François Rebsamen a décidé de quitter le gouvernement pour reprendre le poste de Maire de Dijon, devenu vaquant depuis le décès de son successeur.
Son bilan concernant le chômage est loin d'être positif, avec sur un an 3,9 % d'augmentation pour les personnes en catégorie A (chômeurs sans aucune activité) et 6,6 % d'augmentation pour les personnes en catégories A, B et C, c'est-à-dire en incluant les chômeurs ayant une activité réduite.
Pour la catégorie A, on compte plus de 3,5 millions d'inscrits, il faut se rappeler qu'en son temps François Mitterrand se battait sur la ligne de crête des 2 millions de chômeurs.
François Rebsamen retient dans son communiqué les catégories les moins défavorisées et conclut par cette phrase :
"L’engagement de tous, et en particulier celui des entreprises qui bénéficient de l’effort de la Nation, reste plus que jamais nécessaire afin que le chômage recule durablement."
Il compte donc sur le bon vouloir des entreprises, feignant de croire que celles-ci pourraient embaucher largement dans un contexte économique plus que morose. Fait-il rappeler qu'en économie libérale, les entreprises, qu'elles soient déficitaires ou bénéficiaires, n'ont pas pour objet de créer de l'emploi. Les embauches éventuelles ne sont qu'une variable d'adaptation en cas d'activité croissante, ne pouvant pas être satisfaite par de gains de productivité.
Voici les chiffres officiels :