensemble du pays, si nous ne l’arrêtons pas dès maintenant !

    Début septembre, le premier chantier de «méga-bassine» a commencé sous haute surveillance à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres). Dans ce contexte et en dépit du dispositif policier mobilisé à l’occasion du congrès national de la FNSEA à Niort le 22 septembre dernier, plus de 500 personnes ont envahi le chantier et fait reculer les bulldozers.

    Depuis cette action, les travaux ont repris. Le cratère est pratiquement achevé : sa plastification et la pose de plus de 5 km de tuyaux pour piller les sources et résurgences qui alimentent le Mignon sont les prochaines étapes. Sa mise en eau prévue pour la fin de l’année 2021 pourrait coïncider avec le démarrage d’un deuxième chantier sur la commune de Saint-Sauvant (Vienne).

     

     

     

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  • Votre inaction est un crime ! 

    À l’heure où les gouvernements entament de nouvelles négociations sur le climat, la rédaction de Politis s'engage. L'appel que nous lançons, rejoint par 225 personnalités, traduit une colère qui grandit. Il porte la voix de celles et ceux qui refusent la résignation et tenteront encore de se faire entendre dans la rue, le 6 novembre, lors de la grande marche pour la justice climatique. Joignez votre voix à la nôtre, en signant cet appel.

    Signez notre appel

    Cela fait plus de trente ans que les scientifiques du Giec vous alertent, vous les décideurs politiques et économiques. Trente ans que les climatologues du monde entier accumulent des données qui font la démonstration de l’urgence climatique, de son origine anthropique et de l’effondrement des écosystèmes de la planète. Presque autant que la société civile répète à l’envi que les discours ne suffisent plus. Que le temps de l’action est venu. Et pourtant rien ne vient. Du blabla. Encore du blabla. Toujours du blabla. Au mieux du greenwashing, au pire des reniements et des renoncements à n’en plus finir.

    Qu’avons-nous observé ? Que cela fait près de trente longues années que vous négociez, que vous tentez de nous faire croire que vous allez vous attaquer à l’urgence climatique. Qu’il ne faut plus s’inquiéter. Et pourtant, en trente ans, les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont explosé de 64 %. Si nous vous laissons faire, elles vont encore augmenter d’au moins 16 % d’ici à 2030.

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  • Un tiers des vols européens les plus empruntés disposent d’une alternative en train de moins de 6 heures

    Dans un rapport dévoilé aujourd’hui, Greenpeace calcule que le simple fait d’arrêter l’avion pour les vols les plus fréquentés dans l’Union européenne, dès lors qu’une liaison ferroviaire de moins de six heures existe, permettrait d’économiser 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an. Un tiers des 150 vols court-courriers les plus fréquentés dans l’Union européenne dispose déjà de cette alternative, et le réseau ferroviaire européen est encore nettement améliorable. C’est désormais aux dirigeants européens, français compris, de se saisir du sujet.

    Des pistes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre des transports en Europe

    Cette étude d’OBC Transeuropa (OBCT), commandée par l’unité européenne de Greenpeace, analyse les 150 vols court-courriers les plus fréquentés au sein de l’Union européenne et les 250 vols court-courriers les plus fréquentés en Europe (UE, Norvège, Royaume-Uni et Suisse). Une attention particulière a été portée aux liaisons impliquant la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas et l’Autriche (les liaisons avec les îles n’ont pas été analysées, sauf lorsqu’il existe une liaison ferroviaire, comme pour la Sicile).

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  • Pour un arrêt de la maltraitance des personnes exilées à Calais.

    Communiqué de presse du Collectif Cedetim

    150 associations, nationales, régionales et locales, expriment leur soutien aux revendications des grévistes de l’église Saint-Pierre à Calais, réclamant la fin immédiate des traitements inhumains et dégradants contre les personnes exilées dans cette zone frontalière. 

    (Paris, 26 octobre 2021) Face aux conditions de vie indignes des personnes exilées à Calais, Philippe, Anaïs et Ludovic ont entamé une grève de la faim depuis le lundi 11 octobre à l’église Saint-Pierre de Calais. 

    Le père Philippe Demeestère est aumônier du Secours catholique du Pas-de-Calais. Impliqué dans le tissu associatif, il accompagne et accueille les exilé.e.s de passage dans la seule permanence de jour existante dans le Calaisis qui est tenue par le Secours Catholique. 

    Anaïs Vogel et Ludovic Holbein sont des bénévoles engagés auprès des associations humanitaires et des personnes en exil sur la route de l’Angleterre. 

    La mort d’un jeune exilé soudanais, Yasser, a été le déclencheur de cette grève de la faim. Les grévistes de la faim l’affirment : « Nous assistons quotidiennement à des formes de violences psychologiques et physiques à l’encontre des personnes exilées : expulsions toutes les 48h voire quotidiennes ; confiscation et destruction des effets personnels ; multiplication des arrêtés anti-distribution de nourriture et d’eau ; humiliations… »  

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  • Chasse traditionnelle des oiseaux : le juge des référés du Conseil d’État suspend les nouvelles autorisations

    Article repris du site du Conseil d'Etat qui est la  juridiction suprême de l'ordre administratif.

     

    Saisi par deux associations de protection des animaux, le juge des référés du Conseil d’État suspend les nouvelles autorisations de chasse de plusieurs oiseaux (grives, merles noirs, vanneaux, pluviers dorés, alouettes des champs) par des techniques traditionnelles. En août dernier, le Conseil d’État a annulé les autorisations des années précédentes au motif de la non-conformité au droit européen d’une réglementation de 1989. Les nouvelles autorisations étant prises sur la base de cette même réglementation, le juge des référés estime qu’il existe un doute sérieux quant à leur légalité et c’est pourquoi il les suspend en urgence.

    Le 6 août dernier, le Conseil d’État a annulé les autorisations ministérielles de chasse des vanneaux huppés, pluviers dorés, grives et merles noirs à l’aide de tenderies (filets fixés à terre ou nœuds coulants selon l’espèce chassée) dans le département des Ardennes, et des alouettes des champs à l’aide de pantes (filets horizontaux) et de matoles (cages) dans plusieurs départements d’Aquitaine pour les campagnes 2018 à 20201, au motif de la non-conformité à la directive européenne « Oiseaux » du 30 novembre 2009 de la réglementation de 1989 servant de base à ces autorisations annuelles.

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  • les parlementaires sauvent l’esprit de la loi sur le devoir de vigilance !

    Paris, 21 octobre 2021 – Nos organisations de défense des droits humains et de l’environnement saluent la décision des parlementaires d’attribuer à un tribunal judiciaire la compétence pour connaître des litiges relevant de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales.

    Réunis en Commission mixte paritaire dans le cadre de l’examen du Projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire, les député.e.s et sénateur.ice.s ont tranché en faveur des droits humains et de l’environnement en se prononçant sur la compétence des tribunaux définie à l’article 34, afin de préserver l’esprit et l’effectivité de la loi sur le devoir de vigilance. Ce débat faisait suite à un dangereux revirement du Sénat, qui, sous la pression des lobbies, avait adopté un amendement confiant au Tribunal de commerce de Paris la compétence pour connaître des contentieux fondés sur cette loi.

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