L'extractivisme est un terme encore peu employé, qui correspond a une surexploitation des ressources de la planète, menant à l'épuisement de celles-ci et entrainant souvent des désastres écologiques et humains. Voici des extraits de l'article de Wikipedia sur cette notion :
L'extractivisme est une sorte de déclinaison du principe de la cueillette mais appliqué avec des moyens industriels, localement dans le cas des carrières, et à très grande échelle dans le cas de la pêche industrielle ou de l'exploitation des forêts tropicales. L'extractivisme nécessite des réseaux de transports (routes, voies ferrées, canaux, pistes d'atterrissage, pipe-lines, ligne à haute-tension, navires marchands ou technique, etc.).
Dans le cas de ressources peu ou lentement renouvelables il a comme limite la surexploitation (ex : surpêche) et dans le cas de ressource rares, sa limite est l'épuisement de la ressource.
(...)
L'extractivisme est une forme de développement à court terme, de plus en plus controversée, parce qu'il pousse à surexploiter ou faire disparaitre certaines ressources naturelles.
Ce mode d'exploitation industrielle de la Nature est en effet source de nombreux conflits avec des populations autochtones et les organisations environnementales. selon Anna Bednik,le concept d'extractivisme est d'ailleurs né de mouvements sociaux et environnementaux de personnes et groupes s’organisant pour résister à des projets de grandes entreprises nationales voire transnationales qui menaçaient leurs terres, sols, ressources, etc, dont dans des zones naturelles préservées. Il désigne aussi des enjeux sociaux, politiques, environnementaux et de développement durable, car il est en partie à l'opposé de démarches telles que le recyclage, le zéro-déchet, l'économie circulaire et de la fonctionnalité, la sobriété énergétique ou la décroissance soutenable qui visent au contraire à préserver ces ressources pour les générations futures.
Il est aussi une menace pour la biodiversité et parfois pour les populations autochtones ; menace directe par la destruction d'habitats (souvent irréversible à échelle humaine de temps) et par la pollution et le dérangement induits par les chantiers d'extraction ou les campagnes d'exploration, et une menace indirecte, car les routes et pistes forestières spécialement créées pour donner accès aux ressources naturelles en forêt, en montagne, dans la toundra ou les tourbières sont ensuite utilisées par d'autres acteurs pour exploiter d'autres ressources toujours plus loin et plus facilement.
Commentaires
"L'extractivisme", ce mot nouveau doit pouvoir aider à la prise de conscience, s'il en est encore besoin, des drames qui se préparent sur notre Terre, pour la première fois à cause de l' Homme.
C'est incroyable que cet Ëtre intelligent ait réussi à gâcher son propre avenir.
Un nouveau film vient de passer sur la 5 : "Avant le déluge" de Fischer Stevens avec Léonardo DiCaprio. Ce film vient après celui d'Al Gore : "Une vérité qui dérange", de Yann Arthus-Bertrand : 'Human". "Avant le déluge" peut, je crois, fort bien illustrer cet "Extractivisme" tant les images de destruction de zones entières de notre planète sont impressionnantes.
Devons nous jeter la pierre aux responsables de ces crimes contre la Terre. Oui bien sûr mais n'oublions pas que nous en sommes les instigateurs. Ne sommes-nous pas les consommateurs des produits fournis par ces industriels, du grand commerce et des grands financiers qui les encouragent et qui en tirent profits ?
La COP 21 suscite un espoir. De la COP 22 de Marrakech devaient sortir des propositions concrètes. Il semble que les conclusions sont décevantes.
Je ne me résous pas au désespoir.
Daniel