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économie et finances - Page 107

  • Les enfants, victimes malheureux de la crise

    Depuis 2008 et le début de la crise économique et financière, 2,6 millions d'enfants ont basculé sous le seuil de pauvreté dans les 41 pays les plus riches du monde, dont 440 000 en France, selon un rapport de l'Unicef publié ce mardi.

    Un rapport du centre de recherche du Fonds des Nations unies pour l'enfance a comparé les taux de pauvreté des enfants en 2008 et 2012 dans les 41 pays les plus prospères de la planète. Il en ressort qu'en quatre ans, dans 23 de ces pays, la pauvreté monétaire des enfants a augmenté du fait de la crise. Les pays du sud de l'Europe (Espagne, Grèce, Italie), la Croatie, les pays baltes et trois autres États fortement touchés par la récession (Irlande, Islande et Luxembourg) ont connu la plus forte augmentation de la pauvreté des enfants sur la période. En matière d'évolution de la pauvreté, la France se situe au 30ème rang sur 41, avec un taux de pauvreté en hausse de 15,6% à 18,6%, ce qui correspond à "une augmentation nette d'environ 440 000 enfants pauvres". Le rapport souligne aussi que dans certains pays, dont la France, "la capacité des gouvernements à réduire la pauvreté des enfants s'est affaiblie".

     Lire le rapport de l'Unicef

    "Dans certains pays, sans des mesures spécifiques, ciblées, c'est une génération entière qui pourrait être sacrifiée. C'est un drame pour les enfants eux-mêmes, mais aussi pour l'avenir de nos sociétés", estime dans un communiqué Michèle Barzach, présidente de l'Unicef France. Au total, le nombre d'enfants ayant sombré dans la pauvreté pendant la crise dépasse de 2,6 millions le nombre d'enfants qui en sont sortis depuis 2008 (6,6 millions, contre 4 millions), indique l'Unicef. Et quelque 76,5 millions d'enfants vivent dans la pauvreté dans les 41 pays les plus riches. Cette hausse du taux de pauvreté s'explique par "une détérioration constante de la situation des familles, principalement du fait des pertes d'emplois" ou des coupes opérées dans les services publics.

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    Un "grand bond en arrière"

    C'est en Irlande, en Croatie, en Lettonie, en Grèce et en Islande (bonne dernière du classement) que la pauvreté des enfants a le plus fortement progressé depuis 2008. Evoquant un "grand bond en arrière", l'étude précise qu'entre 2008 et 2012, les familles grecques avec enfants ont perdu l'équivalent de 14 années de progrès, l'Irlande, le Luxembourg et l'Espagne une décennie entière. La France fait également figure de mauvais élève, en arrivant en trentième position du classement, juste derrière la Hongrie et devant le Mexique, avec un taux de pauvreté des enfants qui a augmenté de trois points (de 15,6 à 18,6%) entre 2008 et 2012, alors même que la pauvreté chez les personnes âgées baissait dans le même temps de 2,9 points. Outre les enfants, la récession a fortement touché les jeunes de 15 à 24 ans, souligne ce rapport. Le nombre de jeunes ne suivant ni études, ni formation et ne travaillant pas a ainsi augmenté d'un million dans les 41 pays étudiés.

    Ni viande, ni poisson

    Depuis 2008, le pourcentage de ménages avec enfants n'ayant pas les moyens d'acheter de la viande, du poulet ou du poisson tous les deux jours a plus que doublé en Estonie, en Grèce et en Italie, relève aussi l'Unicef. A l'inverse, dans 18 pays, les familles et les gouvernements ont trouvé les moyens de gérer la crise et ont vu le taux de pauvreté des enfants diminuer, selon le rapport. C'est le cas du Chili, de la Finlande, de la Norvège, de la Pologne et de la République slovaque. L'Unicef y voit la preuve que des solutions existent bel et bien pour réduire cette pauvreté, à condition que les Etats les mettent en oeuvre. "La connaissance et la conscience des conséquences de la crise sur les enfants dans nos sociétés riches sont dramatiquement insuffisantes", juge Michèle Barzach, qui dit vouloir "provoquer une véritable prise de conscience des décideurs politiques."

  • Chiffres du chômage : septembre confirme la tendance à la hausse

    Le mois de septembre étant le mois des vendanges, les chiffres sont un peu bousculés pour notre région. Par exemple, on note une baisse de 7% dans la Marne pour la catégorie A !

    Mais la tendance globale, aussi bien au niveau national que local, reste mauvaise. Et les mesures prises par le gouvernement ont bien peu de chances d'inverser le phénomène à court ou moyen terme, d'ailleurs plus aucun responsable politique ne risque à annoncer une baisse prochaine des chiffres. Le ministre en est réduit à se féliciter d'une "hausse qui ralentit" pour certaines catégories, bien maigre consolation quand le nombre des chômeurs en France dépasse les 5 millions.

    Voici les chiffres officiels :

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A s’établit à 3 432 500 en France métropolitaine fin septembre 2014. Ce nombre augmente par rapport à la fin août 2014 (+0,6 %, soit +19 200). Sur un an, il croît de 4,3 %.

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C) s’établit à 1 695 700 en France métropolitaine fin septembre 2014 : sur un mois, il augmente de 1,1 % pour l’activité réduite courte (catégorie B, +5,9 % sur un an) et de 2,4 % pour l’activité réduite longue (catégorie C, +10,9 % sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 5 128 200 en France métropolitaine fin septembre 2014 (5 431 500 en France y compris Dom). Ce nombre augmente de 1,0 % (+50 200) au mois de septembre. Sur un an, il augmente de 5,7 %.

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    Et voici les chiffres locaux :

    S'agissant de la catégorie A, par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie
    en septembre 2014 par rapport à fin août 2014 entre - 7,2 % et - 0,1 % : Ardennes (- 0,1 %),
    Aube (- 2,7 %), Marne (- 7,2 %), Haute-Marne (- 1,0 %).
    S'agissant de la catégorie A, B, C par département, le nombre de demandeurs d'emploi varie en
    septembre 2014 par rapport à fin août 2014 entre + 0,3 % et + 1,5 % : Ardennes (+ 1,5 %),
    Aube (+ 1,3 %), Marne (+ 0,3 %), Haute-Marne (+ 0,8 %).

  • Le TGV rattrapé par la Cour des comptes

    Après le "tout autoroute" la France a connu le "tout TGV". Chaque Région, chaque département, chaque agglomération exigeaient d'être desservis par ces voies de communication. En fait, elles ne sont pertinentes que sur les grands axes où un flux suffisant peut être assuré.

    Les Ardennes ont obtenu aussi leur accès TGV, jusqu'à Sedan, alors que le Vouzinois est abandonné par la SNCF. Le fameux Y ardennais va mettre Rocroi à quelques minutes de Charleville, mais dans quel état est le réseau secondaire du département, celui que les usagers fréquentent en priorité. Un récent rapport de la Cour des comptes dénonce cette politique de l’investissement vitrine, fait au détriment de l'entretien des réseaux existants.

    Dans le Vouzinois, on a connu la course des élus pour être le premier à annoncer une quatre voies entre Vouziers et Rethel, liaison qui n'a jamais fait la preuve de son utilité. L'abandon de ce projet pour des raisons budgétaires n'a pas donné lieu à une étude sérieuse des besoins en voies de communication pour le Sud-Est ardennais.

    Notons également qu'un  projet de canal à grande capacité entre les réseaux belges et la Seine n'a pas permis de poser la question de l’entretien des canaux existants (canal des Ardennes et la branche de Vouziers par exemple)

    Cette politique à courte vue, basée sur des choix de grands travaux, à surtout l’avantage d'être visible et de fournir de beaux clichés aux magazines destinés aux électeurs. La pertinence réelle de ces investissements au regard de leur coût financier et écologique est beaucoup moins évidente.

    Voici la réaction de la FNE à la publication de ce rapport.

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    La Cour des comptes, dans un rapport publié ce jeudi 23 octobre 2014, pointe les dérives de la gestion du réseau des trains à grande vitesse. Ce rapport confirme les inquiétudes de France Nature Environnement. Car si la mobilité durable ne peut se passer du train, il n’est pas judicieux, ni économiquement, ni écologiquement, de construire des Lignes à Grande Vitesse (LGV) pour un faible trafic. Une rénovation du réseau existant suffirait amplement et serait plus utile au quotidien pour les français.


    Réseau Ferré de France gonfle artificiellement les chiffres du trafic

    Les sages constatent que RFF a ‘’exagéré significativement’’ le niveau de trafic escompté de la ligne Limoges-Poitiers, ce qui induit d’importantes subventions pour financer la LGV : jusqu’à 80% pour faire fonctionner la ligne alors que la liaison est peu rentable. Dans le meilleur des cas, sa rentabilité est estimée à 3,3%. La Cour des comptes déplore donc un projet non prioritaire, non financé, mais poursuivi avec vigueur. Et cet entêtement des élus se retrouve dans de nombreux projets de LGV quelle que soit la région concernée.


    Des élus obsédés par la LGV

    Car sur les lignes à grande vitesse, le TGV peut filer jusqu’à jusqu’à 320 km/h alors que sur le réseau classique, il peut rouler jusqu’à 220 km/h. Un atout pour les LGV qui ne sont pertinentes économiquement que pour une poignée de destinations. « Pourtant, à l’arrivée des premières LGV, les élus se sont montrés obsédés par ces nouveaux rails et ont complètement délaissé l’entretien et à la modernisation du réseau classique. Mais les rapports Rivier de l’Ecole Polytechnique de Lausanne en 2005 et 2012 rappellent bien que cette rénovation est la vraie priorité ! » souligne Michel Dubromel, responsable transports et mobilités durables de FNE.

    Un caprice des collectivités territoriales

    Face à cette mode des LGV, une question taraude France Nature Environnement : l’Etat aurait-il une fâcheuse tendance à céder à la pression des Collectivités Territoriales ? Les sages constatent que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires.
    Raymond Lang, spécialiste transport ferroviaire à FNE estime que « c’est la modernisation des lignes actuelles qui doit être privilégiée. Ce n’est pas le matériel roulant TGV qui est à remettre en cause mais le développement du réseau de LGV sans examen de la pertinence réelle du maillage ferroviaire »

    L’Europe, par le biais de son plan ambitieux de réseau européen de transports, a sa part de responsabilité dans le développement de la grande vitesse car il promeut des projets dont la rentabilité socio-économique n’est pas toujours avérée.

    Denez L’Hostis, président de FNE « La création d’une nouvelle ligne a un coût économique et environnemental. D’un point de vue écologique mais aussi économique, de nombreux projets ne sont pas pertinents quand une modernisation du réseau existant suffirait amplement. Les projets de création de lignes doivent être conditionnés par des prévisions de trafic réalistes en cohérence avec la politique des transports. Il faut donner la priorité aux transports du quotidien pour offrir une alternative à « l’auto solo », la carte du réseau ferroviaire 2014 comparée à celle du siècle précédent est à ce titre édifiante. »

  • Robin des Bois dans les Ardennes contre TAFTA

     Frédéric Dubonnet vous convie à son nouveau spectacle : Mais où est passé Robin des bois ?

    Ce sera le Lundi 17 Novembre à 20 h 30 Salle Guy Canon, route de Warcq à Charleville-Mézières.

    C'est organisé par le Collectif STOP TAFTA 08.

    Le vrai chapeau du vrai Robin des Bois circulera pour rémunérer l'artiste.

    Mais-ou-est-passe-Robin-des-Bois-02.jpgOn nous parle toujours du moral des ménages, mais le morale des méninges il en est où ? Les pauvres s’appauvrissent et se multiplient, la crise n’en finit plus de faire des ravages. Mais où est Robin des Bois ? En le cherchant, un personnage un peu déluré va décortiquer les discours économiques et politiques, c’est pas comique et pourtant... On rigole...
    Il va arbitrer, caricaturer les débats actuels dans un gigantesque dialogue où les points de vues vont se confronter. Les délocalisations, le chômage, l’impôt, le TAFTA, les sujets de notre époque vont être traités. Comment vont ils se sortir de cette crise ? Aurons nous du beurre dans les épinards surgelés ? Vous le saurez en assistant à ce spectacle…
    Un pas de côté et l’on regarde le monde autrement. Humaniste et pleine d’espoir, une farce contemporaine où pouvoir et contre pouvoir s’affrontent dans un champs d’humour incessant...

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    Frédéric Dubonnet

    Pour avoir des informations sur TAFTA :

    LE DOSSIER TAFTA du site ATTAC 08

     

    Des articles, des sites, des vidéos, pour s'approprier le sujet et pouvoir argumenter. N'hésitez pas à nous fournir des infos !

     

    http://attac08.over-blog.org/pages/tafta-grand-marche-transatlantique-8941333.html

     

  • Abandon de l'Ecotaxe: une ardoise de 3 milliards pour les Français

    Communiqué de la FNE

    Face aux menaces répétées des transporteurs routiers, l'Etat a abandonné définitivement l’Ecotaxe.

    Depuis 2009, plusieurs cadeaux fiscaux ont été distribués pour anticiper l'éco redevance (réduction sur la taxe à l'essieu, généralisation du 44 tonnes…) pour un total de près 800 millions d’euros. Ajoutons 1,2 milliard de manque à gagner et les 800 millions à payer au prestataire en cas de dédit ! En cette période critique pour l'équilibre de nos finances publiques, la facture, de près de 3 milliards, est lourde…

    Des ressources financières qui s’envolent

    Les recettes de l'Ecotaxe devaient financer des transports collectifs, mais aussi l'entretien du réseau routier qui est à la charge des collectivités. Les collectivités doivent déjà prendre en charge 400 millions d'euros suite à la généralisation des 44 tonnes. Ce sont encore les citoyens qui vont payer l'addition.

    Un système qui fonctionne outre-Rhin

    Si la France connaît quelques difficultés, il peut être utile d'aller voir la santé du transport routier de marchandises dans d'autres pays. Regardons la situation économique du secteur en Allemagne, en République Tchèque ou en Suisse : florissant ! Un point commun entre tous ces pays : la mise en place d'un péage poids lourds dont le montant est nettement plus important que l'Ecotaxe. Cherchez l'erreur !

    Que l’Etat annule les cadeaux fiscaux faits aux transporteurs !

    Puisque les questions de financement peuvent être abordées très rapidement à l'occasion du projet de loi de finances, FNE propose des solutions disponibles et cohérentes qui peuvent compenser une partie du manque à gagner. Il faut récupérer les cadeaux fiscaux faits aux transporteurs, au détriment des autres contribuables, en compensation de la future application de l’écotaxe: le gazole professionnel, la taxe à l'essieu et la taxe d'aménagement du territoire.

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    Puisque l'Ecotaxe n'est pas mise en place, nous pouvons revenir au niveau d'origine de la taxe à l'essieu, ce qui rapporterait 150 millions par an. A ces 150 millions s'en ajouteraient d'autres si les camionneurs étaient soumis à la hausse de 2 centimes du diesel qui va impacter les Français. L'ensemble de ces mesures d'urgence peuvent être mises place dans le cadre de la loi de finances et pourraient rapporter 600 millions au budget de l’Etat.

    Denez L'Hostis, président de FNE : « France Nature Environnement souhaite sortir l’Ecotaxe de l’ornière. Nous demandons à participer au groupe de travail qui sera chargé de proposer des solutions pour le transport de marchandises pour qu’une autre voix que celle des seuls lobbies soit entendue et défendue, celle de l’utilité publique. Nous ne sortirons pas de la crise si l’intérêt général ne prime pas sur les intérêts catégoriels.»
  • Semaine mondiale d’action contre la dette

    L’Argentine est aujourd’hui la proie d’une poignée de créanciers spéculateurs, connus sous le nom de “fonds vautours”. Profitant des graves difficultés financières des États, les fonds vautours rachètent à très bas prix des créances sur les États pour ensuite les contraindre par voie judiciaire à les rembourser au prix fort, c’est à dire le montant initial des dettes, augmentées d’intérêts, de pénalités et de divers frais de justice.

    Ces prédateurs, qui sont majoritairement basés dans les paradis fiscaux, réalisent ainsi d’énormes bénéfices sur le dos des populations à l’image des fonds NML et Aurelius qui viennent d’obtenir unearton10708-71a3b.jpg victoire spectaculaire devant la justice étasunienne.
    Pour rappel : après la crise économique de 2001, 93 % des créanciers privés ont accepté en 2005 et 2010 une réduction de 70% de la dette commerciale de l’Argentine après que le pays ait suspendu le remboursement de sa dette pour donner la priorité aux besoins de sa population. Refusant de participer à ces négociations, NML et Aurelius Capital ont attaqué l’Argentine devant les tribunaux new-yorkais et ont obtenu le droit de se réclamer 1,33 milliard de dollars, soit une plus-value de 1600%.
    Face à cette situation qui ne touche pas que l’Argentine, il est urgent de multiplier les lois contre les fonds vautours. La République démocratique du Congo (RDC) vient aussi d’être condamnée par la justice étasunienne au profit d’autres fonds vautours. L’Europe est aussi concernée. La Grèce a déjà été attaquée par ces prédateurs.
    Une campagne d’information et de sensibilisation doit également être menée auprès de la population sur le dangerosité de ces fonds.
    N’oublions pas toutefois, que ces fonds vautours ne sont que la partie immergée de l’iceberg et cachent un « système dette » tout aussi prédateur. Cette année nous « fêterons » les 70 ans de la Banque mondiale et du FMI, qui continuent d’exiger le remboursement des dettes odieuses, illégales et illégitimes, imposent des mesures d’austérité, violent les droits humains et appauvrissent les populations. Les fonds vautours ne sont donc pas les seuls vautours !
    Face à cette situation, nous appelons à une large mobilisation pendant la semaine d’action contre la dette et les IFIs, qui marque aussi l’anniversaire de la mort de Thomas Sankara (le 15 octobre), le leader burkinabé qui a payé de sa mort le refus de payer la dette et les politiques imposées par les IFIs.

    30 septembre par CADTM international

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  • Manifestations de divers ordres au conseil de communauté.

    La Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise (2C2A)  tenait ce soir son conseil de rentrée, avec un ordre du jour assez chargé.

    Après l'approbation du compte-rendu du conseil précédent, l'élection d'un vice-président devait venir en deuxième point de ce conseil. Mais Francis Potron, le maire de Bar-lès-Buzancy proposa de voter en premier lieu le règlement intérieur, puisque celui-ci fixait le nombre de vice-présidents. Cette modification dans l'ordre du jour a été acceptée par le président, et le nouveau règlement a été accepté et voté à l'unanimité par les délégués.

    Mais plusieurs élus, dont Francis Potron manifestèrent à nouveau leur opposition quand le vote sur le2c2a 09.2014 004.jpg vice-président revint à l'étude. Le Maire de Bar  demanda pourquoi il y avait deux vice-présidents pour Vouziers (Yann Dugard et Frédéric Courvoisier-Clément). Ce retour sur les débats des conseils précédents provoqua une certaine irritation chez le président Signoret, qui indiqua que ce choix avait été fait, et validé par les votes antérieurs. Le débat fut vite clos par un appel à candidature, auquel répondit seulement Olivier Godart, élu de Vrizy (photo ci-contre).

    Olivier Godart, agriculteur de profession, s'est présenté comme ayant travaillé avec Michel Colin, l'ancien responsable aux finances et comme aimant la gestion, ce qui lui sera indispensable pour s'occuper des budgets de la 2C2A. Le vote lui donna 81 voix,  une vingtaine d'abstentions et quelques votes pour d'autres noms complétant le résultat. Il prit alors place au sein de l'équipe dirigeante de la collectivité, en s'asseyant à la table de ses désormais collègues.

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    Le rapport d'activité 2013 a été ensuite validé sans problème, et les représentants auprès de l'Association PLIE Nord Ardennes ont été élus.

    La délibération sur la manifestation d'intérêt sur le programme de revitalisation des centres bourgs a permis de présenter à nouveau les réalisations prévues si la ville est retenue au plan national. Il s'agit surtout de points touchant le commerce et l'habitat. La 2C2A participerait à hauteur de 676 000 €, à répartir sur les 5 années du programme, et pour la partie développement économique du projet.

    Peu de questions ont été posées suite à l'exposé de présentation, et un vote unanime approuva la délibération présentée.

    Yann Dugard remercia les votants pour cette manifestation de solidarité intercommunale, en soulignant que c'est ainsi qu'il avait souhaité que la ville de Vouziers et les autres membres de la 2C2A collaborent.

    Une autre manifestation d'intérêt attendait les délégués au point suivant. La collectivité devait se positionner par rapport au programme Leader (Liaison Entre Action de Développement de l'Economie Rurale) . Frédéric Mathias a expliqué l'intérêt de ce programme : Leader+ est un programme européen destiné aux zones rurales qui permet en France de soutenir des territoires porteurs d'une stratégie de développement organisée autour d'un thème fédérateur. Ces territoires doivent mettre en place des Groupes d'Action Locale (GAL) dont le fonctionnement est organisé autour de la participation aux décisions d'une majorité de partenaires privés (représentants d'organismes socioprofessionnels, d'associations, d'entreprises). On voit qu'il existe une similitude forte avec la notion de Pays, pour lequel une charte avait été validée pour notre territoire.

    Le principe d'une participation a été voté à l'unanimité.

    Au point suivant, le principe d'une adhésion à l'Agence de développement économique des Ardennes a été voté à l'unanimité mois une abstention.

    Divers points concernant administration générale de la collectivité ont été votés. A noter l'approbation d'un projet d'agrandissement des locaux de la 2C2A, devenus trop petits pour recevoir correctement les employés de la collectivité. (sur le plan ci-dessous, le bâtiment existant est au-dessus, la rue du Chemin Salé en dessous et l’extension prévue est à droite).

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    Les deux derniers points ont concerné le renouvellement de l'agrément du Réseau d'Assistantes Maternelles, et l'approbation du plan de financement, légèrement modifié, de la piscine.

    En questions diverses, le président a fait approuver la vente d'un terrain de 4 000 m2 pour la SCREB sur la zone de Buzancy. L'entreprise de construction métallique s'agrandit et pense embaucher dans la foulée.

    La 2C2A va servir d'intermédiaire pour que l'entreprise DUPUY de Quatre-Champs puisse s’agrandir. La collectivité va se porter acquéreur de terrains jouxtant les bâtiments actuels, afin de les revendre aussitôt à l'entreprise. Ce sera le dénouement d'une situation bloquée depuis longtemps, par refus de vente d'un propriétaire (le début de mise en place d'une procédure d'expropriation a contribué à ce résultat).