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économie et finances - Page 104

  • Gaz de schiste en Europe: Chevron jette l'éponge

    D'après le site Sputnik France, le géant américain des hydrocarbures abandonne ses projets liés au gaz de schiste en Europe.

    "Il restait la Roumanie où nous sommes en passe d’abandonner nos intérêts dans les concessions" accordées par le gouvernement local, a déclaré le responsable de Chevron Corp. au Wall Street Journal.

    Et d'ajouter que "les résultats du forage en Roumanie ne justifient pas les espoirs et les progrès ont été trop lents pour étendre les investissements".

    Sputnik France ajoute : "Les analystes estiment que la compagnie américaine abandonne ses opérations liées au gaz de schiste en Europe en raison de leur faible rentabilité. Par ailleurs, le gaz de schiste, plus coûteux à produire que les hydrocarbures conventionnels, est frappé de plein fouet par la chute des cours du brut qui rend sa production bien trop coûteuse.

    Par ailleurs, la compagnie se heurte aux protestations de riverains et d’environnementalistes, craignant que le forage et l’injection de grandes quantités de produits chimiques dans le sol ne causent de la pollution."

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  • Un choix qui ne coule pas de source

    Ce soir, la municipalité de Vouziers avait convié les habitants à participer à une réunion d'information sur l'eau, et plus particulièrement sur les travaux pluriannuels d'assainissement et leur conséquence sur le prix de l'eau. Depuis 2008, une réflexion est engagée dans ce domaine, et des choix ont déjà été validés.

    Ainsi, la  nouvelle station d'épuration a été construite et mise en service, mais la suite du programme est remise en question par de nouvelles données. En particulier, sur le plan financier, les coûts ont été actualisés avec une forte hausse, des subventions attendues ne seront pas au rendez-vous, ce qui modifie grandement l'équilibre du projet.

    A l'origine, en 2008, le coût par logement raccordé était estimé en moyenne à 10 000 € pour un choix d'assainissement individuel et à 12 000 € pour un choix d'assainissement collectif. Cette différence relativement faible, et l'avantage d'une gestion mutualisée justifiaient la validation d'un assainissement collectif.

    Après les éléments nouveaux apportés ce soir, les arguments dans un sens ou dans un autre semblaient plus s'équilibrer, ce qui faisait se poser la question de la remise en cause du choix initial.

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  • Vouziers : augmentation de 2 % des taux d'imposition

    Le débat d'orientation budgétaire a tracé les grandes lignes du budget de la commune pour 2015, qui sera débattu le 7 avril prochain.

    La situation et les perspectives financières ont été présentées lors de ce conseil, ainsi que les grands projets d'investissement pour 2015.

    En début de séance, une minute de silence a été respectée, en mémoire de Raoul Mayot, le directeur de l'école Taine, victime d'un  tragique accident de la route.

    Avant ce débat d'Orientations Budgétaires, quelques points étaient inscrits à l'ordre du jour.

    En ce qui concerne les Nouvelles Activités périscolaires, le règlement modifié à la marge a été adopté. Il en a été de même pour l'Accueil de Loisir Sans Hébergement, mais l'opposition n'a pas voté l'augmentation des tarifs

    Suite à la démission de Michel Mayeux de son poste de conseiller municipal, c'est M-H Moreau qui le remplacera, mais son installation ne se fera qu'au prochain conseil.

    Les demandes de subvention pour les dossiers retenus aux Orientations Budgétaires ont été présentées, avant que le débat lui-même soit lancé.

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  • Notre Dame des Landes : ils se plantent, nous plantons !

    Nous, paysan-ne-s, associations, élu-e-s, occupant-e-s de la ZAD, naturalistes en luttes, réaffirmons notre détermination à mener à leur terme l'ensemble des combats que nous avons engagés contre le projet d'aéroport, que ce soit sur le plan juridique ou sur celui de la résistance sur le terrain.

    images?q=tbn:ANd9GcR9DXs3wMnDVNR8382qfsI-EKbQIFF-noWsZOYm1jDphAaUJsZjLe gouvernement s'est engagé l'an dernier à ne pas « débuter les travaux avant l'épuisement de tous les recours juridiques déposés». Son premier ministre préjuge depuis plusieurs semaines que ces recours seront perdus : il avance de manière répétée que les travaux démarreront quoi qu'il arrive au second semestre 2015. Il revient ainsi sur les engagements pris en laissant entendre qu'il n'attendra pas effectivement l'épuisement des recours, qui est pourtant censé inclure l'ensemble des appels et pas seulement le passage en premier instance. De plus des pressions continuent sur certain-e-s des plus anciens habitant-e-s de la zone comme en témoigne la nouvelle assignation au tribunal pour demander l'expulsion de la famille Herbin.

     

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  • La Grèce devrait mettre sur pied une commission d’audit de sa dette

    Article de Eric Walravens, paru le 29 janvier sur le site du CADTM

    La Grèce devrait mettre sur pied une commission d’audit de sa dette publique, avant de procéder à une annulation partielle, affirme Eric Toussaint, le président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (CADTM). Selon cet expert belge, consulté par Syriza au cours des derniers mois, le nouveau gouvernement est même tenu par les règles européennes de procéder à un tel audit.

    D’après M. Toussaint, une possible restructuration de la dette grecque dépendra beaucoup de l’attitude des instances européennes en réaction aux mesures que prendra le gouvernement emmené par Syriza. Le président du parti de gauche radicale, Alexis Tsipras, s’est en effet engagé sur des mesures anti-austérité très précises, notamment des exonérations d’impôt pour les bas revenus et une augmentation du salaire minimum. Or, une telle politique heurte frontalement la ligne imposée par les créanciers internationaux de la Grèce, réunis au sein de la troïka (Commission, BCE, FMI), en contrepartie de prêts destinés à empêcher un défaut de paiement. Faute d’accord, la Grèce pourra difficilement honorer une échéance d’environ 15 milliards d’euros prévue en juin prochain, note Eric Toussaint. Dans la partie d’échec politique qui s’amorce, "chacun cherchera sans doute à gagner du temps", souligne-t-il.

    Lui-même recommande à la Grèce de mettre sur pied une commission d’audit, comme l’a fait l’Équateur de Rafael Correa en 2007. Cette démarche a permis au pays d’Amérique latine de suspendre le paiement d’une partie importante de sa dette et de réinvestir les fonds dans les dépenses sociales, souligne l’expert belge, qui avait déjà été associé à ces travaux. Aujourd’hui, l’Équateur est revenu sur les marchés des capitaux, où il emprunte à des taux au moins aussi favorables que ses voisins. L’annulation de dette a constitué "un point de redémarrage".

    Dans le cas de la Grèce, le gouvernement est même tenu de procéder à un audit, poursuit Eric Toussaint. Il cite un article d’un règlement de 2013 (connu sous le nom de "two-pack"). Celui-ci stipule qu’"un État membre faisant l’objet d’un programme d’ajustement macroéconomique réalise un audit complet de ses finances publiques afin, notamment, d’évaluer les raisons qui ont entraîné l’accumulation de niveaux d’endettement excessifs ainsi que de déceler toute éventuelle irrégularité". Le gouvernement de Syriza devrait se saisir de cette possibilité, affirme M. Toussaint, qui observe toutefois que le parti ne s’est pas encore fait une religion en la matière.

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  • Demandeurs d'emploi dans les Ardennes (catégorie A) : +6% en un an

    " Toutefois, en décembre, la progression ralentit", voilà la formule utilisée par le ministre pour caractériser les chiffres du chômage publiés ce jour.

    Bien sûr, on peut rire de tout, mais cette formule déjà utilisée fait preuve d'un humour noir mal venu sur ce sujet. Une progression qui ralentit n'est pas une stabilisation et encore moins une diminution : il n'y a pas lieu de se réjouir de compter plus de chômeurs que le mois précédent.

    Cette publication de janvier concerne la situation fin décembre 2014, et elle permet donc d'avoir une vue complète sur l'année passée.

    Voici les chiffres publiés par la DARES :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 496 400 en France métropolitaine fin décembre 2014. Ce nombre augmente par rapport à la fin novembre 2014 (+0,2 %, soit +8 100). Sur un an, il croît de 5,7 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 721 800 en France métropolitaine fin décembre 2014 : sur un mois, il augmente de 0,7 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +4,2 % sur un an) et de 2,9 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +10,1 % sur un an).

    Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 218 200 en France métropolitaine fin décembre 2014 (5 521 200 en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 0,8 % (+41 900) au mois de décembre. Sur un an, il augmente de 6,4 %.

    On a donc environ 6% d'augmentation sur 12 mois, et un total de plus de 5,5 millions de demandeurs d'emploi en France (DOM compris). Faut-il rappeler que les perspectives de croissance sont médiocres pour 2015, et dans le cadre de l'économie libérale qui est le nôtre, cela ne permet pas d'envisager d'amélioration du marché de l'emploi.

    Des millions de personnes se retrouvent donc durablement dans des situations précaires, qui entraînent pour elles-mêmes et pour leur famille de grandes difficultés dans la vie quotidienne. Les conséquences au long cours sont au moins aussi désastreuses, avec pour les plus jeunes un démarrage de carrière déstructuré, qui fragilise l'intégration future dans le monde du travail. Pour les plus anciens, c'est l'accès à une retraite correcte qui devient problématique, surtout avec les nouvelles mesures de recul de l'âge où l'on peut bénéficier d'une pension complète. Même si le problème du chômage se réglait demain par miracle, ces conséquences négatives persisteraient.

    Voici les chiffres locaux, publiés par la DIRRECTE :

    Fin décembre 2014, dans le département des Ardennes, 17 492 personnes sont inscrites à Pôle emploi en catégorie A. Ce nombre augmente de 0,3 % par rapport à fin novembre 2014 ( + 55). Sur un an, il est en augmentation de 6,0 %.
    Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B,C s'établit à 24 701 dans le département des Ardennes, fin décembre 2014. Ce nombre augmente de 0,8 % (+ 193) sur un mois. Sur un an, il augmente de 4,0%.
     
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A augmente de 0,1 % par rapport à novembre 2014 ( + 5,7 % en un an).
    En Champagne-Ardenne, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, B, C augmente de 0,9 % par rapport à novembre 2014 (+ 5,2 % en un an).

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  • Finances de la ville de Vouziers : audit, oh désespoir !

    Ce n'est franchement un vent d'optimisme qui a soufflé ce soir lors de la présentation de l'audit financier de la ville de Vouziers.

    Si on s'attache à la conclusion de la note de synthèse distribuée aux participants, on retiendra : "la réalisation d'investissements nouveaux à partir de 2013/2014 semble difficile"

    C'est Frédéric Delamarre, expert-comptable spécialiste des collectivités locales ( et maire de Liart), qui a réalisé cet audit et qui l'a présenté aux Vouzinois. Une petite centaine de personnes étaient présentes dans la salle, en comptant les élus actuels du Conseil municipal et les candidats et partisans de la liste battue aux dernières élections. Ceux-ci étaient venus assez nombreux à cette réunion, où devait donc être présenté l'audit financier demandé par la nouvelle équipe peu de temps après son élection.

    D'entrée de jeu Yann Dugard précisait qu'il s'agissait d'une information sur la situation actuelle, mais sans procès d'intention. Pour lui, on pouvait ainsi faire un état des lieux permettant  de se projeter dans les années à venir.

    Frédéric Delamarre a donc présenté son travail, qui actualise l'audit qu'il avait réalisé en 2011 pour la ville.

    Il a rappelé les 4 indicateurs importants, qui permettent de juger l'état des finances d'une collectivité :

    -L'épargne brute , c'est-à-dire la différence entre les recettes réelles de fonctionnement et les dépenses réelles de fonctionnement (hors recettes exceptionnelles)

    -l'annuité de l'emprunt, qui doit être remboursée par l'épargne brute.

    -l'épargne nette qui déduit de l'épargne brute le remboursement du capital de la dette.

    -le fond de roulement qui constitue le "bas de laine" de la collectivité pour ses payements courants.

    L'audit montre une baisse de l’épargne brute et de l'épargne nette depuis 2011, malgré une baisse de l'annuité des emprunts et la vente d'actifs.

    Un emprunt de 1 million d'euros a été fait en 2012 pour permettre de maintenir un fond de roulement suffisant dans les 3 années suivantes. Ce recours à l'emprunt ne pourra être renouvelé, et il est donc nécessaire de prendre des mesures pour redresser la situation :  augmenter l'épargne brute, diminuer les investissements.

    Pour F. Delamarre, c'est là le défit pour l'équipe municipale en place : restructurer l'épargne pour pouvoir à nouveau investir.

    Cette présentation faite, un débat s'est ouvert, principalement alimenté par des interrogations d'élus de la précédente équipe municipale, à savoir Françoise Cappelle (ancienne adjointe chargée des finances) et Frédéric Courvoisier-Clément (actuel porte-parole de la minorité municipale).

    Ce débat a tourné principalement autour de deux questions :

    Qu'apporte ce nouvel audit par rapport à celui de 2011 ?

    Quels choix politiques la majorité municipale va-t-elle tirer de ses conclusions ?

    Sur le premier point, les élus de l'ancienne équipe ont insisté sur le fait que les chiffres donnés ce soir ne faisaient que reprendre et confirmer ceux de l’étude de 2011, F Courvoisier-Clément  se posant la question de l'utilité d'une telle réunion, puisque avant même l'élection de  mars 2014 les tendances étaient connues. Le Maire a répondu que tous les Vouzinois ne connaissaient pas ces chiffres, et qu'il était important d'informer la population de la réalité des finances communales.

    F. Courvoisier-Clément a maintenu son point de vue, en déclarant qu'il n'était pas convenable de ne pas dire aujourd'hui ce qui va être fait dans les années à venir. Il a insisté sur le fait que le débat sur les perspectives devait avoir lieu avec tous les élus.

    Françoise Cappelle est à nouveau revenu sur le fait que les conclusions de l'audit avaient été présentées en Conseil municipal, et que les décisions qui en découlaient (emprunt de 1 million) avaient été votées par le conseil précédent. Elle en a conclu que les candidats en mars 2014  devaient connaitre la situation.

    Elle a demandé la communication des résultats de 2014, qui semblent plutôt rassurants : le résultat positif cumulé (fonctionnement et investissement) atteindrait plus de 1,6 million d'euros.

    Frédéric Courvoisier-Clément a repris la parole pour insister sur l'importance de travailler ensemble, en particulier pour le débat d'orientations budgétaires qui doit se dérouler prochainement.

    Le Maire n'a manifestement pas voulu saisir la perche tendue, et a mis fin à la séance sans lui répondre, en signalant qu'il avait bien pris note des remarques faites et en remerciant les personnes qui avaient assisté à cette présentation.

    Cette soirée fut un peu un dialogue de sourds entre la majorité et l'opposition municipale, les habitants "de base" n'ayant pratiquement pas pris la parole de la soirée.

    Le Maire et la majorité avaient la ferme intention de limiter la soirée à une simple présentation de l'audit. L’information, même redondante, reste toujours utile. Mais en n'allant pas au-delà, la présentation de ce soir a ouvert des possibilités de critiques à l'opposition, dont le questionnement a semblé mettre  parfois en difficulté le Maire actuel :

    -Yann Dugard et son équipe découvre-t-il seulement aujourd'hui cette situation, décrite publiquement depuis 2011 ?

    -Quelles méthodes et quelles perspectives envisagent-ils pour résoudre au mieux le problème posé ?

    Il faut remarquer que, si des investissements doivent faire l'objet d'un report de deux ou trois ans, la mise à disposition des équipements correspondants se fera dans quatre à cinq années. Ce qui parait bien tardif pour relancer le dynamisme local.

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